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Emilie Mayer est de la fête à ce que je vois. Je ne connais pas encore mais ça viendra...

Quand tu l'écouteras, tu ne regretteras pas je pense. Surtout ses symphonies qui sont très belles

Snoopy a écrit:

Quand tu l'écouteras, tu ne regretteras pas je pense. Surtout ses symphonies qui sont très belles

Bien d'accord

Et le Wranitzky est très bien également, mais peut-être pas dans le goût de l'ami Icare

poussé par votre enthousiasme, j'ai écouté d'assez longs moments de la musique orchestrale de Wranitzky, c'est bien écrit, bien propre, pas déplaisant en soi, mais je n'ai pas frémi.

Je n'ai encore rien écouté d'Emilie Mayer mais j'ai toujours été sensible aux femmes compositeurs, bref aux compositrices, et cela depuis Eleni Karaindrou, la première femme dont j'écoutai la musique, parce qu'Eleni Karaindrou m'a fait ressentir par sa musique, même si c'est très personnel, une sensibilité bien à elle, j'irai même jusqu'à dire une féminité accrue - ce terme s'avère plus juste encore - qui me fut particulière et particulièrement émouvante et que je ne ressentais pas avec autant de netteté jusqu'ici. Une fois, le reproche me fut fait: "on sent bien là que c'est la musique d'une femme!". Connaissant l'auteur de cette remarque, je savais qu'elle ne se voulait pas flatteuse. Sauf que moi, c'est justement cette féminité/fragilité toute particulière qui m'a séduit dans sa musique et qui continue de m'émouvoir aujourd'hui et d'être une voix singulière dans le microcosme de la musique de film qui est majoritairement masculin. Alors, je ne suis pas entrain de dire que l'on ne peut pas ressentir de la féminité dans la musique d'un homme compositeur - j'en ressens d'ailleurs parfois dans la musique d'Ennio Morricone et même dans d'autres musiques de certains autres hommes compositeurs...(Pour la musique de film, la féminité peut s'expliquer facilement par le fait que les musiciens, hommes et femmes, sont amenés à illustrer la psychologie de scènes féminines, mais disons quand même que chez Eleni Karaindrou ça va au-delà de l'influence filmique, bien au-delà de l'influence filmique.) A contrario, on peut ressentir une forme de virilité ou de masculinité dans l'oeuvre d'une femme compositeur sans que celle-ci ne trahisse sa personnalité. Ces nuances étant faites, je pense qu'en général une femme ne fait jamais mieux qu'un homme lorsqu'elle essaie de l'imiter, mais lorsqu'elle s'applique à explorer sa propre sensibilité tout en digérant et assimilant toutes les grandes influences extérieures, elle peut faire des merveilles. J'espère que Mayer est de cette trempe!

Icare a écrit:

poussé par votre enthousiasme, j'ai écouté d'assez longs moments de la musique orchestrale de Wranitzky, c'est bien écrit, bien propre, pas déplaisant en soi, mais je n'ai pas frémi.

Moi non plus, je te rassure  Tu as bien résumé, c'est propre et pas déplaisant mais rien d'extraordinaire non plus. Mais le fait que cela ne soit pas déplaisant est déjà bien.  Pour moi c'est comme la musique des ballets d'Adam. C'est sympa, c'est frais, quelques passages plus intenses que d'autres mais ça ne reste qu'une musique agréable à écouter, pas véritablement pour me donner ce fameux "frisson musical".

Citation :

A contrario, on peut ressentir une forme de virilité ou de masculinité dans l'oeuvre d'une femme compositeur sans que celle-ci ne trahisse sa personnalité. Ces nuances étant faites, je pense qu'en général une femme ne fait jamais mieux qu'un homme lorsqu'elle essaie de l'imiter, mais lorsqu'elle s'applique à explorer sa propre sensibilité tout en digérant et assimilant toutes les grandes influences extérieures, elle peut faire des merveilles. J'espère que Mayer est de cette trempe!

Je pense que c'est le cas chez Mayer, du moins sur certaines oeuvres. Si tu écoutes son ouverture de Faust tu n'auras pas cette impression, tu te diras que ça aurait pu être écrit par un homme. C'est plus "académique" et ce qui se fait dans la veine de l'époque. Pour ses symphonies c'est déjà plus ambigu. Ca commence comme une "symphonie classique" de son époque, mais au fil de l'écoute, le côté féminin et la personnalité propre d'Emilie ressort, je trouve. Tu peux déjà te faire une idée avec ces extraits  

(je trouve que la 2 a des airs de Schubert, et la 4 de Beethoven)

Côté musique, il y eut aussi quelques acquisitions:

Il y eut dans un passé récent:

Bernard Cavanna : Concertos & Bagatelles avec Noëmi Schindler et l'Orchestre de Picardie sous une direction d'Arie Van Beek

Thierry Pécou : Tremendum avec l'Ensemble Variances et les Percussions Claviers de Lyon

Puis un peu de jazz avec:

Marc Johnson - The sound of Summer Running - avec Bill Frisell, Pat Metheny et Joey Baron

Puis encore un peu de contemporain avec:

Dominique Probst - Nuées: Oeuvres orchestrales

Puis aussi du classique, si, si Joachim!:

Johannes Brahms - Music for two pianos/OP. 34b & 56b : Emanuel Ax & Yefim Bronfman - (déjà écouté)

Georg Philipp Telemann : Wassermusik: Water Music + 3 Concerti par le "Musica Antiqua Köln sous une direction de Reihnard Goebel

Georg Philipp Telemann : Le Jour du Jugement/Ino avec le "Concentus Musicus Wien" dirigé par Nikolaus Harnoncourt

Et enfin, sans une bande originale ce lot de musiques ne m'aurait pas totalement ressemblé:

Daniel Blumberg : The World to Come pour clarinettes, clarinettes basses, voix de femme, violoncelle, cloches, violon et contrebasse.

Tu nous raconteras

Et il sait très bien raconter !

Tant qu'il ne se la raconte pas, ça va

Icare a écrit:

Puis aussi du classique, si, si Joachim!:

Brahms (romantique), Telemann (baroque)

Toujours pas de Classiques

Icare a écrit:

Côté musique, il y eut aussi quelques acquisitions:

Il y eut dans un passé récent:
.../...


Georg Philipp Telemann : Wassermusik: Water Music + 3 Concerti par le "Musica Antiqua Köln sous une direction de Reinhardt Goebel

Georg Philipp Telemann : Le Jour du Jugement/Ino avec le "Concentus Musicus Wien" dirigé par Nikolaus Harnoncourt

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Ton Telemann /Goebel a été un de mes tout premiers cd au début des années 80 ...çà fait donc plus 40 ans
je l'ai beaucoup écouté ... , dans ce répertoire, j'étais un grand fan de Reinhardt Goebel dans ce répertoire
NB à l'époque les "scientifiques" donnaient une durée de vie entre 20 et 25 ans maxi!