Décès

Jean a écrit:

si je ne cite que "l'As des As" c'est autant ou peut être plus pour son sujet que pour Belmondo sujet qui ridiculise les nazis... inspiré peut être par La Grande Vadrouille?

Oui, ce n'et pas pour rien que le premier des films soit de Gérard Oury. L'autre je ne me souviens plus !
Des grands films tous les deux... Sachant que Bébel ne fut pas dans "La Grande Vadrouille".

Oistrakh, magnifiques interprètes père et fils. Splendide concert pour deux violons de Bach.......
J'ai des disques "collectors" du papa (très anciens et remasteurisés). ..
La grande faucheuse ne nous fait pas de cadeau en ce moment.

J'ai été très émue jeudi en voyant le cercueil de Belmondo s'éloigner suivi de sa famille, accompagné par la musique archi-mythique du "Professionnel" d'Ennio Morricone....(magnifiquement interprétée par l'orchestre de la Garde Républicaine)
C'était l'une de ses dernières volontés.. (je l'ai su plus tard)..
Pour la petite histoire, scénario final que tout le monde connaît : Les producteurs ne souhaitaient pas que "Joss" soit abattu comme ça et d'ailleurs ça n'a pas plu au public en général, mais Belmondo et le réalisateur n'ont pas voulu changer d'avis !

En même temps c'était beaucoup plus crédible et réaliste qu'il se fasse buter à la fin quand on connait comment fonctionne les services secrets (et les magouilles politqiues qui vont avec). Le nombre de gens qui se font buter (directement ou déguisés en "accidents") pour "raisons d'Etat" est scandaleux. Alors un ancien des services...

Anouchka a écrit:

J'ai été très émue jeudi en voyant le cercueil de Belmondo s'éloigner suivi de sa famille

Ces cérémonies nationales de stars sont toujours très émouvantes, que soit aussi Johnny Halliday ou Charles Aznavour. Pour Bébel, j'ai eu aussi un pincement au cœur.
Ce qui m'a un peu déçu, c'est que (selon sa volonté, paraît-il), il ait été incinéré, ce qui veut dire qu'on ne peut pas se recueillir sur sa tombe...


Ce qui m'a ému aussi, c'est Pierre Richard, devenu un vieillard appuyé sur ses béquilles. Quand on l'a connu dans le Grand Blond et autres films rigolos, c'est encore un monde qui s'écroule !

joachim a écrit:

Ce qui m'a ému aussi, c'est Pierre Richard, devenu un vieillard appuyé sur ses béquilles. Quand on l'a connu dans le Grand Blond et autres films rigolos, c'est encore un monde qui s'écroule !

Il n'est plus tout jeune non plus! Le temps fait son oeuvre, doucement mais sûrement...

Et puis, depuis un petit moment on est dans la "phase critique" de tous nos acteurs/actrices qui étaient au sommet de leur art dans les années 70/80 et qui aujourd'hui ont déjà un pied dans la tombe (pour ceux qui sont encore vivants). La plupart de nos grands acteurs, de cette génération, sont déjà partis.

Oui, et c'est triste..
Pierre Richard que j'adore, m'a fait de la peine avec ses béquilles , mais il a eu le courage de venir...
Un qui est "scotchant", (et présent aux deux cérémonies), c'est Hugues Aufray, pile 92 ans. Qu'il a fêtés à Sète en juillet, grand concert auquel ma cousine montpelliéraine a assisté (il paraît qu'il tient une forme d'enfer et que c'était génial !).
Et c'est comme ça....
D'accord avec toi Joachim, son souhait était d'être incinéré, dommage, car bien sûr l'âme s'est envolée et le corps n'est plus rien, mais il pourrait rester le symbole terrestre alors, pour prier ou rendre un hommage ....
Ce qui m'a émue aussi, c'est que ces "people" qui se la jouent souvent etc..., étaient tous VRAIMENT  tristes.. (entre autres, je pense à Laurent Gerra en larmes..)..

Aujourd'hui c'est au tour de Marthe Mercadier, 92 ans. Comme Annie Girardot, elle soufrait de la maladie d'Alzheimer.

https://www.bfmtv.com/people/mort-de-marthe-mercadier-reine-du-theatre-du-boulevard_AD-202109150274.html#xtor=AL-68

Son visage ne m'est pas inconnu mais j'ai du mal à me souvenir où je l'ai vu

C'est une comédienne qui a beaucoup donné pour le théâtre, mais en relisant sa filmographie, car elle a aussi joué dans des films pour grand et petit écrans, je n'ai pas relevé un titre en particulier où je me suis dit: "tiens, elle a quand même joué là-dedans! Elle a tenu beaucoup de rôles mais aucun qui m'ait marqué.

Je me souviens vaguement de son visage, d'une certaine "gouaille"...
Je sais que je l'ai vue, mais pareil qu'Icare et vous, où et quand ?

On la voyait très régulièrement à l'époque de "Au théâtre ce soir".

La chanteuse Claude Lombard est décédée

Ex-choriste de Charles Aznavour, elle était surtout connue pour avoir interprété de nombreux génériques de séries animées des années 1980, rapporte BFMTV.

Décès de l’organiste Dr. Lonnie Smith à l’âge de 79 ans,
il était considéré comme un véritable gourou de l’orgue Hammond B-3 et a figuré sur plus de 70 albums. Organiste de jazz créatif, Dr. Lonnie Smith s’est éteint ce 28 septembre 2021 à l’âge de 79 ans à son domicile de Floride.

All In My Mind (Live)


https://www.youtube.com/watch?v=hzRxCCkChfo

Je trouve ça pas mal ! Merci. Mais au fond je ne suis pas fan de cet orgue électronique, je trouve cela trop strident..
Il s'est inspiré de la "Sonate au clair de lune" de Beethoven, n'est-ce-pas ? (enfin au début..)..

le clavecinste -organiste Jean Patrice Brosse est décédé

"Jean-Patrice Brosse est décédé le 22 septembre dernier à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie. Claveciniste et organiste de grand renom, il avait notamment étudié à l’Académie de Sienne. Professeur à l’École normale de musique de Paris, il a publié plusieurs ouvrages sur le clavecin de l’âge des Lumières ainsi qu’une imposante discographie pour divers labels comportant une soixantaine de volumes consacrés essentiellement au répertoire baroque français pour le clavecin et baroque allemand pour l’orgue. Fondateur de l’ensemble orchestral Concerto rococo spécialisé dans l’interprétation d’œuvres du XVIIIᵉ siècle, il fut également directeur artistique du Festival international du Comminges depuis sa fondation en 1975. Jean-Patrice Brosse était chevalier de l’ordre des arts et des lettres. (FM)"
Res Musica

 j'ai quelques enregistrement de lui, surtout orgue . Il était titulaire de l'orgue de St Bertrand de Comminges dans les Pyrénées , très bel instrument autant par ses sonorités chatoyantes que son buffet très original , épousant un angle de la cathédrale, comme vous pouvez le voir sur les photos qui accompagnent la video de cet enregistrement des concertos de Bach (à partir du 2ème mt du 1er concerto) (transcriptions de concertos italiens).

https://www.youtube.com/watch?v=dOQlPUAq0kI

Merci Jean, bien sûr c'est magnifique .
La vidéo est longue, je me l'écoute par petits bouts !

Il a été chanteur, homme d’affaires, ministre, comédien ou encore président de club de football. Il a connu la gloire et la déchéance, le pouvoir et la prison, l’argent et la faillite.

Bernard Tapie vient de nous quitter ce dimanche 3 octobre, à l'âge de 78 ans. Mort de son double cancer (estomac et oesophage) contre lequel il a lutté avec toute la force dont il était capable.

Je n'avais pas de sympathie pour lui, mais je lui reconnais une "zéro langue de bois" (ce qui est rare), et toujours beaucoup de courage. Il n'a jamais été hypocrite, ni "à la botte" de qui que ce soit.
Au fond, c'était un aventurier... avec tout ce que cela comporte...
Si Belmondo avait quarante ans, il aurait le physique et le "mental" pour l'incarner dans un film....

Le compositeur américain Carlisle Floyd est mort le 30 septembre à Tallahassee (Floride), à l’âge de 95 ans.

Décès d'une immense soprano : Edita Grubérova hier 18/09 à l'âge de 74 ans ...alors qu'elle avait mis fin à sa carrière seulement l'an passé 2021.
Un rappel de sa carrière et personnalité par le site Resmusica:

Edita Gruberová est décédée aujourd’hui à Zurich, a annoncé le Bayerische Staatsoper. La soprano slovaque, âgée de 74 ans, avait mis fin à sa carrière en 2020 et venait de recevoir cette année un ICMA (International Classical Music Awards) pour l’ensemble de sa carrière. Après avoir débuté à Bratislava en 1968 dans le rôle de Rosine du Barbier de Séville, elle fut engagée à l’Opéra de Vienne pour y chanter La Reine de la nuit. Elle se fit très vite une solide réputation de soprano colorature, notamment avec le rôle de Zerbinette d’Ariane à Naxos dans lequel elle débuta à Salzbourg en 1976. Dans ce rôle elle resta, sur toutes les scènes de la planète, inégalable pendant près d’une trentaine d’années. Non contente de se cantonner dans les rôles mozartiens et straussiens où elle était sans égale, elle aborda assez rapidement les parties belcantistes du premier novecento : Lucia, Gilda, Giulietta de I Capuleti firent partie de ses héroïnes d’élection. Plus tard, Gruberová ajouta à son répertoire les grands rôles de soprano colorature dramatique comme Norma, Anna Bolena, Maria Stuarda ou Elisabetta de Roberto Devereux. Durant toute sa longue carrière elle conserva son incroyable virtuosité, ainsi que l’insolence d’un suraigu puissant et cristallin que ses plus jeunes collègues lui enviaient. À plus de 70 ans, elle chantait comme personne nombre de rôles comme Norma, Lucia ou Anna Bolena. Paris l’avait entendue tardivement chanter les airs de Constance de L’Enlèvement au sérail. Mozart, qu’elle avait chanté avec Karajan, Solti, Böhm, Muti ou Harnoncourt, resta jusqu’au bout l’un de ses compositeurs fétiches, notamment dans des opéras moins connus comme Mitridate ou Lucio Silla. En plus de ses extraordinaires capacités vocales, Edita Gruberová était dotée d’une exquise musicalité qui fit aussi d’elle une grande interprète de lieder et de mélodies. Dans Strauss, Dvořák ou Schubert, notamment, cette grande vocaliste savait murmurer du bout des lèvres son amour du chant et de la musique. À ses admirateurs, elle laisse une très imposante discographie, ainsi qu’un certain nombre de vidéos. Rien, cependant, ne saurait reproduire l’excitation et l’émotion que savait susciter cette voix absolument hors du commun, autant par sa puissance et sa souplesse que par sa longueur ou la clarté lumineuse de son timbre.

Un de ses plus beaux disques:
des airs de concert de Mozart avec Nicolaus Harnoncourt:


https://www.youtube.com/watch?v=eUpB_bzrJ8s

Elle a chanté presque jusqu'au bout !  Une magnifique carrière de belcantiste.

Je crois que dans Mozart elle faisait aussi bien que Teresa Stich-Randall, ce qui, pour moi, n'est pas peu dire...

Je l'ai dans ma CDthèque, il faut que j'aille revoir cela, j'ai le souvenir d'une très grande interprète sur Mozart, que j'aurais aimé voir en "vrai" sur scène. J'espère que les chaînes vont lui rendre hommage..
C'est bien jeune pour mourir...

Mort du chef d'orchestre Bernard Haitink, né le 4 mars 1929 à Amsterdam, et mort le 21 octobre 2021 à Londres.

Marcel Bluwal, le réalisateur de cette superbe série sur Mozart en 1982, est mort le 23 octobre à l'âge de 96 ans.

Article de https://toutelaculture.com/actu/mort-de-marcel-bluwal-la-disparition-dun-pionnier-du-petit-ecran/

Samedi 23 octobre, Marcel Bluwal est décédé à Paris à l’âge de 96 ans. Il fut un réalisateur de télévision reconnu, notamment pour ses adaptations de pièces de théâtre comme le célèbre « Dom Juan ou le Festin de Pierre » (1965) avec Michel Piccoli et Claude Brasseur.

Alors que la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a fait part de « son émotion », l’Élysée a tenu a salué dans un communiqué « un artiste qui a apporté le meilleur de la culture dans les foyers français ». De fait, à travers ses adaptations des œuvres de Molière, Beaumarchais, Feydeau ou encore Dostoïevski, Marcel Bluwal a investi la télévision comme un outil majeur de diffusion pour la culture.


Une enfance marquée par la montée de l’antisémitisme

Fils unique d’une famille modeste d’immigrés juifs polonais, Bluwal voit le jour à Paris en 1924. Son adolescence est marquée par la montée de l’antisémitisme, et l’escalade de tensions qui conduit à la Seconde Guerre Mondiale. Sa mère et lui échappent de justesse à la politique de collaboration du régime de Vichy lorsque la veille de la rafle du Vel’ d’Hiv, en 1942, ils sont prévenus par une voisine du drame qui est en train de se jouer. Réfugiés chez leur professeur de piano, Marcel Bluwal et sa mère Eda y resteront cachés pendant deux ans.


Un réalisateur pionnier de la télévision

Après-guerre, Marcel Bluwal débute des études au sein de l’École technique de la photo et du cinéma. Bien qu’il rêve de cinéma, c’est la télévision qui en est encore à ses débuts qui lui ouvre ses portes. Réalisateur d’émissions, il se lance par la suite dans l’exercice qui le rendra célèbre : l’adaptation télévisuelle d’œuvres dramatiques. Après Le Mariage de Figaro en 1961, c’est au tour de Dom Juan de Molière d’être travaillé pour le petit écran. Avec Michel Piccoli pour Dom Juan, et Claude Brasseur en Sganarelle, Marcel Bluwal signe ici son chef d’œuvre.
Suivront d’autres réalisations, comme la série Vidocq en 1967 ou Les Misérables de Victor Hugo en 1972. D’autres expérimentations également du côté du cinéma et du théâtre. Plus récemment, en 2008, Marcel Bluwal retraçait dans ce qui restera comme sa dernière œuvre, la minisérie À droite toute, l’histoire de l’extrême-droite en France dans les années 1930. Une série récompensée cette année-là au Festival international de programmes