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 Gustav Holst (1874-1934)

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Snoopy
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Snoopy

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MessageSujet: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2006-11-01, 21:15

Gustav Holst, né le 21 septembre 1874 à Cheltenham et mort le 25 mai 1934 à Londres, était un compositeur anglais.

Né dans une famille musicienne d'origine suédoise, il apprit le piano avec sa mère et l'orgue avec son père, durant ses études musicales au Royal College of Music. Il étudia ensuite le trombone, qu'il pratiqua dans des orchestres londoniens, et devint professeur de composition. Il devint enfin, en 1905, directeur de l'école St-Paul à Hammersmith. Holst avait la réputation d'avoir un esprit austère et discipliné, sa mauvaise santé le mènera de plus en plus à la solitude. À partir de 1933, il souffrit de problèmes stomacaux importants. Il mourut le 25 mai 1934, à cause de complications suite à une intervention chirugicale. Il est enterré à la cathédrale de Chichester.

Gustav Holst fut, avec son ami Ralph Vaughan Williams, une personnalité importante de la musique anglaise du XXe siècle. Sa suite symphonique Les Planètes est l'un des œuvres les plus connues du XXe siècle, et il regretta qu'elle éclipsa ses autres compositions.

Les amateurs du film Star Wars reconnaitront de nombreuses similitudes entre le morceau Mars, celui qui apporte la guerre et le thème principal du film.

Outre ses œuvres pour orchestre, il composa quatre opéras.

Œuvres pour orchestre

A Somerset Rhapsody op.21, pour orchestre (1907)
Suite n° 1 en mib, pour harmonie (1909)
Beni Mora op.29 n°1, suite orientale pour orchestre (1910)
Suite n° 2 en fa, pour harmonie (1911)
Les Planètes op.32, (The Planets) suite symphonique (1914 - 1917)
Hegdon Heath op.47, pour orchestre (1927)
A Moorside Suite, pour brass band (1928)
Hammersmith op.52, prélude et scherzo pour orchestre (1930)

Opéras

Savitri
The Perfect Fool, (1918 - 1922)
At the Boar's Head, (1924)
The Wandering Scholar, (1934)

Œuvres pour chœur et orchestre

Choral Hymns from the Rig Veda, (1908 - 1912)
The Hymn of Jesus, (1917)
Ode to Death, (1919)
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joachim
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2009-02-26, 10:53

Catalogue des oeuvres principales :


Margrete's Cradle Song, Op. 4/2
Overture: Walt Whitman op. 7 (1899)
6 Songs, Op. 16
The Mystic Trumpeter, Scena for Soprano and Orchestra (1904, revised 1912) Op.18/H.71
A Song of the Night H74, Op. 19/1
Two Songs Without Words Op.22 (1906) : Country Song, Marching Song
A Somerset Rhapsody H87, Op. 21/2 (1907)
Savitri, chamber opera op. 25 (1908)
First Suite in E-flat for Military Band op. 28/1 (1909) : 1. Chaconne, 2. Intermezzo, 3. March
Beni Mora (Oriental Suite) Op.29 No.1 (1909 – 1910) : 1. First Dance, 2. Second Dance, 3. Finale
Invocation for cello and piano or orchestra H75, Op. 19/2 (1911)
Second Suite in F for Military Band op. 28/2 (1911)
Psalm 86 H.117 No.2 (Psalmo 86), (1912)
Choral Hymns from the Rig Veda op. 24 (1908 – 1912)
Two Eastern Pictures (for women's voices and harp) (H.112) : Spring, Summer
St Paul's Suite[4] Op.29 No.2 (Finale is another arrangement of 4th movement in Second Suite) (1913) : Jig Ostinato Intermezzo Finale (The Dargason)
Hymn to Dionysus Op.31 No.2(H.116) (1913)
The Planets Suite Op. 32 (1916)
Mars, the Bringer of War
Venus, the Bringer of Peace
Mercury, the Winged Messenger
Jupiter, the Bringer of Jollity (main theme:"I Vow to Thee, My Country")
Saturn, the Bringer of Old Age
Uranus, the Magician
Neptune, the Mystic

4 Songs, Op. 35
The Hymn of Jesus op. 37 (1917)
Ode to Death, for chorus and orchestra op. 38 (1919)
Short Festival Te Deum (H.145) (1919)
The Perfect Fool Op.39 opera (1918–1922)
Seven Choruses from the Alcestis of Euripides H 146 (1920)
Fugal Overture H151, Op. 40/1 (1922)
Fugal Concerto for Flute, Oboe & String Orchestra H152, Op. 40/2 (1923)
First Choral Symphony, for chorus, soprano solo and orchestra op. 41 (1924)
At the Boar's Head, an opera op. 42 (1925)[3]
Egdon Heath, for orchestra (Homage to Thomas Hardy) H172, Op. 47 (1927)
A Moorside Suite H 173 (1928) : 1. Scherzo, 2. Nocturne, 3. March
Double Concerto for Two Violins and Orchestra Op.49 (1929) : 1. Scherzo/Allegro, 2. Lament/Andante, 3. Variations on a Ground
The Wandering Scholar opera op. 50 (1929 – 1930)
Choral Fantasia op. 51 (1930)
Hammersmith: Prelude and Scherzo H178, Op. 52 (1930)
Lyric Movement H 191 (1933)
Brook Green Suite (H.190) (1933)
Scherzo, part of an unfinished Symphony H 192 (1933-4)

et un site qui lui est consacré :

http://www.gustavholst.info/
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joachim
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-04-26, 12:12

Pas possible ! Rien sur Gustav Holst ? il me semblait pourtant qu'on en avait largement parlé ici, et d'autant plus que j'ai écouté beaucoup d'euvres de lui Gustav Holst (1874-1934) 1521897346

Commençons donc pas son "tube", la grande Suite symphonique "Les Planètes" opus 32. En fait, il ne s'agit pas d'une étude des planètes du côté astronomie, mais plutôt du côté astrologie, ne serait-ce que par les intitulés (Mars, celui qui apporte la guerre, par exemple). Chaque mouvement est destiné à transmettre des idées et émotions associées à l'influence des planètes sur le psychisme. L'idée de l'œuvre a été suggérée à Holst par Clifford Bax (le frère d'Arnold Bax), qui l'initia à l'astrologie lorsque tous deux faisaient partie d'un petit groupe d'artistes anglais en vacances à Majorque au printemps de 1913; Holst est devenu tout à fait un adepte de l'astrologie et établissait pour le plaisir les horoscopes de ses amis.

Ces mouvements ne suivent pas l'ordre les planètes du système solaire. Ce sont successivement :

Mars, the Bringer of War (celui qui apporte la guerre)
Venus, the Bringer of Peace (celle qui apporte la paix)
Mercury, the Winged Messenger (le messager ailé)
Jupiter, the Bringer of Jollity (celui qui apporte la gaîté)
Saturn, the Bringer of Old Age (celui qui apporte la vieillesse)
Uranus, the Magician (le magicien)
Neptune, the Mystic (le mystique)

Deux des sept mouvement sont particulièrement célèbres : Mars et Jupiter. A noter que Neptune, qui fait un peu penser à de l'impressionnisme debussien, se termine, tout à la fin, par un choeur de femmes a cappella qui s'évanouit dans l'espace.

Une suite dont la réputation est tout à fait justifiée, et que je viens de réécouter dans cet enregistrement :

Gustav Holst (1874-1934) Front15

La Suite durant une cinquantaine de minutes, le CD est complété par la suite tirée de Star Wars de John Williams.

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Icare
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-04-26, 16:03

Pour ma part, je ne connais que Les Planètes, son oeuvre la plus célèbre. Il faut dire que je l'écoute rarement...J'aime bien mais sans plus; ce n'est pas un genre de musique qui me hante, me fascine...
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-04-26, 22:54

Hymn of Jesus, Beni Mora, Lyric Mvt pour alto, les Chant du Rig Veda, Wandering Cloud, autant de chefs d'oeuvres! Holst, compositeur de génie, d'une profondeur abyssale!
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-04-26, 23:16


Pour s'en faire une idée...ici



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MarcS

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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-05-11, 15:08

J'ai découvert ce compositeur il y a peu en écoutant un podcast du "carrefour de l'Odéon". Je viens d'écouter "The planets", interressant, mais ça fait quand même très musique de film...je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais je n'ai pas trouvé beaucoup de raffinement dans cette oeuvre.
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Icare
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-05-11, 17:42


<<Je viens d'écouter "The planets", interressant, mais ça fait quand même très musique de film>>

C'est peut-être l'effet "Stars Wars"...Very Happy Personnellement, je ne peux pas dire que je n'aime pas...j'aime plutôt bien mais ça ne m'a jamais vraiment renversé, tout comme l'oeuvre que j'ai mis en ligne. Pareil. Ce n'est pas à mon oreille une musique très enthousiasmante...comme quoi je n'idolâtre pas tout, loin s'en faut...Gustav Holst (1874-1934) 231625
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abbado71



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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-05-11, 17:50

MarcS a écrit:
J'ai découvert ce compositeur il y a peu en écoutant un podcast du "carrefour de l'Odéon". Je viens d'écouter "The planets", interressant, mais ça fait quand même très musique de film...je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais je n'ai pas trouvé beaucoup de raffinement dans cette oeuvre.

En réalité je crois que justement, beaucoup de compositeur de musique de films(notamment John Williams pour Star wars) ce sont inspirées de cette oeuvre novatrice par son orchestration.
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-05-11, 19:33

abbado71 a écrit:
MarcS a écrit:
J'ai découvert ce compositeur il y a peu en écoutant un podcast du "carrefour de l'Odéon". Je viens d'écouter "The planets", interressant, mais ça fait quand même très musique de film...je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais je n'ai pas trouvé beaucoup de raffinement dans cette oeuvre.

En réalité je crois que justement, beaucoup de compositeur de musique de films(notamment John Williams pour Star wars) ce sont inspirées de cette oeuvre novatrice par son orchestration.

A Hollywood (surtout), c'est une évidence que Les Planètes de Holst furent une référence et une influence, du moins pour un certain cinéma...Ceci étant dit, il y a aussi beaucoup de compositeurs du Septième Art qui eurent d'autres références et influences... heureusement d'ailleurs pour la diversité du genre... Very Happy Le Sacre du Printemps en fut par exemple une autre.
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-05-11, 20:09

abbado71 a écrit:


En réalité je crois que justement, beaucoup de compositeur de musique de films(notamment John Williams pour Star wars) ce sont inspirées de cette oeuvre novatrice par son orchestration.

Exactement, faut dire les choses comme elles sont, John Williams a carrément pompé Holst
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-05-11, 20:17

Snoopy a écrit:
abbado71 a écrit:


En réalité je crois que justement, beaucoup de compositeur de musique de films(notamment John Williams pour Star wars) ce sont inspirées de cette oeuvre novatrice par son orchestration.

Exactement, faut dire les choses comme elles sont, John Williams a carrément pompé Holst

Il y a quand même d'autres influences dans Stars War, ce qui n'empêche pas que le style de john Williams y est déjà reconnaissable, qu'il a retravaillé la matière "existante" à sa manière...que je trouve même parfois plus raffinée que chez Holst.
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-05-11, 20:43

Ouais mais on est quand même à la limite du plagiat. C'est quand même trèèèèèèèèèèèèès inspiré de Holst. Au delà même de l'inspiration. Enfin c'est normal, il a du tomber du côté obscur de la force Hehe
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-06-12, 19:40

Icare a écrit:

<<Je viens d'écouter "The planets", interressant, mais ça fait quand même très musique de film>>

C'est peut-être l'effet "Stars Wars"...Very Happy  Personnellement, je ne peux pas dire que je n'aime pas...j'aime plutôt bien mais ça ne m'a jamais vraiment renversé, tout comme l'oeuvre que j'ai mis en ligne. Pareil. Ce n'est pas à mon oreille une musique très enthousiasmante...comme quoi je n'idolâtre pas tout, loin s'en faut...Gustav Holst (1874-1934) 231625  

A l'occasion de mon nouveau cycle "H X 12", j'ai réécouté les fameuses Planètes de Gustav Holst. Ce fut un très grand écart à partir de la Johannes Passion de Georg Phlipp Telemann, un changement d'univers, de planète, c'est le cas de le dire. En fait, je croyais bien connaître ces "Planètes", mais ce fut presque une totale redécouverte, comme si j'étais resté très longtemps sans les écouter. Du coup, mon impression mitigée dans le souvenir que j'en avais s'est nettement améliorée. "Mars" est très certainement la Planète, selon Holst, que j'aime le moins, "Jupiter" aussi: elles me sont lourdes et hostiles, je n'y passerai pas mes vacances d'été. En revanche, "Saturne" et "Neptune" sont celles sur lesquelles je préfère laisser vagabonder mon esprit, en orbite, indéfiniment. La construction de "Saturne" me plait beaucoup, notamment son caractère obsessionnel imperturbable, une exploration originale de la matière orchestrale qui joue aussi sur les reliefs et les distances. Je suis finalement d'accord avec Abbado71 sur l'aspect novateur de cette oeuvre. Quant à "Neptune", l'entrée des choeurs juste au moment où il faut, tout en douceur... a quelque chose d'assez hypnotique. J'aime bien aussi "Vénus", "Mercure" et "Uranus".
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Henri



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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2015-06-13, 00:09

J’aime plutôt bien “Mars, the Bringer of War”. Dans le genre “rentre dedans”, ce morceau est au moins aussi terrifiant que le premier mouvement de la Symphonie n° 7 “Leningrad” de Shostakovich. “Venus, The Bringer of Peace”, qui arrive tout de suite après, est ressenti comme un délicieux séjour au paradis. Ce qui est d’ailleurs tout-à-fait en contradiction avec ce qu’est la véritable planète Vénus, un enfer probablement encore pire que Mars. Mais bien sûr, à l’époque de Holst on ne connaissait encore rien des conditions épouvantables qui règnent sur cette planète. Pas plus d’ailleurs que sur Mercure, et le “Mercury” de Holst évoque plus le dieu romain, protecteur des commerçants et des voyageurs, que la planète du système solaire. Ce qui est aussi le cas de toutes ses “planètes”, plus inspirées par la mythologie que par l’astronomie. Son “Jupiter, Bringer of Jollity” évoque plus une fête, où une ronde joyeuse et sautillante, que la géante de notre système tournant sur son orbite en 11 années et sur elle-même en une dizaine d’heures. Finalement, “Neptune, the Mystic”, est le seul morceau de toute la suite qui évoque quelque peu le grand espace qui nous entoure. À son écoute on s’imagine très bien contemplant la planète de loin par le hublot d’une capsule spatiale tournant lentement autour d’elle à bonne distance.
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JosefK

JosefK

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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2018-03-16, 01:37

Henri a écrit:
J’aime plutôt bien “Mars, the Bringer of War”. Dans le genre “rentre dedans”, ce morceau est au moins aussi terrifiant que le premier mouvement de la Symphonie n° 7 “Leningrad” de Shostakovich. “Venus, The Bringer of Peace”, qui arrive tout de suite après, est ressenti comme un délicieux séjour au paradis. Ce qui est d’ailleurs tout-à-fait en contradiction avec ce qu’est la véritable planète Vénus, un enfer probablement encore pire que Mars. Mais bien sûr, à l’époque de Holst on ne connaissait encore rien des conditions épouvantables qui règnent sur cette planète.

Il y a un sens dramatique d'une redoutable efficacité à faire suivre l'apocalyptique "Mars" (composé... en 1914, avant le début de la Première Guerre mondiale) de la langoureuse "Vénus" (composée... en 1917, en plein conflit). Quelle entrée en matière!

Mais on ne perd rien pour attendre, car vient en cinquième position "Saturne", la préférée du compositeur - et je ne peux vraiment lui donner tort - magnifique progression de la morosité à l'angoisse puis à la transfiguration.

A noter que quand Pluton (découverte du vivant de Holst, mais bien après qu'il eut achevé ses "Planètes") avait encore le statut de planète - qui lui a finalement été dénié quelques années après - Colin Matthews a complété en 2000 la suite de Holst par une page ("Pluto, the Renewer") pour que le système solaire soit au complet (même s'il y manque toujours... la Terre). Idée intéressante sur le papier, mais outre que Matthews n'a pas tenté d'imiter Holst, précaution louable mais qui crée une rupture stylistique, sa pièce a pour inconvénient de casser l'effet très original créé par Holst à la fin de "Neptune", à savoir ce choeur féminin qui répète longuement deux accords, diminuendo, jusqu'à l'imperceptible.

"De la musique de film", ah oui, ça on l'a assez vu et lu, ce sous-entendu suintant le mépris. Il faut simplement se souvenir qu'on n'est alors qu'en 1914-1917, pas dans les années 1930 ou 1940, et que la musique de Holst n'a pas grand-chose à envier, en avancées instrumentales et harmoniques, aux créateurs les plus aventureux de l'époque - Strauss, Debussy, Ravel, Stravinski. Certains ont d'ailleurs justement fait observer dans de précédents qu'il avait été copieusement copié par la suite.

Quant à celui qui ne trouve pas de raffinement dans "Les Planètes", ne serait-ce que dans l'orchestration... bref, il vaut mieux que je ne dise rien...
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joachim
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joachim

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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2018-04-14, 17:31

JosefK a écrit:
A noter que quand Pluton (découverte du vivant de Holst, mais bien après qu'il eut achevé ses "Planètes") avait encore le statut de planète - qui lui a finalement été dénié quelques années après - Colin Matthews a complété en 2000 la suite de Holst par une page ("Pluto, the Renewer") pour que le système solaire soit au complet (même s'il y manque toujours... la Terre). Idée intéressante sur le papier, mais outre que Matthews n'a pas tenté d'imiter Holst, précaution louable mais qui crée une rupture stylistique, sa pièce a pour inconvénient de casser l'effet très original créé par Holst à la fin de "Neptune", à savoir ce choeur féminin qui répète longuement deux accords, diminuendo, jusqu'à l'imperceptible.

En effet, le Pluton de Colin Matthews ne s'harmonise absolument pas avec les Planètes. Il aurait pu au moins imiter le style de Holst. (il me semble en avoir parlé quelque part, mais je ne sais plus où Gustav Holst (1874-1934) 1521897346 ).

La symphonie en fa majeur dite "The Cotswolds" a été composée en 1900. Elle est complètement inconnue, et c'est grand dommage car cette œuvre est magnifique.



https://www.youtube.com/watch?v=lz8wjnRKHfU
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joachim
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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2019-12-31, 11:43

Je recopie ici l'article Wikipedia (lui-même traduit de Wiki anglais) très intéressant et complet sur la biographie de Gustav Holst.

Gustav Holst, de son vrai nom Gustavus Theodore von Holst, est né dans une famille musicienne d'origine suédoise à Cheltenham, Gloucestershire. Il est l'ainé des deux enfants de son père, Adolph von Holst, un musicien professionnel, et de sa mère, Clara Cox, née Lediard. Sa mère, principalement d'origine britanniquen, est la fille d'un avocat respecté de Cirencester ; la partie Holst de la famille est d'origine suédoise, lettone et allemande et compte au moins un musicien professionnel dans chacune des trois générations précédentes.

L'arrière-grand-père de Gustav, Matthias Holst, né à Riga en Lettonie, était d'origine allemande ; il avait été compositeur et professeur de harpe à la cour Impériale de Russie à Saint-Petersbourg. Le fils de Matthias, Gustavus, qui, enfant, avait déménagé avec ses parents en Angleterre en 1802, était un compositeur de musique de salon et un professeur de harpe connu. Il s'appropria la particule aristocratique von et l'ajouta de lui-même à son nom de famille dans l'espoir d'obtenir plus de prestige et d'attirer les élèves.

Le père de Gustav, Adolph von Holst, était organiste et chef de chœur à la All Saints' Church, Cheltenham ; il enseignait également et donnait des récitals de piano. Sa femme, Clara, une de ses anciennes élèves, était une pianiste et une chanteuse talentueuse. Gustav avait un frère cadet, Emil Gottfried, qui est devenu connu sous le nom d'Ernest Cossart comme acteur dans le West End à New York et dans le cinéma à Hollywood. Clara meurt en février 1882 et la famille déménagea dans une autre maison à Cheltenham où Adolph demande à sa sœur Nina de l’aider à élever les garçons. Gustav reconnaissait la dévotion de sa tante à sa famille et lui dédia plusieurs de ses premières compositions. En 1885, Adolph se maria à Mary Thorley Stone, une autre de ses élèves. Ils ont eu deux enfants, Matthias ("Max") et Evelyn ("Thorley"). Mary von Holst était absorbée par la théosophie et ne s'intéressait pas beaucoup aux problèmes domestiques. Les quatre enfants d'Adolph furent sujets à ce qu'un des biographes de Gustav appelle "de la négligence bienveillante" et Gustav en particulier "n'était pas submergé d'attention ou de compréhension et, avec sa vue et sa poitrine faible, les deux négligés, il était misérable et effrayé".

Gustav Holst reçut des cours de piano et de violon qu'il appréciait moins que le piano. À douze ans, il prit des cours de trombone sur la suggestion de son père qui pensait que jouer d'un cuivre lui réduirait son asthme. Holst a été scolarisé à la Cheltenham Grammar School entre 1886 et 1891. Il a commencé à composer vers 1886 ; inspiré par le poème Horatius de Macaulay, il commença, mais abandonna rapidement, un arrangement ambitieux pour chœur et orchestre. Ses premières compositions furent des pièces pour piano ou pour orgue, des chants, des hymnes et une symphonie (à partir de 1892). Ses principales influences, à cette époque, étaient Mendelssohn, Chopin, Grieg et surtout Sullivan. Adolph essaya d'écarter son fils de la composition, espérant qu'il ferait carrière comme pianiste. La santé de Holst fut décisive dans le futur de sa carrière musicale ; il n'avait jamais été fort et en plus de son asthme et de sa vue faible, il souffrait de neuropathie ce qui lui donnait des difficultés à jouer du piano. Il disait que son bras touché était "comme de la gélatine chargée d'électricité".

Après que Gustav eut quitté l'école en 1891, Adolph lui paya quatre mois à Oxford pour étudier le contrepoint avec George Frederick Sims, organiste au Merton College. À son retour, Holst obtint son premier poste professionnel à 17 ans en tant qu'organiste et maître de chœur à Wyck Rissington, Gloucestershire. Ce poste comprenait également la direction de la Bourton-on-the-Water Choral Society qui n'offrait pas de rémunération supplémentaire mais qui lui permit d'améliorer sa direction. En novembre 1891, Holst donna ce qui est peut-être sa première représentation publique en tant que pianiste ; son père et lui jouèrent les Danses hongroises de Brahms lors d'un concert à Cheltenham. Le programme du concert donne comme prénom Gustav plutôt que Gustavus, il était appelé par cette version courte du prénom depuis sa petite enfance.

En 1892, Holst composa la musique d'une opérette dans le style de Gilbert et Sullivan, Lansdowne Castle, or The Sorcerer of Tewkesbury. La pièce fut jouée au Cheltenham Corn Exchange en février 1893, elle fut bien reçue et ce succès l'encouragea à persévérer dans la composition. Il fit une demande de bourse pour le Royal College of Music (RCM) à Londres, mais la bourse fut cette année-là attribuée à Samuel Coleridge-Taylor. Holst fut accepté comme étudiant non boursier et Adolph emprunta 100 £ pour couvrir les dépenses de l'année scolaire. Holst quitta Cheltenham pour Londres en 1893. Il avait peu d'argent et, en partie par économie et en partie par sentiment personnel, il devint végétarien et abstème. Deux ans plus tard, lui fut finalement attribuée une bourse qui régla en grande partie ses problèmes financiers, mais il continua à suivre ce régime austère.

Les professeurs de Holst au RCM furent Frederick Sharpe (piano), William Stephenson Hoyte (orgue), George Case (trombone), George Jacobi (instrumentation) et le directeur de l'école, Hubert Parry (histoire). Après avoir suivi les cours préliminaires avec W. S. Rockstro et Frederick Bridge, Holst put étudier comme il le souhaitait la composition avec Charles Villiers Stanford. Pour gagner un peu d'argent pendant ses études, Holst jouait du trombone professionnellement dans les stations balnéaires en été et dans les salles de concert de Londres en hiver. Sa fille et biographe, Imogen Holst, raconte qu'avec ses payes de musicien, "il était en mesure de payer les besoins vitaux : hébergement et repas, papier manuscrit et des billets pour des places debout dans la galerie de Covent Garden Opera House pour les soirées Wagner". Il jouait occasionnellement lors de concerts symphoniques, par exemple en 1897 sous la direction de Richard Strauss au Queen's Hall.

Comme de nombreux musiciens de sa génération, Holst était sous le charme de Wagner. Il n'avait pas apprécié Götterdämmerung quand il l'avait entendue à Covent Garden en 1892, mais encouragé par son ami et condisciple Fritz Hart, il persévéra et devint rapidement un ardent wagnérien. Wagner supplanta Sullivan en tant qu'influence principale dans sa musique et pendant quelque temps, comme le note Imogen, "des parties mal-assimilées de Tristan étaient présentes dans tous ses chants et ouvertures". Stanford admirait quelques œuvres de Wagner et avait au début été influencé par lui, mais il désapprouvait les compositions wagnériennes de Holst : "Ça n'ira pas mon garçon ; ça n'ira pas". Holst respectait Stanford, le décrivant à son condisciple Herbert Howells comme "le seul homme qui pourrait sortir l'un de nous du pétrin" mais il pensait que ses condisciples avaient plus d'influence que les enseignants sur lui.

En 1895, peu après avoir fêté son vingt-et-unième anniversaire, Holst rencontra Ralph Vaughan Williams qui devint son ami pour la vie et qui eut plus d'influence sur lui que quiconque. Stanford insistait pour que ses étudiants soient auto-critiques, mais Holst and Vaughan Williams devinrent les critiques l'un de l'autre ; chacun jouait sa dernière composition à l'autre alors qu'il travaillait encore dessus. Vaughan Williams observera plus tard : "ce qu'on apprend réellement dans une école ne vient pas tant des enseignants officiels mais plutôt des autres élèves… [nous avons discuté] de tous les sujets, de la note la plus basse du contrebasson jusqu'au roman Jude l'Obscur". En 1949, il écrivait sur leur relation : "Holst a déclaré que sa musique a été influencée par celle de son ami, l'inverse est certainement vrai".

William Morris a également influencé Holst. Selon Vaughan Williams, "Ce fut à ce moment-là que Holst découvrit le sentiment d'unité avec ses semblables qui fit de lui ensuite un grand maître. C'est plus son sens de camaraderie qu'une conviction politique qui le mena, alors qu'il était encore étudiant, à rejoindre le Club Socialiste de la Kelmscott House à Hammersmith". À Kelmscott House, la maison de Morris, Holst assistait à des conférences de son hôte et de Bernard Shaw. Son socialisme était modéré mais il appréciait le club pour sa bonne compagnie et pour son admiration pour Morris en tant qu'homme. Ses idéaux étaient influencés par Morris mais avaient un éclairage différent. Morris a écrit "Je ne veux pas de l'art ou de la liberté que pour quelques-uns. Je veux que tout le monde soit éduqué selon ses capacités, non selon la quantité d'argent que leurs parents peuvent avoir". Holst disait : "l'aristocratie dans l'art — l'art n'est que pour quelques élus — mais le seul moyen de trouver ces élus et d'apporter l'art à tout le monde — alors les artistes ont alors une sorte de signe maçonnique qui leur permet de se reconnaitre dans la foule". Il a été invité à diriger le Hammersmith Socialist Choir leur faisant chanter des madrigaux de Thomas Morley, des chœurs de Purcell et des œuvres de Mozart, de Wagner et de lui-même. Une de ses choristes était (Emily) Isobel Harrison (1876–1969), une belle soprano de deux ans plus jeune que lui. Il tomba amoureux d'elle ; elle fut d'abord impressionnée par lui, mais ils se fiancèrent bien que sans projet de mariage au vu des faibles revenus de Holst.

En 1898, le RCM offrit à Holst une bourse pour une année de plus mais il sentait qu'il avait appris autant qu'il le pouvait dans cette école et qu'il était temps, comme il le disait, "d'apprendre par la pratique". Certaines de ses compositions avaient été publiées et jouées ; l'année précédente The Times avait loué son chant Light Leaves Whisper, "une œuvre modérément élaborée en six parties, traitée avec beaucoup d'expression et un sentiment poétique". Nonobstant ces réussites ponctuelles, Holst pensait qu'un "homme ne peut vivre seulement de la composition". Il servit comme organiste dans différentes églises de Londres et continua à jouer du trombone dans des orchestres. En 1898, il fut nommé premier trombone et répétiteur dans la Carl Rosa Opera Company et fit des tournées avec l’Orchestre national royal d'Écosse. Bien que plus capable que compétent au trombone, il était louée par le chef d'orchestre renommé Hans Richter, pour qui il joua au Covent Garden. Son salaire était juste suffisant pour vivre, et il le complétait en jouant dans un orchestre populaire appelé White Viennese Band, dirigé par Stanislas Wurm. Holst aimait jouer pour Wurm et appris beaucoup de lui sur la manière d'obtenir un rubato des musiciens. Néanmoins, désirant dévouer son temps à la composition, Holst trouvait que jouer pour the Worm ou dans d'autres petits orchestres était "un gaspillage détestable de temps". Vaughan Williams cependant n’était pas d'accord avec son ami sur ce sujet, il admettait qu'une partie de la musique jouée était "de pacotille", mais cela a cependant été utile à Holst : "pour commencer, le pire que doit endurer un tromboniste n'est rien comparé à ce que doit endurer un organiste d'église. Deuxièmement, Holst est par-dessus tout un compositeur pour orchestre, et cette touche qui distingue son écriture orchestrale est largement due au fait qu'il a joué dans des orchestres. Il a appris son art, techniquement et en substance, pas de seconde main à partir de livres et de théories mais à partir d'une expérience réelle.

Avec un modeste revenu assuré, Holst put se marier à Isobel. La cérémonie eut lieu au Fulham Register Office le 22 juin 1901. Le mariage dura jusqu'à sa mort, ils eurent un enfant, Imogen, née en 1907. En 1902 Dan Godfrey et l’Orchestre symphonique de Bournemouth créèrent la symphonie Cotswold de Holst, dont le second mouvement est une élégie pour Morris, mort en octobre 1896, trois ans avant que Holst ne commence à travailler sur cette pièce. En 1903, Adolph von Holst meurt laissant un petit héritage. Holst et sa femme décidèrent, comme le racontera plus tard Imogen, que "comme ils avaient toujours des difficultés financières, la seule chose à faire était de le dépenser en une seule fois dans des vacances en Allemagne".

Alors qu'il séjourne en Allemagne, Holst réfléchit à sa vie professionnelle et en 1903 il décida de ne plus jouer en orchestre pour se concentrer sur la composition. Ses revenus issus de la composition étaient trop faibles pour vivre et deux ans plus tard il accepta un poste d'enseignant à la James Allen's Girls' School, Dulwich, où il resta en fonction jusqu'en 1921. Il enseigna également à Passmore Edwards Settlement  où parmi d'autres innovations il donna les premières britanniques de deux cantates de Bach. Les deux postes d'enseignement pour lesquels il est le plus connu sont probablement le poste de directeur musical à la St Paul's Girls' School, Hammersmith, de 1905 à sa mort, et le poste de directeur musical au Morley College de 1907 à 1924. Vaughan Williams parle du passage d'Holst à la St Paul's Girls' School : "il supprima la sentimentalité puérile que les écolières étaient censées apprécier et le remplaça par Bach et Vittoria, un terreau parfait pour des esprits immatures" et au Morley College : "[Une] mauvaise tradition devait être supprimée. Les résultats furent au début décourageants mais rapidement un nouvel esprit apparut et la musique au Morley College avec son émanation du festival de la Pentecôte… devint une force avec laquelle il fallait compter". Avant l'arrivée d'Holst, le Morley College n'avait jamais traité la musique très sérieusement — la mauvaise tradition dont parle Vaughan Williams ; au début les exigences rigoureuses de Holst firent fuir de nombreux étudiants. Il persévéra et construit petit à petit une classe de mélomanes.

Selon le compositeur Edmund Rubbra, qui suivit ses cours au début des années 1920, Holst était "un professeur qui venait au cours non pas lesté des enseignements de Prout et de Stainer mais avec une partition de Petrouchka ou avec la Messe en sol mineur récemment publiée de Vaughan Williams". Il n'a jamais cherché à imposer ses propres idées sur les compositions de ses élèves. Rubbra se rappelle qu'il devinait les difficultés de ses étudiants et les guidait avec douceur pour qu'ils trouvent la solution d'eux-mêmes. "Je ne me rappelle pas qu'Holst n'ai ajouté une seule note à lui sur tout ce que j'ai écrit, mais il suggérait — si j'étais d'accord! — pour une phrase donnée que la suivante serait mieux si je suivait tel chemin ; si je ne le voyais pas, il n'insistait pas".

En tant que compositeur Holst s'inspirait régulièrement de la littérature. Il a mis en musique des poèmes de Thomas Hardy et de Robert Bridges et, une influence particulière, de Walt Whitman, avec Dirge for Two Veterans et The Mystic Trumpeter (1904). Il écrit une œuvre orchestrale, Walt Whitman Overture, en 1899. Alors en tournée avec la Carl Rosa company Holst lu quelques livres de Max Müller qui lui inspirèrent un franc intérêt pour les textes Sanskrit, en particulier pour les hymnes du Rig Veda. Il ne trouvait pas les versions anglaises des textes convaincantes, et décida de faire ses propres traductions malgré son manque de talents comme linguiste. Il prit des cours en 1909 à l'University College, London pour étudier le sanskrit. Imogen commente ses traductions : "il n'était pas un poète et parfois ses vers semblaient naïfs. Mais ils n'ont jamais semblé vagues ou négligés, car il s'était fixé pour tâche de trouver des mots qui seraient "clairs et dignes" pour «conduire l'auditeur dans un autre monde". Ses arrangements des traductions de textes en sanskrit incluent Sita (1899–1906), un opéra en trois actes basé sur un épisode du Ramayana (qu'il fit participer à un concours d'opéras anglais organisé par l'éditeur musical milanais Tito Ricordi), Savitri (1908), un opéra de chambre basé sur un conte du Mahabharata, quatre groupe d’Hymns from the Rig Veda (1908–14) et deux textes tirés du Kâlidâsa : Two Eastern Pictures (1909–10) et The Cloud Messenger (1913).

Vers la fin du xixe siècle, les cercles musicaux britanniques avaient exprimé un nouvel intérêt pour la musique nationale populaire. Quelques compositeurs, comme Sullivan et Elgar, restaient indifférents mais Parry, Stanford, John Stainer et Alexander Mackenzie étaient les membres fondateurs de la Folk-Song Society. Parry considérait qu'en redécouvrant la musique populaire anglaise les compositeurs trouveraient une voix nationale authentique ; il déclarait, "dans les vraies chansons populaires il n'y a pas de honte, pas de vulgarité". Vaughan Williams a été converti très tôt à cette cause, parcourant la campagne anglaise pour collecter et mettre par écrit les chansons populaires. Cela eut une influence sur Holst. Sans être autant passionné par le sujet que son ami, Holst incorpora un certain nombre de mélodies populaires dans ses propres compositions et fit plusieurs arrangements de chansons populaires collectées par d'autres. La Somerset Rhapsody (1906–07) fut écrite sur la suggestion du collectionneur de chansons populaires Cecil Sharp  et utilise trois airs que Sharp avait recueillis. Holst décrivit la représentation de cette œuvre au Queen's Hall en 1910 comme "son premier succès réel". Quelques années plus tard Holst s'enthousiasma pour une autre renaissance musicale, la redécouverte des compositeurs anglais de madrigaux. Weelkes était son préféré parmi tous les compositeurs Tudor mais Byrd avait également beaucoup d'importance pour lui.

Holst était un fervent rambler. Il marcha beaucoup en Angleterre, en Italie, en France et en Algérie. En 1908, il voyagea en Algérie suivant un conseil médical pour soigner son asthme et sa dépression due au fait qu'il n'avait pas gagné le prix Ricordi avec son opéra Sita. Ce voyage lui inspira la suite Beni Mora qui incorpore de la musique qu'il avait entendue dans les rues algériennes. Vaughan Williams écrit au sujet de cette œuvre exotique : "si cela avait été joué à Paris plutôt qu'à Londres, cela aurait donné au compositeur une renommée européenne, et joué en Italie, cela aurait probablement causé une émeute".

En juin 1911 Holst et ses élèves du Morley College donnèrent la première représentation depuis le xviie siècle de The Fairy Queen de Purcell. La partition avait été perdue après la mort de Purcell en 1695 et n'avait que récemment été découverte. Vingt-huit élèves de Morley recopièrent les parties vocales et orchestrales. La partition comptait 1500 pages et il fallut près de dix-huit mois aux étudiants pour copier la partition pendant leur temps libre. Un concert en fut donné à l'Old Vic, précédé par un discours d'introduction de Vaughan Williams. The Times loua Holst et ses étudiants pour "une représentation artistique et très intéressante d'une œuvre si importante".

Après ce succès Holst fut déçu de la réception peu chaleureuse l'année suivante de son œuvre chorale The Cloud Messenger. Il voyagea de nouveau acceptant une invitation de Balfour Gardiner de le rejoindre lui et ses frères Clifford et Arnold Bax en Espagn1. Durant ces vacances Clifford Bax fit découvrir à Holst l'astrologie, intérêt qui inspirera plus tard sa suite The Planets. Holst fit l'horoscope de ses amis le reste de sa vie et parlait de l'astrologie comme son "vice familier".

En 1913, la St Paul's Girls ouvrit une nouvelle aile musicale et Holst composa pour cette occasion la St Paul's Suite. Le nouveau bâtiment comptait une salle insonorisée très bien équipée où il pouvait travailler sans être dérangé. Holst déménagèrent dans une maison à Brook Green, très proches de l'école. Ils avaient durant les six années précédentes dans une jolie maison surplombant la Tamise à Barnes, mais l'air de la rivière, souvent brumeux, affectait sa respiration. Pour les week-ends et les vacances scolaires Holst et sa femme achetèrent un cottage à Thaxted, Essex, entouré de bâtiments médiévaux et offrant de nombreuses occasions de rambling. En 1917 ils déménagèrent dans une maisons dans le centre-ville où ils restèrent jusqu'en 1925.

À Thaxted, Holst se lia d’amitié avec le révérend Conrad Noel, connu comme le Red Vicar, qui soutenait l'Independent Labour Party et qui épousa de nombreuses causes impopulaires auprès de l'opinion conservatrice. Holst fut organiste et chef de chœur occasionnel à la Thaxted Parish Church ; il s’intéressa également à la sonnerie de cloches. Il lança un festival de musique annuel à Whitsuntide en 1916 ; des étudiants du Morley College et de St Paul's Girls' School jouaient ensemble avec des participants locaux. Holst dédia son carol This Have I Done For My True Love au révérend Noel ; le compositeur en parlait toujours comme le "The Dancing Day" et le morceau était chanté en dansant dans l’église de Thaxted. Ces innovations suscitèrent des controverses chez les pratiquants traditionnels de l’église. Après trois saisons, anxieux de ne pas embarquer ses étudiants dans des conflits religieux, Holst déménagea le Whitsun Festival à Dulwich.

Lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale Holst essaya de s'enrôler mais fut refusé comme impropre au service militaire. Il se sentit frustré de ne pouvoir participer à l'effort de guerre. Sa femme se porta volontaire pour conduire des ambulances ; Vaughan Williams, ainsi qu'Emil, le frère d'Holst, furent en service actif en France ; les amis de Holst les compositeurs George Butterworth et Cecil Coles moururent au combat. Holst continua à enseigner et à composer ; il travailla sur The Planets et prépara la représentation de son opéra de chambre Savitri. Il fut créé en décembre 1916 par des étudiants de la London School of Opera au Wellington Hall à St John's Wood. À l'époque, il n'attira pas l'attention des grands journaux bien que lorsqu'il sera joué professionnellement cinq ans plus tard, il sera décrit comme "un parfait petit chef-d’œuvre". En 1917 il composa The Hymn of Jesus pour chœur et orchestre, œuvre qui ne fut pas jouée avant la fin de la guerre.

En 1918, alors que la guerre touchait à sa fin, Holst trouva un travail qui lui permettait de participer à l’effort de guerre. La section musicale du département d'éducation du YMCA cherchait des volontaires pour travailler avec les troupes britanniques stationnées en Europe et attendant la démobilisation. Le Morley College et la St Paul's Girls' School lui offrirent un an de disponibilité mais il restait un obstacle : le YMCA pensait que son nom sonnait trop allemand pour être acceptable dans un tel rôle. Il changea officiellement "von Holst" en "Holst" par deed poll en septembre 1918. Il fut nommé organisateur musical pour le YMCA au Proche-Orient, basé à Thessalonique.

Holst reçu un adieu spectaculaire. Le chef d'orchestre Adrian Boult se rappelle : "Juste avant l’armistice Gustav Holst surgit dans mon bureau : 'Adrian, le YMCA m’envoie bientôt à Thessalonique et Blafour Gardiner, bénit soit-il, m'a donné un cadeau d'adieu, le Queen's Hall avec son orchestre complet pour tout dimanche matin. Nous allons donc jouer The Planets et tu dirigeras'." Il y eut un gros travail pour tout préparer à temps. Les filles de St Paul aidèrent à copier les parties orchestrales et les femmes de Morley et de St Paul apprirent les chants au dernier moment. La représentation eu lieu le 29 septembre devant un public invité comprenant Sir Henry Wood et la plupart des musiciens professionnels de Londres. Cinq mois plus tard, alors que Holst était en Grèce, Boult introduit The Planets au public lors d'un concert en février 1919 ; Holst lui envoya une longue lettre pleine de suggestions mais il ne réussit pas à le convaincre de jouer la suite en entier. Le chef d'orchestre pensait qu'une demi-heure d'une musique si radicalement nouvelle était tout ce que le public pouvait absorber et il joua seulement les sept premiers mouvements à cette occasion.

Holst apprecia son séjour à Thessalonique d'où il put aller visiter Athènes qui l'impressionna grandement. Sa mission musicale était vaste et il fut même obligé de jouer du violon dans un orchestre local à une occasion : "C'était très amusant mais j'ai peur de ne pas avoir servi à grand chose". Il retourna en Angleterre en juin 1919.

À son retour de Grèce Holst recommença à enseigner et à composer. En plus de ses emplois actuels, il accepta de donner des cours magistraux de composition à l’université de Reading et il rejoint Vaughan Williams pour enseigner la composition dans leur alma mater le RCM63. Dans sa salle insonorisée à la St Paul's Girls' School il composa à cette époque Ode to Death, un arrangement d'un poème de Whitman, qui selon Vaughan Williams est considérée par beaucoup comme la plus belle œuvre chorale de Holst.

Holst, dans sa quarantaine, se trouva soudain demandé. L’Orchestre philharmonique de New York et l’Orchestre symphonique de Chicago voulaient être les premiers à jouer The Planets aux États-Unis. Le succès de The Planets fut suivi en 1920 par un accueil enthousiaste de The Hymn of Jesus, descrit dans The Observer comme "une des plus brillantes et des plus sincères pièce d'expression chorale et orchestrale entendue depuis plusieurs années". The Times parle d'elle comme "indubitablement comme l’œuvre chorale la plus originale produite dans ce pays depuis plusieurs années". À sa surprise et à son regret Holst devint célèbre. La célébrité était quelque chose de complètement étranger à sa nature. Comme le note le musicologue Byron Adams, "il batailla le reste de sa vie pour ce sortir de cette toile de publicité voyante, d’incompréhension du public et de jalousie professionnelle tissée autour de ce succès non désiré". Il refusait les honneurs et les récompenses et refusait de donner des interviews et de signer des autographes.

L'opéra comique de Holst The Perfect Fool (1923) fut considéré comme une satire de Parsifal bien que Holst le niait fermement. Cet opéra, avec Maggie Teyte dans le rôle soprano principal et avec Eugène Goossens à la direction, fut reçu avec enthousiasme lors de la première à la Royal Opera House. Lors d'un concert Reading en 1923, Holst glissa et tomba, souffrant d'un traumatisme crânien. Il semblait bien se remettre mais il ne put accepter une invitation aux États-Unis pour enseigner et diriger à l’université du Michigan. Après son retour il fut de plus en plus sollicité pour diriger, préparer ses anciennes œuvres à la publication et pour enseigner comme auparavant. Le stress causé par ses demandes fut trop important pour lui ; sur les conseils de son médecin il annula tous ses engagements professionnels en 1924 et se retira à Thaxted. En 1925 il reprit son poste à la St Paul's Girls' School mais ne retourna à aucun de ses autres postes.

La productivité de Holst en tant que compositeur bénéficia immédiatement de l'abandon de ces autres postes. Il composa durant cette période la First Choral Symphony sur un texte de Keats (seuls des fragments existent d'une Second Choral Symphony sur un texte de George Meredith). Un court opéra Shakespearien, At the Boar's Head, suivit ; aucun n'eut le succès populaire immédiat de A Moorside Suite pour brass band en 1928.

En 1927 l'Orchestre symphonique de New York  passe commande d'une symphonie à Holst. À la place, il composa une œuvre orchestrale, Egdon Heath, inspirée par le Thomas Hardy's Wessex. Elle fut créée en février 1928, un mois après la mort de Thomas Hardy, lors un concert hommage. À ce moment le bref enthousiasme du public pour tout ce qui touchait Holst diminuait et la pièce ne fut pas bien reçue à New York. Olin Downes dans The New York Times jugeait que "la partition semblait longue et médiocre". Le lendemain de la représentation américaine Holst dirigeait la première britannique avec l’Orchestre symphonique de Birmingham. The Times reconnaissait la noirceur de l’œuvre mais concédait que cela correspondait à la vision sombre du monde d'Hardy : "Egdon Heath n'est probablement pas populaire mais dit ce que le compositeur veut leur dire, que cela nous plaise ou non, et la vérité est un des aspects du devoir". Holst avait été peiné par les critiques hostiles de certaines de ses premières œuvres mais il était indifférent à la critique d'Egdon Heath, qu'il considérait selon Adams comme "sa composition réalisée la plus parfaitement".

Vers la fin de sa vie Holst composa Choral Fantasia (1930) et la BBC lui commanda une œuvre pour orchestre militaire ; le prélude et le scherzo Hammersmith résultant furent un hommage au lieu où il avait passé la plus grande partie de sa vie. Le compositeur et critique Colin Matthews considérait l’œuvre comme "aussi intransigeant à sa manière qu’Egdon Heath, découvrant, selon les mots d'Imogen Holst, 'au milieu d'un Londres surpeuplé… la même tranquillité qu'il avait trouvé dans le solitude d'Egdon Heath". L’œuvre n'eut pas de chance lors de la première, le concert comptant également au programme la première Londonienne de Belshazzar's Feast de Walton, qui l'éclipsa.

Holst composa en 1931 une musique pour le film britannique The Bells et s'amusa à jouer un figurant dans une scène de foule. Le film est maintenant perdu. Il composa une jazz band piece qu'Imogen arrangea plus tard pour orchestre sous le titre de Capriccio. Ayant composé plusieurs opéras tout au long de sa vie avec des succès différents, Holst trouva avec son dernier opéra, The Wandering Scholar, ce que Matthews appelle "le bon messager pour son sens de l'humour oblique, écrivant avec économie et de manière directe".

L'université Harvard offrit à Holst un poste de maître de conférence pour les six premiers mois de l'année 1932. Arrivant via New York il fut content de retrouver son frère que sa carrière d'acteur avait amené à Broadway, mais il fut consterné par les sollicitations continuelles des journalistes et des photographes. Il apprécia son séjour à Harvard, mais il y tomba malade : un ulcère gastro-duodénal le cloua au lit plusieurs semaines. Il retourna en Angleterre, brièvement rejoint par son frère lors de vacances communes à Cotswolds. Sa santé déclina et il se retira de toute activité musicale. Un de ses derniers efforts fut de guider les jeunes musiciennes de l'orchestre de la St Paul's Girls' School à travers sa dernière œuvre, Suite Brook Green, en mars 1934.

Holst mourra à Londres le 25 mai 1934 à 59 ans d'insuffisance cardiaque à la suite de l'opération de son ulcère. Ses cendres furent enterrées à la Cathédrale de Chichester dans le Sussex, près du mémorial à Thomas Weelkes, son compositeur favoris de l'époque Tudor. L'évêque George Bell fit l'oraison funèbre lors de l'enterrement et Vaughan Williams dirigea des œuvres d'Holst et de lui-même.


Les méthodes pionnières de Holst, qui impliquaient une redécouverte de la tradition vocale et chorale anglaise (chanson folklorique, madrigaux et musique d’église), ont influé sur l’éducation musicale dans de nombreuses écoles anglaises. Bon nombre des plus petites œuvres chorales de Holst, d’arrangements de chansons folkloriques et de pièces instrumentales (par exemple, la Suite St. Paul pour cordes [1913]) reflètent les intérêts musicaux qu’il cherchait à promouvoir en tant que professeur.

Dans cette activité, il partageait beaucoup de points communs avec Ralph Vaughan Williams, son ami et contemporain. Holst, obstinément indépendant et explorateur, avait cependant besoin d’un langage musical moins limité et plus flexible que celui proposé par l’école de chanson folklorique anglaise. Il a trouvé de nouveaux stimuli créatifs dans la nouvelle musique européenne (par exemple, les innovations de Stravinsky), dont Holst a enregistré l'impact dans sa suite orchestrale The Planets (1918); et aussi dans la littérature hindoue, qui a donné naissance à sa période «sanskrit» (1908–190), au cours de laquelle il a composé l'opéra Savitri et quatre ensembles d'hymnes chorales du Ṛigveda. Le cosmopolitisme du style de Holst, rare dans la musique anglaise de son époque, lui confère une signification historique particulière. Dans des œuvres comme Egdon Heath pour orchestre (1927), la Choral Fantasia (1930) et le Fugal Concerto pour flûte, hautbois et orchestre à cordes (1923), il a anticipé de nombreuses tendances associées aux compositeurs anglais ultérieurs qui devaient se détourner de le style national consciemment engendré par le renouveau de la chanson folklorique.

Le catalogue complet de ses œuvres a été établi par sa fille Imogène. Il comporte 192 numéros, et on le trouve ici : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_compositions_by_Gustav_Holst
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Pébété

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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2023-09-21, 09:33

St Paul's Suite (Op. 29, No. 2),
originellement intitulée Suite en Do est une œuvre pour orchestre à cordes.
Cette suite a été composée en 1912, mais à cause de révisions, elle n'a été publiée qu'en 1922. Elle tire son nom de la St Paul's Girls' School où Holst a été directeur musical de 1905 à 1934. Il l'a composé en remerciement à l'école qui lui avait construit un studio d'enregistrement insonorisé.



    I. Jig. (Vivace)
    II. Ostinato. (Presto)
    III. Intermezzo. (Andante con moto - Vivace - Tempo I)
    IV. Finale (The Dargason). (Allegro)

    City of London Sinfonia
    Richard Hickox
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vincent.piot

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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2023-09-23, 13:15

De Gustav Holst, je recommande la suite orientale "Beni Mora" :



https://www.youtube.com/watch?v=QET2xEPvHvs
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Pébété

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MessageSujet: Re: Gustav Holst (1874-1934)   Gustav Holst (1874-1934) Empty2023-10-01, 16:47

J'ai bien aimé cette musique arabisante.
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