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 erwin schrott

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santorino

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MessageSujet: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-06-09, 09:57

Ce matin, j'ai écouté France Mu, l'invité de 8 h 10 était le baryton basse Erwin Schrott, les extraits de ses enregistrements dans Mozart m'ont fait belle impression. Quelqu'un le connaît-il?
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Snoopy
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Snoopy

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MessageSujet: Re: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-06-09, 10:40

Ca ne me dit rien confused
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santorino

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MessageSujet: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-06-09, 11:33

le voilà dans l'air du cataloguehttps://youtu.be/Sw21560Pk1c
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Snoopy
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MessageSujet: Re: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-06-09, 11:38

Très belle voix en tout cas!
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santorino

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MessageSujet: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-06-09, 11:41

Il est urugayen et vient de faire paraître un enregistrement avec du tango. Oui, sa voix est superbe, le bonhomme est peut-être un peu cabotin!
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santorino

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MessageSujet: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-06-09, 11:43

Dans le privé, c'est Monsieur Netrebko.
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MessageSujet: Re: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-06-09, 12:10

santorino a écrit:
le bonhomme est peut-être un peu cabotin!

Comme beaucoup d'artistes Wink
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Snoopy
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MessageSujet: Re: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-06-09, 12:10

santorino a écrit:
Dans le privé, c'est Monsieur Netrebko.

Il a bon goût erwin schrott 231625
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santorino

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MessageSujet: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-06-09, 12:20

Erwin Schrott est un chanteur lyrique baryton-basse, réputé pour son interprétation du rôle éponyme dans l'opéra Don Giovanni de Mozart.


Il est né le 21 décembre 1972 à Montevideo, Uruguay. Il est marié avec la cantatrice Anna Netrebko depuis 2008. Après avoir étudié le chant avec Franca Mattiucci, Schrott fait ses débuts professionnels à Montevideo avec le rôle de Roucher dans Andrea Chénier. Il est alors âgé de 22 ans. Il travaille ensuite trois ans au Théâtre Municipal de Santiago du Chili où il chante Timur (Turandot), Colline (La Bohème), Sparafucile (Rigoletto) et Ramfis (Aida). Il obtient une bourse qui lui permet d'étudier en Italie.
Il se fait remarquer en remportant le Premier Prix, catégorie chanteur masculin ainsi que le Prix des Spectateurs au concours Operalia en 1998 créé par Placido Domingo. Dès lors, il chante des rôles titre dans des salles réputées aussi bien aux États-Unis qu'en Europe. Il fait ses débuts au Wiener Staatsoper dans le rôle de Banquo (Macbeth, Verdi) le 28 mars 1999. Il y retournera pour chanter Leporello (Don Giovanni, Mozart) et le personnage de Figaro des Noces de Figaro.
Il est invité à la Scala pour interpréter le rôle titre de Don Giovanni et le Pharaon de Moïse et Pharaon.
Il débute au New York Metropolitan Opera le 30 novembre 2000 avec le personnage Colline La Bohème. Il y retourne en 2005 pour être l'Escamillo de Carmen. En 2006, il part en tournée au Japon avec le Met chantant le rôle titre de Don Giovanni puis celui de Figaro des Noces de Figaro en 2007 et à nouveau Don Giovanni en 2008.
Schrott conquiert le public du Royal Opera House en septembre 2003 en interprétant Leporello (Don Giovanni). Il reviendra ultérieurement pour Les Noces de Figaro et le personnage de Don Giovanni.
Il partage l'affiche avec Netrebko à l'occasion de concerts en commun. Au Centro de Bellas Artes à San Juan (Porto Rico) le 9 octobre 2007, concert dirigé par Placido Domingo. Ils chantent à nouveau ensemble lors d'un gala donné à l'occasion du cinquième festival de la musique et des arts d'Abu Dhabi, (avec également Elina Garanca) le 29 mars 2008 puis à l'occasion d'un concert solo au Münchner Residenz le 9 novembre 2008.
Ils ont chanté ensemble l'opéra Don Giovanni pendant la tournée au Japon du Metropolitan Opera en juin 20069 et au Royal Opera House en juin 2007.
Enregistrements:
- Le nozze di Figaro (Mozart) Royal Opera House, 2008, Antonio Pappano, direction. Opas Arte, DVD & Blueray
- L'elisir d'amore (Dulcamara), Macerata Opera Festival, 2002, Niels Muus, direction. Rai Trade DVD & CD
- Moïse et Pharaon (Pharaon), Teatro alla Scala, 2003, Riccardo Muti, direction. TDK DVD
- Arias by Mozart, Verdi, Berlioz, Gounod & Meyerbeer, 2008, Orquestra de la Comunitat Valenciana, Riccardo Frizza, direction. Decca CD
- Rojotango (avec notamment des airs de Piazzola). Sony.






ERWIN SCHROTT, ROJOTANGO

Un entretien avec le chanteur

« Le tango est imprimé dans mon âme, il s’est fait une place dans mon coeur », affirme le baryton basse Erwin Schrott qui poursuit : « Mon père allumait la radio chaque matin à 6h30 et inondait la maison des sonorités de grands chanteurs de tango comme Carlos Gardel et Julio Sosa. Quand j’étais petit, je les écoutais en tenant compagnie à mon papa qui sirotait son maté. C’était une fête musicale quotidienne. Et c’est devenu une part immense de la bande-son de ma vie. »

Que Erwin Schrott ait choisi d’enregistrer un disque de chansons de tango, quelle que soit sa passion pour le genre, peut surprendre. On connaît le baryton basse uruguayen pour ses portraits charismatiques, dans les grands opéras de ce monde, d’un Figaro rusé, d’un Leporello malin, ou d’un Don Juan provoquant l’enfer. Par sa voix vibrante et suave, sa sensibilité musicale et son étonnante présence sur scène, il a conquis autant la critique que le public. Pour le quotidien Die Welt, Erwin Schrott est « le meilleur Leporello du monde ».

Avec son premier disque pour Sony, cependant, il quitte un instant cet univers pour explorer la musique de tango. Mais « quitte un instant » n’est peut-être pas l’expression adaptée ; il vaudrait sans doute mieux dire « il fait un pas de côté » car, pour lui, les similitudes entre le tango et l’opéra sont aussi importantes que leurs différences : « Les deux genres ont tellement de choses en commun. Dans les deux cas, il s’agit d’un mélange de passion, d’émotion, de douleur, de bonheur éperdu, de tourment, de liberté… les sentiments les plus forts qu’un être humain puisse ressentir, finalement. Comme l’a écrit Jorge Luis Borges, “le Tango est l’expression directe de quelque chose que les poètes ont souvent essayé d’exprimer avec des mots : l’idée qu’un combat peut être une fête”. C’est comme un battement de coeur, quelque chose d’impossible à apprendre ou à comprendre. On peut seulement l’aimer et y prendre plaisir. »

Cette passion, leitmotiv de tout le disque, est particulièrement sensible dans la chanson qui a donné son titre à l’album, Rojotango (« Tango rouge »), un chef-d’oeuvre plein de fougue, en mode mineur, de Pablo Ziegler. « Oh, j’adore cette chanson, s’enthousiasme Erwin Schrott. L’accompagnement est tellement fort, tellement plein de… plein de… » Soudain, les mots lui manquent. À défaut, il roule sa langue en même temps qu’il pousse un grognement au fond de sa gorge. On ne saura jamais de quoi est plein l’accompagnement, mais c’est en tout cas quelque chose d’ardent et sensuel.

Il y a donc une similitude entre l’opéra et le tango dans l’intensité des émotions. Mais le tango ne peut pas soutenir la comparaison avec l’opéra pour ce qui est de la courbe narrative et de la puissance dramatique ? « Mais si ! s’emballe Erwin Schrott. Le tango, c’est comme l’opéra, c’est un opéra du Río de la Plata. Dans un opéra, le drame se développe en trois heures environ. Le ténor entre en scène et tombe amoureux de la soprano, la soprano tombe malade et meurt, le baryton tue le ténor et se retrouve seul à se lamenter de son amour non partagé… Tout ça arrive aussi dans le tango, mais en trois minutes au lieu de trois heures ! »

Le tango plonge ses racines dans les bars, cafés, bordels de Montevideo et Buenos Aires de la fin du XIXe siècle. C’est là que la musique européenne de salon a rencontré les rythmes syncopés des immigrés africains. Et c’est là que le bandonéon, sorte de petit accordéon inventé en Allemagne et populaire à la ville comme à l’église, trouva un second souffle dans l’accompagnement des chansons d’amour, de souffrance et de perte. Dans une ville qui comptait 100 000 hommes de plus que de femmes, les hommes pratiquaient la danse entre eux. De là aussi provient le machisme agressif et la violente sensualité qui sont au coeur du tango. « Le tango a le goût de la vie et le parfum de la mort, estime Erwin Schrott. Il a quelque chose à voir avec la nuit, il faut donc qu’on sente la nuit dans votre voix. J’ai de la chance parce qu’un timbre de baryton basse est parfait de ce point de vue, me semble-t-il. La nuit a toujours été une douce compagne pour moi, une sombre muse m’inspirant sans le vouloir, égayée par le son du bandonéon, intime et rafraîchissante en même temps. »

Mais comment faire passer cette violente sensualité avec une voix habituée au répertoire classique ? Un chanteur d’opéra doit-il changer sa façon de chanter ? « D’un point de vue émotionnel, il n’y a pas de différence avec l’opéra. La différence est dans la technique d’émission vocale. Mais chanter – que ce soit de l’opéra ou non – n’est pas uniquement une affaire de technique. Il faut être à la fois nourri et transporté par la musique qu’on interprète. »...

Tel un personnage d’opéra, Erwin Schrott a eu lui-même sa part de revers de fortune dans son enfance. Il naquit en 1972 à Montevideo, capitale de l’Uruguay, de parents mélomanes qui avaient « travaillé dur toute leur vie et voulaient donner à leurs enfants de meilleures chances de s’en sortir. » Son père avait été à la tête d’une usine de chaussures, puis avait ouvert un restaurant. Mais la vie pouvait être difficile en Amérique du Sud dans les années 70 et 80, et il fallait s’adapter, parfois soudainement, à une nouvelle situation. « J’avais 9 ans et demi quand l’économie s’est effondrée, alors j’ai aidé mon père à laver des voitures pour gagner de l’argent. Et ça a été une grande leçon. J’ai réalisé que peu importe ce qu’on fait dans la vie, il faut le faire le mieux possible et y mettre toute l’énergie dont on dispose, même s’il s’agit de laver des voitures. »

Déjà petit, Erwin Schrott adorait chanter. Il a tout juste 8 ans lorsqu’il se produit pour la première fois dans un opéra et plus tard, s’il n’est pas en train de faire la cuisine ou de nettoyer dans le restaurant de son père (il n’a pas perdu sa passion pour la cuisine), il divertit les clients avec des chansons. Certains clients trouvent que le garçon devrait prendre des cours de chant et finalement il démarre sa formation. Il fait ses débuts sur scène à Montevideo à 22 ans, puis obtient une bourse pour aller se perfectionner en Italie. En 1998, il remporte le premier prix et le prix du public au concours Operalia de Plácido Domingo et rapidement de nombreuses offres alléchantes lui parviennent des quatre coins du monde.

Au fond, avec cet album Erwin Schrott revient à la maison et à ses premiers souvenirs, lesquels ne sont pas seulement musicaux : chaque morceau de ce disque a une résonance émotionnelle particulière pour le chanteur. « Dans Gracias a la vida, il y a un beau vers qui dit “la vie m’a donné deux étoiles”, ce qui m’a incité à dédier ce chant à mes enfants, qui sont les deux lumières de ma vie. Gracias est ma façon de dire “merci” pour toutes les belles choses que m’a données la vie et de les fêter – voilà pour le côté gai et optimiste. À l’inverse, il y a Bocha, que j’ai dédié à la mémoire de mes chers amis Mila Rosa et Nacho Ventura. Je suis ici particulièrement sensible à l’accompagnement de bandonéon dont les sonorités mélancoliques me rappellent leurs voix. Ils ne sont plus là, mais ils sont toujours en moi. »

Erwin Schrott a choisi d’autres chansons pour la force que renferme leur message. « Desde que o samba é samba est une chanson typiquement brésilienne. Les paroles sont tristes mais elles sont contrepointées par une chaude mélodie, ce qui reflète pour moi parfaitement la mystérieuse dualité du Brésil. Une ligne du texte dit : “Chanter me permet de chasser ma tristesse”. Je voulais absolument répéter cette phrase parce qu’elle me correspond exactement : quel que soit l’état dans lequel je me trouve, la musique est ma façon d’assurer. »

L’album doit beaucoup à la contribution du pianiste et compositeur argentin Pablo Ziegler, figure majeure de l’univers du tango depuis quarante ans, qui a écrit les arrangements et certaines compositions. « Nous nous sommes retrouvés pour faire un filage des morceaux et échanger des idées, explique Erwin Schrott. Pablo a été très ouvert à mes suggestions. Nous avons tellement de choses en commun, nous avons la même… garra! [littéralement “griffe”, mais le mot suggère la passion, le feu]. Nous avons décidé d’enregistrer chaque prise de chaque morceau directement dans son intégralité, et non d’ajouter les couches sonores au fur et à mesure, piste après piste. Il nous a semblé que c’était le meilleur moyen d’obtenir une atmosphère vivante. C’est le genre de musique intime avec laquelle il faut avoir l’impression d’être arrivé au bout d’une longue nuit, d’être émotionnellement ivre, amoureux, ou excité et extasié, ou plein de tendresse et de folle passion, rempli de sentiments contradictoires… c’est comme ça qu’on tire le meilleur du tango, et c’est ce que j’ai essayé de faire. »

Erwin Schrott est ravi de voir que le public a réagi de façon positive depuis qu’il a commencé à ajouter des tangos dans ses récitals d’opéra, que ce soit à Munich, Moscou, Londres, New York, Salzbourg ou Vienne. « Ça m’a permis de m’apercevoir que, après tout, peu importe où je suis dans le monde, je peux me sentir chez moi partout. La chaleur du public, les amis que je me suis faits dans les divers endroits où j’ai été, tout cela me donne l’impression d’être à la maison. »

(propos et interview deWarwick Thompson à l’occasion de la sortie de ce dernier cd chez sony)
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Bel Canto
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Bel Canto

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MessageSujet: Re: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-06-09, 22:00

J'ai déjà entendu parler mais jamais entendu chanter.

Je viens d'écouter son Leperello ... il a certes un belle voix mais à force de vouloir en faire trop, il fait aussi surtout des fausses notes ! erwin schrott Icon_con

Il ne faut pas en faire une généralité mais les Mr et Mme de chanteurs connus sont souvent poussés par leurs moitiés sans avoir pour autant un grand talent ! (voir monsieur Caballé qui a enregistré un Pirate digne de celui des Caraïbes Laughing ).
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calbo

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MessageSujet: Re: erwin schrott   erwin schrott Empty2011-08-09, 21:24

Il fut un Escamillo assez médiocre lors de la Carmen d'ouverture de la saison scaligère 2009/2010. Sans son épouse il aurait très certainement fait carrière dans l'ombre de la belle; mais comme il a été dit plus haut ce n'est ni le premier ni le dernier : ainsi Fabio Armiliato doit sa carrière à sa compagne Daniela Dessi qui l'a imposé dans nombre de productions ou elle chantait (Aïda, Tosca entre autres, et, plus récemment, Otello (de rossini je crois mais sans certitude) ou le malheureux ténor s'est vautré en beauté semble-t-il)
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