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Sujet: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Mer 1 Nov 2006 - 21:02
Louis Joseph Ferdinand Herold est un compositeur français, né à Paris, le 28 janvier 1791 et mort le 19 janvier 1833.
D’origine alsacienne, Ferdinand Herold est fils unique de François-Joseph Herold (1755-1802), pianiste et compositeur et de Jeanne-Gabrielle Pascal. Il est le petit-fils d’un organiste, Nicolas Herold. Il est donc élevé dans une atmosphère musicale. D’autant plus qu’entré au pensionnat Hix à l’âge de six ans, il suit parallèlement des cours de théorie musicale avec François-Joseph Fétis (le futur éditeur de La Revue musicale). Á l’âge de sept ans, il sait jouer du piano et commence à composer. Son père s’opposait à ce qu’il fasse carrière dans la musique mais la mort de ce dernier, en 1802, lui permet de regarder ce projet avec plus de réalisme. Il entre au conservatoire en 1806, où il a des professeurs de tout premier plan : son propre parrain Louis Adam (père du compositeur Adolphe Adam) en piano, Charles Simon Catel en harmonie, Rodolphe Kreutzer en violon et Étienne Nicolas Méhul en composition. En 1810, il gagne le premier prix de piano, avec un morceau qu’il avait lui-même composé, ce qui ne s’était jamais vu. Il part pour l’Italie avec François Rude et David d'Angers en 1813 après avoir remporté le Prix de Rome l’année précédente. Au printemps, il y compose sa première symphonie.
En 1815, il part s’installer à Naples pour raisons de santé. Il y compose plusieurs morceaux, dont sa seconde symphonie et trois quatuors pour instruments à cordes. Son premier opéra, La Gioventù di Enrico Quinto (La jeunesse d’Henri V) est représenté au Teatro del Fondo, sous le pseudonyme de Landriani. Alors que les compositeurs français étaient généralement mal reçus, il gagne le succès du public mais pas celui des compositeurs napolitains. Murat l’engage même pour enseigner le pinao à ses filles, si bien qu’après son exécution, il doit quitter l’Italie. Il passe alors par l’Autriche, où Metternich l’emploie quelques mois, par Munich et la Suisse et regagne Paris. C’est alors qu’il acquiert la célébrité grâce à un opéra écrit en collaboration avec Boïeldieu, Charles de France (1816). Il connaît encore le succès cette même année avec un second opéra, Les Rosières, dédié à son ami et professeur Méhul. Si La clochette (1817) est encore une réussite, ce n’est pas le cas des opéras suivants Premier venu et Les troqueurs (1819). De mauvais choix de livrets compromettent encore L’amour platonique et L’auteur mort et vivant. Herold, découragé, décide alors d’abandonner l’opéra. En 1821, il devient assistant au Théâtre italien et voyage en Italie pour recruter des chanteurs. Il y retrouve la santé et l’inspiration. Il revient alors sur scène avec un nouvel opéra Le Muletier (1823) sur un livret de Paul de Kock, Lasthénie et profite de l’engouement pour l’Espagne après la victoire française du Trocadéro pour présenter Vendôme en Espagne, en collaboration avec Daniel Auber (1823). En 1824, l’Opéra comique lui commande Le roi René. Il continue cependant à travailler pour le Théâtre italien où il devient maître de chœur (1826).
Il écrit toujours énormément et alterne échecs (Le lapin blanc (1825), L’illusion (1829)) et succès (Marie (1826), Emmeline (1830)). Il est néanmoins embauché à l’opéra de Paris et nommé chevalier de la Légion d’honneur (1828). En 1828 lui naît également un fils, Ferdinand, futur préfet de la Seine, de sa femme Mlle Rollot (1806-1861), épousée l’année précédente. Le 3 mai 1831 a lieu la première de son plus célèbre opéra, Zampa, qui est un triomphe en France et en Allemagne, où il est encore joué de nos jours. Après avoir collaboré à La marquise de Brinvilliers (avec entre autres Boïeldieu et Auber) et écrit La Médecine sans médecin (1832), il donne ce qui est sans doute aujourd’hui son œuvre la plus connue, Le pré aux clercs (1832), dont on joue la millième en 1871. Mais, un mois après la première, en janvier 1833, Herold meurt de la tuberculose. Il est enterré au Père Lachaise. Un opéra inachevé, Ludovic, est terminé par Halévy.
La rue d’Argout, où se situe sa maison natale, à Paris, (10, rue Herold dans le 1er arr.) prend son nom en 1881.
Son fils Ferdinand (1828-1882) est devenu préfet de la Seine, et son petit-fils André-Ferdinand (1865-1940) est devenu écrivain, notamment de poésies symbolistes.
Opéras
1815, La gioventù di Enrico quinto. 1816, Charles de France ou Amour et gloire (avec Boïeldieu). 1816-1817, Corinne au Capitole. 1817, Les rosières. 1817, La clochette ou Le diable page. 1818, Le premier venu ou Six lieues de chemin. 1819, Les troqueurs. 1819, L'amour platonique. 1820, L'auteur mort et vivant. 1823, Le muletier. 1823, Vendôme en Espagne (avec Auber). 1825, Le lapin blanc. 1826, Almédon ou le monde renversé, renommé Marie. 1829, L'Illusion. 1829, Emmeline. 1830, L'auberge d'Auray. 1831, Zampa ou La fiancée de marbre. 1831, La marquise de Brinvilliers (avec Auber, Batton, Berton, Blangini, Boïeldieu, Carafa, Cherubini et Paer). 1832, La médecine sans médecin. 1832, Le pré aux clercs. 1833, Ludovic (complété par Halévy).
Ballets
1827, Astolphe et Joconde ou Les Coureurs d'aventures. 1827, La Somnambule ou L'Arrivée d'un nouveau seigneur. 1828, La fille mal gardée. 1828, Lydie. 1829, La Belle au bois dormant. 1830, La Noce de village.
Autres
1812, La duchesse de La Vallière ou Mlle de Lavallière (qui lui vaut le prix de Rome). 1813, Symphonie n° 1 en do majeur. 1814, Trois quatuors pour instruments à cordes. 1815, Symphonie n° 2 en ré majeur. Herold a également composé 3 concertos, 6 sonates, 57 compositions pour piano.
shanessean
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Sujet: Louis Ferdinand Hérold :ZAMPA Dim 13 Déc 2009 - 0:54
ZAMPA ou LA FIANCEE DE MARBRE (1831)
mars 2008 à l'Opéra-comique de Paris retransmis par France Musique
L'ouverture est très connue et souvent jouée, mais c'est tout. Le premier air chanté par Patricia Petitbon est remarquable, mais la suite tout autant. L'Opéra-Comique a réussi son pari de remonter un véritable... opéra-comique!Alors bravo à Jérôme Deschamps.
Quel plaisir que d'entendre un opéra dans sa langue et de comprendre ce qui est dit ! S'inscrivant dans la tradition de l'opéra-comique français romantique du XIXe, Zampa est une variation légère et douce-amère sur le thème de Don Juan. Si l'histoire de la musique n'a retenu de la partition que l'ouverture de l'œuvre, remarquable fanfare colorée à grands renforts de cuivres, l'ouvrage est délicieux par la musicalité qu'il prête à la langue française. Si la musique n'a rien d'extraordinaire et si certaines romances du début nous apparaissent dénuées de caractère, l'œuvre nous livre à la longue des duos touchants et des airs tendrement mélodramatiques.
Musicalement, tout est de surcroît de premier choix, aussi bien les romances que les ensembles. On songe à certains des meilleurs moments de l'opéra français de l'époque, tout s'inscrit au carrefour des styles, comme une synthèse idéale des tons d'une époque.
Synopsis
Acte 1 Le jeune comte de Monza, après avoir dissipé la fortune de la famille et séduit puis abandonné Alice Manfredi, part en mer et devient pirate. Il adopte le nom de Zampa.Alice Manfredi, partie à la recherche de son amant perfide, a été recueillie et mise en sécurité par Lugano, un riche marchand. Mais Alice meurt peu après, le cœur brisé. Lugano commande une statue d'elle de marbre pour l’ériger dans son palais. Cette statue, depuis, est vénérée par la population locale comme celle d’ une sainte.
Camille, fille de Lugano, se prépare à épouser Alphonse, le fils cadet de la famille de Monza, qui n'a jamais rencontré son frère aîné, Zampa. Alors, comme par enchantement. Juste à ce moment-là, Zampa entre en scène sous un déguisement. Tout le monde le pensait en prison dans l’attente de son exécution, mais en réalité, il s'est échappé, et vient de capturer Lugano. Maintenant, il se présente au palais afin de demander une rançon pour la libération de Lugano.
Zampa est tellement frappé par la beauté de Camille, qu’ en plus, il la demande comme garantie de la vie de Lugano. Afin de sauver son père, Camille se trouve ainsi contrainte de rompre son engagement avec Alphonse. Ce dernier qui s’était retiré de la scéne s’est fait capturer par les pirates. Zampa est alors rejoint par ses pirates. Ils prennent possession du palais et donne l'ordre à Dandolo, l'intendant du château, de préparer les chambres et d’apporter du vin pour eux tous. Au cours de la fête qui suit Daniel, le premier ami de Zampa, lui demande son avis sur la statue d'Alice. Par jeu, Zampa met un anneau au doigt de marbre d'Alice et lui déclare qu’elle sera sa fiancée pour la nuit. Cependant, quand il essaie d'enlever la bague, la main de la statue se ferme à la terreur de tous, sauf de Zampa.
Acte 2 Le lendemain, Zampa conduit Camille à l'autel . Soudain - sur le seuil même de la chapelle - la statue d'Alice apparaît et menace Zampa. Encore une fois, Zampa refuse d'être alarmé par la statue. La compagne de Camille, Ritta, entre en scène, elle est perplexe sur deux choses: premièrement, que Camille est, même si apparemment c’est contre son désir, sur le point d'épouser un étranger et, deuxièmement, que les pères des mariés, ni celui de Lugano, ni celui Alphonse, ne sont là. Puis Ritta remarque Daniel, son mari soit-disant mort, parmi les pirates, ce qui la place devantun dilemme, la cour que lui a faite Dandolo a été beaucoup plus attrayante et offrait des projets beaucoup plus attractifs.
Le comique de ce trio continue à tisser son chemin à travers le reste de l'histoire. Alphonse apparaît, après avoir réussit à s'échapper des pirates, et reconnaît Zampa comme le chef des pirates. Comme il est sur le point de dénoncer Zampa devant l'assemblée réunie, un pardon arrive du vice-roi: la liberté est rendue à Zampa à la condition que lui et ses hommes aillent combattre les Turcs. Malgré tout cela, la cérémonie continue jusqu’à sa fin : Zampa et Camille, le coeur brisé, sont mariés.
Acte 3 En désespoir de cause, Alphonse vient la nuit pour dire adieu à Camille désolée. Alphonse décide de tuer Zampa, mais il réalise soudain que Zampa est en fait son frère aîné, perdu depuis longtemps et que par conséquent il est incapable de le tuer. Il quitte la chambre de Camille
Zampa et Camille sont enfin seuls ensemble.Toutefois, pour compliquer le final fatal de l’histoire, au moment où Zampa va prendre Camille dans ses bras, la statue d'Alice Manfredi apparait de nouveau entre le couple, et elle entraîne Zampa en enfer. (Cet aspect de l'intrigue est clairement un pastiche de l'intrigue de la fin du Don Juan de Mozart)
J'aime bien et j'espère que vous aurez aussi l'occasion de l'entendre. On trouve l'enregistrement du 28 mars 2008 à l'INA pour 6 euros.
joachim Admin
Nombre de messages : 27200 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Dim 13 Déc 2009 - 18:39
Comme tu le précises, on ne connaît que l'ouverture. Je ne connaissais même pas le sujet de l'opéra. Une sorte de Don Giovanni, ce doit être intéressant ! Merci pour cette présentation, Hadrien
joachim Admin
Nombre de messages : 27200 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Lun 5 Sep 2011 - 20:52
Très bonne surprise avec ses trois concertos pour piano, des oeuvres complètement inconnues qu'il faut absolument découvrir !
joachim Admin
Nombre de messages : 27200 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Jeu 8 Sep 2011 - 16:56
Alors, personne ne les a écoutés, ces concertos ?
shanessean
Nombre de messages : 815 Age : 87 Date d'inscription : 19/08/2009
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Jeu 8 Sep 2011 - 17:15
Oui moi, je les écoute pour la 2e fois. C'est assez brillant et j'aime bien. Bon d'accord, en principe j'aime les concertos pour piano et orchestre, le piano avant tous les autres instruments. C'est parce depuis mon berceau j'en ai entendu puis en ai joué. Ah par cela, ils doivent être d'excellents exercices pour tous les jeunes pianistes, n'est-ce pas Snoopy. Si tu les entends cela te rappellera de bons souvenirs. Non vraiment, une vraie découverte et un vrai plaisir.
joachim Admin
Nombre de messages : 27200 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Jeu 8 Sep 2011 - 17:24
Tu trouves que la partie orchestrale est trop importante, c'est ça ?
Au fait, j'ai oublié de te dire que j'ai fini par télécharger Zampa, mais je n'ai pas été emballé, finalement je préfère nettement la Fille mal gardée (un ballet).
Jean
Nombre de messages : 8798 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Jeu 8 Sep 2011 - 18:11
joachim a écrit:
Alors, personne ne les a écoutés, ces concertos ?
je dois les recevoir demain ...le peu entendu sur un site m'a enthousiasmé!
(j'avais vu à la télé un reportage sur l'enregistrement (ou la préparation d'un concert plutot, avec les même interprètes...) de ce cd...je m'étais promis de me le procurer bien vite!!
felyrops
Nombre de messages : 1419 Age : 77 Date d'inscription : 26/09/2007
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Ven 9 Sep 2011 - 6:28
Y a-t-il un enregistrement de son premier opéra "1815, La gioventù di Enrico quinto"? Je donnerais ma vie (ou disons une part) pour une copie!
joachim Admin
Nombre de messages : 27200 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Ven 9 Sep 2011 - 13:09
felyrops a écrit:
Y a-t-il un enregistrement de son premier opéra "1815, La gioventù di Enrico quinto"? Je donnerais ma vie (ou disons une part) pour une copie!
ça m'étonnerait, Fely, on a déjà du mal à trouver les opéras assez célèbres, comme le Pré aux clercs, ou le Muletier, alors le tout premier... Garde ta vie entière, ce serait le mieux
Jean
Nombre de messages : 8798 Age : 81 Date d'inscription : 14/05/2007
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Ven 9 Sep 2011 - 17:46
he bien ,je les aimes beaucoup ces concertos assez personnels avec des mouvements lents très mélodiques..!
shanessean
Nombre de messages : 815 Age : 87 Date d'inscription : 19/08/2009
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Lun 12 Sep 2011 - 13:34
Non, je ne trouve pas la partie "orchestre" trop importante, elle est comme elle doit être dans un concerto.
À propos de Zampa, je suis d'accord avec toi. Mais bon comme c'était nouveau je me suis étalé un peu. On comprend pourquoi seule l'ouverture est encore jouée.
J'ai aussi "le Muletier" et "le pré aux clercs", cela se vaut. J'en suis un peu revenu. Quand on écoute ces opéras-comiques ils faut dire que souvent on est tout proche de l'opérette, sauf pour quelques auteurs: "Don Procopio" et "le Docteur Miracle" sont un étage au-dessus même s'il s'agit d'oeuvres de jeunesse de Bizet.
Olivier
Nombre de messages : 790 Age : 56 Date d'inscription : 14/05/2011
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Lun 27 Fév 2012 - 21:36
joachim a écrit:
Ecoute en cours de ce disque et grand moment de plaisir procuré par ces concertos.
Une belle découverte de ce compositeur qui m'était inconnu il y a encore 1 heure
Des oeuvres intéressantes et bien interprétées
shanessean
Nombre de messages : 815 Age : 87 Date d'inscription : 19/08/2009
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Jeu 1 Mar 2012 - 9:49
Si tu aimes l'opéra écoute son Hamlet que j'aime beaucoup
joachim Admin
Nombre de messages : 27200 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833) Mar 12 Mai 2020 - 19:29
Cette symphonie n° 2 est extraite du CD Dynamic :
qui comporte :
Symphonie n° 1 en ut majeur Symphonie n° 2 en ré majeur Ouverture de Zampa Ouverture de Le Pré aux Clercs
Les deux ouvertures sont (relativement) célèbres, et les deux symphonies, très courtes pour des symphonies - 20 et 18 minutes - sont à écouter avec plaisir.
Après la symphonie, Youtube nous bascule sur Marie, un petit opéra charmant :
https://www.youtube.com/watch?v=0xnEyEi8kds
Commentaire :
Marie, opéra-comique en 3 actes, paroles de Planard, représenté pour la première fois à l'Opéra-Comique le 12 août 1826. cet ouvrage à révélé au public l'un des maîtres les plus aimés de l'école, le successeur de Boïeldieu.
Marie est l'œuvre où le génie d'Hérold, épuré par le travail er dégagé des hésitations de la jeunesse, s'épanouit dans tout sa grâce et donne la mesure de sa force. C'est dans Marie qu'Hérold arrive pour la première fois à la conscience de lui-même: il y met cette tendresse innéfable d'un premier amour, ces mélodies suaves et faciles qui s'exhalent de l'âme comme le parfum de la fleur, et que l'on ne peut donner qu'une seule fois dans la vie. Presque tous les motifs de cet opéra ont joui d'un succès prompt et populaire. Cet ouvrage appartient désormais au répertoire de l'opéra-Comique.
(Félix Clément, Pierre Larousse - Dictionnaire lyrique p.435)
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Sujet: Re: Louis Joseph Ferdinand HEROLD (1791-1833)