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 Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)

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Snoopy
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MessageSujet: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2006-10-29, 21:10

Élève de Gabriel Fauré, précurseur et indépendant, Charles Louis Eugène Koechlin, compositeur français, est né à Paris le 27 novembre 1867 et décédé à Canadel (Var) le 31 décembre 1950.

Charles Koechlin appartenait à une vieille famille alsacienne : son grand-père, Jean Dollfuss, avait fondé une filature à Mulhouse et son père était dessinateur pour l'industrie textile.

Il a été reçu à l'École polytechnique en 1887 dans un bon rang. À l'institution de la rue Monge où il a fait ses études secondaires, il était, déjà, très passionné par la musique. Ce sera lui qui se chargera de faire des "arrangements" du petit orchestre à Polytechnique et instrumentera la première ballade de Chopin. Une fièvre typhoïde contractée pendant la seconde année l'obligera à interrompre ses études.

Il démissionnera et entrera au Conservatoire en 1890 en ayant Antoine Taudou comme professeur d'harmonie, et Jules Massenet et André Gedalge comme professeurs d'harmonie et de composition. À la mort de César Franck, il deviendra l'élève de Gabriel Fauré, qui, en 1898, lui commande l'orchestration de la musique de scène de Pelléas et Mélisande. Doué d'une belle voix de baryton, il chantera dans les choeurs et c'est par des œuvres vocales qu'il commencera sa carrière de compositeur : poèmes de Théodore de Banville, de Leconte de Lisle. La Nuit de Walpurgis classique (1901-1907) et L'Abbaye (1899-1908).
Il écrira En mer, la nuit d'après Heinrich Heine que les Concerts Colonne donneront en 1904, l'Automne, suite symphonique, des mélodies sur des poèmes de Verlaine et de Samain.

Il épousera Suzanne Pierrard le 24 avril 1903 et de leur union naîtront cinq enfants. Confronté très rapidement à des difficultés pécuniaires, il se consacrera à l'écriture d'ouvrages d'enseignement, "mon meilleur élève c'est moi-même", sans négliger la composition. on peut citer : Étude sur les notes de passage (1922), Précis des règles de contrepoint (1927),Traité d'harmonie en 3 volumes (1928), Étude sur l'écriture de la fugue d'école (1933), Étude sur les instruments à vent (1948). On ne saurait passer sous silence son Traité d'orchestration en 4 volumes (1935-1943) qui traite du mélange des couleurs et des nuances qui fait dire à Heinz Holliger (compositeur mais aussi chef d'orchestre de la Radio-Sinfonieorchester Stuggart de SWR) qu'il est un "alchimiste des sons".

Avec Maurice Ravel et Florent Schmitt, il fondera en 1909 la Société musicale indépendante dans le but de promouvoir la musique contemporaine.

Entre 1910 et 1920, il entreprit des recherches architectoniques qu'il matérialisa dans une quinzaine d'œuvres de musique de chambre (sonates pour différents instruments, quatuors et quintettes), ainsi que dans quelques compositions orchestrales : La Forêt païenne (1908), Trois Chorals pour orgue et orchestre et Cinq Chorals pour orchestre (1912-1920).

Il composera trois recueils de Rondels de Banville ; trois autres de Mélodies sur des poèmes divers (avec piano ou orchestre) ; des chœurs sans paroles : la Forêt (1907), une Ballade pour piano et orchestre, Vingt pièces enfantines pour piano seul, Ving-quatre Esquisses, Douze Pastorales, Les Heures Persanes (piano ou orchestre), cinq sonatines, douze Paysages et Marines.

Parmi les œuvres de musique de chambre : quatre Quatuors à cordes, une Suite en quatuor, une Sonate pour deux flûtes, un Quintette pour piano et cordes, un Septuor pour instruments à vent, le quintette Primavera (pour flûte, violon, alto, violoncelle et harpe), des Sonates pour divers instruments.

Parmi les œuvres symphoniques : Vers la Plage Lointaine, Soleil et danses dans la forêt, Les Saisons (1912), une Symphonie d'Hymnes (Au Soleil, Au Jour, A la Nuit, A la Jeunesse, A la Vie) qui a obtenu le prix Cressent en 1936, Cinq Chorals dans le style des modes du Moyen Âge (polyphonie modale), le Livre de la Jungle d'après Kipling, la Symphonie n°1 (prix Halfan en 1937). Il a écrit, également, une pastorale biblique en un acte, Jacob chez Laban montée au Théâtre Beriza et en 1908, l'Opéra Comique présenta un ballet, l'Ame Heureuse.

Avec ses 225 numéros d'opus, il édifiera une des œuvres les plus imposantes de son époque. Il abordera aussi le poème symphonique avec Les Vendanges (1896-1906), La Nuit de Walpurgis classique (1901-1907), Chant funèbre à la mémoire des jeunes femmes défuntes (1902-1907), Vers la voûte étoilée (1923) et surtout Le Docteur Fabricius (1946) d'après la nouvelle de son oncle Charles Dolfuss.

L'esprit ouvert à toutes les manifestations de la vie, il écrira pour le cinéma. En 1933, il composera une Seven Stars Symphony dont le final, dédié à Charlie Chaplin, évoquera "l'âme chimérique, la résignation et l'espoir" du célèbre artiste. Pour les fêtes de l'Exposition de 1937, il célèbrera les Eaux Vives et en 1945, il terminera le Buisson Ardent tiré du roman Jean-Christophe de son très proche ami Romain Rolland. On peut y entendre un instrument étrange - les Ondes Martenot (ondes électriques) du nom de son inventeur, l'ingénieur Maurice Martenot (1898-1980). C'est après 1930, qu'il introduit dans l'ochestre les saxophones.

La figure de cet octogénaire était légendaire : une barbe de fleuve, encadrant son visage lui donnant une allure de patriarche. Son influence s'est exercée non seulement par la musique et par ses ouvrages théoriques mais, aussi, par ses conférences (villes importantes aux USA en 1918 puis à l'université de Berkeley en Californie en 1928) et on compte parmi ses élèves ou ses disciples Francis Poulenc, Maxime Jacob, Roger Désormière, Germaine Tailleferre, Fred Barlow et Henri Sauguet.
Sa curiosité toujours en éveil, son empressement à défendre les jeunes générations de musiciens, son ardeur dans la discussion, sa grande courtoisie, sa très grande érudition faisaient de lui un être d'une exceptionnelle richesse. Il a été de ceux qui honorèrent le mieux l'École française mais il sera aussi et malheureusement l'un des moins joués à cause, sans doute, de sa chère "liberté", de sa farouche indépendance qui le tint à l'écart de tous les cénacles. Il a pu écrire en 1947 : « …au soir de ma vie, je me rends compte que la réalisation de mes rêves d'artiste, pour incomplète qu'elle soit, m'a donné la satisfaction intime de n'avoir pas perdu mon temps sur la terre. »
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2006-10-30, 09:30

UN immense bonhomme que l'on a fêté tardivement...

J'adore particulièrement ses oeuvres vocales et en particulier ses superbes mélodies orchestrées...
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joachim
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2006-10-31, 16:32

On se demande pourquoi il est presque tombé dans l'oubli.

J'ai entendu récemment sur Musique3 (la RTB) une oeuvre pour choeur et orchestre qui m'a fait grande impression le "Chant funèbre à la mémoire des jeunes femmes défuntes".

kfigaro connaît peut-être ?
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2006-10-31, 16:35

Le Chant funèbre à la mémoire des jeunes femmes défuntes Op.37 (1902-07/ orch. 1908). L'œuvre s'inspire d'un poème d'Harnoncourt (Vierges mortes) mais repose sur des textes en latin de la messe de Requiem.

Kœchlin la commente : tout d'abord, "le cortège funèbre décrit par le poète", suivi d'une longue plainte "dans une atmosphère lourde de sanglots et de fleurs", puis un brusque sursaut rappelant la réalité de la mort, enfin un long crescendo de l'orchestre, des chœurs et de l'orgue disant "la lumière éternelle en échange promise" et "la voix blanche des flûtes" retrouvant l'atmosphère initiale.
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2006-10-31, 16:52

C'est tout à fait ça, Snoopy.
Je regrette de ne pas avoir eu le réflexe de l'enregistrer lorsqu'il a été diffusé à la radio.
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Snoopy
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2006-10-31, 17:42

Certaines radios acceptent de te donner l'enregistrement si les auditeurs en font la demande, comme certains journaux locaux les photos de l'article publié.

Tu ne risques rien à essayer? Wink
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2006-11-01, 20:23

joachim a écrit:
kfigaro connaît peut-être ?
oui je connais, magnifique en effet...

Mais je suis encore plus épaté par ses mélodies de jeunesse, littéralement fondantes et tellement délicates...
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2006-11-01, 20:24

Snoopy a écrit:
Certaines radios acceptent de te donner l'enregistrement si les auditeurs en font la demande, comme certains journaux locaux les photos de l'article publié.

Tu ne risques rien à essayer? Wink
non ça ne marche pas avec les enregistrements sonores "hors-radios" (genre émissions de débats par ex), car les radios ont des droits à payer à la Sacem quand il s'agit de musiques complètes...
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Raphaël

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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2010-10-11, 11:40

Snoopy a écrit:
Le Chant funèbre à la mémoire des jeunes femmes défuntes Op.37 (1902-07/ orch. 1908). L'œuvre s'inspire d'un poème d'Harnoncourt (Vierges mortes) mais repose sur des textes en latin de la messe de Requiem.

Kœchlin la commente : tout d'abord, "le cortège funèbre décrit par le poète", suivi d'une longue plainte "dans une atmosphère lourde de sanglots et de fleurs", puis un brusque sursaut rappelant la réalité de la mort, enfin un long crescendo de l'orchestre, des chœurs et de l'orgue disant "la lumière éternelle en échange promise" et "la voix blanche des flûtes" retrouvant l'atmosphère initiale.

Ce chant magnifique est disponible sur un récent double CD d'oeuvres vocales de Koechlin, sous la direction de Heinz Holliger avec la soprano Juliane Banse (chez Hänssler Classic).

Au fil du temps, Holliger devient vraiment le hérault de la musique de Koechlin. A écouter.
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felyrops

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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2012-06-23, 05:56

D'une de ses premières compositions, "Suite pour deux pianos, opus 6, 1896", l'autographe signé (32 pages in-fol.) a été vendu à Paris, Drouot, jeudi dernier.
Egalement, son "Précis des règles du contrepoint", titre et 182 pages, 1926, ainsi que "Douze petites pièces (faciles) pour le piano", opus 208, 1946, 12 pages in-4°.
Ces trois manuscrits autographes proviennent des archives de la maison Alphonse Leduc.
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joachim
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2012-10-13, 10:56

Pas encore de catalogue ? Alors j'y vais  Wink

Symphonies

Symphonie en la majeur (1893–1908), inachevée
Symphony No.1 op.57bis (orchestration du quatuor à cordes n° 2 en 1926)
The Seven Stars Symphony op.132 (1933)
Symphonie d’Hymnes (1911/36) [compilations de mouvements d'époques différentes : au Soleil, op 127, à la nuit op 48/1, au jour op 110, à la jeunesse, op 148 et 69]
Symphonie No.2 op.196 (1943–44)


Poèmes symphoniques

La Forêt,  le jour op.25 (1897–1906) & le soir, la nuit op.29 (1896–1907)
En mer, la nuit, op 27 (1899-1904)
Nuit de Walpurgis classique op.38 (1901–1916)
Soleil et danses dans la forêt op.43 no.1 (1908–11)
Vers la plage lointaine, nocturne op.43 no.2 (1908–1916)
Le Printemps op.47 no.1 (1908–11)
L'Hiver op.47 no.2 (1908–10 orch 1916)
Nuit de Juin op.48 no.1 (1908–11 orch 1916)
Midi en Août op.48 no.2 (1908–11 orch 1916)
La Course de printemps op.95 (1908–25) (Jungle Book Cycle)
The Bride of a God, op 106 (1929)
Vers la Voûte étoilée op.129 (1923–33)
Sur les flots lointains, op 130 (1933)
Fugue n° 2 pour cordes, op 133/2 (1931)
La Méditation de Purun Bhaghat op.159 (1936) (Jungle Book Cycle)
La Cité nouvelle, rêve d’avenir op.170 (1938; after H.G. Wells)
La Loi de la Jungle op.175 (1939–40) (Jungle Book Cycle)
Les Bandar-log op.176 (1939–40) (Jungle Book Cycle)
Le Buisson ardent opp.203 (1945) & 171 (1938)
Le Docteur Fabricius op.202 (1941–44, orch 1946)


Autres oeuvres pour orchestre

L'épopée de l'école polytechnique, op 2 (1894)
Deux pièces pour orchestre : Chant funèbre - chant de fiançailles, op 10 (1894/96)
En rêve op.20 no.1 (1896–1900)
Au loin op.20 no.2 (1896–1900)
Deux études symphoniques, op 26 (1896/1904)
L’Automne, suite symphonique op.30 (1896–1906)
Suite javanaise (transcr. Gamelan music), op 44bis (1910)
5 Études Antiques op.46 (1908–10)
Suite légendaire "la nuit féérique", op.54 (1901–15)
Rhapsodie sur des chansons françaises, op 62 (1901/19)
Les Heures persanes, orchestration de la suite pour piano, op 65bis (1921)
Chorals op 76 (1918/23)
Fugue en fa mineur, op 112/2 (1931)
5 Chorals dans les modes du moyen-age op.117 bis (1931 orch. 1932)
Fugue Symphonique ‘Saint-Georges’ op.121 (1932)
Choral fugué (Hymne au Soleil), op 127 1933)
Choral fugué de type modal avec orgue soliste, op 128 (1933)
L’Andalouse dans Barcelone op.134 (1933) d'après la musique de film
Les confidences d'un joueur de clarinette, op 141, musique de film (1934)
Hymne à la jeunesse, op 148 (1934)
Marche funèbre, op 157ter (1936/41)
Les Eaux vives – musique pour l'Exposition Universelle à Paris, de 1937), op.160 (1936)
Victoire de la vie op.167 (musique pour le film d' Henri Cartier, 1938)
Le Jeu de la Nativité, pour orchestre et orgue, op 177 (1941)
Offrande musicale sur le nom de BACH, 12 mouvements avec piano et orgue, op.187 (1942–46)
Partita pour orchestre de chambre op.205 (1945/46)
Introduction et 4 Interludes de style atonal-sériel op.214 (1947–48)


Instrument soliste et orchestre

3 Chorals pour orgue et orchestre (espérance, charité, foi) op.49 (1909–16)
Ballade pour piano et orchestre op.50 (1911–19) (also for solo piano)
Poème pour cor et orchestre op.70 bis (1927 orch de sonate pour cor)
2 Sonatas pour clarinette et orchestre de chambre, opp.85 bis & 86 bis (1946 arrt des sonates pour clarinette et piano)
Hymne au jour, pour ondes Martenot et orchestre, op 110 (1929)
20 Chansons bretonnes pour violoncello et orchestre op.115 (1931–32) (arrt 20 Chansons bretonnes pour violoncelle et piano)
Silhouettes de Comédie, 12 pièces pour basson et orchestre op.193 (1942/43)
2 Sonatines pour hautbois d'amour et orchestre de chambre op.194 (1942–43)


Harmonie

Tu crois ô beau soleil, op147bis 1935) d'après la chanson de Louis XIII
Quelques chorals pour des fêtes populaires op.153 (1935–36)


Musique de chambre

Au loin, pour cor anglais et piano, op 20/2 (1896)
Quatre petites pièces pour cor, violon (ou alto) et piano, op 32 (1894/1907) et 2 Nocturnes pour flûte, cor et piano op 32b
Trois pièces pour basson et piano op. 34 (1898), pour flûte, basson et piano op 34bis (1907)
Quatuor à cordes No.1 op.51 (1911–13)
Sonata, flute and piano op.52 (1913)
Sonata, alto and piano op.53 (1915)
Suite en quatuor pour flûte, violon, alto et piano op.55 (1911–1915)
Quatuor à cordes No.2 op.57 (1911–15) [see also Symphony No.1]
Sonate pour hautbois et piano op.58 (1911–16)
Paysages et Marines, pour flûte, clarinette, quatuor à cordes et piano, op 63bis (1915/17) egalt piano solo
Sonata, violon et piano op.64 (1915–16)
Sonata, violoncelle et piano op.66 (1917)
Sonata, cor et piano op.70 (1918–25)
Sonata, basson et piano op.71 (1918–1919)
Quatuor à cordes No.3 op.72 (1917–21)
Sonata, 2 flutes op.75 (1920)
Pastorale pour flûte, clarinette et piano, op 75bis (1921)
Sonata No.1, clarinette et piano op.85 (1923)
Sonata No.2, clarinette et piano op.86 (1923)
Quintette avec piano, op.80 (1921)
Divertissement pour 3 flûtes, op 91 (1923/24)
Trio pour flûte, clarinette et basson (ou violon,, alto, violoncelle), op 92 (1924)
20 Chansons bretonnes pour violoncelle et piano op.115 (1931–32)
Deux Fugues pour quatuor à cordes, op 122 (1932)
40 sonneries pour trompes de chasse, op 123 (20, 1932) et op 142 (20, 1935)
Fugue sur un sujet de Le Grand, quatuor à cordes, op 126 (1931)
Trois Fugues pour quatuor à cordes, op 137 (1934)
L’Album de Lilian (Book I) for soprano, flute, clarinet, piano op.139 (1934)
L’Album de Lilian (Book II) for flute, piano, harpsichord, Ondes Martenot op.149 (1935)
Sonatine modale, pour flûte et clarinette, op 155 (1936)
Idylle pour 2 clarinettes ou violons et alto, op 155bis (1936)
Quintet No.1 for flute, harp and string trio "Primavera" op.156 (1936)
14 Pièces for flute and piano op.157b (1936)
Épitaphe de Jean Harlow for flute, alto saxophone and piano op.164 (1937)
Septet for wind instruments "Caprice sur le retour de mon fils Yves", op.165 (1937)
Quatre ptites pièces pour clarinette et cor simple en ré, op 173 (1939)
Deux pièces pour clarinette et piano, op 173bis (1939)
14 Pièces for clarinet and piano op.178 (1942)
14 Pièces for oboe and piano op.179 (1942)
Chant de la Résurrection, pour 2 trompettes, 3 trombones et piano ou harmonium, op 179bis (1942)
15 Pièces for horn (or saxophone) and piano op.180 (1942)
15 Etudes pour saxophone alto et piano, op 188 (1943)
Deux Sonatines pour hautbois d'amour ou saxophone soprano et instruments, op 194 (1943)
15 Duos pour 2 clarinettes,  souvenirs de Bretagne, op 195 (1944)
Trio d'anches pour hautbois, clarinette et basson, op 206 1946)
15 Études pour Instruments différents op.213 (1947)
Sonate à sept for flute, oboe, harp and string quartet op.221
Morceau de lecture pour la flûte op. 218 (1948)
Quintet No.2 for flute, harp and string trio Primavera II op.223 (1949)
Stèle funéraire for flute, piccolo and alto flute op.224 (1950)
Deux Duos pour flûte et clarinette, op 225bis (1950)


Musique instrumentale

Suite pour 2 pianos, op 6 (1896)
Suite pour 2 pianos à quatre mains, op 19 (1898/1901)
Nocturne pour harpe chromatique, op 33 (1907)
24 Esquisses pour piano, op 41 (1905/15)
Ballade pour piano, op 50, arrangt de la version piano et orchestre (1911/15)
5 Sonatines for piano op.59 (1915–16)
4 Sonatines Françaises for piano duet, op.60 (1919) [also version for orchestra]
64 exercices faciles, op 61a, Ecoles du jeu lié, 10 et 12 petites pièces pour piano, op 61b (1915/20)
10 petites pièces faciles, op 61c, 12 petites pièces op 61d (1915/20
Paysages et Marines, 12 pièces pour piano op.63 (1915–16) [also arr. chamber ensemble op 63bis]
Les Heures persanes, 16 pieces for piano op.65 (1913–19) [also orchestral version]
Choral sur le nom de Fauré pour piano, op 73bis (1922)
12 Pastorales for piano op.77 (1916–20)
4 Nouvelles Sonatines françaises for piano op.87 (1923–24)
L’Ancienne Maison de campagne for piano op.124 (1923–33)
Le portrait de Lady Hamilton, pour piano, op 140 (1934)
14 Chants pour flûte seule, op 157 (1936)
La belle traversée (Marseille-Alger) pour piano, op 162 (1937)
Danses pour Ginger Rogers for piano op.163 (1937)
Vers le soleil – 7 monodies for Ondes Martenot op.174 (1939)
3 Sonatines pour flûte seule, op 184 (1942)
Suite for cor anglais op.185 (1942)
Les chants de Kervéléan, pour piano op 197 (1940/44)
Les Chants de Nectaire, 96 pieces for flute solo in 3 series, opp.198, 199 & 200 (1944)
12 petites pièces très faciles, op 208 (1946)
15 Préludes for piano op.209 (1946)
12 monodies pour instruments divers, op 213 (1947)
11 monodies pour instruments divers, op.216 (1948)
Pièce pour cor seul, op 218bis (1948)
3 monodies pour lame sonore, op 220 (1948)
Stèle funéraire à la mémoire de Paul Dommel, pour flûte op 224 (1950)


Orgue

Trois Sonatines, op 107 (1928)
Cent thèmes pour improvisations à l'orgue, 192 (1943)
Adagio pour le mariage de Soizic Guieysse, op 201 (1945)
Prélude n° 14, op 209 (1946)
Adagio, op 211 (1947)
Vocalises op 212 /3/4 transcrites à l'orgue, op 212bis (1947)
Adagio pour le mariage de Colette Guieysse, op 226 (1950)
autres chorals divers, op 49, 78, 79, 82, 83, 90, 117, 136, 161 (finale du requiem), 168, 172


Oeuvres chorales

Le Renouveau, pour choeur mixte et piano ad libitum, op 1 n° 1 (1890)
La Vérandah, pour soprano, choeur de femmes et piano ou orchestre, op 3 (1893)
2 Choeurs pour voix de femmes : Dans le ciel clair - Sous-Bois, op 4 (1897)
La Fin de l'homme, pour ténor, baryton, choeur mixte et orchestre, op 11 (1895, rév. 1900)
La Lampe du ciel, pour solistes, choeurs de femmes et piano ou orchestre, op 12 (1896)
L’Abbaye, Suite religieuse for soli, chorus and orchestra, opp.16 & 42 (1899/1902, orch 1903)
3 Poèmes du Livre de la Jungle pour soli, chorus et orchestre, op.18 (Jungle Book Cycle) (1901, orch 1903)
Chant funèbre à la mémoire des jeunes femmes défuntes for chorus and orchestra op.37 (1902–08)
La Chute des Etoiles pour choeur de femmes et piano, op 40 (1909)
Duos, trios et quatuors a cappella de caractère modal, op 118 (1932)
Chant pour Thaelmann "Libérons Thaelmann" for choir and piano or wind band op.138 (1934)
Liberté, n° 5 de la musique de scène pour Quatorze Juillet de Romain Rolland, op 158 (1936)
Requiem des pauvres bougres for chorus, orchestra, piano, organ and Ondes Martenot op.161 (1936–37)
Alceste : choeurs pour voix d'hommes a cappella, op 169 (1938)
Quinze motets de style archaïques pour choeur a cappella, op 225 (1949)


Mélodies

5 Rondels, Livre I op.1 n° 2 à 6 (1890–95)
5 Mélodies op 5 (1893)
4 Poèmes d’Edmond Haraucourt op.7 (1890–97)
7 Rondels, Livre II op.8 (1891–96)
Les clairs de lune, avec choeur de femmes ad lib., op 9 (1898)
4 Poèmes d’automne, op.13 (1894–99)
9 Rondels, Livre III op.14 (1896–1901)
3 Mélodies op 15 (1900)
3 Mélodies op.17 (1895–1900)
3 Poèmes op 18 (1904)
Deux Villanelles, op 21 (1901)
4 Mélodies, op 22 (1901)
2 Poèmes d’André Chénier op.23 (1900–02)
4 Poèmes de la bonne chanson (Verlaine), op 24 (1902)
4 Mélodies, op 28 (1907)
6 Mélodies sur des poésies d’Albert Samain op.31 (1902-6)
4 Mélodies d'Albert Sammin, op 35 (1909)
5 Chansons de Bilitis (Pierre Louys) op.39 (1898–1908)
3 Mélodies, op 44 (1916)
5 Mélodies sur des poèmes de ‘Shéhérazade’ de Tristan Klingsor Series I op.56 (1914–16)
2 Mélodies, op 68 (1918)
8 Mélodies sur des poèmes de ‘Shéhérazade’ de Tristan Klingsor Series II op.84 (1922-3)
2 Mélodies, op 104 (1928)
7 Chansons pour Gladys op.151 (1935)
15 Vocalises dans tous les tons majeurs, op 152 (1935)
15 Vocalises dans tous les tons mineurs, op 154 (1935)
4 Vocalises, op 212 (1947)


Ballets et oeuvres scéniques

Jacob chez Laban, pastorale biblique, op 36 (1894/1908)
La Forêt païenne, danses antiques, op 45 (1908/20)
La Divine Vesprée, ballets, op 67 (1915/18)
Le 14 Juillet : Liberté, pour le finale du 2ème acte de musique de scène collective, op 158 (1936)
L'Ame heureuse, ballet, op 210 (1945/47)
Voyages, ballet du film dansé, op 222 (1947), (dont sont tirés "Introduction et Quatre interludes", op 214)
Silvérie, ou Les fonds Hollandais (comédie musicale en 1 acte) (1948) sans op


Musiques pour le cinéma

Seven Stars’ Symphony, 7 movts: Douglas Fairbanks, Lilian Harvey, Greta Garbo, Clara Bow, Marlene Dietrich, Emil Jannings, Charlie Chaplin, op 132 orch, 1933, rev. 1944
L’Andalouse dans Barcelone (unused score for part of film Croisières avec l’escadre), op 134 orch, (1933)
Premier album de Lilian [Harvey], 9 pieces, S/T/cl, fl+pic, pf, op 139, (1934)
Le portrait de Daisy Hamilton, 89 pieces, pf, some for small ens, op 140 ,1934–8, 12 for pf, 8 arr. 2 pf by R. Orledge (2000)
Les confidences d’un joueur de clarinette (score for unrealized film project, scenario by Koechlin, after Erckmann-Chatrian), small orch, 1934, completed by P. Renaudin, op 141 (1981)
Second album de Lilian, 8 pieces, fl + pic, ondes martenot, hpd, pf, op 149 (1935)
7 chansons pour Gladys (Koechlin), after film Calais-Douvres (dir. A. Litvak) starring Lilian Harvey, S, pf, op 151 (1935)
5 danses pour Ginger [Rogers], nos.1–2, pf, nos.3–5 unspecified, op 163 (1937, rev.1939)
Epitaphe de Jean Harlow (Romance), fl, a sax/va, pf/hp, op 164 (1937)
Victoire de la vie (film score, dir. H. Cartier-Bresson), chbr orch, op 167 (1938)


Orchestrations

G. Fauré: Pelléas et Mélisande op.80: Prélude, Andantino quasi allegretto (Fileuse), Sicilienne, Molto adagio (La mort de Mélisande), 1898;
C. Saint-Saëns: Lola (oc, 1, S. Bordèse), 1901;
C. Debussy: Khamma [except bars 1–78], 1912–13;
A. de Castillon: 6 mélodies (Silvestre), op.8, 1920;
C. Porter: Within the Quota, ballet, 1923;
E. Chabrier: Bourrée fantasque, 1924;
J.S. Bach: Chorale ‘In dir ist Freude’, 1933;
F. Schubert: Fantasy ‘Wanderer’, C, d760, 1933;
G. Fauré: Chanson de Mélisande, 1936 [op.159bis];
B. Godard: Suite, 1945;
P. Tchaikovsky: 4 Pieces, incl. Swan Lake Waltz, 1945;
C. Urner: Suite normande (Esquisses normandes), 1945


Ecrits

La pédagogie musicale: professeurs et écoles libres, Rapport sur la musique française contemporaine (Rome, 1913),
Etude sur les notes de passage (Paris, 1922)
Evolution de l’harmonie: période contemporaine (1925)
La mélodie, Cinquante ans de musique française de 1874 à 1925, ed. L. Rohozinski, ii (Paris, 1925)
Souvenirs de Charles Koechlin, Cinquante ans de musique française de 1874 à 1925, ed. L. Rohozinski, (Paris, 1925),
Les tendances de la musique française contemporaine (1925)
Précis des règles du contrepoint (Paris, 1926; Eng. trans., 1927)
Claude Debussy (Paris, 1927)
Gabriel Fauré (Paris, 1927, 2/1949; Eng. trans., 1946)
Traité de l’harmonie, (Paris, 1927–30)
Etude sur le choral d’école (Paris, 1929)
Etude sur l’écriture de la fugue d’école (Paris, 1934)
Théorie de la musique (Paris, 1934)
Pierre Maurice, musicien, in M. Maurice: Pierre Maurice (Geneva, 1938)
Preface to J. Douel: Traité pratique de réalisation harmonique (Paris, 1940)
Les instruments à vent (Paris, 1948)
Art et liberté: tour d’ivoire, Contrepoints, no.6 (1949)
Quelques réflexions au sujet de la musique atonale, Music Today: Journal of the International Society for Contemporary Music, (1949)
Preface to J. Keller: La lame sonore (Paris, 1950)


Dernière édition par joachim le 2017-11-29, 20:14, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2013-06-10, 11:33

C'est en lisant que Fernando Lopes-Graça avait été l'élève de Charles Koechlin que je me suis souvenue de ce compositeur que j'ai beaucoup écouté et beaucoup aimé il y a quelque temps d'ici  et qui m'a laissé une forte impression (Les Chants de Nectaire à la flûte).  J'aime son style dépouillé, très pur et cette musicalité qui me touche l'âme, le cœur , l'esprit...  Un grand monsieur pour moi Charles Koechlin.  Il composait et aimait transmettre son savoir mais se souciait peu de la publicité faite à son œuvre.

Snoopy écrit

Citation :
Avec Maurice Ravel et Florent Schmitt, il fondera en 1909 la Société musicale indépendante dans le but de promouvoir la musique contemporaine.
Wink à Icare

Snoopy écrit

Citation :
L'esprit ouvert à toutes les manifestations de la vie, il écrira pour le cinéma...
 Wink à Icare

Snoopy écrit

Citation :
Sa curiosité toujours en éveil, son empressement à défendre les jeunes générations de musiciens, son ardeur dans la discussion, sa grande courtoisie, sa très grande érudition faisaient de lui un être d'une exceptionnelle richesse. Il a été de ceux qui honorèrent le mieux l'École française mais il sera aussi et malheureusement l'un des moins joués à cause, sans doute, de sa chère "liberté", de sa farouche indépendance qui le tint à l'écart de tous les cénacles. Il a pu écrire en 1947 : « …au soir de ma vie, je me rends compte que la réalisation de mes rêves d'artiste, pour incomplète qu'elle soit, m'a donné la satisfaction intime de n'avoir pas perdu mon temps sur la terre. »


Quelle chance de pouvoir dire cela à la fin de sa vie !


4 Nouvelles sonatines pour piano, Op.87 (1923-1924) No.1 e 2



Les heures persanes : 1913/19

https://www.youtube.com/watch?v=ofUKzA9Ttqk
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2013-06-10, 18:18


Je suis étonné de ne pas être déjà intervenu sur ce fil car KOECHLIN est un compositeur que j'apprécie beaucoup. Cela voudrait dire qu'il y a (trop) longtemps que je ne l'ai pas écouté. Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Icon_con
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2014-06-19, 18:13

J'ai réécouté aujourd'hui The Seven Stars' symphony op. 132 ainsi que 4 Préludes op. 214 et L'Andalouse dans Barcelone op. 134. La "Symphonie" se découpe en 7 parties, chacune ayant pour titre le nom d'un acteur ou d'une actrice:

__1. Douglas Fairbanks.
__2. Lilian Harvey.
__3. Greta Garbo.
__4. Clara Bow et la joyeuse Californie.
__5. Marlène Dietrich.
__6. Emil Jannings.
__7. Charlie Chaplin.

Ces musiques ne comptent sans doute pas parmi les plus ambitieuses ni les plus passionnantes de Charles Koechlin, mais elles n'en demeurent pas moins agréables et divertissantes. Parmi les parties de la "Symphonie" portant le nom d'une star de cinéma, ma préférence va peut-être vers Douglas Fairbanks. Sinon j'aime bien (mais sans plus) L'Andalouse dans Barcelone.  I love you I love you
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2015-03-12, 22:07

Ce soir, avant de revenir à de nouvelles cantates de Bach ou à la cinquième symphonie de Schubert, j'avais envie d'une musique plutôt douce, plutôt rêveuse, et pourquoi pas dans un esprit très français. J'ai même pensé au hautbois d'amour comme instrument solo. Deux oeuvres se sont alors imposées à moi: les Sonatines 1 & 2 - opus 194 pour hautbois d'amour et 9 instruments (flûte, clarinette, 2 violons, 2 altos, 2 violoncelles et clavecin). C'est une musique qui me prend par la main et me ramène à l'enfance, dans un paysage d'été, au sein d'une campagne que la vie urbaine n'a jamais réussi à me défaire complètement. J'avais besoin de cette douceur, de cette caresse sonore, de ces doux moments de nostalgie et de joie prêts à m'étreindre...La musique a parfois cette faculté...Le hautbois d'amour par Jean-Louis Capezzali m'a permis cette humeur rêveuse qui m'envahissait, sans doute la conséquence de la superbe Aria pour soprano et basse de la Cantate BWV 194 de Bach qui m'avait apporté un sentiment de plénitude quelques temps plutôt.

L'opus 194 est une oeuvre qui a été conçue en 1942 comme un dixtuor: ce sont en fait neuf pièces pour hautbois d'amour dont les 1, 2, 4, 5 et 7 forment la première sonatine et les pièces 3, 6, 8, 9, la seconde. Ces pièces étaient, tout d'abord, des monodies - une écriture que mon père utilisa longuement à la fin de sa vie. " La qualité de ligne", comme il le disait, "devant constituer l'aspect essentiel de la qualité musicale". La première Sonatine compte cinq mouvements, monodie du hautbois d'amour accompagné par les six autres instruments. Le deuxième et troisième mouvements sont très représentatifs de Koechlin dans leurs développements calmes et brillants: monodie tout d'abord, puis dialogue avec les autres dans une harmonie toute en subtilité. Le final est un allegro joyeux et heureux d'un remarquable équilibre. J'aime particulièrement la seconde Sonatine. La sérénité et la tendresse du premier mouvement où la flûte s'entrelace harmonieusement avec le hautbois. Le deuxième mouvement nostalgique est suivi du troisième beaucoup plus contrasté, chromatique et contrapuntique, montrant souffrance et tristesse. Enfin le final termine sur une note infiniment plus gaie et optimiste où le hautbois chante dans le haut de son registre. C'est une sorte de danse de faunes et faunesses, sortis de l'antique Grèce si chère à Charles Koechlin. Yves Koechlin.
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2015-03-13, 12:31

J'ai entendu une des deux sonatines op 194 (j'ignore laquelle), et c'est vrai qu'elle m'avait bien plu Laughing

Si tu veux approfondir Charles Koechlin (en musique symphonique), essaie ce chef d'oeuvre qu'est la Buisson Ardent, un grand poème symphonique en deux parties (op 203 et 171), Vers la voûte étoilée op 129 (un autre poème symphonique), sa très belle symphonie n° 2, op 196 et bien entendu ce qu'il a composé de plus connu : Le Livre de la Jungle, qui réunit 4 poèmes symphoniques et trois poèmes chantés. Si tu veux continuer la musique de chambre, j'ai aimé en particulier ses quatuors à cordes op 51 et 57, sa sonate pour violon et piano op 64 et sa sonate pour flûte et piano op 52.
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2015-03-13, 13:04

Merci pour ces orientations. Parmi les oeuvres que je connais, outre les deux Sonatines pour hautbois d'amour et 9 instruments, il y a la pièce symphonique Au loin - opus 20, deux poèmes symphoniques; Sur les flots lointains - opus 130 et surtout Le buisson ardent - opus 203 & 171 avec Pascale Rousse-Lacordaire aux ondes Martenot. Puis, je connais aussi Les confidences d'un joueur de clarinette - opus 141 pour récitant, clarinette, 4 cors, 3 violons, alto, violoncelle, contrebasse et flûte, le grand poème symphonique Le livre de la jungle (version David Zinman), The Seven Stars' Symphony - opus 132 que j'ai déjà évoquée quelques messages plus haut, Quatre interludes - opus 214 et L'Andalouse dans Barcelone - opus 134. J'aimerais découvrir Les heures persanes, de préférence la version pour orchestre...
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2017-12-31, 20:08

Icare a écrit:
J'ai réécouté aujourd'hui The Seven Stars' symphony op. 132 ainsi que 4 Préludes op. 214 et L'Andalouse dans Barcelone op. 134. La "Symphonie" se découpe en 7 parties, chacune ayant pour titre le nom d'un acteur ou d'une actrice:

__1. Douglas Fairbanks.
__2. Lilian Harvey.
__3. Greta Garbo.
__4. Clara Bow et la joyeuse Californie.
__5. Marlène Dietrich.
__6. Emil Jannings.
__7. Charlie Chaplin.

Ces musiques ne comptent sans doute pas parmi les plus ambitieuses ni les plus passionnantes de Charles Koechlin, mais elles n'en demeurent pas moins agréables et divertissantes. Parmi les parties de la "Symphonie" portant le nom d'une star de cinéma, ma préférence va peut-être vers Douglas Fairbanks. Sinon j'aime bien (mais sans plus) L'Andalouse dans Barcelone.  I love you I love you

Aujourd'hui, j'ai effectué, grâce à Charles Koechlin, un voyage dans le monde de la cinéphilie, parmi les stars de cinéma.... Very Happy Pas le meilleur du compositeur, mais je voue une véritable affection à cette "Seven Stars Symphony". Je n'ai pas relu les commentaires à l'intérieur du fascicule, mais je me demande si Koechlin a été inspiré, dans chacune de ses compositions pour un acteur ou une actrice, par une scène de cinéma en particulier de films qui l'ont beaucoup marqué ou s'est-il basé sur leur caractère...En fait, quand je lis ce qu'il écrit sur Douglas Fairbanks: "une courte improvisation orientale, écrite en souvenir du film THE THIEF OF BAGDAD" (Raoul Walsh - 1924), et puis plus loin: "Douglas Fairbanks était d'une élégance, d'une spontanéité, d'une agilité merveilleuse, et de lui se dégageait une parfaite harmonie...". En tout cas, la musique que lui a inspiré cet acteur est justement la partie de cette symphonie-hommage que je préfère, la plus intéressante à mon goût.
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2018-01-02, 22:53


Après avoir écouté Jungle Book du compositeur australien Percy Grainger, pour solistes, choeur et orchestre, il fallait que ce voyage en pleine jungle onirique se poursuive avec Le Livre de la Jungle pour mezzo-soprano, ténor, baryton et orchestre de Charles Koechlin. L'oeuvre de Grainger est surtout vocale alors que celle de Koechlin met scène beaucoup de parties purement orchestrales. Les deux me plaisent beaucoup, avec une préférence quand même pour la version du compositeur français, peut-être parce qu'elle dégage plus d'intensité mais surtout grâce à "La Méditation de Purun bhagat - Opus 95", morceau qui approche les 14 minutes et est d'une grande beauté. Cette "Méditation", écrite en 1936, relate par une longue mélodie chorale la vie d'un ancien politicien puissant, puis pieux pélerin qui s'installa dans les hautes montagnes à la recherche de la sérénité. Cette superbe "Méditation" de Charles Koechlin me procure justement une grande sérénité. En revanche, j'ignore si je serais aussi serein dans un voyage au coeur de la jungle. Hehe
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2018-10-19, 10:54


J'ai beaucoup aimé me replonger dans l'univers de Charles Koechlin. Ce portrait que je lui ai accordé à l'occasion de mon grand cycle français est vraiment tombé à point. C'est exactement le genre de musique que j'avais envie d'écouter en ce moment. Ce monde merveilleux s'est d'abord exprimé avec les deux Sonatines pour hautbois d'amour et 9 instruments - Opus 194, un régal, puis j'ai réécouté Les Confidences d'un joueur de clarinette Opus 141 pour ensemble instrumental dont Philippe Cuper à la clarinette et Philippe Joyeux comme récitant. Il s'agit en réalité d'un projet de film avec dialogues et musique intercalés, de cinquante minutes environ. A l'époque de cette réalisation, en 1934, Charles Koechlin s'intéressait très vivement au cinéma d'alors et projeta d'autres musiques de films qui malheureusement ne restèrent que musique, excepté, me semble-t-il Victoire de la vie, film d'Henri Cartier-Bresson. Il y a des moments sympathiques dans ces "Confidences", notamment les moments cédés aux cordes ou à la flûte. Ensuite, ce fut une tendre évasion avec Au loin - Opus 20, une pièce symphonique qui m'émerveille un peu pour les mêmes raisons que les deux Sonates évoquées plus haut, le poème symphonique Sur les flots lointains - Opus 130, un court poème symphonique sur un chant de C. Urner, le magnifique Buisson Ardent - Opus 203 & 171 avec les ondes Martenot par Pascale Rousse-Lacordaire, d'après un épisode de "Jean-Christophe" de Romain Rolland. Quel merveilleux poème symphonique. Suivirent de bien courtes et délicieuses pièces orchestrales, 4 Interludes - Opus 214 et L'Andalouse dans Barcelone - Opus 134 sous la baguette de James Judd. Sous la même baguette, je n'ai jamais autant apprécié The Seven Stars'Symphony - Opus 132 et que de passages superbes dans Le livre de la jungle, cette fois sous la baguette de David Zimman.
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2018-10-19, 23:04


Pour la première fois, aujourd'hui, j'ai écouté Vers la voûte étoilée - Opus 129: Nocturne pour orchestre dédié à la mémoire de Camille Flammarion et Le Docteur Fabricius - Opus 202: poème symphonique d'après la nouvelle de Charles Dolifus, avec, à différents endroits de l'oeuvre, une judicieuse utilisation des Ondes Martenot par Christine Simonin, avec le "Radio-Sinfonieorchester Stuttgart" sous la direction de Heinz Holliger. Ces oeuvres sont mon coup de coeur du moment, une excellente découverte! Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) 333455 Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) 333455

https://www.youtube.com/watch?v=ctPTaigcRTE
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2018-10-20, 10:49

Vers la voûte étoilée, en effet, est magnifique. Le Docteur Fabricius n'est pas mal non plus, mais un tantinet trop long ; avec ses 51 minutes, ça n'en finit pas...
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2018-10-20, 13:46

Merci à Icare de revenir régulièrement vers ce compositeur qui me procure à chaque fois une sensation de bien-être lorsque je  découvre ses œuvres.  De belles surprises à chaque fois, j'ai choisi piano, flûte et voix à partager avec vous en même temps que la barbe Wink

https://youtu.be/ftNp7FeuF0Y

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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2018-10-20, 15:21

joachim a écrit:
Vers la voûte étoilée, en effet, est magnifique. Le Docteur Fabricius n'est pas mal non plus, mais un tantinet trop long ; avec ses 51 minutes, ça n'en finit pas...

Pour moi, c'est une durée idéale surtout que le meilleur se situe dans la seconde partie, du moins à mon goût.
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MessageSujet: Re: Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950)   Charles Louis Eugène Koechlin (1867-1950) Empty2020-03-08, 22:54

Icare a écrit:
Pour la première fois, aujourd'hui, j'ai écouté Vers la voûte étoilée - Opus 129: Nocturne pour orchestre dédié à la mémoire de Camille Flammarion et Le Docteur Fabricius - Opus 202: poème symphonique d'après la nouvelle de Charles Dolifus, avec, à différents endroits de l'oeuvre, une judicieuse utilisation des Ondes Martenot par Christine Simonin, avec le "Radio-Sinfonieorchester Stuttgart" sous la direction de Heinz Holliger. Ces oeuvres sont mon coup de coeur du moment, une excellente découverte!

Ce sont les oeuvres de Charles Koechlin que j'ai abordées ce soir. Normal car, parmi ce que je possède du compositeur, elles sont celles que je n'ai pas encore beaucoup écoutées. Vers la voûte étoilée - Opus 129 est effectivement une oeuvre magnifique, toute en progression. Elle a une dimension céleste, ce qui n'est guère étonnant vu son très beau titre. Sur ce point, je partage l'avis de Joachim. En revanche, je crois que Le Docteur Fabricius - Opus 202 me fascine davantage. Je ne prétendrais pas que tout est exceptionnel dans ce poème symphonique qui se compose de plusieurs parties: Le Manoir/La Douleur/La Révolte/Le Ciel étoilé/La Nature, la Vie, l'Espoir/"Réponse de l'Homme"/La Joie/Choral final, je dirais simplement que tout m'intéresse...Le Manoir, La Douleur...qui, certes, commencent sans fracas, presque ternes, sans relief...ils instaurent insidieusement un climat, une attente intéressante, un peu à la manière d'une musique de film. Rien, dans cette oeuvre, ne me semble superflu, de trop. Puis, il y a ces moments magiques où les ondes Martenot envahissent l'espace et, pourquoi pas les cieux, créent une proximité privilégiée, c'est-à-dire intime et sans pudeur, entre elles et l'auditeur. Koechlin ne fut pas le seul compositeur français qui utilisa les ondes Martenot: André Jolivet et Marcel Landowski lui consacrèrent chacun un concerto, mais aussi Olivier Messiaen, Maurice Jarre et Antoine Tisné, notamment dans sa musique de chambre, deux trios...Sûrement d'autres, disons que ce sont les premiers noms qui me sont venus à l'esprit... Toujours est-il qu'aucun de ceux-là, compositeurs que j'aime par ailleurs beaucoup, m'offre par les ondes Martenot un tel état de grâce...ou plutôt de recueillement...tel que je le ressens dans Le Docteur Fabricius de Charles Koechin qui les employa dans leur dimension la plus poétique et la plus "religieuse". Dans ces conditions, ce fut une étreinte musicale fortement sensuelle et spirituelle.
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