Johann Nepomuk Hummel (1778-1837)

feleo a écrit:

Joachim ,on gagne 3 mois d'esperance de vie par an depuis 10 ans et d'après les émisions et revues scientifiques que je suis avec attention,
en 2020 , il n'est pas exclu que l'on vive jusqu'a 100 ans en bonne santé....
Il fort probable qu l'on aura vaincu le cancer , Alzheimer et autres s....
Rien n'empêche d'esperer

Je ne partage malheureusement pas ton optimisme

C'est encore comment le prénom d'Alzheimer?

Je viens d'écouter le CD de ses 3 quatuors à cordes opus 30 (par The Delmé Quartet, chez HELIOS). Voici un Hummel vraiment personnel à mon avis. On n'y décèle aucune influence, ni mozartienne ni beethovenienne. Du vrai Hummel, quoi

http://www.hummel-gesellschaft-weimar.de/

iL VIENT DE SE CREER UN SOCIÉTÉ HUMMEL

http://launch.groups.yahoo.com/group/johann_nepomuk_hummel/

Et il existe in groupe de discussion sur ce compositeur sur Yahoo.

Grave lacune de cette Hummel Gesellschaft : il n'y a pas le catalogue des oeuvres Rien à faire, c'est le premier truc que je regarde dans les sites sur les compositeurs

Tu as vu, dans les CD il y en a un avec l'ouverture Mathilde von Guise et un air de concert. Il y a un autre CD où se trouve la symphonie en la de F Witt. Celui ci me plairait aussi.

Le dernier récital de Cécilia Bartoli en hommage à la Malibran comporte un très bel "Air à la tirolienne avec variations" de Hummel!

Un CD intéressant à connaître, avec des oeuvres "de salon" encore inédites en CD (du moins sous cette forme), et séduisantes :

Les deux grandes Sérénades en pot-pourri opus 63 et 66, pour pianoforte, guitare, violon, flûte et violoncelle, composées en 1815 à Vienne pour le grand guitariste Mauro Giuliani et le violoniste Josef Mayseder. Elles sont dédiées au Comte François de Palffy. La flûte et le violoncelle peuvent être remplacés par une clarinette et un basson.

Comme le terme de pot-pourri le laisse supposer, il s'agit pour les deux d'un seul mouvement d'une vingtaine de minutes qui amalgame des oeuvres de Mozart, Boieldieu, Grétry, Lindpartner, Cherubini, Spontini, Weigl.... C'est vraiment bien fait.

Le CD est complété par deux autres morceaux du même genre :

le Trio pour flûte, violoncelle et piano forte opus 78 qui est en fait une Introduction (cantabile) suivi d'un thème et variations sur un thème russe (Schöne Minka)

et le Pot-Pourri pour pianoforte et guitare opus 53.

Il s'agit d'un CD Fleurs de sons classics enregistré par le Red Cedar Ensemble Music.

Et on peut le trouver ou ce CD?

Snoopy a écrit:

Et on peut le trouver ou ce CD?

C'est ce CD :

http://www.fleurdeson.com/catalog/Johann_Nepomuk_Hummel/johann_nepomuk_hummel.html

Merci camarade

Je viens d'écouter l'opus 74 qui est trés sympa.

Son "ouverture freudenfest " fait trés Beethovenienne!

Snoopy a écrit:

Je viens d'écouter l'opus 74 qui est trés sympa.

Le Septuor ? Effectivement une de ses plus belles oeuvres de chambre.

Freudenfest est l'ouverture prévue à l'origine pour l'opéra collectif (en anglais) The good News op 61. Mais Feleo t'en dira plus que moi à ce sujet

joachim a écrit:

Snoopy a écrit:

Je viens d'écouter l'opus 74 qui est trés sympa.

Le Septuor ?

Exactement

joachim a écrit:

Snoopy a écrit:

Je viens d'écouter l'opus 74 qui est trés sympa.

Le Septuor ? Effectivement une de ses plus belles oeuvres de chambre.

Freudenfest est l'ouverture prévue à l'origine pour l'opéra collectif (en anglais) The good News op 61. Mais Feleo t'en dira plus que moi à ce sujet

Cette ouverture S148 a été composée par Hummel pour un singspiel dont
la musique provenait aussi d'autres compositeurs (Mozart, Gyrowetz, Kanne,Weigl et Beethoven) .Il a été représenté  à Vienne le 11 Avril 1814
sous le nom de "Die Gute Nachricht" . Un court singspiel en 1 acte dont Hummel a également composé un duo et un trio vocal sous le numéro S103 (op 61).
Hummel a révisé l'ouverture en 1820 sous le titre "Freudenfest"  

Je viens de me procurer l'enregistrement CPO de l'oratorio "Der Durchzug durchs Rote Meer" (le passage dans la mer Rouge), qui retrace l'épopée de Moïse entre l'Egypte et la Palestine.

On l'a longtemps cru perdu et ne semble pas avoir été représenté, on ne connaît même pas sa date de composition exacte. Mais à mon humble avis de non-musicologue je suis persuadé que Hummel a entendu la Création de Haydn avant de l'écrire. Les deux oeuvres ont une parenté certaine.

l'oratorio est relativement court (51 minutes), avec de nombreux choeurs. On ne s'ennuie pas une minute. Un chef d'oeuvre, n'est ce pas, Feleo ?

Bien d'accord avec toi aussi!

feleo a écrit:

-Dankgefuhl einer geretteten -monodrame- s29 (1799)
:

Est-ce que quelqu'un à des infos sur cette oeuvre et plus généralement sur le genre du monodrame à cette époque ?
Existe-t-il un enregistrement ?

dost a écrit:

feleo a écrit:

-Dankgefuhl einer geretteten -monodrame- s29 (1799)
:

Est-ce que quelqu'un à des infos sur cette oeuvre et plus généralement sur le genre du monodrame à cette époque ?
Existe-t-il un enregistrement ?

Comme son nom l'indique, le monodrame est une sorte d'opéra à un seul chanteur. Si le texte est récité, on l'appelle mélodrame. Mais en fait, ça dépend plutôt de l'appellation donnée par le compositeur : Lélio de Berlioz est intitulé monodrame alors que le héros ne chante pas et ne fait que réciter en alternance avec des pièces musicales pour choeur ou chant avec orchestre, le tout dissimulé derrière un rideau. Erwartung de Schönberg est également un monodrame mais avec chant. La Dame de Monte Carlo de Poulenc est un monologue pour soprano et orchestre...

En complément, voir le fil "mélodrame" :

https://musiqueclassique.forumpro.fr/histoire-de-la-musique-f23/le-melodrame-t4419.htm?highlight=melodrame


Je ne crois pas qu'il existe un enregistrement du Dankgefuhl de Hummel.

Un opera de Hummel édité (semble t'il aussi enregistré par eux en 2008) par Brilliants-Classique: un petit chef d'oeuvre à mes oreilles !
Chanté en Italien sur un livret d'origine française de Emmanuel Mercier-Dupaty...mais comme le livret est en anglais je ne sais pas trop de qui et de quoi il s'agit:oops: (une histoire d'amour entre une princesse française -de la famille de Guise à l'époque de Henri III, semble t'il?)
Sans savoir de qui est cette musique, on penserait volontiers à Rossini, teinté un peu de Mozart...
Superbe interpétation d'excellents chanteurs

Intéressant C'est un opéra avec des dialogues parlés, ou bien en récitativo secco ? J'ai vu dans le catalogue d'Hummel que c'est son opus 100, les autres (sauf Die Rückfahrt des Kaisers, op 69) sont sans opus, et n'ont donc probablement même pas été édités.

Si c'est un Brilant Classics, il doit être à petit prix !

10,68€ sans frais de port chez amazone!

Ni dialogue parlé, ni recitativo secco!...de nombreux ensembles (duo, trio, etc quelques choeurs) c'est vraiment superbe! Hummel est décidément un grand dans tous les domaines où il a composé!

Jean a écrit:

Un opera de Hummel édité (semble t'il aussi enregistré par eux en 2008) par Brilliants-Classique: un petit chef d'oeuvre à mes oreilles !
Chanté en Italien sur un livret d'origine française de Emmanuel Mercier-Dupaty...mais comme le livret est en anglais je ne sais pas trop de qui et de quoi il s'agit:oops: (une histoire d'amour entre une princesse française -de la famille de Guise à l'époque de Henri III, semble t'il?)
Sans savoir de qui est cette musique, on penserait volontiers à Rossini, teinté un peu de Mozart...
Superbe interpétation d'excellents chanteurs

Une analyse sur Forum Opera : comment passer de Mozart à Weber

Johann Nepomuk Hummel appartient à la transition entre Classicisme et Romantisme, et l’écoute de ses concertos pour piano le démontre clairement, car si le n°5 reflète notamment la joliesse de Mozart, le n°4, tout en ne perdant pas de vue ce dernier, regarde déjà vers Beethoven. Le Concerto n°3, lui, est tourné vers Mendelssohn, Chopin, Schumann et même Liszt, oscillant entre rêverie, inquiétude, et cette incomparable insouciance « trop-vibrante-qui-n’y-croit-pas-complètement », tous thèmes éminemment romantiques. Enfin, le n°2 étonne plus encore par son premier motif, gracieusement inquiet, d’emblée saisissant.

... Le duc de Guise prévoit de faire épouser le roi de Pologne (n’apparaissant pas dans l’action) à sa sœur Matilda, mais celle-ci est secrètement éprise du secrétaire de son frère, le comte de Beaufort. Ce dernier l’aime également mais n’ose envisager une union à cause de la différence sociale, d’autant que le duc voudrait le voir épouser une baronne fortement éprise de lui ! L’amour triomphe pourtant, car le roi de France récompensant le courage du comte qui a risqué sa vie pour sauver celle du souverain, l’élève au rang de duc, Monsieur de Guise s’incline et le bonheur règne (unissant également les “amoureux secondaires” : Claudina, fille du vieux jardinier Nicolo, et Valentino, valet du comte de Beaufort).

Je viens d'en écouter des extraits et, pour ce que j'ai pu entendre, je suis tout à fait d'accord avec Jean : on dirait franchement du Mozart pour certains airs, c'est très joli et les interprètes sont vraiment très bons. A découvrir, je pense ...