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Sujet: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2006-11-04, 16:17
Henry Charles Litolff est un pianiste virtuose et compositeur français né à Londres le 6 février 1818 et mort à Bois-Colombes le 6 août 1891.
Son père Martin Litolff violoniste originaire d'Ammerschwihr en Alsace devenu soldat sous le Premier Empire, est fait prisonnier en Espagne et emmené à Londres où il se marie en 1815 avec Sophie Hayes une Écossaise. C'est ainsi que naquit Henry Charles Litolff à Londres en 1818.
Son père lui donne sa première formation musicale, puis il commence l'étude du piano à douze ans, en 1830, et il est remarqué par hasard deux ans plus tard par le virtuose Ignaz Moscheles, qui le prend sous sa protection. Litolff commence à jouer en concert à 14 ans et continue sa formation avec Moscheles. À 17 ans, il s'éprend d'Elisabeth Etherington dont les parents lui refusent la main. Il l'enlève, l'épouse clandestinement à Gretna Green, et part vivre avec elle en France en 1835, d'abord à Melun, puis à Paris. Il s'est séparé d'Elisabeth en 1839 et a déménagé à Bruxelles. Vers 1841, Litolff déménage à Varsovie, où il est censé avoir dirigé l'orchestre de Teatr Narodowy (théâtre national). En 1844, il se rend en Allemagne, donne des concerts et enseigne le futur pianiste-chef Hans von Bülow.
L'année suivante, Litolff revint en Angleterre avec l'idée de divorcer définitivement d'Elisabeth; mais le plan a échoué et il a fini non seulement lourdement condamné à une amende, mais emprisonné pour dettes. Il a réussi à s'échapper de l'établissement pénitentiaire et à fuir vers les Pays- Bas - l'évasion aurait soi-disant pu être accomplie avec l'aide de la fille du geôlier. Sa vie fut donc extrêmement aventureuse.
En 1851, après avoir réussi à divorcer d'Elisabeth, il épouse la veuve de Gottfried Martin Meyer, fondateur d'une maison d'édition musicale de Brunswick, maison qui prend alors le nom de Meyer & Litolff. Henry divorce à nouveau en 1858, mais entre temps, il adopte le fils de son épouse, Theodor (1839-1912), et lui donne son nom. En 1853, Henry permet à son représentant, Carl Enoch, de fonder sa propre maison à Paris, les éditions musicales Enoch. Les deux maisons existent toujours.
Après son divorce et son retour à Paris en 1860, il est nommé directeur du Théâtre du Châtelet dans lequel il fit jouer quelques opérettes de son propre cru.
En 1860, Il épouse en troisième noces à Francfort-sur-le-Main, Blanche de La Rochefoucauld (1836-1870) et après sa mort, se remarie pour la quatrième fois à Nogent sur Marne, en 1876, avec une jeune fille de 17 ans (il en avait 58 !) qui l'avait soigné lors d'une maladie.
En 1871, il s'engage dans la Commune de Paris et devient membre actif de la Fédération artistique. Les quinze dernières années de sa vie ont été passées en semi-retraite, sporadiquement invité comme chef d'orchestre, enseignant, et composent des opérettes. Sa santé était faible et, à part les moments de renouveau, sa carrière commencée de façon si flamboyante finissait dans l'obscurité. Sa mort, à Bois-Colombes, le 5 août 1891, fut un symptôme de la disparition de ce type polyvalent de musicien-interprète et de compositeur - et se produisit à la fin de l'époque où le piano avait été la force dominante.
L'influence et l'admiration mutuelle entre Franz Liszt et Litolff est évidente. Les deux musiciens étaient de grands pianistes et compositeurs. Ils se sont rencontrés en 1840, ont noué des liens d'amitié et Litolff est devenu un défenseur et interprète de la musique pour piano de Liszt, qui lui a dédié son Concerto pour piano et orchestre n° 1 en mi bémol majeur. En 1854, Litolff était en pleine tournée de concert et a visité Liszt à Weimar, où il lui a montré le manuscrit de son Concerto Symphonique n° 4, qui a causé une grande impression à Liszt. Litolff a invité Liszt à participer à des festivals de musique organisés à Brunswick.
Des nos jours, seul un morceau de Litolff est régulièrement entendu, il s'agit du Scherzo pour piano et orchestre tiré du Concerto symphonique No. 4 en ré mineur, op. 102 qu'il a composé en 1852 à Brunswick en Allemagne.
Concertos Symphoniques
Ses principales œuvres sont les Cinq Concertos symphoniques avec piano. Il n'existe plus de traces de son Concerto n° 1 en Ré mineur mais les autres sont:
Concerto Symphonique No. 2 in B minor, Op. 22 (1844) Concerto Symphonique No. 3 in E flat, Op. 45 (c.1846) Concerto Symphonique No. 4 in D minor, Op. 102 (c.1852) Concerto Symphonique No. 5 in C minor, Op. 123 (c.1867) Litolff était un ami de Franz Liszt, qui l'admirait, c'est pourquoi il lui dédia son propre Concerto n° 1
Opéras et opérettes
Salvator Rosa, 1845 Catherine Howard, 1847 Die Braut vom Kynast, grand Opéra romantique d'après Ernst August Friedrich Klingemann, 1847 Rodrique de Tolède, Opéra, 1860 Le Chevalier Nahal ou La Gageure du diable, Opéra Comique, 1866 La Boîte de Pandore, Opéra bouffe, 1871 Héloise et Abélard, Opéra Comique, 1872 La Belle au bois dormant, 1874 La Fiancée du roi de Garbe, Opéra Comique, 1874 La Mandragore, Opéra Comique d'après Alexandre Dumas, 1876 Les Templiers, Opéra, 1886 L'Escadron volant de la reine, Opéra Comique, 1888 Le Roi Lear, Opéra, 1890
joachim Admin
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Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2006-11-04, 19:41
J'ai entendu 2 ouvertures de Litolff, décrivant la Révolution française :
Maximilien Robespierre opus 55 Les Girondins opus 80
Elles sont saisissantes de descriptions, dans la première on entend tomber le couteau de la guillotine !
On peut les écouter en mp3 sur ce site :
http://www.burgmueller.com/tondichterlitolff.html
Invité (Feleo) Invité
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2009-04-27, 18:41
Les 4 concertos pour piano sont accessibles en CD et valent la peine qu'on les écoutes . Ils sont originaux dans leur forme (il y a un scherzo , donc 4 mouvements, et l'orchestre a son mot à dire , même si le piano n'est pas négligé) .
joachim Admin
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Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2009-04-29, 10:40
Ces concertos symphoniques pourraient aussi s'appeler symphonies concertantes, ou symphonies avec piano tant la partie symphonique est importante. Je les ai tous les quatre dans la version, chez Hyperion, des grands concertos romantiques.
Quel dommage que le premier soit perdu !
Snoopy Admin
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Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2009-05-22, 20:00
feleo a écrit:
Les 4 concertos pour piano sont accessibles en CD et valent la peine qu'on les écoutes . .
Entiérement d'accord. J'ai écouté le numéro 4. Il est vraiment trés agréable. Ca fait penser un peu a du Saint Saens, un peu la meme fantaisie.
Snoopy Admin
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Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2011-12-12, 17:14
joachim a écrit:
Ces concertos symphoniques pourraient aussi s'appeler symphonies concertantes, ou symphonies avec piano tant la partie symphonique est importante. Je les ai tous les quatre dans la version, chez Hyperion, des grands concertos romantiques.
J'ai le 2 et le 4 est effectivement ce sont de véritables petits bijoux!
vizZ
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Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2011-12-12, 17:50
J'ai commandé le 3 et le 5. Fait non négligeable c'est Andrew Litton qui dirige, très bon chef.
Snoopy Admin
Nombre de messages : 29303 Age : 48 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2011-12-15, 10:23
Je trouve que son concerto numéro 2 à des petits airs à "la Chopin" par moment. Mais très joli
joachim Admin
Nombre de messages : 25336 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2011-12-15, 19:17
Catalogue
Piano Solo
Rondo élégant, op 2 Grande Marche Fantastique, op 3 Rèverie au Bal, grande valse, Op. 5 Fantasia on Rossini's Othello, Op. 6 Grande Fantaisie brillante sur l'air favori de Herold "La vie est comme un jour d'avril, Op. 10 3 Mazurkas, Op. 17 6 Etudes de concert, op 18 Souvenir de Lucia di Lammermoor, op 19 Grande Caprice de Concert de Lucrezia Borgia, Op. 20 Grande Fantaisie-Caprice de Concert de Robert le Diable, Op. 21 6 Opuscules, op 25 Trois Caprices en forme de valse, op 28 Moments de tristesse, Deux Nocturnes, op. 30 Invitation à la polka, op 31 Chansons sans paroles, op 31 Die Preußische Post, op 35 Invitation à la Tarentelle, op 36 Grand Caprice de concert en forme d'Etude, op 37 Souvenirs de la Pologne, 3 mazurkas, op 40 Souvenirs de Harzburg, op. 43 Promenade du soir au bord du Rhin, fantaisie op 44 Feuille d'Album, op 50 Drei Lieder Ohne Worte, op. 51 3 Morceaux caractéristiques, Op. 54 Terpsichore, étude de bravoure, Op. 57 Souvenir d'enfance, op 59 Sérénade, op 61 Nocturne, op 62 Le Retour, pièce ce concert, op 63 Elégie op. 64 Arabesken, 6 pièces, op. 65 Valse de bravoure, op 66 3 Idylles, op 70 3 Aquarelles, Op. 71 La Harpe d'Eole, Op. 72 Ballade, op. 73 Souvenir d'un beau jour, op 74 Une Fleur du bal, op 77 Chant d'amour, op 78 Tarentelle infernale, op 79 Spinnlied n° 1, op. 81 (1853) 3 Esquisses musicales, op 82 Lieder Ohne Worte, op. 83 Grande Valse brillante, op 89 Romance, Op. 90 Perles harmoniques, Op. 95 Chant du Printemps, op 96 Bacchanale, sherzo en si bémol majeur, op. 97 (1853) 3 Impromptus, op. 98 Spinnlied n° 2 , op 104 (1860) Maitau, Lied ohne Worte, op 105 Les Octaves, op 106 (1860) Valse élégante, Op. 107 Polka caractéristique, Op. 108 La Mazurka, op 109 Andante, op 110 La Chasse, étude de concert, op 111 Le Carnaval de Paris, Op. 112 Melodie, Op. 113 Souvenir de Vienne, caprice, Op. 114 Scherzo, en sol dièse mineur, op. 115 (1862) A la mémoire de Meyerbeer, marche funèbre, op 116 (1864) Impressions de voyage, op 117 Neckende Geister, impromptu, Op. 124 Dernière Aurore, Lied ohne Worte, op 125 Frascati-Valse, op 126 Der Abendstern, Valse, op 127 Tarentelle Calabraise, la mineur (aucun numéro op.)
La musique de chambre
Quatuor à cordes, en ut mineur, op. 60 (1851) Sérénade pour violon et piano (ou violoncelle et piano), op. 91 (1857) 3 Pièces pour violon et piano, op 53 (1855)
Trio avec piano n° 1 en ré mineur, op. 47 (1850) Trio pour piano n° 2 en mi bémol majeur, op. 56 (1840) Trio pour piano n° 3 en ut mineur, op. 100 (1854)
Orchestre
Concerto Symphonique n° 1 pour piano et orchestre, en ré mineur (perdu) (1837) Concerto Symphonique n° 2 pour piano et orchestre, en si mineur, op. 22 (1844) Concerto Symphonique n° 3 pour piano et orchestre, en mi bémol majeur, op. 45 (1846) Concerto Symphonique n° 4 pour piano et orchestre, en ré mineur, op. 102 (1851 / 2) Concerto Symphonique n° 5 pour piano et orchestre, en ut mineur, op. 123 (1869)
Concerto Symphonique pour violon et orchestre "Eroica" op.42 (1847) Rêve d'un captif, scène dramatique pour violon et orchestre, op 41 (1847) Rêve d'Amour pour violon et orchestre, op 53 Sérénade pour violon et orchestre, op 61
Les Vagabonds, polka pour orchestre, op 25 Maximilien Robespierre, ouverture dramatique n° 1, op. 55 (1870) Die Girondisten (ou Girondins), ouverture dramatique n° 2, op. 80 (1848) Les Guelfes (Das Welfenlied) d'après Meyern, ouverture dramatique n° 3, op 99 (1855/56) Chant des Belges, ouverture dramatique n° 4, op 101 (1856) Marche funèbre pour Meyerbeer, op 116 (1864) King Lear, ouverture (1891)
Scènes de Faust, cantate pour solistes, choeur et orchestre op. 103 (v. 1875) Ruth et Booz: scène biblique (Introduction et 5 scènes) (1869)
Opéras
Salvator Rosa (1845) Catherine Howard (1847) Die Braut vom Kynast, grand opéra romantique en 3 actes d'après Ernst August Friedrich Klingemann (1847) Rodrique de Tolède, opéra (1860) Le Chevalier Nahal ou La Gageure du diable, opéra comique en 3 actes (1866) La boite de Pandore (Opéra-bouffe en 3 actes) (1871) Héloïse et Abélard (Opéra-Comique en 3 actes) (1872) La Belle au bois dormant, opéra-féérie en 3 actes (1874) La fiancée du roi de Garbe (Opéra-Comique en 4 actes) (1874) La Mandragore, opéra comique en 3 actes d'après Alexandre Dumas (1876) Les Templiers (Opéra en 5 actes) (1886) L'escadron volant de la Reine (Opéra-Comique en 3 actes) (1888) Le Roi Lear, opéra en 3 actes (1891, inachevé)
Lieder
3 Lieder op 46, (O Herz lass ab zu zagen; Wolle keiner mich fragen; Das sterbende Kind) Das neue Lied, op 48, 3 Lieder, op 49, (Nächtliche Wanderung; Liebesahnung; Trennung von der Geliebten) 3 Lieder, op 52, (Mein Herz; Abendlied; Einsamkeit) 3 Lieder, op 58, (Widmung; Vergissmeinnicht; Meine Furcht) 2 Lieder, op 67, (Mein Herz allein; Des Schäfers Sonntagslied) Mein Herz ist krank, op 76
Dernière édition par joachim le 2017-05-22, 20:31, édité 3 fois
vizZ
Nombre de messages : 710 Age : 35 Date d'inscription : 22/03/2009
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2011-12-21, 19:21
Je viens de recevoir le CD des concerto symphoniques 3 et 5. Le numéro 3 dénommé "national Hollandais" est vraiment superbe, rythmé de bout en bout. Très bon disque.
germou
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Sujet: Un avis de Berlioz 2011-12-24, 12:33
"Litolff est un compositeur de l'ordre le plus élevé. Il possède à la fois la science, l'inspiration et le bon sens. .....Le concerto-symphonie (le 4ème) qu'il vient de nous faire entendre n'est pas moins qu'une vaste symphonie dans laquelle un piano est ajouté à l'orchestre et domine quelquefois l'ensemble instrumental? Le coloris de cette œuvre est d'une vicacité peu commune; la fraicheur des idées ..." Berlioz - "Journal des débats",5 mars 1858 Lequel poursuit l'analyse complète de cette œuvre signalant que le premier mouvement est le meilleur et que le scherzo, spectaculaire, a la faveur du public.
Ceci est un extrait de "Les musiciens et la Musique" par Hector Berlioz Edition Calmann-Lévy . Existe en version Kindle
Snoopy Admin
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Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2012-07-29, 02:08
germou a écrit:
.....Le concerto-symphonie (le 4ème) qu'il vient de nous faire entendre n'est pas moins qu'une vaste symphonie dans laquelle un piano est ajouté à l'orchestre et domine quelquefois l'ensemble instrumental
Je n'aurais pas si bien dit, c'est exactement ça
Snoopy Admin
Nombre de messages : 29303 Age : 48 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2012-07-29, 17:50
J'ai pu écouter les concertos 3 et 5 en ligne mais pas les télécharger. J'ai bien aimé le 1er mouvement du 3ème, les deux autres sont un peu moins bien. Ma préférence va au concerto 5 (entre le 3 et le 5 ) beaucoup plus dynamique. Toutefois le 2 et le 4 sont ses meilleurs je pense.
joachim Admin
Nombre de messages : 25336 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2018-02-07, 19:16
Décidément, Litolff mérite vraiment à être plus connu, et pas seulement pour ses concertos symphoniques. Ses 4 ouvertures dramatiques (Maximilien Robespierre, Les Girondins, Les Guelfes, et le Chant des Belges) sont magnifiques elles aussi.
Mais ce n'est pas tout : aujourd'hui j'ai découvert son trio pour piano, violon, violoncelle en ré mineur opus 47. Stylistiquement je le trouve proche des trios de César Franck, aussi passionné.
On le trouve sur youtube, c'est d'ailleurs l'enregistrement que je possède :
https://www.youtube.com/watch?v=9zhhwg3gIOY
Pour nos amis belges, voici l'ouverture dramatique Le Chant des Belges opus 101
https://www.youtube.com/watch?v=PT-WQQXfLMc
On trouve aussi sur Youtube les ouvertures Maximilien Robespierre et les Girondins.
Snoopy Admin
Nombre de messages : 29303 Age : 48 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2020-07-10, 22:59
https://www.youtube.com/watch?v=ilyTv978X6w
Concerto symphonique n° 4 en ré mineur, op. 102 (1852). Dédié à Ernst II, Duc régnant de Saxe-Coburg-Gotha
Gerald Robbins, piano and the Monte Carlo Opera Orchestra conducted by Edouard van Remoortel
Pianoline Mascotte du forum
Nombre de messages : 2336 Age : 29 Date d'inscription : 08/06/2011
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2020-07-10, 23:10
Je suis en train d'écouter la dernière vidéo de Snoopy, c'est pas mal du tout !
Snoopy Admin
Nombre de messages : 29303 Age : 48 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2020-07-10, 23:15
Oui Litolff, c'est super. C'est Jean qui me l'a fait découvrir
Pianoline Mascotte du forum
Nombre de messages : 2336 Age : 29 Date d'inscription : 08/06/2011
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2020-07-10, 23:18
Je retiens ! pour l'instant j'écoute toujours ta vidéo mais je découvrirai en profondeur dans les prochains jours
Il y a beaucoup de bons ingrédients dans sa composition : de la fantaisie, de la virtuosité, de la légèreté, des belles nuances, du drama... Et un petit thème fantaisie, sautillant, joyeux qui revient assez souvent : très chouette !
joachim Admin
Nombre de messages : 25336 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2022-07-16, 13:08
Ouverture Maximilien Robespierre, op. 55 (1856)
https://www.youtube.com/watch?v=BQGY2q-EaqI
Württenberg Philharmonic Orchestra conducted by Ulrich Weder
Ouverture Les Girondins, op. 80 (1870)
Rheinland-Pfalz Philharmonic Orchestra conducted by Bernhard Kontarsky
joachim Admin
Nombre de messages : 25336 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2022-07-16, 13:15
Snoopy a écrit:
Oui Litolff, c'est super. C'est Jean qui me l'a fait découvrir
Les 4 concertos sont magnifiques
Voici encore le troisième, en mi bémol majeur, op. 45 (1846)
https://www.youtube.com/watch?v=D87-sg4luzQ
Michael Ponti Berlin Symphony Orchestra (Volker Schmidt-Gertenbach)
Snoopy Admin
Nombre de messages : 29303 Age : 48 Date d'inscription : 10/08/2006
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2023-02-18, 23:09
Un nouvel album consacré à Litolff, chez le label Toccata Classics.
Intéressant mais rien de transcendant
joachim Admin
Nombre de messages : 25336 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Henry Charles LITOLFF (1818-1891) 2023-03-19, 12:42
Le deuxième concerto symphonique, en si mineur op. 22
https://www.youtube.com/watch?v=-T9MNYNrnxY
I. Maestoso II. Scherzo (16:10) III. Andante (20:17) IV. Rondo: Allegretto (25:41)
Bournemouth Symphony Orchestra Andrew Litton (conductor) Peter Donohoe (piano)
Moins connu que les n° 3 et 4, il n'en demeure pas moins intéressant, lui aussi
Commentaire
Le Concerto Symphonique en si mineur, Op 22, a été composé en 1844. Il adhère à la structure du XVIIIe siècle avec des doubles expositions dans le premier mouvement (Maestoso). Ce n'est que dans le deuxième mouvement que l'on perçoit les changements radicaux que Litolff introduit dans le genre : le Scherzo est utilisé pour le deuxième mouvement, un nouveau thème est utilisé dans les sections de développement, le troisième mouvement est un andante court et improvisé, et le brillant le Rondo-Allegretto final commence par une 'Elision/Introduction'. Le concerto est écrit pour deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, deux bassons, quatre cors, deux trompettes, trois trombones, timbales et cordes.