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 Reinhard Keiser (1674-1739)

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joachim
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joachim

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Reinhard Keiser (1674-1739) Empty
MessageSujet: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2011-07-08, 15:31

Reinhard Keiser — baptisé le 12 janvier 1674 à Teuchern en Saxe-Anhalt ; mort le 12 septembre 1739 à Hambourg — est un compositeur allemand.

Fils de l'organiste et instituteur Gottfried Keiser (né vers 1650) de Teuchern, Reinhard passe son enfance dans sa ville natale et reçoit l'instruction de divers organistes de Teuchern. À l'âge de 11 ans, il quitte sa famille pour entrer à la Thomasschule de Leipzig, où il a comme maîtres Johann Schelle et Johann Kuhnau, prédécesseur direct de Johann Sebastian Bach.

En 1694, Keiser devient compositeur de chambre à la cour du duc de Braunschweig-Wolfenbüttel, mais il était probablement déjà sur les lieux dès 1692 pour étudier l'opéra. Depuis 1691, la ville de Braunschweig possédait une salle d'opéra de 1200 places, dans laquelle on avait interprété son opéra Procris und Cephalus ; par ailleurs, la même année, son opéra Basilius avait été donné à Hambourg — de cette représentation, le musicologue Johann Mattheson notait : « Basilus fut reçu avec grand succès et applaudissement. »

En 1697 Keiser s'installe définitivement à Hambourg, pour devenir maître de chapelle à l'opéra am Gänsemarkt. Débute alors une période fructueuse où il compose de nombreuses œuvres pour les besoins de la ville. À côté des opéras, d'autres œuvres voient le jour : des arias, des duos, des cantates, des sérénades, de la musique d'église et de grands oratorios, de la musique de chambre et des suites pour orchestre.

De 1703 à 1709, Keiser assure la direction de la Oper am Gänsemarkt, institution publique à but commercial, contrairement aux opéras de cour destinés à la noblesse. Deux à trois représentations y sont données chaque semaine.

Les thèmes des opéras de Keiser sont généralement tirés de la mythologie gréco-romaine — plus de 20 librettistes travaillent successivement pour lui. Parmi plus de 70 opéras qu'il a composés, huit ont été intégralement conservés.


Il convient de citer également les oratorios de Keiser, dont seulement trois nous sont restés : la Brockes1-Passion, Der zum Tode verurteilte und gekreuzigte Jesus et la passion selon Saint Marc. Cette dernière fut copiée par Johann Sebastian Bach en 1713 à Weimar et interprétée à Leipzig en 1726. C'est pour cette raison que la recherche musicale a longtemps attribué cette œuvre au Thomaskantor.

En 1718, à cause de l'état désolé de la Gänsemarkt-Oper, Keiser quitte Hambourg pour chercher un autre emploi. Pour cela, il se rend en Thuringe, mais peu après, on le trouve à la cour de Stuttgart. De cette période existent trois manuscrits de sonates en trio pour flûte, violon et basse continue. Pendant l'été 1721, Keiser est de retour à Hambourg, mais à peine quelques semaines plus tard, il se rend à Copenhague avec une troupe d'opéra hambourgeoise. Cet exil aussi rapide de Hambourg s'explique probablement par l'influence grandissante de Georg Philipp Telemann, engagé pendant l'absence de Keiser par le magistrat de la cité hanséatique. Entre 1721 et 1727, Keiser voyage régulièrement entre Hambourg et Copenhague, et reçoit le titre de Maître de la Chapelle royale danoise.

Après la dissolution de la troupe d'opéra, Keiser s'installe de nouveau à Hambourg, mais, à cause des changements de mode, il éprouve des difficultés à reproduire les succès du passé. Trois opéras de la période entre 1722 et 1734 nous sont parvenus. Les relations personnelles avec Telemann sont assez bonnes, Telemann programmant plusieurs représentations des opéras de Keiser.

Au moment où Mattheson est atteint de surdité, Keiser lui succède au poste de cantor de la cathédrale (Domkantor). Ici, son travail compositionnel est surtout centré sur les besoins de l'église.


Liste partielle des opéras

Der königliche Schäfer oder Basilius in Arkadien (1693 Brunswick)
Cephalus und Procris (1694 Brunswick)
Der geliebte Adonis (1697)
Der bei dem allgemeinen Welt-Frieden von dem Großen Augustus geschlossene Tempel des Janus (1698)
Die wunderbar errettete Iphigenia (1699)
Die Verbindung des großen Herkules mit der schönen Hebe (1699)
La forza della virtù oder Die Macht der Tugend (1700)
Störtebeker und Jödge Michels (2 Teile, 1701;)
Die sterbende Eurydice oder Orpheus (2 Teile, 1702)
Die verdammte Staat-Sucht, oder Der verführte Claudius (1703)
Der gestürzte und wieder erhöhte Nebukadnezar, König zu Babylon(1704)
Die römische Unruhe oder Die edelmütige Octavia (1705)
Die kleinmütige Selbst-Mörderin Lucretia oder Die Staats-Torheit des Brutus (1705)
Die neapolitanische Fischer-Empörung oder Masaniello furioso (1706)
Der angenehme Betrug oder Der Carneval von Venedig (1707)
La forza dell'amore oder Die von Paris entführte Helena (1709)
Desiderius, König der Langobarden (1709)
Der durch den Fall des großen Pompejus erhöhete Julius Caesar (1710)
Der hochmütige, gestürzte und wieder erhabene Croesus (1710, Neufassung 1730)
L'inganno fedele (1714)
Fredegunda (1715)
L'Amore verso la patria oder Der sterbende Cato (1715)
Das zerstörte Troja oder Der durch den Tod Helenens versöhnte Achilles (1716)
Die großmütige Tomyris (1717)
Jobates et Bellerophon (1717)
Ulysses (1722 Copenhague)
Bretislaus oder Die siegende Beständigkeit (1725)
Der lächerliche Prinz Jodelet (1726)
Lucius Verus oder Die siegende Treue (1728)


Musique instrumentale

2 Sonates en trio (en sol majeur et fa majeur)
1 Concerto pour flute
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Jean

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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2011-07-08, 17:59

j'aime beaucoup ce Keiser Wink
son opéra Creusus, quelques passions!....

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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2011-07-08, 18:18

Tu connais celui ci, Jean ?

Reinhard Keiser (1674-1739) B0000510
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2011-12-28, 18:35

Son Oratorio de Noël n'est pas mal du tout pour du baroque. Comme il ne dure que 31 minutes, le CD est complété par la Magnificat de Graupner. Pas mal non plus.

Reinhard Keiser (1674-1739) Cover29
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2011-12-28, 19:50

joachim a écrit:
Son Oratorio de Noël n'est pas mal du tout pour du baroque.


Dis donc, Jean, tu laisses dire des choses comme ça..."n'est pas mal pour du baroque"... Hehe
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Jean

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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2011-12-28, 20:13

je n'avais pas encore vu Reinhard Keiser (1674-1739) 413147 ...... Reinhard Keiser (1674-1739) 2195832126
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2015-04-22, 20:53


Il est assez rare qu'en dehors du vingtième siècle je m'échappe ainsi des sentiers battus, encore que... Cela m'arrive en tout cas de temps en temps, et il n'y a pas si longtemps, mon intuition m'avait orienté sur Rappresentatione di anima & di Corpo d'Emilio de Cavalieri que je n'ai toujours pas écouté...C'est pour bientôt....Aujourd'hui, il m'a dirigé sur la Passion selon Saint Marc de Reinhard Keiser par l'Ensemble Jacques Moderne, Gli Incogniti - Amandine Beyer, Jan Kobow (ténor), Thomas E. Bauer (basse) et Joël Suhubiette (direction). Il existe toutefois dans le fascicule de mon cd une petite note qui jette le trouble sur la paternité de cette oeuvre, je cite:

<<De récentes recherches musicologiques permettent de penser que la "Markuspassion" n'est pas l'oeuvre de Reinhard Keiser, essentiellement pour des raisons stylistiques. en revanche, l'attribution à un autre compositeur du XVIIème siècle tel que Nicolas Bruhns ou Gottfried Keiser, le père de Reinhard, n'est pas encore avérée et cette question reste donc à ce jour non élucidée.>>

Entre Frescobaldi, Bach, Boccherini, De Cavalieri et R. Keiser, je vais écouter pas mal de baroques, ces temps-ci...Ce sera après ma ration obligée de Morricone! Hehe

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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2015-04-23, 10:10

Icare a écrit:


Entre Frescobaldi, Bach, Boccherini, De Cavalieri et R. Keiser, je vais écouter pas mal de baroques, ces temps-ci...Ce sera après ma ration obligée de Morricone! Hehe


Je te pardonne parce que Boccherini est moins baroque que les baroques, en fait c'est un classique Laughing  Car se passer des classiques et romantiques, c'est quand même une grave lacune chez toi Hehe
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2015-04-23, 10:53

joachim a écrit:
Je te pardonne parce que Boccherini est moins baroque que les baroques, en fait c'est un classique Laughing  Car se passer des classiques et romantiques, c'est quand même une grave lacune chez toi Hehe

Ben oui, parce que Mozart, Beethoven, Brahms, Schubert, Martucci..., ce sont des baroques ou des contemporains, bien sûr! Hehe
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2015-06-10, 22:52

Icare a écrit:

Il est assez rare qu'en dehors du vingtième siècle je m'échappe ainsi des sentiers battus, encore que... Cela m'arrive en tout cas de temps en temps, et il n'y a pas si longtemps, mon intuition m'avait orienté sur Rappresentatione di anima & di Corpo d'Emilio de Cavalieri que je n'ai toujours pas écouté...C'est pour bientôt....Aujourd'hui, il m'a dirigé sur la Passion selon Saint Marc de Reinhard Keiser par l'Ensemble Jacques Moderne, Gli Incogniti - Amandine Beyer, Jan Kobow (ténor), Thomas E. Bauer (basse) et Joël Suhubiette (direction). Il existe toutefois dans le fascicule de mon cd une petite note qui jette le trouble sur la paternité de cette oeuvre, je cite:

<<De récentes recherches musicologiques permettent de penser que la "Markuspassion" n'est pas l'oeuvre de Reinhard Keiser, essentiellement pour des raisons stylistiques. en revanche, l'attribution à un autre compositeur du XVIIème siècle tel que Nicolas Bruhns ou Gottfried Keiser, le père de Reinhard, n'est pas encore avérée et cette question reste donc à ce jour non élucidée.>>


Ca y est, je viens de découvrir la Passion selon Saint Marc de Reinhard Keiser. Sans la comparer avec celles de Bach qui me procurent un plaisir immense, j'ai plutôt bien aimé. Pas à la passion si j'ose le dire, mais bien aimé quand même, à part trois mouvements que j'ai plus aimé que le reste, le très bel Aria pour ténor "Wein, ach, wein jetzt um die Wette", (plage 9), un autre bel Aria pour soprano "O Golgatha! Platz herber Schmerzen" (plage 19), puis, dans une plus faible mesure, l'Aria pour alto "Klaget nur, ihr Kläger hier" (plage 12). la partie instrumentale de cet Aria m'amuse, je ne sais pas exactement pourquoi, une construction un peu répétitive....
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2016-05-14, 22:13

Icare a écrit:
Ca y est, je viens de découvrir la Passion selon Saint Marc de Reinhard Keiser. Sans la comparer avec celles de Bach qui me procurent un plaisir immense, j'ai plutôt bien aimé. Pas à la passion si j'ose le dire, mais bien aimé quand même, à part trois mouvements que j'ai plus aimé que le reste, le très bel Aria pour ténor "Wein, ach, wein jetzt um die Wette", (plage 9), un autre bel Aria pour soprano "O Golgatha! Platz herber Schmerzen" (plage 19), puis, dans une plus faible mesure, l'Aria pour alto "Klaget nur, ihr Kläger hier" (plage 12). la partie instrumentale de cet Aria m'amuse, je ne sais pas exactement pourquoi, une construction un peu répétitive....

Voilà encore une oeuvre qui s'embellit de plus en plus au fil des écoutes. Cette Passion selon Saint-Marc est vraiment belle et les 77 minutes sont finalement passées comme une lettre à la poste! Il est quand même dit que Bach vouait une véritable admiration pour Reinhard Keiser, au point qu'il aurait dirigé ce chef-d'oeuvre à Weimar et l'aurait également choisi pour le faire entendre à Leipzig à deux reprises. En tout cas, j'ai suffisamment aimé pour tenter une autre de ses créations, peut-être un opéra puisqu'il semblerait que ce soit le genre dans lequel il s'est le mieux illustré.
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2019-09-28, 15:07

Je suis en admiration depuis quelques jours pour avoir découvert ces deux chefs-d'oeuvre! Very Happy que j'écoute religieusement cela va de soi.

Der blutige und sterbende Jesus (=Jésus saignant et mourant) dont le manuscrit n'a été redécouvert complet qu'en 2006 (Ici, un enregistrement de 2018:) un oratorio qui ne semble pas être dans la liste en en-tête. Une musique que je trouve très variée pour l'époque avec des solos absolument savoureux.

Reinhard Keiser (1674-1739) 61GAXJP%2BZ1L._SX522_


et, par Vox Luminis et dans la même veine (puisque c'est sanglant), la Passion-Brockes:

Reinhard Keiser (1674-1739) 619iwfGlGsL._SL1400_

J'avais aussi bien aimé Croesus, décidément ce compositeur sera à suivre pour moi.
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2019-09-28, 17:26

Très beau, en effet, j'ai trouvé des extraits sur YT, une belle découverte pour moi Reinhard Keiser (1674-1739) 185465

Une vidéo avec des extraits d'enregistrements de la "Brockes Passion" et des commentaires en anglais. La qualité du son et de l'image laissent à désirer, mais cela donne une idée du travail accompli par "Les Muffatti" et" Vox Luminis"

La première fut donnée dans la demeure de Heinrich Brockes à Hamburg en 1712.


https://youtu.be/-YFx3JsC3A0
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2019-09-28, 18:05

steph-w a écrit:
un oratorio qui ne semble pas être dans la liste en en-tête.

En effet, cette liste est très partielle et ne comporte que des opéras : il y a en tout environ 83 opéras, Siegspiels, intermezzos et serenatas. Compositeur très fécond, il a composé pas mal de musique religieuse : 6 oratorios, 5 Passions, des messes (dont la Brautmesse) et fragments de messes (sanctus), un Te Deum (1736), et un nombre indéterminé de cantates en latin et en allemand.

En musique profane, il y a hymnes, odes et sérénades, cantates avec chœurs et orchestre, cantates de chambres, arias, musiques de scène, et le "Componimenti musicali" à 4 voix, 2 violons, violette et basse continue (1706).

Par contre il y a peu de musiques instrumentales : un concerto pour flûte et 2 sonates en trio pour 2 flûtes (ou flûte et violon) et basse continue.

Je reprends ici le liste des oratorios et des passions :

Oratorios

Der Sterbende Paul (1707)
Der Dialogus von der Geburt Christi (1707)
Tränen unter dem Kreutze Jesu (1711)
Seelige Erlösungs-Gedanken (1715)
Die über den Triumph Ihres Heylandes Jesu Jubilirende (1717, perdu)
Durch Grossmuth und Glauben Triumphirende Unschuld (1721)


Passions

Der Blutige und Sterbende Jesus (1704)
Brockes Passion : Der für die Sünde der Welt Gemartete und Sterbende Heiland Jesu (1712)
Der Zum Tode Verurtheilte und Gecreutzigte Jesus (1715)
Passio secundum Marcum (Markuspassion) (1717) peut-être de Nicolaus Bruhns ou bien de Gottfried Keiser
Lukas Passion (incomplète)
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2019-09-28, 18:48

Superbe, la liste est rudement et rapidement complétée. Mains

Merci Joachim.
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2020-03-05, 22:26

Icare a écrit:
Icare a écrit:

Il est assez rare qu'en dehors du vingtième siècle je m'échappe ainsi des sentiers battus, encore que... Cela m'arrive en tout cas de temps en temps, et il n'y a pas si longtemps, mon intuition m'avait orienté sur Rappresentatione di anima & di Corpo d'Emilio de Cavalieri que je n'ai toujours pas écouté...C'est pour bientôt....Aujourd'hui, il m'a dirigé sur la Passion selon Saint Marc de Reinhard Keiser par l'Ensemble Jacques Moderne, Gli Incogniti - Amandine Beyer, Jan Kobow (ténor), Thomas E. Bauer (basse) et Joël Suhubiette (direction). Il existe toutefois dans le fascicule de mon cd une petite note qui jette le trouble sur la paternité de cette oeuvre, je cite:

<<De récentes recherches musicologiques permettent de penser que la "Markuspassion" n'est pas l'oeuvre de Reinhard Keiser, essentiellement pour des raisons stylistiques. en revanche, l'attribution à un autre compositeur du XVIIème siècle tel que Nicolas Bruhns ou Gottfried Keiser, le père de Reinhard, n'est pas encore avérée et cette question reste donc à ce jour non élucidée.>>


Ca y est, je viens de découvrir la Passion selon Saint Marc de Reinhard Keiser. Sans la comparer avec celles de Bach qui me procurent un plaisir immense, j'ai plutôt bien aimé. Pas à la passion si j'ose le dire, mais bien aimé quand même, à part trois mouvements que j'ai plus aimé que le reste, le très bel Aria pour ténor "Wein, ach, wein jetzt um die Wette", (plage 9), un autre bel Aria pour soprano "O Golgatha! Platz herber Schmerzen" (plage 19), puis, dans une plus faible mesure, l'Aria pour alto "Klaget nur, ihr Kläger hier" (plage 12). la partie instrumentale de cet Aria m'amuse, je ne sais pas exactement pourquoi, une construction un peu répétitive....

J'aime désormais beaucoup cette PASSION de KEISER. Il y a effectivement ces arias d'un genre intime et chargées de spiritualité. C'est le genre de musique que j'aime écouter en pleine nuit, dans un silence religieux...et c'est un athée qui l'écrit ici...un athée qui aime profondément la musique religieuse...

https://www.youtube.com/watch?v=MtRc3vfcc-s
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2020-03-06, 07:51

la Passion selon Saint Marc de Reinhard Keiser par l'Ensemble Jacques Moderne, Gli Incogniti - Amandine Beyer, Jan Kobow (ténor), Thomas E. Bauer (basse) et Joël Suhubiette (direction).

Un moment d'insomnie aura suffi pour que je réécoute cette Passion selon Saint-Marc en plein coeur de la nuit alors que régnait un silence parfait. Dire que la première fois que j'avais écouté cette oeuvre, ce chef-d'oeuvre devrais-je préciser, j'avais trouvé ça beau mais m'étais demandé si cette acquisition était vraiment indispensable, si au fond ce n'était pas un disque qui allait prendre la poussière sur une étagère. C'est-à-dire que toute la poétique de l'oeuvre ne m'avait pas encore traversé, seulement quelques moments ci et là qui avaient su agrippé mon attention. Certes, j'étais sous l'influence des deux merveilleuses Passions de J. S. Bach, la "Saint-Jean" et la "Saint-Matthieu", solidement rivées sur leur piédestal. Comment pouvait-il en être autrement alors que j'ai toujours été très sensible à la musique du maître de Leipzig et en particulier à ces deux chefs-d'oeuvre! Aujourd'hui, la Passion selon Saint-Marc de Reinhard Keiser a fait son chemin et, suite à des écoutes attentives, est devenue une oeuvre de référence et d'importance. Elle a su me hanter de façon progressive, pas un coup de coeur immédiat et irréversible comme avec la Passion selon Saint-Jean de J. S. Bach. Je la considère désormais comme la meilleure Passion que j'aurai écoutée après celles de Bach, ni plus ni moins. Des moments-clé: l'aria pour ténor, plage 9 d'une beauté exquise, l'aria pour soprano, plage 19, une autre aria pour soprano, plage 24, suivie d'une excellente "Sinfonia". Il y a beaucoup d'autres moments qui me plaisent dont certains sont assez fugitifs, comme l'a si bien dit le premier violon Amandine Beyer dans la vidéo postée ci-dessus. Cette Markuspassion est mon coup de coeur du moment. Il m'aura fallut presque cinq ans pour que j'arrive à écrire ça, et surtout pour ressentir toute la force poétique et la beauté de cette musique. En cinq ans, je l'avais pourtant écoutée plusieurs fois. Je n'en suis pas spécialement fier mais c'est ainsi, peut-être parce que cette nuit j'étais dans les dispositions adéquates, idéales, pour en vivre chaque instant, chaque détail. Un chef-d'oeuvre!

Pour ceux qui veulent l'écouter, cliquer ici


Dernière édition par Icare le 2020-03-06, 13:44, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2020-03-06, 09:21

Merci pour cette belle découverte que je fais avec cette Passion selon Saint Marc de Reinhard Keiser Icare Kiss Kiss
J'écouterai l'intégralité ce soir dans l'ambiance requise, j'ai écouté la vidéo avec Amandine Beyer comme premier violon et j'ai tout de suite été emportée par cette ambiance superbement retransmise à partir ce lieu de spiritualité, abbaye (laquelle ?) et par l'implication totale des musiciens, quel bonheur d'avoir accès à de tels moments magiques Reinhard Keiser (1674-1739) 395622.
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2023-01-09, 09:48

Reinhard (Cesare, Rinardo) Keizer (Teuchern, 9 janvier 1674 - Hambourg, 12 septembre 1739) est un compositeur allemand.

Il était le fils de Gottfried Keizer (? - avant 1732), organiste et compositeur, et d'Agnesa Dorothea von Etzdorff (1657-1732), qui s'était mariée quatre mois seulement avant sa naissance. Le père Keizer semble avoir perdu ou abandonné son poste d'organiste à Teuchern en 1674 ou 1675 et est parti, laissant derrière lui sa femme et ses deux fils.

Le 13 juillet 1685, Keizer s'inscrivit à la Thomasschule de Leipzig pour sept ans, et c'est vraisemblablement là qu'il reçut sa principale formation musicale, étudiant avec Johann Schelle et peut-être Johann Kuhnau. Mattheson a cependant observé qu'il devait presque entièrement son talent de compositeur à son talent naturel et à l'étude de la meilleure musique italienne.
Après avoir quitté la Thomasschule, Keizer se rendit probablement alors à Brunswick, où l'opéra de cour était florissant sous la direction de Johann Kusser ; en 1694, il avait obtenu une nomination comme « Cammer-Componist ». Son opéra Procris und Cephalus, sur un texte du poète de cour F.C. Bressand, a été joué à Brunswick cette année-là, tandis qu'un autre opéra, Basilius, a été joué à Hambourg. Entre 1695 et 1698, Keizer produisit cinq autres opéras pour la cour de Brunswick-Wolfenbüttel, tous avec Bressand, mais en 1696 ou 1697, il s'installa à Hambourg en tant que successeur de Kusser à l'Opéra.
Il y trouva un de ses collaborateurs littéraires les plus sympathiques en C.H. Postel, avec qui il écrivit huit opéras, dont Adonis (1697), Janus (1698) et la perdue Iphigénie (1699). À partir de 1703, Keizer s'est également essayé à la gestion de l'opéra, en partenariat avec un homme de lettres nommé Drüsicke. Selon Mattheson, leur administration a pris un bon départ mais a rapidement été en proie à des difficultés financières, au moins en partie précipitées par la vie tumultueuse de Keizer et de ses amis. Au printemps 1704, le théâtre fut temporairement fermé et Keizer partit brièvement pour Weissenfels, où il donna la première représentation de son Almira, initialement destinée à Hambourg.

Drüsicke a apparemment transmis le livret d'Almira au jeune Haendel, membre de l'orchestre de l'opéra, qui remporta un grand succès avec sa propre mise en scène en janvier 1705, entraînant des relations tendues entre les deux compositeurs qui contribuèrent sans doute à la décision de Haendel peu après de partir pour l'Italie.

Octavia (1705), premier opéra de Keiser après son retour de Weissenfels, inaugura une importante série de huit drames historiques sur des livrets de Barthold Feind. Après l'effondrement définitif de son administration en 1707, Keizer semble s'être absenté de l'opéra pendant plus d'un an, passant une grande partie de son temps à visiter les domaines de nobles amis. Il n'a peut-être pas participé à la première très réussie de Der Carneval von Venedig à l'été 1707, et il n'a composé aucune nouvelle œuvre pour 1708.
Quelle que soit la rupture qui a pu exister entre lui et le nouveau directeur, J.H. Sauerbrey, elle semble avoir été terminée en 1709, et sa domination sur le répertoire de Hambourg est devenue plus complète que jamais. En 1721, il a peut-être dirigé une représentation de Tomyris à Durlach avant de retourner à Hambourg, où son arrivée a été célébrée le 9 août par une représentation de son oratorio Der siegende David.

En 1725 et 1726, alors que Telemann composait relativement peu pour ce théâtre, Keizer produisit cinq nouvelles œuvres majeures, deux versions révisées et des parties de deux intermezzos. Le 2 décembre 1728, Keizer succéda à Mattheson comme Kantor de la cathédrale de Hambourg, un poste important qui lui rapporta néanmoins une maigre rémunération. Il ne composa plus jamais d'opéra entièrement nouveau, bien qu'il révisa Crésus en 1730.
Sa baisse de productivité avait probablement moins à voir avec les exigences de ses fonctions ecclésiastiques qu'avec l'état de plus en plus déplorable de l'Opéra de Hambourg, qui ferma finalement ses portes en 1738.
Après la mort de sa femme en 1735, il « trouva raison » (selon les mots de Mattheson) « de rester complètement à la retraite » jusqu'à sa propre mort quatre ans plus tard.


Der hochmütige gestürtzte und wieder erhabene Croesus (1710)



https://www.youtube.com/watch?v=ADa0-wotHu4

Ausschnitte aus 'Der hochmütige gestürtzte und wieder erhabene Croesus' (1710)

Croesus (1710)
1. Ouverture 0:00
2. Chor 7:09
3. Ritornello 9:30
4. Tanzlied 11:10
5. Rezitativ 13:23
6. Arie 14:51
7. Ballet 16:50
8. Duett 17:51
9. Arie 19:57
10. Szene 21:56


Interprètes

Lisa Otto (1919-2013, soprano); Ursula Schirrmacher (soprano); Manfred Schmidt (tenor); Karl-Ernst Mercker (tenor); Hermann Prey (1929-1998, baritone); Theo Adam (1926-2019, bass);

Günther Arndt-Chor; Ein Kinderchor; Die Berliner Philharmoniker; Wilhelm Brückner-Rüggeberg (1906-1985, conductor)
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MessageSujet: Re: Reinhard Keiser (1674-1739)   Reinhard Keiser (1674-1739) Empty2024-01-08, 18:51

Une de ses rares œuvres instrumentales : concerto pour flûte en ré majeur (vers 1731)



https://www.youtube.com/watch?v=1fEhP4yHD24

Concerto (in Re maggiore) per il Flauto Traverso (c.1731)

Maurice Stеgеr (traverso);

Musica Antiqua KöIn;

Reinhard Goеbеl (conductor)
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