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 Richard Wetz (1875-1935)

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joachim
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MessageSujet: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2009-10-23, 19:54

Richard Wetz est un compositeur, pédagogue et chef d'orchestre allemand né à Gleiwitz le 26 février 1875 eu mort à Erfurt le 16 janvier 1935.

Il fait ses études musicales à Leipzig  puis entre à l'université de Munich en 1899/1900, où il étudie avec Ludwig Thuille. Il devient chef d'orchestre de théâtre à Straslund puis Barmen.
En 1906, il s'installe à Erfurt pour diriger le Musikverein et le Singakademie.
Parallèlement, il est professeur et, à partir de 1916, il enseigne à la Hochschule für Musik de Weimar. En 1928, avec Stravinsky, il est élu de l'Ackademie der Künste de Berlin.
Quelques années après sa mort, il est créé en 1943 dans sa ville natale de Gleiwitz une Richard Wetz Gesellschaft pour diffuser sa musique.

Son style d'essence romantique, malgré ses dates, est fortement influencé par Bruckner.


Oeuvres :

Symphonie n° 1 en ut mineur op. 40 (1917),
Symphonie n° 2 en la majeur op. 47 (1919),
Symphonie n° 3 en si bémol mineur op. 48 (1920/22)

Symphonie de jeunesse en ré mineur, WoO (1899) Seul le Scherzo est conservé
Des Meeres und der Liebe Wellen, ouverture pour orchestre, WoO (1898) perdu
Apollinische Hymne, poème symphonique, op 8 (1900)
Tanzweisen pour orchestre, op. 11 (1911)
Aus den Zugendzeit, ouverture, op. 12 (1900)
Traumsommernacht, pour choeur de femmes et orchestre, op. 14 (1904/11)
Kleistouverture en ré mineur op 16 (1903)
Gesang des Lebens, pour choeur d'enfants et orchestre, op. 29 (1908)
Chorlied aus Oedipus auf Colonos (Nicht geboren ist das Beste) pour choeur et Orchester, op. 31 (1901)
Hyperion, pour baryton, choeur mixte et orchestre, op. 32 (1912)
Sonate pour violon seul en sol majeur op 33 (1911)
Der dritte Psalm, pour baryton, choeur et orchestre , op. 37 (1914)
Romantische Variationen sur un thème original, op 42 (1916)
Quatuor à cordes n° 1 en fa mineur op. 43 (1916),
Quatuor à cordes n° 2 en mi mineur op. 49 (1923)
Requiem en si mineur, pour soprano, baryton, choeur et orchestre, op. 50 (1923/25)
Oratorio de Noël sur d'anciens poèmes allemands, pour soprano, baryton, choeurs et orchestre, op. 53 (1927/29)
Cinq pièces pour piano, op. 54 (1929)
Passacaille et fugue en ré mineur pour orgue op 55 (1930)
Concerto pour violon et orchestre en si mineur, op. 57 (1933)
Petite Toccata pour orgue en mi mineur, WoO (1918)
Liebe-Leben-Ewigkeit, fragment d'oratorio, WoO (1933-1935), perdu

2 Opéras dont il a rédigé les livrets : Judith op 13 (1903), Das ewige Feuer op 19 (1904). Savitri (1907) est inachevé. Un mélodrame : Der Frühling und seine Blüten pour récitant et orchestre sur un texte de C. Nuernberg est inédit.

choeurs a cappella :
Vier geistlische Gesänge, op 44 (1918) -
Vier altdeutsche geistliche Ge dichte, op 46 (1924)
Nacht und Morgen, Liederzyclus, op 51 (1926)
Drei Gesänge op. 56 (1930)
Drei Weihnachtsmotetten, op. 58 (1931-1933)


Une centaine de Lieder, dont :

6 Lieder op 5
5 Gesänge op 9
5 Lieder op 10
5 Gesänge op 20
Autres Lieder op 6, 7, 15, 17, 18, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 35, 36, 41, 45, WoO (So ich traurig bin, 1931)
Drei Gesichte von Ernst Ludwig Schellenberg op 30
Zwei Gesänge avec petit orchestre, op. 52 (1926)
Osterled, pour voix et orgue, WoO (1933)


Ecrits

Anton Bruckner. Sein Leben und Schaffen, 1922
Franz Liszt, 1925
Beethoven. Die geistigen Grundlagen seines Schaffens, 1927


Dernière édition par joachim le 2023-04-22, 11:45, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2009-10-23, 19:57

Je viens d'écouter sa 3ème symphonie, effectivement, le style est proche de Bruckner, peut-être un peu moins tonitruant côté cuivres. Un compositeur (de plus) à connaître en tout cas.
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2009-10-23, 21:05

Richard Wetz (1875-1935) 0761203715220

également un requiem qui vaut le détour!
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2009-10-24, 12:15

Je vais essayer de trouver ce Requiem, alors. Je suppose qu'il aussi romantique que la symphonie ?
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2009-10-24, 18:06

dejà un peu posty romantique...mais je viens de le réécouter et il est vraiment très beau..très symphonique
Tu le trouveras chez JPC a 7,99€
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2009-10-25, 16:26

En attendant le Requiem, je viens d'écouter le concerto pour violon en si mineur (op 57) sur la radio néerlandaise (en streaming), par Ulf Wallin et la Staatsplhilharmonie Rheinland-Platz dirigé par Werner Andreas Albert (toujours chez CPO, évidemment).

C'est un concerto aussi romantique que la symphonie, mais perso j'aime un peu moins, car souvent avec ces concertos romantiques, le violon est omniprésent et, finalement, laisse peu de place à l'orchestre. Mais très intéressant quand même.

Tu peux toi-même l'écouter :

http://www.concertzender.nl/programmagids.php?date=2008-01-03&month=-21&detail=26762
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2009-10-25, 17:39

merci Joachim!!...Il me plait bien ce concerto!...et çà m'a permis de découvrir que Fauré en avais aussi composé un! Richard Wetz (1875-1935) Icon_redface ...jamais entendu parlé.!!
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2013-10-20, 12:51

Jean, tu avais raison de parler de ce Requiem de Wetz. Je viens de l'écouter, et je le trouve magnifique ! Very Happy 
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2013-10-20, 13:26

Tiens je l'ai un peu oublié...Wink  une occasion de le remettre sur la platine
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2016-01-27, 20:11

On trouve ce concerto pour violon op 57 avec deux oeuvres chorales : Traumsommernacht op 14 et Hyperion op 32 chez CPO :

Richard Wetz (1875-1935) Yyiccc10

et aussi les symphonies n° 1 et 3, avec le Gesang des Lebens op 29

Richard Wetz (1875-1935) Cover10  Richard Wetz (1875-1935) Cover11

Des oeuvres que je ne peux que recommander si l'on aime la musique romantique Very Happy
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2016-01-27, 20:38

merci pour ces infos Joachim!!
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2022-03-08, 20:12

Nouvelle biographie, plus complète :

Richard Wetz est né dans une famille de marchands à Gleiwitz, en Haute-Silésie (aujourd'hui en Pologne). Bien que sa famille possédait un piano, aucun membre de la famille ne s'intéressait particulièrement à la musique. Le jeune Richard, qui s'est senti très tôt attiré par la musique, n'a reçu de cours de piano réguliers qu'à l'âge de huit ans, mais a rapidement appris par lui-même en composant des petites pièces pour piano et mélodies. Il a déclaré plus tard qu'il avait décidé de consacrer sa vie à la musique à l'âge de 13 ans.

Après avoir passé ses examens finaux en 1897, il se rendit à Leipzig pour étudier au conservatoire sous des tuteurs tels que Carl Reinecke et Salomon Jadassohn. Après seulement 6 semaines, cependant, il a interrompu ses études après avoir souffert de désillusion concernant ce qu'il considérait comme des leçons trop académiques. Il a plutôt pris des cours privés de Richard Hofmann, alors chef de l'académie de musique de Leipzig, pendant six mois. Parallèlement, il entreprend des études à l'université de Leipzig, notamment en philosophie, en psychologie et en littérature. Il a étudié des poètes tels que Friedrich Hölderlin, Heinrich von Kleist et particulièrement Johann Wolfgang von Goethe, qui a eu une grande influence sur son travail ultérieur en tant que compositeur. De même, il est devenu un adepte des idées philosophiques d' Arthur Schopenhauer.
À l'automne 1899, Wetz quitte Leipzig et s'installe à Munich, où il commence à étudier la musique avec Ludwig Thuille. De nouveau en 1900, Wetz interrompt ses études et s'installe à Stralsund où Felix Weingartner lui trouve un emploi comme chef d'orchestre de théâtre. Après quelques mois, il occupa le même poste à Barmen (aujourd'hui Wuppertal), mais peu de temps après, il se retrouva de nouveau au chômage à Leipzig. Là, il s'est instruit davantage dans l'histoire de la musique, étudiant également des dizaines de compositeurs classiques et modernes.Anton Bruckner et Franz Liszt sont devenus ses modèles les plus importants.

Wetz a été nommé directeur de l' association de musique d' Erfurt en 1906. Il est tombé amoureux de la ville et y est resté pour le reste de sa vie. Jusque-là, les œuvres de composition publiées par Wetz étaient presque exclusivement des pièces pour piano et mélodies, bien qu'il ait essayé à deux reprises d'écrire de l'opéra. Il a écrit les livrets des deux œuvres, Judith (op. 13) et The Eternal Fire (op. 19). Sa pièce en un acte, The Eternal Fire, est jouée en 1907 à Hambourg et à Düsseldorf, mais avec peu de succès. En 1909, il reçoit un meilleur accueil avec son Kleist-Ouvertüre (op. 16) qu'Arthur Nikisch a menée à Leipzig.

Au cours des années suivantes, Wetz se consacre à la profession musicale. Il donne des cours au conservatoire de la ville d'Erfurt (en 1911-1921, composition et histoire de la musique), et se perfectionne dans la direction de divers chœurs (l'Académie de la chanson d'Erfurt en 1914/15, le "Riedelscher Gesangverein" à Leipzig, et après 1918, le "Engelbrechtscher Madrigalchor"). Il a également travaillé dans la composition de musique chorale, a cappella et d'accompagnements orchestraux. Certaines des œuvres les plus remarquables de l'époque étaient le Chant de la vie (op. 29), Hypérion (op. 32) (d'après Friedrich Hölderlin) et une mise en musique du Troisième Psaume (op. 37). Cependant, son style mature n'était pas encore complètement développé. En 1917, Wetz devient chargé de cours (professeur adjoint), et en 1920 professeur, d'histoire de la musique et de composition au collège ducal de musique de Weimar. En 1917, il achève sa Première Symphonie en ut mineur (op. 40). Les symphonies n° 2 en la majeur (op. 47) et n° 3 en si bémol mineur (décrit comme si bémol majeur, op. 48) ont suivi en 1919 et 1922.

En parallèle, Wetz travaille ses deux quatuors à cordes en fa mineur (op. 43) et mi mineur (op. 49). Par la suite, il se consacre au travail sur des pièces chorales. Ainsi sont nés le Requiem en si mineur (op. 50) et l'Oratorio de Noël sur des poèmes en vieil-allemand (op. 53), peut-être ses compositions les plus significatives. Wetz a également écrit des monographies sur les modèles Anton Bruckner (1922) et Franz Liszt (1925) ainsi que Ludwig van Beethoven (1927).

Au milieu des années 1920, le compositeur organisa et dirigea à Erfurt de nombreuses soirées musicales au cours desquelles il interpréta ses propres œuvres. Il a démissionné de la direction officielle de l'association de musique d'Erfurt en 1925, mais est resté la figure centrale de la vie musicale de la ville.
En 1928, Wetz et Igor Stravinsky sont nommés membres étrangers de l'Académie prussienne des arts. Peu de temps après, Wetz fut appelé au Berlin College of Music où il devint l'un des professeurs de composition les plus brillants. Il partit cependant au profit de ses postes à Erfurt et Weimar. Au cours des dernières années de sa vie, le travail à l'école de musique de Weimar occupe de plus en plus son temps. Néanmoins, il réussit à produire d'autres compositions. Comme dernière grande œuvre, il acheva en 1933 son concerto pour violon en si mineur (op. 57). En 1934, la ville le nomme représentant musical de la ville d'Erfurt.

En octobre de cette année-là, Wetz a reçu un diagnostic de cancer du poumon, provoqué par un tabagisme excessif. Bien que fortement altéré, le compositeur continua avec un élan créatif ininterrompu, travaillant sur les grandes lignes d'un oratorio, Amour, Vie, Éternité d'après les textes de Goethe, qu'il voulait être un monument à son poète préféré. Le travail, cependant, a été laissé inachevé à sa mort. Une quatrième symphonie a également été laissée à l'état fragmentaire, et un troisième quatuor à cordes a également été trouvé incomplet parmi ses papiers. Richard Wetz est décédé le 16 janvier 1935 à Erfurt, à l'âge de 59 ans. Selon son testament, les fragments de l'oratorio de Goethe devaient être complétés par le compositeur Werner Trenkner, que Wetz considérait comme son plus grand élève. Trenkner n'a pas réussi à terminer les travaux en raison de conflits civils, et les esquisses ont depuis été perdues.

Œuvres

La liste des oeuvres de Richard Wetz contient 58 opus, auxquels s'ajoutent un petit nombre de compositions qui ont été publiées sans numérotation. op. 1-4 et op. 6 ne sont plus considérées comme découvrables, et le compositeur a déclaré invalides certaines autres œuvres de jeunesse pourvues de figures d'opus.


Catalogue complet (les op. 1 à 4 sont inconnus)


Œuvres orchestrales

Apollinische Hymne, poème symphonique, op. 8 (1900)
Tanzweisen für Orchester, op. 11 (1911)
Aus der Jugendzeit, ouverture, op. 12 (1900)
Kleist-Ouverture en ré mineur, op. 16 (Kistner, 1908)
Symphonie n° 1 en ut mineur, op. 40 (1916 éd. Simrock, 1924)
Symphonie n° 2 en la majeur, op. 47 (1918/20)
Symphonie n° 3 en si ♭ mineur, op. 48 (1920/22)
Concerto pour violon et orchestre en si mineur, op. 57 (éd. 1933)
Des Meeres und der Liebe Wellen, ouverture, WoO (1898)



Musique de chambre

Sonate pour violon seul en sol majeur, op. 33 (Kistner, 1913)
Quatuor à cordes n° 1 en fa mineur, op. 43 (Kistner, 1918)
Quatuor à cordes n° 2 en mi mineur, op. 49 (Simrock, 1924)


Musique d'orgue

Passacaille et Fugue en ré mineur, op. 55 (éd. 1930)
Kleine Toccata en mi mineur, WoO (1918)


Musique pour piano

Romantische Variationen über ein Originalthema (Variations romantiques sur un thème original), op. 42 (publié en 1917)
5 Klavierstücke, op. 54 1929)
Sonatine en sol majeur, WoO


Opéras

Judith, op. 13 (3 Actes; Livret : Richard Wetz)
Das ewige Feuer (Le feu éternel), op. 19 (1 Acte; Livret : Richard Wetz. 1904; publié en 1905, créé en 1907)
Savitri, WoO (1907)
Der Früling und seine Blüten, mélodrame, WoO


Œuvres chorales

Traumsommernacht (Rêve d'une nuit d'été), op. 14 pour chœur de femmes et orchestre (pub. Kistner, 1912)
Gesang des Lebens (Chant de vie), op. 29 pour chœur de garçons et orchestre (pub. Kistner, 1910)
Chorlied aus Oedipus auf Colonos "Nicht geboren ist das Beste" (chanson de choeur d'Oedipe sur Colonos : "Pas né est le meilleur"), op. 31 pour chœur mixte et orchestre (d'après Sophocle) (pub. Kistner, 1912)
Hypérion, op. 32 pour baryton, chœur mixte et orchestre (d'après Hölderlin ), partition vocale éditée par Kistner, 1912
3 Chœurs d'hommes a cappella, op.34 (1912)
Der dritte Psalm (Le troisième psaume), op. 37 pour baryton, chœur mixte et orchestre (1914)
4 Chœur d'hommes a cappella, op. 38 (1914)
5 Chœurs de femmes a cappella, op. 39 (1906)
Quatre chants religieux (Kyrie, Et incarnatus est, Crucifixus, Agnus Dei) pour chœur a cappella, Op. 44 (1918)
Kreuzfahrerlied (chant croisé), op. 46 pour chœur mixte (d'après Hartmann von Aue) (publié en 1910)
Requiem en si mineur, op. 50 pour soprano, baryton, chœur mixte et orchestre (pub. 1925)
Nacht und Morgen, cycle de 8 chœurs mixtes a cappella, texte de Joseph von Eichendorff, op. 51 (1926)
Ein Weihnachts-Oratorium auf alt-deutsche Gedichte (Un oratorio de Noël sur des poèmes en vieil allemand), op. 53 pour soprano, baryton, chœur mixte et orchestre
3 Gesänge pour chœur a cappella, op. 56 (1930)
Drei Weihnachtsmotetten für unbegleiteten, chœur mixte, op. 58 (1931/33)
Liebe, Leben, Ewigkeit, (Amour, vie, éternité) Fragment d'oratorio (d'après Goethe, perdu) (1933/35)


Mélodies

plus de 100 mélodies pour voix et piano, dont :

op. 5, 6 Lieder für eine mittlere Singstimme mit Begleitung des Klaviers, un ensemble publié en 1901, comprenant Wiegenlied (Chanson de berceau), op. 5 n° 3
op. 6. 5 Lieder (1900)
op. 7. 5 Lieder (1900)
op. 9. 5 Gesänge, dont Die Muschel (Le coquillage) op. 9 n° 2 (poème de Richard Schaukal. Publié en 1904)
op. 10. Cinq mélodies pour soprano avec accompagnement au piano (1901)
op. 15. Six mélodies pour mezzo-soprano avec accompagnement au piano (1904)
op. 17. 6 Lieder (1904)
op. 18. 5 Gesänge (1904)
op. 20. Cinq mélodies pour baryton ou mezzo-soprano avec accompagnement au piano (1905)
op. 21. Cinq mélodies pour mezzo-soprano avec accompagnement au piano (1905)
op. 22. Cinq mélodies pour soprano ou mezzo-soprano avec accompagnement au piano (1906)
op. 23. Fünf heitere Lieder (1906)
op. 24. 6 Lieder (1906)
op. 26. 5 Gesänge (1908)
op. 27. 4 Lieder und Gesänge (1909)
op. 28. 5 Gesänge (1909)
op. 30. 3 Gedichte (1910)
op. 35. 5 petits Lieder (1913)
op. 36. 6 Gesänge (1913)
op. 41. 6 Lieder (1918)
op. 45. 4 Lieder (1918)
op. 52. 2 Gesänge (1926)
WoO. :  So ich traurig bin (1931 - Osterlied (1933)

aussi quelques mélodies avec accompagnement d'orchestre, dont
op. 51. Deux mélodies pour voix et petit orchestre (publiées en 1929 par Greiner & Pfeiffer).


Écrits

Anton Bruckner. Sein Leben und Schaffen (Anton Bruckner. Sa vie et son œuvre), 1922
Franz Liszt, pub. Leipzig: Reclamer, 1925
Beethoven. Die geistigen Grundlagen seines Schaffens (Beethoven. Le fondement mental de son œuvre), 1927




Requiem en si mineur, op. 50



https://www.youtube.com/watch?v=Yxw6MkiwQ0c

1. Requiem æternam & Kyrie 0:00
2. Dies iræ 15:29
3. Domine Jesu Christe 30:16
4. Sanctus & Benedictus 39:48
5. Agnus Dei & Lux æterna 54:30
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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2022-08-30, 20:23

Symphonie n° 1 en ut mineur, op. 40 (1916)



https://www.youtube.com/watch?v=opjPa9re4wk


Symphony No1 in C minor, Op.40 (1915-16)

I. Ruhig bewegt (anfangs etwas gehalten) :  00:00
II. Scherzo. Leicht bewegt, aber nicht zu schnell :  19:46
III. Sehr langsam und ausdrucksvoll :  31:01
IV. Finale. Kräftig und entschieden bewegt :  44:42

Cracow Philharmonic Orchestra
Dir. Roland Bader


Commentaire d'Eric Schissel sur Wetz et ses œuvres


Richard Wetz est né à Gleiwitz, Haute-Silésie (Autriche) le 26 février 1875, et mort à Erfurt le 16 janvier 1935. Il commence en autodidacte, puis s'inscrit au Conservatoire de Leipzig mais n'y reste que six semaines. Il suit les cours privés de Richard Hofmann, directeur de la Choral Society de Leipzig. En 1899, il se rendit à Munich pour étudier avec Ludwig Thuille, un instructeur/compositeur peut-être mieux connu aujourd'hui pour un sextuor, bien que ce soit la sonate pour violon de Thuille qui fut éclipsée lors du concert au cours duquel la quatrième sonate quelque peu scandaleuse de Reger eut sa première...

Felix Weingartner, un autre compositeur / chef d'orchestre de renom, a organisé un poste de chef de théâtre pour Wetz à Stralsund l'année suivante, qui n'a duré que quelques mois; après un nouvel essai à Barmen - ce qui est aujourd'hui Wuppertal - Wetz est retourné à Leipzig. Aucun travail ne l'y attendant, il en profite pour écouter à la place des compositeurs classiques, Bruckner et Liszt (sur lequel il écrira plus tard, en 1925, un livre.)

Il écrit ensuite deux opéras sur ses propres livrets . avant d'être nommé directeur de l'Erfurt Music Society en 1906, et on peut dire alors que sa carrière est véritablement lancée.

Les années suivantes voient à la fois l'échec, malheureusement, du second de ses deux opéras, mais aussi le succès de son Ouverture Kleist, op. 16, créée à Berlin en 1908 sous la direction de Nikisch dans un concert avec les Variations Enigma d'Elgar, et compte tenu de cette critique plutôt tiède d'Adolf Schultze dans la Neue Zeitschrift fur Musik :

"La pièce de Wetz, claire et compréhensible d'un coup d'œil, construite avec une utilisation habile des éléments sonores, n'a laissé que peu d'impressions, bien qu'elle ait été interprétée avec résonance et avec passion. Sérieuse, sombre et passionnée, mais aussi légère et douce est cette musique. Beaucoup Au moins, l'œuvre montre des qualités importantes, comme dans l'introduction mélancolique-pathétique de la pièce, le thème principal passionnément émouvant de l'Allegro et la mélodie virile et au sang chaud du thème subsidiaire. "

Avec un succès croissant vinrent, bien sûr, d'autres compositions - l'une d'elles se distingue de la période précédant la création en 1917 de sa première symphonie en particulier, son Gesang des Lebens (op. 29, juste enregistré sur cpo avec la 3ème symphonie,) Chorlied aus " Oedipus auf Colonos" (op. 31,) Hypérion (sur des textes de Hölderlin) pour baryton, chœur mixte et orchestre (op. 32, 1912,) et sa sonate pour violon (op. 33).

Créée par l'érudit Peter Raabe, archiviste de Liszt, la première symphonie op. 40, en ut, commence sur une impulsion rythmique tranquille et pleine d'attente, à partir de laquelle se développe naturellement le thème principal au souffle long du mouvement. Particulièrement remarquable dans ce mouvement est un affrontement dissonant d'environ quinze minutes, qui conduit à une explosion expansive du deuxième thème. Après que la récapitulation se soit calmée dans la coda plus active, nous sommes dans un endroit très différent. Des fragments frénétiques d'échelle descendante basés sur l'un des thèmes subsidiaires dissipent toute insouciance du mouvement vers l'avant de l'œuvre, et sur eux, des réminiscences de plus en plus urgentes de ce même thème provoquent d'abord une collision, puis deux reformulations maestoso, et finalement une résolution en plusieurs ut triomphants. accords majeurs, et une pause... suivie d'accords répétés, insistants,

Le scherzo, basé sur un thème rappelant l'ostinato du scherzo de la 7e symphonie de Bruckner, renferme un trio lyrique et chromatique, et comporte quelques moments sauvages. S'il est trop cliché de dire que le mouvement lent, en la bémol, est mélodique et lyrique, il convient au moins de remarquer que la pièce atteint des sommets pointus et justifiés, qu'elle est très fine et inspire l'affection et même peut-être l'amour.

Le finale en ut mineur est une création impressionnante, prolongeant l'atmosphère tragique qui n'a jamais vraiment quitté le premier mouvement et l'enrichissant. Une utilisation structurelle est faite, comme dans certaines symphonies de Bruckner et des œuvres d'autres également, de la quantité contrastée du choral dans cette pièce, et de la manière la plus efficace ; de même, des citations cycliques de mouvements antérieurs (qui n'ont pas manqué non plus dans le scherzo, par exemple). nolle prosequi et descendre à une dernière et plus éloquente reformulation du thème principal du premier mouvement... après quoi quatre accords, long, long, long, court !!! (également fort-fort-fort-silencieux) terminer cette - je pense magnifique - symphonie.

Entre ces deux premières de ses symphonies, Wetz a publié ses "Variations romantiques sur un thème original" pour piano, op. 42. À ce moment-là, un critique pourrait écrire :

"Richard Wetz n'est plus l'inconnu ; il a son apôtre, qui souvent et avec une pression cordiale le défend. Et certainement ce compositeur sérieux et ardent a gagné, que nous ne poussons pas C'est sa première œuvre de musique de chambre à avoir croisé notre chemin [ce n'était apparemment pas le cas de la sonate pour violon op. 33], et on peut dire avec plaisir que son métier est encore en pleine ascension. maîtrise pianistique, à l'abri de son succès. Le thème simple et intimiste (seul le renversement du troisième vers nous semble trop brusque) devient, avec la plus belle technique de contrôle, développé et retravaillé.

C'est également à cette époque qu'il publie sa mise en musique du 3e Psaume pour baryton solo, chœur mixte et orchestre (op. 37) (revue, comme les Variations, à la page 340, 84e Jahrgang, NZM ; et, avec son instrumentation peut-être un bon couplage pour son Hypérion ?)

La deuxième symphonie, op. 47, terminé à la fin de 1919 (ses œuvres suivantes devaient être sa troisième symphonie, op. 48 et son deuxième quatuor à cordes en mi mineur, op. 49), est en la majeur et se sépare en trois mouvements- massig bewegt ; langsam, mit klagendem Ausdruck ; et finale : Bewegt (Ruhige Halbe). Le premier mouvement commence, je dirais avec un calme trompeur, même si les tempêtes intérieures sont, semble-t-il, d'origine naturelle et non artificiellement imposées par le compositeur. Là, ils sont tous pareils. Après une brève connaissance de ce beau mouvement, je trouve peut-être un peu plus brucknérien que n'importe quoi d'autre dans la première symphonie, bien que ce soient peut-être aussi mes premières impressions sur la première symphonie - et il est difficile de dire exactement à quoi cela ressemble dans le canon de Bruckner. Le mouvement lent de la symphonie, en ré mineur, a une triste dignité. Le finale a quelque chose, peut-être, de la tarentelle dans son thème principal en mode mineur. Le deuxième thème est également en mineur, bien qu'un peu moins gai en implication !

La troisième symphonie, en si bémol et en quatre mouvements, a eu un enregistrement précédent sur Deutsche Harmonia Mundi qui est maintenant disponible sur un CD Sterling, avec Erich Peter dirigeant l'Orchestre symphonique de Berlin. Je n'ai malheureusement pas entendu cet enregistrement, ni ce nouveau sur cpo, et ne peux pas encore commenter le travail.

Après la mort de Wetz, l'ADMV (Allgemeine Deutsche Musikverein) a joué le mouvement lent de la 3e symphonie dans un concert religieux. (Ils avaient déjà joué "Hyperion" dans leurs concerts annuels en 1913. Voir http://www.humanities.mcmaster.ca/~admv/1913.htm )

Le quatuor à cordes en fa mineur, op. 43 (partition à la bibliothèque Loeb de Harvard), la première des deux (au moins ?) de Wetz, a valu ces impressions à Otto Dorn après un concert de 1920 : "avec une touche de mélancolie, chaleureusement et naturellement ressentie..."

Le mi mineur la partition du quatuor à cordes est à la New York Public Library ; Je me souviens d'après mes un ou deux extraits de l'œuvre, l'une des partitions tardives de Wetz, que comme la première symphonie, elle alterne avec effet le romantique et le choral-liturgique. Les deux quatuors méritent d'être écoutés.

Ceux qui souhaitent écouter la musique de Wetz sont d'abord recommandés à l'enregistrement exemplaire de la première symphonie sur cpo, un excellent enregistrement d'une pièce étonnante. La deuxième symphonie pousse beaucoup sur cet auditeur, tout comme l'ouverture de Kleist qui l'accompagne, deux musiques très fines et bien orchestrées - je ne peux pas être d'accord avec les points négatifs de la critique de Schultze sur cette dernière. La production du compositeur s'étend à au moins 57 opéras publiés, dont seulement cinq ont été enregistrés, et s'il y a un public pour ces trois CD cpo, alors peut-être que leurs fans pourraient espérer des enregistrements des quatuors à cordes, le (solo ?) sonate pour violon, l'Oratorio de Noël, le concerto pour violon, Hypérion et le Troisième Psaume, les Variations romantiques pour piano et le Prélude et Fugue en ré mineur pour orgue, Trauersomrnach pour femmes

Ceux qui s'interrogent sur le son de sa musique trouveront parfois quelque chose d'un mélange, mélodiquement, de Bruckner, Liszt et Wagner, ainsi que des similitudes structurelles et harmoniques de temps en temps. En aucun cas, je pense, ils ne trouveront un compositeur particulièrement dérivé, en particulier dans la première symphonie ; ce qui se dit, comment, dans quel ordre, pourquoi, et telles questions... le compositeur semble avoir développé des réponses qui lui sont au moins partiellement propres. Dans la première symphonie, si l'ambiance n'est nullement uniformément sombre (il ne faut en aucun cas confondre tragédie au sens classique, et noirceur), les techniques sont mises au service d'une visée tragique globale ; la deuxième symphonie a un tout autre esprit, quelque peu pastoral (comme le suggèrent les notes-livrets de l'enregistrement cpo) peut-être, assez positif dans l'ensemble même dans sa finale largement en mode mineur. J'ai hâte d'entendre le 3e du nouvel enregistrement d'Albert, et tout autre enregistrement de Wetz cpo ou d'autres labels devrait sortir.

© Eric Schissel




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Jean

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MessageSujet: Re: Richard Wetz (1875-1935)   Richard Wetz (1875-1935) Empty2023-04-21, 23:15

On n'est plus à Noel...mais je me fiche un peu de faire coïncider mes écoutes avec les périodes liturgiques pour lesquelles elles ont été composées Wink

Voici un très bel oratorio de Noël sur d'anciens poèmes allemands de Richard Wetz
en trois parties: 1) Attente et Annonciation
                        2) La naissance du Christ
                        3) Les trois rois Mages
Les choeurs très importants et nombreux représentent le peuples et ses états; les deux solistes une soprano et un baryton relatent les évènements.

Une "ambiance Noël" pas complètement évidente tout le long de l'oratorio à travers un orchestre symphonique puissant comme aussi les choeurs!


https://www.youtube.com/watch?v=RCt4mmROMFc

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