Elina Garanca

Elīna Garanča est une mezzo-soprano lettonne née le 16 septembre 1976 à Riga, de parents musiciens. Son père est chef de chœur et sa mère interprète de lieder.

Elle étudie avec Irina Gavrilovici puis, aux États-Unis, avec Virginia Zeani.

Elle fait ses débuts lors d'une tournée de l'Opéra de Riga à Bucarest et Athènes dans le rôle de Giovanna Seymour (Ann Boleyn), puis est engagée dans la troupe de Meiningen, en Allemagne. Elle intègre ensuite celle de Francfort avant de signer un contrat avec le Wiener Staatsoper où elle fait ses débuts dans le rôle de Lola (Cavalleria Rusticana).

Ses débuts en France ont lieu au Théâtre des Champs-Élysées dans la Cenerentola mise en scène par Irina Brook. Elle y revient pour le Così fan tutte de Patrice Chéreau, à Aix-en-Provence puis au Palais Garnier. Elle débute à l'Opéra Bastille le 14 décembre 2006 dans le rôle d'Octavian, au pied levé. Elle revient à Paris en février 2007 pour un concert au Théâtre des Champs-Élysées avec Mariss Jansons dans les Folksongs de Berio.

Ses débuts à l'Opéra de Munich ont lieu en juillet 2008, où elle interprète Adalgisa dans Norma de Bellini aux côtés d'Edita Gruberova, avec qui elle avait enregistré l'opéra pour le disque.

Elīna incarne Carmen de Bizet au Metropolitan Opera de New York, avec Roberto Alagna comme Don José, à partir du 31 Décembre 2009

Superbe mezzo que j'ai eu la chance d'entendre à Genève dans la Damnation de Faust de Berlioz

En effet :

J'ai des photos plus intimes mais je vous les montrerai pas

Toujours aussi superbe la belle mezzo lettone ...



Son site personnel : http://www.elinagaranca.com/en/biography

Des nouveautés ...





Je viens d'écouter des extraits du CD et dans la foulée du CD 'bel canto' sorti l'an dernier ... une très belle voix à la fois chaude, sensuelle, dramatique.

Ah ça, la beauté slave, y a pas à dire...

Snoopy a écrit:

Ah ça, la beauté s'lave, y a pas à dire...

C'est du propre

Logiquement acclamée pour sa fantastique prestation dans le rôle titre du Carmen de Bizet, dans lequel elle remplaçait au pied levé Angela Gheorghiu auprès de son mari Roberto Alagna sur la scène du Met de New York en janvier dernier (DVD disponible), Elina Garanča se signale avec un projet plein de fougue dirigé par son mari à elle, le chef d'orchestre gibraltarien Karel Mark Chichon.

La mezzo-soprano lettonne, référence ultime de l'oeuvre mozartien, auquel elle a largement prêté sa voix puissante et ses talents de comédienne (sa première vocation), a publié en septembre Habanera, une collection ensorcelante d'airs qui lui permettent de se découvrir l'âme d'une gipsy ! Ne reculant devant aucun défi, la voici qui confirme avec flamme l'analyse édifiante que formulait le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung à propos de sa Carmen plus vraie que nature : "Elina Garanča est longtemps passée pour une Nordique très réservée, mais sa Carmen ne correspond absolument pas à cette image : [...] elle a une sensualité naturelle et la façon dont elle sait attirer et roucouler avec sa voix n'a pas d'égale." Et Deutsche Grammophon, sa maison de disque, de résumer de manière éloquente : "Le feu sous la glace".

Subitement incendiaire en 2010, celle qui glana un Grammy pour sa performance dans le Bajazet de Vivaldi s'approprie tout un répertoire d'inspiration tzigane : des plus grands airs de Carmen (dont l'incontournable Habanera qui donne son titre à l'album), aux mélodies de Manuel de Falla, Elina Garanča interprète également des zarzuelas (le genre fétiche de Placido Domingo, dont elle a cultivé le goût grâce à son mari et aussi à son penchant naturel pour le "tempérament espagnol" - elle adore la flamenco) aussi bien que des airs d'opéras de Lehár ou Bernstein. A propos de la pièce de Candide, dudit Bernstein, qu'elle interprète, elle décrypte : "Je ne suis peut-être pas assez âgée pour dire cela, mais il n'y a pas d'âge pour s'amuser. Et comme je voulais chanter la comédie musicale avant de décider de devenir cantatrice d'opéra..."

Animée par une imagination et une force de représentation pleines de fougue, la flamboyante artiste de 34 ans s'enthousiasme : "Je crois que les tsiganes ignorent toujours les frontières et j'espère qu'avec cet album on se rendra compte que c'est également vrai pour les compositeurs et les chanteurs !"

par le 15 septembre 2014 chez Universal Music

Elina Garanca, Latvian Radio Choir, Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken, Karel Mark Chichon

Charles Gounod (1818 - 1893)
Messe solennelle de Ste. Cécile
1. Sanctus
2. Repentir (O Divine Redeemer)
Ugis Praulins
3. Dievaines
Pietro Mascagni (1863 - 1945)
Cavalleria rusticana
4. "Regina coeli laetare"
+ Opernchor Saarbrücken
5. Ave Maria (Arranged By Karel Mark Chichon)
William Gomez
6. Ave Maria
Wolfgang Amadeus Mozart (1756 - 1791)
Vesperae solennes de confessore In C, K.339
7. 5. Laudate Dominum omnes gentes (Ps. 116/117)
Georges Bizet (1838 - 1875)
8. Agnus Dei
Giacomo Puccini (1858 - 1924)
9. Salve Regina
+ Gunther Rost
Adolphe Adam
10. Cantique de Noel
Peteris Vasks (1946 - )
Silent Songs
11. 2. Dusi dusi
Silent Songs
12. 4. Paldies tev vela saule
+ Sigvards Klava
Gregorio Allegri (1582 - 1652)
13. Miserere Mei, Deus 8:16
Giulio Caccini (1551 - 1618), Vladimir Vavilov
14. Ave Maria

Après Di Donato et Kaufmann, voici également un CD de la superbe mezzo lettone prêtant sa voix à une méditation musicale sortant légèrement des sentiers battus.
J'en ai écouté des extraits ... c'est assez austère mais bien servi par la très belle voix de velours d'Elina Garanca.

J'aime beaucoup

https://www.youtube.com/watch?v=gWBGvddtMx0