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 Giacomo Meyerbeer (1791-1864)

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Snoopy
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MessageSujet: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyLun 6 Nov 2006 - 22:08

Giacomo Meyerbeer ( Berlin, 5 septembre 1791 - Paris, 2 mai 1864), de son vrai nom Jakob Liebmann Beer, est un compositeur allemand (qui a vécu une grande partie de sa vie en France).

Il était fils d'un riche banquier israélite. Ses frères sont l'astronome Guillaume Beer, et le poète Michel Beer.

À partir des années 1830, il fut célèbre dans toute l'Europe grâce à ses opéras. Cependant, ceux-ci sont largement oubliés aujourd'hui, et son style n'est plus considéré comme remarquable.

Il a composé seize opéras, dont Robert le diable et L'Africaine.

Il est l'inventeur du leitmotiv, qui a été perfectionné par Wagner comme le montre une récente étude musicologique allemande.
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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyJeu 28 Mai 2009 - 2:39

Une bio plus complète Wink


Giacomo Meyerbeer, de son vrai nom Jakob Liebmann Beer, est un compositeur allemand né à Berlin le 5 septembre 1791 et mort à Paris le 2 mai 1864. Ses œuvres sont considérées comme fondatrices du « Grand opéra français ».


Né dans une riche famille berlinoise de confession juive au contact avec l'élite intellectuelle. Il a deux frères : l'astronome Wilhelm Beer, et le poète et dramaturge Michael Beer. À l'âge de 19 ans il ajoute à son nom celui de son bienfaiteur et italianisera ensuite son prénom vers 1826.
Bénéficiant d'une large éducation, il apprend très tôt le piano avec Franz Lauska et Muzio Clementi, joue en public dès l'âge de 7 ou 8 ans et acquiert très vite une réputation de pianiste brillant. Il étudie ensuite la composition avec Carl Friedrich Zelter (professeur de Felix Mendelssohn), Bernhard Anselm Weber et enfin à Darmstadt avec l’abbé Vogler, chez lequel il a pour compagnon d’étude Carl Maria von Weber.
Dès 1811, il compose un oratorio Gott und die Natur suivi d'un opéra biblique, Jephta's Gelübde (1812), et d'un singspiel, Wirth und Gast (1813) qui n'obtiennent aucun succès à Berlin comme à Vienne. En 1814, Il se rend à Paris et à Londres puis, en 1816, sans doute sur les conseils d'Antonio Salieri, en Italie où il a la révélation de sa vocation en entendant le Tancredi de Gioachino Rossini. Il compose une cantate pastorale, Gli amori di Teolinda, puis les opéras qui lui assurent une certaine notoriété : Romilda e Costanza (1817), Semeramide riconosciuta (1819), Emma di Resburgo (1819), Margherita d'Anjou (1820-26), L'esule di Granata (1822) et enfin Il crociato in Egitto (1824) qui, créé à Venise. L'ouvrage est un succès dans toute l'Europe et est repris l'année suivante au Théâtre-Italien à Paris.

Il profite de l'occasion pour s’installer dans la capitale française où il a préféré suivre Rossini plutôt que de rester en Italie sans celui qu'il considère comme son maître. Sous la protection de Luigi Cherubini, il entame en 1827 une fructueuse collaboration avec le librettiste Eugène Scribe. Leur première œuvre commune, Robert le Diable, est créée à l'Opéra en 1831 où il est l'« un des plus grands triomphes de tous les temps3 ». Après La Muette de Portici de Daniel-François-Esprit Auber (1928) et Guillaume Tell, le dernier opéra de Rossini (1829), cette œuvre pose les bases de ce qui deviendra le « Grand opéra », nouveau genre dans lequel nombre de compositeurs se sentent désormais obligés de faire leurs preuves.
La consécration passe en effet désormais par Paris où Donizetti, Verdi et même Wagner chercheront à briller à l'égal de Meyerbeer. Rossini s'étant retiré, il laisse le champ libre au succès de Meyerbeer. Cinq ans plus tard (perfectionniste, le compositeur allemand n'avait pas la facilité de gestation de son maître italien), Les Huguenots remportent un triomphe encore plus absolu.
En 1842, il est nommé directeur général de la musique de Prusse par l'empereur Frédéric-Guillaume IV et prend la suite de Gaspare Spontini à la direction de l'Opéra de Berlin. Il compose Ein Feldlager in Schlesien (« Un camp en Silésie ») qui ne deviendra un succès que lorsque Jenny Lind reprendra le rôle en 1844. Il monte Rienzi et Le Vaisseau fantôme de Wagner mais, « médiocre chef d'orchestre», et trop éloigné désormais du goût allemand, il rentre à Paris après avoir donné Ein Feldlager à Vienne en 1847. Auparavant, il aura écrit la musique de scène pour Struensée, drame écrit par son frère.
Nouveau triomphe dans la capitale française avec Le Prophète en 1849 que le musicien a composé pour Pauline Viardot. Il crée pour l'Opéra-Comique deux œuvres de facture différente : L'Étoile du Nord (réutilisant la musique de Ein Feldlager) en 1854 et Le Pardon de Ploërmel en 1859 qui rencontrent un succès cependant moins éclatant que les précédents. Il reprend alors une partition commencée avant son départ pour Berlin, L'Africaine, mais meurt avant de terminer l'œuvre. Fétis terminera la partition avant sa création, le 28 avril 1865 à l'Opéra de Paris.


Style

Meyerbeer a donc fixé pour longtemps les canons du « grand opéra » et s’est assuré tout au long de sa carrière la prééminence dans ce genre : le jeune Wagner l’imitera servilement avant de s’en affranchir6 ; Verdi lui-même devra se soumettre aux règles dramatiques qu’il avait fixées, lorsqu’il écrira pour Paris. Il est vrai que Verdi admirait Meyerbeer et ne ratait jamais une première de ses opéras. La carrière française du compositeur, seulement interrompue par le séjour malheureux de Berlin, fait montre d’une remarquable longévité.
Bien que célèbre dans toute l'Europe dès les années 1830, sa renommée, après sa mort, fut très rapidement éclipsée, en particulier par Wagner, et ses œuvres ont peu à peu disparu du répertoire. Le disque et quelques rares reprises ont cependant évité à ses œuvres de tomber dans l'oubli, et permis au public moderne de mieux prendre la mesure de son importance dans l’évolution des procédés dramatiques et dans l’histoire de l’opéra.
Il utilise souvent le principe du leitmotiv, qui a été perfectionné par Wagner. Parmi les traits dominants du grand opéra conçu par Meyerbeer, le plus remarquable est sans doute la place faite aux interprètes. Dans toute son œuvre, le choix de ces derniers est capital et même déterminant pour l’élaboration du livret. Le compositeur consacrait la plupart de ses voyages à l’audition de nouveaux chanteurs, et si l’un de ceux qu’il avait engagés rompait son contrat, il n’hésitait pas à remanier le rôle concerné pour l’adapter au nouvel interprète, voire à interrompre son travail sur un opéra si aucun acteur ne lui paraissait convenir.

Opéras :

Jephtas Gelübde, München 1812
Wirth und Gast, oder Aus Scherz Ernst, Hoftheater, Stuttgart 1813
Die beiden Kalifen (Umarbeitung von Wirth und Gast), Wien 1814
Romilda e Costanza, Teatro Nuovo, Padua 1817
Semiramide riconosciuta, Teatro Regio, Turin 1819
Emma de Resburgo, Teatro San Benedetto, Venedig 1819
Margherita d’Anjou, Teatro alla Scala, Mailand 1820
L’Esule di Granata, Teatro alla Scala, Mailand 1822
Il Crociato in Egitto, Teatro La Fenice, Venedig 1824
Robert le diable (Robert der Teufel), Opéra, Paris 1831
Les Huguenots (Die Hugenotten), Opéra, Paris 1836
Ein Feldlager in Schlesien, Hofoper, Berlin 1844
Vielka (Umarbeitung von Ein Feldlager in Schlesien), Wien 1847
Le Prophète (Der Prophet), Opéra, Paris 1849
L’Étoile du Nord (Umarbeitung von Ein Feldlager in Schlesien), Opéra-Comique, Paris 1854
Dinorah ou Le Pardon de Ploërmel, Opéra-Comique, Paris 1859
L’Africaine (Die Afrikanerin), Opéra, Paris 1865 (postume Uraufführung)
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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyJeu 28 Mai 2009 - 3:13

Oeuvres instrumentales :

1811 Symphonie en mi bémol majeur
1811 Concerto pour piano
1813 Quintette pour clarinette et cordes en mi bémol majeur
1829 Bayerischer Schützenmarsch
1839 Fantaisie pour clarinette et quatuor à cordes
1845 Fackeltanz n° 1 en si bémol majeur (également pour harmonie)
1850 Fackeltanz n° 2 en mi bémol majeur (également pour harmonie
1853 Fackeltanz n° 3 en do mineur (également pour harmonie)
1858 Fackeltanz n° 4 en ut majeur (zur Ankunft des neuvermählten mit Kronprinz Friedrich Wilhelm Victoria Prinzessin von Angleterre) (également pour harmonie)
1859 Fest Marsch zu Schiller 100-jähriger Geburtstagstagsfeier
1861 Krönungsmarsch zwei für Orchester aufgeführt en Königsberg Krönungszuges während des nach der Kirche senneur Majestät dem König von Preussen Wilhelm I
1862 Festival Overture Marsch im Stil für die Londoner Weltanschauung

Oratorios et Cantates

1806 Kantate zur Geburtstagsfeier von Liebmann Meyer Wulff
1809 Kantate zur Geburtstagsfeier von Amalia Beer - texte : Aron Wolfssohn
1811 Kantate zur Geburtstagsfeier von Jacob Beer - texte : Aron Wolfssohn
1811 Gott und die Natur, oratorium
1815 Gli Amori di Teolinda, cantate dramatique - libretto: Gaetano Rossi -

Musiques de scène

1810 Der Fischer und das Milchmädchen of Viel Lärm um einen Kuss (Ländliches Divertissement)
1843 Das Hoffest von Ferrara, maskenspiel - libretto: Ernest Raupach -
1846 Struensee, pour la tragédie de Michael Beer La jeunesse de Goethe (L'Étudiant de Strasbourg).

Choeurs

1814 Das Königslied eines freien Volkes, pour choeur d'hommes à 4 voix et instruments à vent. Texte : Friedrich Wilhelm Gubitz
1814 Des teutschen Vaterland, pour choeur d'hommes à 4 voix et instruments à vent . texte : Ernst Moritz Arndt
1835 Bundeslied, pour choeur d'hommes
1850 Uv'nukho yomar, pour choeur à 3 voix - texte : Samuel Naumbourg, prière hébraïque "Zemiroth Yisrael"
1851 Friedericus Magnus, pour choeur mixte et orchestre
1857 Pater Noster, pour choeur mixte
1858 Salve Regina, pour choeur mixte
1864 Prière du matin, pour double choeur mixte - texte : Émile Deschamps

Musique vocale

1817 Geistiche Gesänge, 7 odes de Klopstock, pour choeur à 4 voix
1817 An Gott, hymne pour choeur à 4 voix et piano
1834 Festgesang zur Errichtung des Gutenberg-Denkmals in Mainz, pour 4 voix d'hommes solistes, choeur d'hommes et piano
1845 Festgruß zum Empfangen Ihrer Majestät Königin Victoria an dem Rhein, pour 4 voix d'hommes solistes et choeur mixte
1848 Festhymne zur 25. Vermählungsfeier Ihrer Majestäten des Königs (Frederik Willem IV van Pruisen) und der Königin (Elisabeth Ludovika van Beieren) von Preußen, pour solistes et choeur mixte
1851 Ode an Rauch zur Einweihung des Denkmals Friedrich des Großen, pour solistes, choeur mixte et orchestre
1853 Psalm 91, pour soprano, alto, ténor, basse et choeur mixte

Une centaine de mélodies, en allemand, français et italien, dont Le chant du berger (avec clarinette), le poète mourant, cantique du trappiste, la barque légère, le moine (pour voix de basse)...
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shanessean

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MessageSujet: Giacomo Meyerbeer   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyJeu 3 Sep 2009 - 3:37

Entre snoopy et Joachim vous faites une belle paire. Un ami m'avait toujours dit que Meyerbeer c'était le parfait "pompier" et qu'il ne valait rien. Comme de plus il était critique (!!!) de ballet et d'opéras je m'étais mis ça en tête. Quelle erreur... Un jour je me suis décidé à écouter Robert le diable que j'ai beaucoup aimé. Puis je me suis procurer les oeuvres ci-dessous les unes après les autres. Et j'aime toujours autant... C'est comme cela. je suis totalement éclectique et ouvert à tout (pléonasme).
Bien sûr aucun rapport avec Bellini, Glück, mozart, etc. Mais qui a dit qu'il fallait les comparer? :

Semiramide riconosciuta, Teatro Regio, Turin 1819
Il Crociato in Egitto, Teatro La Fenice, Venedig 1824
Robert le diable (Robert der Teufel), Opéra, Paris 1831
Les Huguenots (Die Hugenotten), Opéra, Paris 1836
Le Prophète (Der Prophet), Opéra, Paris 1849
L’Étoile du Nord (Umarbeitung von Ein Feldlager in Schlesien), Opéra-Comique, Paris 1854
Dinorah ou Le Pardon de Ploërmel, Opéra-Comique, Paris 1859
L’Africaine (Die Afrikanerin), Opéra, Paris 1865 (postume Uraufführung)

Je profite pour dire que le DVD des Huguenots de Berlin est un désastre: l'histoire est transposée à Berlin à l'époque du mur: les catholiques et les réformés sont les Allemands de l'est et de l'ouest. Faut le faire... Je n'ai même pas voulu l'acheter, je déteste ces transpositions, comme si on était stupides pour ne pas avoir entendu parler de la St-Barthélémy!


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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyVen 4 Sep 2009 - 1:49

En fait, je n'ai entendu qu'un seul opéra en entier : le Prophète , et n'ai rien en CD Embarassed

J'ai entendu aussi pas mal de musique instrumentale, dont un quintette avec clarinette, et aussi des mélodies.
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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyVen 4 Sep 2009 - 6:49

Je n'ai pas de CD (sinon que des extraits les plus connus) mais j'ai vu "Les Huguenots" sur scène à Liège avec une fabuleuse Annik Massis et un très bon Philippe Rouillon.
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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyJeu 11 Fév 2010 - 7:39

Mais qu'attend-t-on pour réhabiliter Meyerbeer ? Voilà de l'excellent opéra français, qui nous change du sempiternel italien (pardon Bel Canto)

Je suis en train d'écouter Robert le Diable dans l'enregistrement "live" de l'opéra Garnier en 1985, avec entre autres Alain Vanzo (Robert), June Anderson (Isabelle), Samuel Ramey (Bertram), Walter donati (Raimbaut), l'orchestre de Paris étant dirigé par Thomas Fulton.

http://www.amazon.fr/Meyerbeer-Robert-Diable-Giacomo/dp/B000DZV8JY/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=music&qid=1265913716&sr=1-1

J'ai encore en attente l'Etoile du Nord que je vais écouter incessamment Wink
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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyJeu 11 Fév 2010 - 8:31

Giacomo Meyerbeer (1791-1864) Nonnonnon et bien Joachim !!! Laughing
Mais c'est très bien l'opéra italien ... enfin excepté Puccini, encore qu'il soit un peu rangé au placard l'ami Puccini, pour l'instant. Giacomo Meyerbeer (1791-1864) 231625
Tout cela est bien souvent une question de mode ... ainsi les opéras baroques ont la côte actuellement mais il y a peu, il était excessivement rare d'en voir proposer au cours d'une saison.

Meyerbeer devra sans doute attendre son tour pour revenir sur le devant de la scène ... il faudra aussi qu'il y ait des chanteurs capables de l'interpréter. Je ne suis pas certaine qu'il y ait actuellement des ténors capables de chanter le rôle titre de 'Robert le diable' ! Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyMer 24 Fév 2010 - 4:17

Merci Joachim, je pensais la même chose mais.... Il y a peu on a rejoué La Juive de Halévy que j'aime énormément (j'en ai deux versions), mais les organisateurs se sont permis de couper ici et là afin de racourcir l'opéra ce que du reste on a pratiquement toujours fait.
Qui se permettrait de couper un acte de Tannhauser ou de Tristan et Iseult sous prétext que ces opéras sont trop longs?
Avec Meyerbeer et Halévy on se permet n'importe quoi.


Dernière édition par shanessean le Mar 10 Jan 2012 - 1:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyMer 24 Fév 2010 - 5:07

hadrien76 a écrit:
Qui se permettrait de couper un acte de Tannhauser ou de Tristan et Iseult sous prétext que ces opéras sont trop longs? Avec Meyerbeer et Halévy on se permet n'importe quoi.

Je me faisais exactement la même réflexion tout à l'heure en lisant que Verdi avait dû 'raccourcir' son Don Carlos ! Rolling Eyes
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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyVen 6 Jan 2012 - 8:26

Je ne sais pas quelles mélodies sont reprises ici, mais Meyerbeer a composé des mélodies en français, allemand et italien. Certaines sont très longues pour des mélodies, comme Le Poète mourant ou Le Moine (9 minutes chacune).

Je n'ai pas de biographie de Meyerbeer, mais l'article rédigé par Fétis dans sa biographie des musiciens est important (une douzaine de pages). Tu sais qu'on trouve les 10 volumes à télécharger sur le site de la BNF ?
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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptySam 21 Mai 2016 - 1:46

Giacomo Meyerbeer (1791-1864) 07612011 Paru le 6 mai 2016 chez CPO

En réalité, cet album ne devrait pas comporter le titre "Dinorah" mais celui de "Le Pardon de Ploërmel", puisque c’est cette version initiale qu’il propose. Le titre "Dinorah" fut substitué lors de l’exportation du "Pardon" en Angleterre puis en Allemagne, une exportation qui mena Meyerbeer à remplacer les dialogues parlés et les mélodrames par des récitatifs. Or, cet enregistrement les restitue comme dans la version originale d’avril 1859. Mais il est vrai que c’est surtout sous le nom de Dinorah que l’œuvre fut donnée jusqu’au début du XXe siècle (souvent en italien ou en allemand, d’ailleurs), et que de nombreux grands gosiers (Adelina Patti, Amelita Galli-Curci, Luisa Tetrazzini and ou Lily Pons par exemple) se saisirent de certains airs de bravoure – le titre initial faisant un peu trop bretonnant, sans doute, et pas vraiment international… L’œuvre n’en reste pas moins ancrée dans le folklore breton ! Cet enregistrement reprend donc les passages parlés de la version initiale française, et l’on ne peut que se féliciter qu’une partie non-négligeable de la distribution soit francophone, à commencer par le ténor Philippe Talbot et le baryton Etienne Dupuis, qui donnent la réplique à la délicieuse soprano légère Patricia Cioffi dans le rôle-titre de Dinorah. On entendra aussi les airs supplémentaires composés par Meyerbeer au cours des années pour compléter tel ou tel rôle : c’est donc une sorte de version originale augmentée et complétée que voilà. © SM/Qobuz

"Le Pardon de Ploërmel" est un opéra-comique en trois actes de Giacomo Meyerbeer, sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré.
La première représentation eut lieu le 4 avril 1859 à Paris à l'Opéra-Comique. L'opéra a connu une certaine notoriété à l'étranger dans son adaptation italienne, Dinorah.
Argument
L'action se situe en Bretagne. Dinorah a été abandonnée le jour de son mariage. Elle cherche dans la campagne son amoureux Hoël. Arrivée à la cabane de Corentin, elle s'y repose. Hoël apparaît mais Dinorah, dans son délire, ne le reconnaît pas. Corentin écoute l'histoire de Hoël : un orage a détruit sa chaumière le jour de ses noces. Il a alors choisi de partir à la recherche d'un trésor plutôt que de condamner sa promise à vivre dans la misère. Corentin et Hoël s'en vont à la découverte de ce prétendu trésor. Ils le trouvent, mais aucun d'eux ne consent à s'en emparer à cause des esprits qui le gardent. Dinorah survient. Hoël, croyant à une apparition, prend ses jambes à son cou. Corentin demande à Dinorah de toucher le trésor. Elle s'évanouit. Hoël, revenu, la prend dans ses bras. Dinorah se réveille : elle a tout oublié du passé récent (l'abandon de Hoël, l'année passée à sa recherche). Hoël confirme qu'il ne s'est rien passé. Ils s'en vont tous deux à l'église de Ploërmel se marier.
© Wikipedia

J'en ai écouté des passages ... ce n'est pas du grand Meyerbeer mais c'est très agréable malgré tout.  Ciofi offre toute sa sensibilité à cette jeune bretonne ; si son français n'est pas parfait, il est au moins compréhensible tandis que celui des autres protagonistes et du choeur est au top.  A écouter, sans aucun doute. Bel Canto

Du même opéra, par d'autres interprètes :


https://www.youtube.com/watch?v=lTtSydnAGXo

https://www.youtube.com/watch?v=TSNwU1SsqBk
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Pébété

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MessageSujet: Re: Giacomo Meyerbeer (1791-1864)   Giacomo Meyerbeer (1791-1864) EmptyJeu 8 Fév 2024 - 2:19

Il s'agit d'une œuvre de musique de chambre composée quand Meyerbeer entre en âge adulte, à vingt ans.
Ce quintette présente des similitudes avec le quintette pour clarinette op.34 de Carl Maria von Weber composé entre 1811 et 1815. En effet, Weber et Meyerbeer étudiaient tous deux à la même époque avec l'abbé Vogler à Darmstadt, et sont devenus des amis très proches; ils étaient aussi des amis proches de Heinrich Joseph Bärmann; ils lui ont écrit leur quintette pour clarinette à la même époque, bien que, très probablement, celui de Meyerbeer ait été achevé en premier. Comme le quintette de Weber, celui de Meyerbeer est aussi un véhicule pour le clarinettiste qui est traité par moments comme un soliste, mais les cordes ne sont pas non plus que de simples accompagnateurs.


Clarinet Quintet in E-flat major (1813)



    Clarinet: Dieter Klöcker
    Violin I: Daniel Stabrawa
    Violin II: Christian Stadelmann
    Viola: Niethard Resa
    Cello: Jan Diesselhorst

    Mov.I: Allegro moderato 00:00
    Mov.II: Adagio - Andante
    08:51
    Mov.III: Rondo: Allegro scherzando
    14:54
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