Dmitri Hvorostovsky, baryton

Dmitri Hvorostovsky Aleksandrovich (russe: Дмитрий Александрович Хворостовский, né le 16 Octobre, 1962), est un baryton russe.

Hvorostovsky est né à Krasnoyarsk en Siberie. Il a étudié à l'École des Arts de Krasnoïarsk avec Yekatherina Yofel et fait ses débuts à l'Opéra de Krasnoïarsk, dans le rôle de 'Marullo' du Rigoletto de Verdi. Il a ensuite remporté le premier prix du 'Russian Glinka Competition' in 1987 et du 'Concours de Chant de Toulouse' en 1988. Sa notoriété est devenue internationale en 1989 quand il a remporté le premier prix du 'Cardiff BBC Singer', devançant le favori local Bryn Terfel. Il a interprété à cette occasion les airs Ombra mai fu and Per me giunto de Haendel et O Carlo ascolta du 'Don Carlo' de Verdi. Après cette victoire, il a entamé une série de concerts internationaux dont Londres en 1989 et New York en 1990.

Dmitri Hvorostovsky a fait ses débuts en opéra à Nice dans la 'Dame de Pique' en 1989. En Italie, il a chanté 'Eugène Onegin' à la Fenice dont le succès a scellé sa réputation ; aux Etats Unis, il a débuté dans 'La Traviata' à l'Opéra de Chicago.
Depuis, il a chanté dans presque toutes les maisons prestigieuses d'opéra allant du Met (1995), à Royal Opera House et Covent Garden, en passant par l'Opéra de Berlin, la Scala et l'Opéra de Vienne.

source : traduction libre de Wikipedia

son site

Paru le 3 janvier 2012 chez Ondine

Dmitri Hvorostovsky, baryton
Rachmaninov : Romances

Programme
Nous nous reposerons, op. 26 n° 3
Te souviens-tu de la soirée ?
Oh non ! Je t'en supplie, ne pars pas !, op. 4 n° 1
Le matin, op. 4 n° 2
Dans le silence de la nuit secrète, op. 4 n° 3
Toi, ma vallée, op. 4 n° 5
Mon enfant, tu es belle comme une fleur, op. 8 n° 2
Rêve, op. 8 n° 5
J'étais avec elle, op. 14 n° 4
Je t'attends, op. 14 n° 1
Ne me crois pas, mon amie, op. 14 n° 7
Elle est belle comme le jour, op. 14 n° 9
Les Eaux printanières, op. 14 n° 11
Dans mon âme, op. 14 n° 10
Il est temps, op. 14 n° 12
Elles répondaient, op. 21 n°4
Extrait de Musset, op. 21 n° 6
C'est beau ici, op. 21 n° 7
Comme je souffre, op. 21 n° 12
Quand Dieu m'ôterait toute joie, op. 26 n° 2
Hier, nous nous sommes rencontrés, op. 26 n° 13
Tout passe, op. 26 n° 15
La nuit est triste, op. 26 n° 12
À nouveau je suis seul, op. 26 n° 9
Aux portes du cloître sacré
Christ est ressuscité, op. 26 n° 6

Dmitri Hvorostovsky, baryton
Ivari Ilja, piano

source : Qobuz

J'en ai écouté des extraits mais j'ai du mal avec ce répertoire, trop 'noir' pour moi ... mais cela semble vraiment de très bonne qualité !
Grand baryton, à la voix sombre et profonde qui convient parfaitement à ce répertoire, Dmitri H poursuit une carrière internationale au plus haut niveau.

j'aime énormément ce baryton

Jean a écrit:

j'aime énormément ce baryton

+ 1
Une très belle voix et quel charisme ! - sa présence en scène est merveilleuse d'après ce que j'ai pu en voir au petit écran.
Je n'ai malheureusement jamais pu l'écouter en live.

Son visage me dit vaguement quelque chose. J'ai du voir des affiches dans la ville ou le voir à la TV

Il fut un excellent Valentin dans le Faust Londonien en septembre dernier. Il est venu plusieurs fois à l'Opéra de Paris ou je me souviens l'avoir vu notament dans Don Carlo il y a 3 ans 1/2 mais il part comme une flèche et ne prend jamais quelques mn pour discuter avec le public contrairement à nombre de ses collègues (Urmana, Dessay, F.Furlanetto, Secco et j'en passe tellement il y en a qui s'arrêtent)

Snoopy a écrit:

Son visage me dit vaguement quelque chose. J'ai du voir des affiches dans la ville ou le voir à la TV

La photo du CD n'est pas très reconnaissable ... en voici une autre plus courante.

Calbo a écrit:

il part comme une flèche et ne prend jamais quelques mn pour discuter avec le public contrairement à nombre de ses collègues (Urmana, Dessay, F.Furlanetto, Secco et j'en passe tellement il y en a qui s'arrêtent)

Je dois dire que je ne vais jamais à la sortie des artistes ... je ne suis pas certaine, d'être très abordable non plus quand je quitte la banque, le boulot terminé !
Bon d'accord, je ne suis pas un personnage public non plus mais, plus sérieusement, cela doit vraiment dépendre de la personnalité de chacun et sans doute, certains sont plus réservés que d'autres ...

Bel Canto a écrit:

je ne suis pas certaine, d'être très abordable non plus quand je quitte la banque, le boulot terminé !

Ben oui, malgré le respect que tu peux avoir pour tes fans, après 2h de concert je crois que tu as plus envie de te reposer que de faire la causette. Au début c'est peut être grisant mais ça devient vite chiant.

Citation :

Bon d'accord, je ne suis pas un personnage public non plus mais, plus sérieusement, cela doit vraiment dépendre de la personnalité de chacun et sans doute, certains sont plus réservés que d'autres ...

Et puis le problème de la langue. S'il ne parle que russe ça va être dur pour lui de communiquer avec les gens

C'est bien l'un des rares artistes, sinon le seul, qui ne s'arrêtent pas. Même malade et à bout de forçe Natalie Dessay s'était arrêtée deux ou trois mn pour signer quelques programmes après la 1ère de La sonnambula, F.Furlanetto s'est toujours arrêté à la sortie des artistes de même que Secco, Gheorhiu, Alagna, Urmana, rancatore, Siragusa, Pertusi ... La liste est longue et pourtant ils sont aussi fatigués que Dmitri H. après une représentation. Même les chefs (Currentzis, Pido, Benini, Stern ...) font cet effort et de toutes façons, à moins de ne vouloir faire aucun effort au niveau des langues il parle au moins l'anglais, sinon la communication avec ses collègues et surtout les chefs d'orchestres, qui ne sont pas forçément russes, est impossible.

https://www.youtube.com/watch?v=Mt8c-113BcM

Un grand baryton s'en est allé ... il avait seulement 55 ans !
Victime d'un cancer au cerveau contre lequel il se battait depuis plusieurs années.

J'ai entendu çà ...une des plus belles voix de baryton basse de notre époque !

Quelle triste nouvelle, une de mes voix préférées. Et un chanteur plein de charme et de prestance...

Bel Canto a écrit:

https://www.youtube.com/watch?v=Mt8c-113BcM

Un grand baryton s'en est allé ... il avait seulement 55 ans !
Victime d'un cancer au cerveau contre lequel il se battait depuis plusieurs années.

Son combat aura duré 2 ans 1/2, c'est une immense perte pour le monde lyrique. J'ai eu la chance de le voir en 2008 à Paris lors d'une série de Don Carlo (avec Secco dans le rôle titre et Furlanetto en Filippo II). Si c'est la seule fois que je l'ai vu en salle, je l'ai revu lors d'une retransmission de Faust en direct du ROH ou il fut un Valentin de luxe

Sa mort m'a tellement scotchée que je n'ai pas encore eu le courage de le réécouter

(Je suis un peu tardive sur le fil, mais j'ai été trop prise ces dernières semaines et je n'ai pas eu le temps de tout lire..)
Très triste nouvelle, hélas oui parti seulement à 55 ans...
"Ses dernières prestations furent russes : le 27 mai à Saint-Petersbourg pour célébrer 
l’anniversaire de la ville, puis le 2 juin, dans sa ville natale de Krasnoïarsk, dont il devint ce jour citoyen d’honneur après avoir donné deux airs du Démon, d’Anton Rubinstein et d’Aleko, de Sergueï Rachmaninov. Rien d’étonnant à ce que le Kremlin ait, dès l’annonce de la mort de ce chanteur si profondément attaché au patrimoine national classique comme contemporain déploré « une très lourde perte ». Une formule que reprendront tous les mélomanes" .

Je l'avais très souvent entendu sur les chaînes musicales, surtout en récitals sur de la musique russe. Dont les récitals de l'an dernier. Et puis une rediff des Nozze, Tosca, Faust  et puis un opéra russe dont j'ai oublié le nom (Eugène Onéguine je crois). Il considérait le rôle de Don Giovanni comme le plus difficile et un "summum absolu du théâtre lyrique". 
J'étais absolument éblouie par sa voix (moi qui aime tant les vraies voix de baryton-basses...), son physique magnétique, "romantique irrésistible, présence quasi animale" (je cite "Classica", mais c'est exactement cela). Une très grande perte pour tous.