Décès

Et bien, totalement inconnu pour moi mais son répertoire n'est pas vraiment le mien.
Très belle voix !

décès du grand violoncelliste Anner Bylsma:


[i] [La nouvelle vient de tomber, le grand violoncelliste néerlandais Anner Bylsma est décédé à l’âge de 85 ans.
Figure du violoncelle baroque, il fut néanmoins violoncelle solo de l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam entre 1962 et 1968. Spécialiste de Bach notamment, il enregistra deux versions des Suites pour violoncelle seul, la deuxième sur le violoncelle Stradivarius « Servais », et publia par ailleurs un ouvrage sur le sujet. Il a participé avec Gustav Leonhardt, Nikolaus Harnoncourt, Frans Brüggen, Bob van Asperen, les Kuijken, Vera Beths son épouse et quelques autres au renouveau de la musique ancienne et baroque depuis les années 1970. Au sein d’une importante discographie, il convient de mentionner les concertos de Haydn, avec Tafelmusik Baroque Orchestra, publiés par Deutsche Harmonia Mundi. (JBdLT)/i]

Resmusica

J'avoue que je ne connaissais pas bien ce violoncelliste, apparemment spécialisé dans la musique baroque, mais il est toujours triste d'apprendre le décès d'un musicien.

Il était un grand interprète des Suites pour violoncelle seul de JS Bach. Le voici dans la première.

https://www.youtube.com/watch?v=hMauRNmdcDA

Et moi, je ne le connaissais pas du tout. Paix à son âme.

Quelques éléments majeurs de sa discographie; un grand violoncelliste dit " baroqueux" qui a changé la perception du son du violoncelle.

Encore un artiste de cette génération qui nous quitte, heureusement, il nous reste sa riche discographie.

Je ne le connaissais que fort peu aussi..
Merci Joachim pour cette très belle interprétation Bach que tu nous envoies.
Peut-être aurons-nous la chance d'un reportage hommage...

C'est Raymond Leppard, ce découvreur de musiques baroques, peut-être plus connu dans les années 1960/70 que maintenant, qui nous a quittés le 22 octobre 2019...

https://www.francemusique.fr/musique-baroque/raymond-leppard-77880




https://www.youtube.com/watch?v=rS_7fzpEosA

Son nom me rappelle des souvenirs, mais pas précis.; J'ai environ 4 versions de "Water Music" dans une jungle de CD pas très très bien classés ( )...(La version qui me tombe sous la main rapidement, c'est le Munich Symphony Orchestra, direction Alexander von Pitamic)

Encore un grand musicien du "baroque" qui nous quitte... Merci pour cette belle vidéo.

Le grand violoniste baroque Jaap Schröder a rejoint les étoiles

Figure du violon, en particulier baroque, Jaap Schröder vient de mourir à l’âge de 94 ans. Membre fondateur dans les années 1960 du Quadro Amsterdam et de l’ensemble de chambre Concerto Amsterdam avec Gustav Leonhardt, Frans Brüggen et Anner Bylsma, il fut par la suite violon solo de l’Academy of Ancient Music de Christopher Hogwood et des Smithsonian Chamber Players (Washington) qu’il dirigea du violon de 1982 à 1987. Schröder fut également pédagogue et membre du Quartetto Esterhazy, puis du Smithson String Quartet, enfin du Skálholt String Quartet. (JBdLT)

resmusica

Merci pour la triste nouvelle, Jean. Je me souviens que j'avais quelques enregistrements en disques vinyls, mais il me semble ne rien avoir en CD.

Je viens de voir par hasard que le chef d'orchestre italien Nello Santi est décédé le 6 février 2020 à Zurich, à l'âge de 88 ans. Il était né le 22 septembre 1931 à Adria (Vénétie) et s'était spécialisé dans la direction d'orchestre d'opéras.
Je suppose que Bel Canto le connaît car il a dirigé bien des opéras italiens, notamment de Verdi.

joachim a écrit:

Je viens de voir par hasard que le chef d'orchestre italien Nello Santi est décédé le 6 février 2020 à Zurich, à l'âge de 88 ans. Il était né le 22 septembre 1931 à Adria (Vénétie) et s'était spécialisé dans la direction d'orchestre d'opéras.
Je suppose que Bel Canto le connaît car il a dirigé bien des opéras italiens, notamment de Verdi.

Non, je ne connais pas mais je dois dire que je n'ai pas une grand connaissance en ce qui concerne les maestro.
Je viens de vérifier et il n'a jamais dirigé à Liège, peut-être l'ai-je sur un CD mais cela ne me rappelle rien.

On vient d'annoncer également le décès de Mireilla Freni, grande soprano.
J'ai connu mes premières émotions en opéra avec elle, dans l'Ernani de Verdi avec Domingo, Bruson et Ghiaurov à la Scala !


https://www.youtube.com/watch?v=oPpOYRAMkFI

Mireilla Freni allait fêter ses 85 ans le 27 février prochain, elle était l'épouse de la grande basse verdienne, Nicolas Ghiaurov.
Née à Modène en Italie, elle y est décédée "après une longue maladie" dit-on.

Une personne discrète, à la voix merveilleuse !

https://www.youtube.com/watch?v=uLSTzIWMU7U

Nello Santi a été un grand chef d'opéra quant à Mirella Freni, une des toutes grandes soprano de la seconde moitié du 20ème s

Cette nouvelle m'attriste: Mirella Freni fait partie de ces artistes qui m'ont fait découvrir et aimer l'opéra.



https://www.youtube.com/watch?v=DP6Z1pNuf6s

Décès du violoncelliste Lynn Harrel ; un grand du violoncelle !

info du site : Res Musica:

Décès de Lynn Harrell
Le 29 avril 2020 par La Rédaction


Le violoncelliste américain Lynn Harrell est décédé à l’âge de 76 ans. D’abord violoncelliste au Cleveland Orchestra de 1964 à 1971, il devient un soliste et chambriste réputé par la suite. Lynn Harrell enseigna également à la Royal Academy de Londres, au Cleveland Institute of Music et la Juilliard School et plus récemment à la Shepherd School of Music de l’Université Rice. Au disque, on peut le retrouver notamment en trio avec Vladimir Ashkenazy et Itzhak Perlman (Tchaikovski, Beethoven, Brahms) chez EMI, en musique de chambre avec à nouveau Vladimir Ashkenazy chez Decca, ainsi que dans divers concertos (Decca aussi). (JBdLT)

J'avoue que je ne le connaissais pas, Jean, ou alors j'ai oublié son nom

Il y a pas mal d'enregistrements sur youtube. J'ai choisi une œuvre peu connue de Chopin, en "live", l'Introduction et Polonaise brillante op. 3 pour violoncelle et piano.



https://www.youtube.com/watch?v=JNGuhVTWE7g

Lily Lian, dernière chanteuse de rue de Paris, s'est éteinte à 103 ans

Lily Lian, considérée comme la dernière chanteuse de rue de Paris, amie de Maurice Chevalier, est décédée dimanche 24 mai 2020 à l'hôpital d'Ivry (Val-de-Marne), a annoncé à l'Agence France-Presse son filleul Michaël Gautier. «  Lily Paname  » avait été l'un de ses succès discographiques dans les années 1950 et 1960. Elle avait été immortalisée sur une place, un porte-voix à la main, dans deux clichés célèbres de Robert Doisneau pour sa série illustrant les petits métiers parisiens.

Née le 1er mai 1917, elle avait commencé par chanter le répertoire populaire de son enfance avant de devenir une chanteuse de rue reconnue dans les années trente : une carrière fluctuante, qui devait lui faire croiser Édith Piaf, Tino Rossi, Maurice Chevalier, Yves Montand notamment. Obligée de se reconvertir après-guerre, en raison du déclin inexorable de sa profession concurrencée par la radio et le microsillon, elle n'était pas vraiment parvenue à s'imposer comme chanteuse traditionnelle.

Muse de Vincent Scotto

Muse du compositeur et acteur Vincent Scotto, Lily Lian avait publié ses mémoires en 1981: «  Lady Paname, Mémoires de la dernière chanteuse des rues  ». Elle fut souvent invitée par l'animateur Pascal Sevran, qu'elle avait aidé aux débuts de sa carrière dans son émission «  La Chance aux chansons  ».

La ballerine et chanteuse Zizi Jeanmaire est décédée à l'âge de 96 ans

Vendredi 17 juillet, Valentine Petit, la fille de l'artiste, a annoncé le décès de sa mère, qui « s'est éteinte paisiblement à son domicile en Suisse ».

La ballerine et chanteuse de music-hall Zizi Jeanmaire, connue pour Mon truc en plumes et dont la carrière est étroitement liée à celle du chorégraphe Roland Petit, est décédée vendredi à 96 ans, a annoncé sa famille à l'Agence France-Presse. « Madame Valentine Petit a la profonde tristesse d'annoncer le décès de sa mère, Madame Zizi Jeanmaire, survenu le 17 juillet 2020. [Elle] s'est éteinte paisiblement à son domicile en Suisse », a-t-elle fait savoir dans un communiqué transmis par son avocate. « Ma maman s'est éteinte paisiblement cette nuit à son domicile de Tolochenaz dans le canton de Vaud », en Suisse, a aussi indiqué à l'Agence France-Presse Valentine Petit, jointe au téléphone. Une cérémonie publique aura lieu en septembre pour lui rendre hommage, a-t-elle précisé.

« Petit rat » de l'Opéra acclamé quelques décennies plus tard pour son « Truc en plumes », Zizi Jeanmaire a fait bouger les lignes entre danse classique et music-hall au cours d'une carrière d'une remarquable longévité. L'annonce de son décès a suscité de nombreuses réactions émues dans le monde de la danse. « Une femme et une artiste exceptionnelle nous quitte. Zizi Jeanmaire restera à jamais dans nos mémoires, unique et inimitable. Zizi on t'aime », a écrit sur Instagram Manuel Legris, ancien danseur étoile de l'Opéra de Paris. « Jamais nous ne t'oublierons chère Zizi », a commenté l'ancienne étoile Marie-Agnès Gillot.

Rencontre à 9 ans avec Roland Petit

Née Renée Jeanmaire le 29 avril 1924, c'est à la barre de l'École de danse de l'Opéra de Paris que celle qui se fera ensuite appeler « Zizi » rencontre le futur chorégraphe et son futur mari, Roland Petit, décédé en 2011. Ils ont seulement 9 ans. Entrée en 1933 dans la vénérable maison, elle a intégré le corps de ballet sept ans plus tard, puis l'a quitté au sortir de la Seconde Guerre mondiale. « Roland, lui, avait envie de créer sa propre compagnie », racontait-elle dans un entretien à l'Agence France-Presse en 2008. Ce sera les Ballets des Champs-Élysées, puis ceux de Paris.

La troupe, dans laquelle danse Zizi Jeanmaire, se révélera dans Carmen, adoptant la coupe courte qui ne la quittera plus, puis La Croqueuse de diamant en 1950. Un passage aux États-Unis les fait participer aux films d'Hollywood et aux revues de Broadway. Mon truc en plumes, créé à Paris en 1961, imprime durablement l'image de Zizi Jeanmaire, délurée et chic à la fois. Son interprétation dans Le Jeune Homme et la mort, aux côtés de Rudolf Noureev, pour une version filmée, est largement saluée. En 1970, le couple avait repris la direction du Casino de Paris. Roland Petit fonde ensuite la compagnie des Ballets de Marseille.

https://www.youtube.com/watch?v=aDCNmD-dvq4

Une triste affaire

la soprano Monique Borelli tuée à coups de couteaux par son fils

Drame familial à Marseille pour une simple histoire d'argent. La soprano Monique Borelli est décédée dans la nuit de mardi 21 à mercredi 22 juillet après un différend avec son fils de 18 ans. À l'origine, une dispute survenue lundi, au cours de laquelle le jeune homme s'est physiquement attaqué à ses deux parents, explique France Bleu.

Le lundi soir vers 22 heures, au domicile familial, le père et la mère confrontent le jeune homme et l'accusent d'avoir volé de l'argent. Le fils, qui vit toujours avec ses parents, s'emporte et rentre dans une colère noire. Il s'en prend d'abord à son père, âgé de 60 ans, à qui il assène un coup de couteau superficiel, puis des coups de poing et de pied.

Le suspect n'était pas connu de la police

Il s'en prend ensuite à sa mère, 59 ans, et lui porte plusieurs coups de couteau dans la région du cœur. Monique Borelli est alors transportée à l'hôpital en urgence absolue, où elle subit une opération, mais finit pas succomber à ses blessures.

France Bleu rapporte que, d'après le parquet d'Aix-en-Provence, le suspect n'était pas connu de la justice. Il doit désormais faire l'objet d'une expertise psychiatrique dont l'objectif sera d'établir s'il présente des troubles de santé mentale. Une information judiciaire a par ailleurs été ouverte mercredi après-midi et le jeune homme a été mis en examen pour tentative de meurtre sur son père et sa mère. Concernant cette dernière, désormais décédée, les faits devraient toutefois être requalifiés. La radio ajoute que le fils devait passer devant le juge des libertés et de la détention dans la soirée de mercredi, avant un probable placement en détention provisoire.

Monique Borelli était une soprano diplômée du conservatoire de Marseille. Elle était qualifiée de soprano colorature, c'est-à-dire une soprano léger, celle qui dispose de la voix la plus souple, et qui est capable de grande virtuosité.

un grand pianiste s'en est allé...Léon Fleisher

Né le 23 juillet 1928 à San Francisco, le pianiste Leon Fleisher est décédé hier à l’âge de 92 ans. Principalement apprécié pour ses interprétations des concertos pour piano de Beethoven et Brahms, il avait souffert d’une paralysie de la main droite pendant plusieurs décennies avant d’en retrouver l’usage en 1995. Nous publierons dans les prochains jours un portrait du pianiste.  

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Annie Cordy

Tour à tour danseuse, chanteuse, meneuse de revue et actrice…, l'artiste belge est décédée à l'âge de 92 ans. Retour sur une carrière hors norme.

Le 4 juillet 2018 dernier, elle avait célébré ses 90 ans en fanfare. Fête sur la grande place de Bruxelles, installation d'une plaque (dans le parc de Laeken) en son honneur et réception au palais royal… La Belgique, son pays natal, lui rendait un hommage appuyé. « C'est rarissime chez nous de donner le nom d'un lieu à une personnalité encore vivante, expliquait alors l'échevine Karine Lalieux (équivalent d'adjointe au maire chargée de la culture, NDLR). Annie Cordy fait partie du quotidien des Belges. Nous voulions la fêter et la rendre immortelle. » Annie Cordy (de son vrai nom Léonie Juliana Cooreman) est décédée ce vendredi. « Elle a fait un malaise vers 18h00. Les pompiers sont arrivés très vite, ont tout tenté pour la ranimer », a déclaré à l'Agence France Presse sa nièce, Michèle Lebon, qui vivait avec elle dans une maison sur les hauteurs de Cannes depuis des années.

après avoir fait un malaise. Selon sa nièce, qui vivait avec elle dans une maison sur les hauteurs de Cannes depuis des années, a annoncé ce vendredi soir son décès. Née le 16 juin 1928 dans une famille modeste (son père est menuisier, sa mère épicière), la jeune Annie suit une formation de danseuse à partir de 8 ans, avant d'apprendre le piano. Elle vivote pendant quelques années, chantant dans des cafés-concerts, avant d'intégrer Au bœuf sur le toit, un cabaret fondé par Jean Omer, porte de Namur, en 1938. C'est là qu'elle est repérée par le directeur artistique du Lido, qui lui propose de participer à la revue du célèbre music-hall parisien. Elle n'a que 18 ans. Ce « coup du destin », selon ses propres termes, fait basculer sa vie. En quittant Bruxelles, « Nini la chance », son surnom, change de monde. « Mais je n'ai jamais oublié d'où je viens », répétait-elle souvent.

En 1952, Nini Cordy quitte momentanément le registre du music-hall pour tâter de l'opérette. Avec Bourvil et Georges Guétary, elle crée La Route fleurie, une comédie musicale signée Raymond Vincy, sur une musique de Francis Lopez (qui vient de faire un triomphe avec son Chanteur de Mexico). Le succès de cette pièce lui ouvre les portes des théâtres parisiens. Elle jouera ainsi de nombreuses pièces de boulevard, accompagnant sur scène les plus grands comiques, de Louis de Funès à Darry Cowl.

La jeune femme n'en continue pas moins la chanson. Sous contrat avec Pathé-Marconi, elle se produit en duo avec Henri Salvador, alors débutant mais déjà en vogue, et grave à cette époque plusieurs « 45 tours ». Plusieurs de ses chansons deviennent des « tubes » (« Les Trois Bandits de Napoli », « Bonbons Caramels », « Fleur de papillon », « Léon », « La Tantina de Burgos », « La Ballade de Davy Crockett ») qui constitueront la base de son répertoire, où la fantaisie et l'humour occupent une place de choix.

En 1953, elle est à l'affiche de son premier long-métrage (Boum sur Paris) : un film à sketches où jouent également Charles Boyer et Martine Carol, entre autres. Sacha Guitry lui offre un petit rôle dans Si Versailles m'était conté (en 1954). Ces succès sur grand écran ne la détournent pas pour autant de la scène. Annie Cordy ne laissera jamais tomber la chanson. Son obstination paye. En 1955, elle remporte le grand prix de l'Académie Charles-Cros pour « Oh Bessie ! ».

C'est en interprétant Cri-Cri dans Le Chanteur de Mexico, en 1956, que la jeune Annie Cordy accède au vedettariat. Au fait de sa popularité, la chanteuse joue alors les stakhanovistes, enregistrant quasiment un disque (deux titres) par an. Annie Cordy oriente de plus en plus ses prestations vers la farce. Parmi ses titres cultes figurent « La Bonne du curé » en 1974, « Frida oum Papa » et « Jane la Tarzane » en 1975, « Ça ira mieux demain » en 1977, « Cho Ka Ka O » en 1985 et l'inénarrable « Tata Yoyo » en 1980.

Parallèlement à sa carrière de chanteuse, elle poursuit sa collaboration au cinéma. Là aussi, son registre s'affirme comme étant résolument celui du rire. Après 1959, date de la sortie de Cigarettes, Whisky et p'tites pépées (avec Pierre Mondy), elle ne fera que de (trop) rares incursions dans le domaine tragique. Parmi les 80 films qu'elle aura tournés ne figure qu'une poignée de drames : Le Passager de la pluie (1969), sous la direction de René Clément, Le Chat (1971), réalisé par Pierre Granier-Deferre, aux côtés de Jean Gabin et Simone Signoret, mais aussi Rue Haute (nom d'un quartier de Bruxelles), où elle donne la réplique à Mort Shuman en 1976, et Un été après l'autre en 1989. Elle aura notamment incarné, dans les années 80, Madame SOS, une milliardaire généreuse qui règle, à chaque épisode, les problèmes d'une famille dans le besoin.

Annie Cordy avait rencontré, à 20 ans, François-Henri Bruno, dit « Bruno », de 17 ans son aîné. L'industriel, cousin éloigné des frères Joseph et Louis Clérico, propriétaires du Lido depuis 1946. Nono, comme le surnomme Nini, sera « l'homme de (s)a vie ». Elle l'épouse en 1958, mais ils n'auront pas d'enfants – « Je ne pouvais pas en avoir », expliquait-elle sans dissimuler ses regrets. Menant, comme Line Renaud, une carrière parallèle de meneuse de revue aux États-Unis, de chanteuse et de comédienne en France et en Belgique, Annie Cordy aura donné, dit-on, plus de 10 000 galas pendant sa carrière. Anoblie par le roi des Belges Albert II en 2004, la baronne Annie Cordy avait pris pour devise « La passion fait la force ». On ne saurait mieux dire.

Source

Reste plus que Chantal Goya et Dorothée pour les gens de ma génération et après c'est fini...


https://www.youtube.com/watch?v=rKOup6j8B34