Bonjour à tous, désolé pour le retard ... je n'ai pas vu passer ces dernières semaines bombardées de dossiers.
Comme convenu je vous publie le dossier que nous avons fait. En vous remerciant de votre collaboration et de vos idées. Nous avons eu d'excellent retour de la part des autres élevés et notre professeur a beaucoup aimé.
A quoi sert l'art ?
Introduction :Avant
de parler de son utilité, il est important de décliner les
différent sens du mot « art ». Dans vos têtes, à
l’écoute de ce mot, que voyez-vous ? …
peinture
musique cinéma littérature…Sachez que les hommes classent ce mot tout en le précisant :
Art moderne/contemporain/cubic/classique…
Et en le répertoriant en deux entités :
L’art majeur : architecture, sculpture, peinture, danse
(grèce antique), musique, poésie, littérature et cinéma (XXe
siècle)
L’art mineur : tout le reste
Rq :
Serge Gainsbourg, qu’on ne présente plus, définissait l’art
majeur comme un apprentissage pour pouvoir le comprendre et le mettre
en pratique. Ainsi, pour lui, la musique, autre que classique, est
majoritairement un art mineur (débat avec Béart sur le plateau de
l'émission
Apostrophes) :https://www.youtube.com/watch?v=XnbC1Wa7uno&feature=related).Bref et
succin rappel chronologique de l’évolution de l’art.A
nos origines, nous nous étions mis à peindre dans les grottes (il y
a 20 000ans), sculpter des objets.
En egypte
et grèce Antique, on dansait, construisait des batiments, peignait.
Au début,
l’art était souvent lié à la religion et ce jusqu’aux
Moyen-Âge.
Puis
vers le 15
èmesiècle et la Renaissance, l’art s’est transformé avec des
peintures (léonard de Vinci) ou des sculptures (Michel Ange) qui
sont de plus en plus réalistes.
Avant
le 19èmes siècle, beaucoup d’œuvres s’inspiraient encore de
l’art antique Grec et Romain. Puis le courant Impressionniste
encore plus réaliste est apparu vers 1870 pour céder sa place à
l’art abstrait et cubiste du 20
ème
siècle avec Picasso Par exemple.
Remarque :
Les 7 merveilles du Mondes étaient les construction les plus
célèbres de l’Antiquité (Pyramide ; phare d’Alexandrie ;
Colosse de Rhodès en bronze ;Jardin suspendu de Babylone ;Staue
de Zeus en Olympie en Or et Ivoire, …) L’Homme est donc fasciné
par l’art qu’il peut arriver a créer.
Dès nos origines, l’Homme à cherché à se différentier des autres
avec des colliers sur le cou, des peintures sur ces objets (bols).
L’Homme créer des objets à la différence des animaux qui on le
pense ne ressente pas l’art car elle est tout simplement créée et
en même temps lié avec l’Homme.
Definition:
Architecture
=> Art de construire des bâtiments
Cinémas :
Art de produire et réaliser des films
Danse :
Peut exprimer des sentiments, faisaient à ses origines parti de
religions (implore le dieu du soleil, de la pluie)
Peinture :
Art consistant a créer des images, formes de couleurs sur un support
(toile, papier, bois, plâtre, …)
Sculpture :
Art de façonner des objets à partir de matériaux solides (terre,
roche, bois, marbre)
Mais,
il y a aussi un autre sens par exemple l’art de vivre, l’art de
chanter, l’art de vendre qui est plus lié à des compétences
maitrisées.Art VS
ArtisanatL’art
est l’essence même de la création, c’est une démarche visant à
explorer, à rechercher (n’ayant pas un but lucratif) alors que
l’artisanat suit des techniques précise de reproduction d’un art
avec un but économique. Si l’artiste se reproduit ce qu’il a
déjà créé, il devient un artisan de son œuvre.
Du
point de vu de l’artiste
- Pourquoi
faire de l’art ? Quels sentiments ? Besoin ?
Les raisons pour lesquelles un artiste fait de l’art sont nombreuses et
variées. En effet, il peut tout simplement en faire dans le but de
se distraire, de s’évader afin de laisser libre court à son
imagination, faire ressentir un sentiment, une émotion. Il peut
également avoir pour but de passer un message, transmettre au
spectateur ses opinions politiques, idéologiques et morales (ex dada
que nous verrons plus tard) ainsi que retracer l’histoire en
représentant par exemple des scènes de guerres pour que ces
épisodes ne soit pas oubliés mais, la plupart du temps, il s’agit
d’une dénonciation.
Enfin, dans certains cas l’art permet à l’artiste de survivre. Prenons
l’exemple de René Char qui appartient à
un courant associé au surréalisme et qui s’oriente vers une
poésie militante, de part son expérience dans la résistance qui
donne lieu à une poésie très humaniste. Pendant son
emprisonnement, écrivait afin de s’évader et échapper à
l’horreur qu’il vivait, composait des poèmes dans sa tête pour
ensuite les écrire à sa sortie.
- Quel
message faire passer
Tout dabord, l’artiste cherche à travers ses œuvres à retranscrire un
sentiment, une émotion, un paysage bref il cherche à communiquer.
Mais nous ne savons pas si toutes les œuvres ont pour but de faire
passer un message. Effectivement, en quoi serait-il obligatoire de
faire passer un message ? Ne peut-on pas vouloir
« vagabonder » dans son propre univers ?
Après, il parait évident que de nombreuses œuvres crées le sont pour
faire passer un message.
Ainsi, quand on écoute par exemple le
Requiemde Mozart, on peut aisément s’immagoner toutes les phases de se
que peut engendrer la disparition d’un proche en allant de la
tristesse à la colère tout en clôturant avec sa cérémonie.
L’artiste cherche donc à nous retranscrire un environnement, un regard qui
nous permet d’établir un lien avec lui et sa vision. Ces contacts
permettent de porter un regard différent sur la société.
Ou encore, quand on regarde l’arc de triomphe voulu par Napoléon 1
eren 1806 (au lendemain de la bataille d'Austerlitz il déclara aux
soldats: « Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs
de Triomphe »). Cette construction gigantesque a été crée
dans le but de rendre gloire aux armées Françaises de manière
intemporelle. Cette création fût une réussite puisqu’il s’y
déroule encore des cérémonies de nos jours en l’honneur des
soldats mort au combat (tombe du soldat inconnu avec sa flamme
éternelle).
- Quel
Impact sur la société ?
Les artistes en s’exprimant apportent leur vision des choses. Ces
visions, comprise ou non ont le mérite d’être un point de vu et
sont donc respecté car peu compris par les autres (les artistes
étant perçus comme marginaux et décalés).
Chaque bœuvre nous enrichi pas sa simple existence. Ces créations nous
permettent d’évoluer personnellement mais aussi permettent à la
société toute entière de se construire.
En effet, ce qui est marginal au départ peut
devenir connu et accepté au fil du temps pour devenir des fondements
sur lesquels d’autres artistes s’inspirent à leur tours en
faisant évoluer le courant, l’idée.
L’exemple même est Mozart qui touche à tout les styles
(Opéra,Symphonie,Concerto,..), instruments pour mieux les
réinventer.
Le génie mozartien est d’avoir su s’inspirer des contemporains tout
en gardant son propre style.
Haydn
a été influencé par Mozart sur ses dernières symphonies, alors
que Mozart s’était auparavant lui même inspiré de sa musique.
Beethoven,
Schubert et bien d’autres ont été influencé par le style de
Mozart avant de s’épanouir dans leur propre identité musicale
Ainsi, chaque artiste, en étant ouvert, fait évoluer ses influences et
donc sa discipline. Cela permet une évolution artistique qui
influence directement la société en créant des courants
(classique, impressionnisme, romantique, expressionisme, …) qui
eux-mêmes influence toutes les disciplines artistiques.
Remarque,
mini conclu !A un moment donné, l'artiste véritable est "transcendé" au
sens littéral : il ne SAIT pas, il est incapable d'expliquer
pourquoi il à mis tel coup de pinceau,
telle couleur, ou a eu l'idée de telle composition. Il ne serait
expliquer pourquoi il a fait ceci ou cela, il est comme dépassé
psychiquement par son œuvre. Pourtant, nous nous reconnaissons dans
cette œuvre dîtes artistiques puisque on l’a définie comme
telle.
Est-
ce de l’art ?
L’interprétation
de l’œuvre
La perception amène le spectateur à appréhender certaines œuvres
d’une façon totalement différente de
celle que s’était proposée l’artiste en la concevant. L’acte
de perception est influencé par divers facteurs de la perception,
tels que la mémoire, l’imagination, la culture…
- Liberté
du lecteur, lecteur actif
A travers deux exemples, nous allons voir que cette interprétation est
réussite pour l’auteur si le spectateur est libre de s’évader,
de construire voir de se sentir directement concerné.
- Marguerite
Duras
Cette femme de lettre et cinéaste Française (1914 – 1996) a bousculé
les conventions cinématographiques et théâtrales, ce qui lui valu
quelques critiques.
Elle utilise le cinéma pour montrer qu’il passe avant tout par le texte
et non l’inverse.
« Le cinéma arrête le texte,
frappe de mort sa descendance : l’imaginaire. C’est la vertu
même : de fermer. D’arrêter l’imaginaire ».
Le cinéma qu’elle décrit est celui destiné au grand public, ce cinéma est
réducteur et nous empêche de créer, imaginer les scènes,
personnages …
Son cinéma, est à l’inverse, il oblige le spectateur à
construire.
Dans le chapitre « le spectateur »
des
Yeux Verts (critique
du cinéma) Marguerite Duras fait référence à se façon de
recevoir le film :
« Il faudrait essayer de parler du spectateur, du premier spectateur. Celui qu’on dit enfantin, qui
va au cinéma pour s’amuser, passer du bon temps, et qui en reste
là. Ce spectateur est celui qui fait le cinéma ancien. […] C’est
à lui, en effet, qu’on a appris pendant sa jeunesse que le cinéma
avait pour fonction de distraire, qu’on y allait en particulier
pour oublier. […] C’est pour fuir le dehors, la rue, la foule, se
fuir […]. Il en est resté là depuis l’enfance, et de même il
est encore là, dans l’enfance cinématographique. […] Qu’ils
s’y noient, ensemble, eux, les cinéastes, et eux, ces spectateurs
premiers. »
Ici, elle annonce clairement son peu d’attirance vers ces spectateurs
« enfantins » qui ne vivent pas le cinéma comme elle le
conçoit. Son cinéma n’est pas voué à des buts lucratifs
extrêmes tels les films qui sont diffusé dans toutes la France et
qui réalise 1 millions d’entrées voir plus, elle les appelle les
cinéastes quantitatifs. Dailleur, ce qui la conforte dans son idée
est le fait que ce type de spectateur ne fait pas partis des vrais
spectateurs élitistes qui ont un avis critique et qui fixent les
normes de cet art (les étudiants travaillent plus sur des films
comme les siens que ceux destinée au grand public pour leur thèses).
« Je
rappelle que
Raymond Queneau disait qu'en France c'étaient seulement certains
lecteurs, deux à trois mille lecteurs qui décidaient du sort d'un
livre, et selon que ces lecteurs (les plus difficiles de tous)
retenaient certains titres ou non, ceux-ci prenaient place ou non
dans la littérature française. Que si on n'avait pas ces
lecteurs-là aucune audience, fût-elle très nombreuse, ne pouvait
en tenir lieu. Pour le cinéma, on peut parler de 10 000 spectateurs
qui font les films et, contre vents et marées, les posent dans le
cinéma ou les en rejettent. Cette marge de 2000 à 10 000
spectateurs, la plupart des cinéastes quantitatifs ne les ont
jamais. Ils peuvent avoir dix millions de spectateurs mais dans ces
dix millions il n'y aura pas ces deux à dix mille spectateurs-là."Ainsi,
marguerite Duras, veut que les spectateurs soient actifs, qu’ils se
construisent le film. A l’image
du psychiatre et linguiste Isi Beller, qui voit le noir des films de
marguerite duras comme un passage par un non-penser, un stade ou la
pensée basculerait, s'effacerait. Cette sensation ne peut arriver
sur des films commerciaux qui ne font qu’assembler images et
paroles. Ainsi, le spectateur peut se laisser guider par le film et
ressentir des émotions uniques qui le lient au film pour lui
procurer un plaisir qu’il ne retrouvera que dans ce type de film.Avec ces témoignages, on peut donc dire que le cinéma de Marguerite
Duras est élitiste, mais n’est ce pas cette recherche qui permet à
l’art de progresser ? Au départ, les spectateurs vont voir
des films commerciaux, puis s’en détache pour rechercher des
émotions plus fortes, au même titre que nos goûts musicaux
évoluent (artistes qu’on n’aime pas tout de suite, puis au fil
de temps avec des écoutes d’autres groupes et une certaines
évolutions de nos gouts nous pouvons être amené à apprécier des
artistes qu’on détestait 2 ans plus tôt). Ainsi, l’art du
cinéma n’est pas représenté par des œuvres qui ont un but
commercial, donc pour le grand public, mais il le serait plutôt sur
des œuvres atypiques qui ne recherchent en aucun cas la réussite
économique.
- Michel de Montaigne
Cet humaniste du 16
èmesiècle a écrit un Essai ou il s’interroge sur lui-même et par
conséquent aux autres êtres humains à partir de sa propre culture
construite au fil du temps. « Je suis moi-même la matière de
mon livre ». Ce livre, il s’en appuie pour pouvoir
communiquer avec le lecteur.
lors
de la préface, il explique et présente l’œuvre au lecteur :
LA LIRE
Il met en place un rapport très fort avec le lecteur, il le « tutoie »,
se présente au nom du « je ». A cette époque tout le
monde se vouvoie (même au sein d’un couple). Cette familiarité
implique constamment le lecteur « tu » dans le
livre « il » qui sert de lieu de rencontre entre lui et
ses lecteurs et ce même après sa mort.
« Chaque Homme est la représentation pleine et entière de toute l’humanité »
Ainsi, il fait en sorte que son livre soit un témoignage de sa pensée.
En effet,son œuvre reste ouverte et inachevée afin que le lecteur face
avancer cette philosophie humaniste pour qu’il comprenne le message
qu’il veut faire passer.
l’homme
est au centre de l’univers, et non Dieu, alors il faut apprendre a
se connaître et se construire.
Nous
avons l’impression que son ouvrage est désordonné et déstructuré
avec des sous-parties et parties peu logiques, mais finalement elle
est tout le contraire, c’est juste à nous lecteurs actif, de faire
l’effort de reconstruire le chemin qu’il veut que nous
parcourions pour découvrir par nous même pour en recréer le sens.A travers ses deux regards différents, l’œuvre est un support de
communication qui doit parvenir à
« toucher » sa cible, le récepteur. Pour marguerite
Duras, ses œuvres doivent permettre de voyager dans l’imaginaire
et de construire une sensation forte. Pour Michel De Montaigne, elles
doivent faire passer un message d’interrogation sur soi-même afin
de se développer en tant qu’Homme.
- Implication du
spectateur
L’artiste peut soit présenter le spectateur comme acteur de la scène, en lui
faisant oublier sa propre apparence et celles des choses qui
l’entour, ce qui créer l’inconscient, soit décider de
l’ignorer. Dans ce second cas il ferme le tableau à la présence
du spectateur, il le rejette donc en l’ignorant.
Prenons l’exemple du cinéma. Les réalisateurs jouent parfois avec la
caméra subjective qui met le spectateur à
la place de l’un des personnages. Il devient ce personnage et voit
le monde à travers ses yeux et s’identifie à ce dernier.
Pour illustrer ceci on peut prendre pour exemple
le Dadaïsme qui est un mouvement surréaliste intellectuel et
artistique, crée par des jeunes artistes de toutes nationalités
durant la 1
èreguerre mondiale. On peut qualifier ce mouvement d’avant-gardiste
refusant toutes contraintes idéologiques, morales ou artistiques en
prônant la confusion, la démoralisation, le doute absolue et
dégageant les vertus de la spontanéité, de la bonté, de la joie
de vivre. Selon eux, pour qu’une représentation théâtrale soit
réussie il faut qu’il y ait une forte participation du public. Ex
= crier, jeter des chaises… C’est donc un mouvement de
provocation, de non-sens et d’humour apparaissant aujourd’hui
comme un épisode essentiel de la révolution artistique qui marque
l’époque contemporaine.
L’artiste, lorsqu’il créer son œuvre, décide ainsi de la place qu’aura le
spectateur ainsi que son implication dans sa création. Certains
l’exclu totalement en l’ignorant, alors que d’autre pense que
son implication et sa participation son essentiels.
- Le message
Comme nous l’avons dit précédemment, à travers leurs œuvres, les artistes
veulent faire passer des messages précis. Ce message est plus ou
moins compris par le spectateur qui perçoit l’œuvre dans la
plupart des cas d’une façon totalement différente de celle que
s’était proposée l’artiste en la concevant. Il y a autant
d’interprétations que de spectateurs.
- Guernica
A travers son œuvre, Pablo Picasso fait passer un message de colère et de
mépris envers le bombardement de Guernica mais c’est aussi un
message général contre la guerre exprimé par des visages hurlant
du tableau. Picasso y représente la souffrance, la mort, la peur, la
détresse, la destruction et la guerre.
Selon lui,
« La peinture n’est pas
faite pour décorer les appartements, c’est un instrument de guerre
offensif et défensif, contre l’ennemis.»
- Les 4 saisons
Ecouter une œuvre d’Antonio Vivaldi qui est l’un des plus connu du genre
« concerto ». Après écoute de ses extraits, vous devrez
deviner quel passage correspond à quelle saison ?
Printemps :
présente l’aspect serein, avec des chants d’oiseaux, des
insectes butinant différentes fleurs
signe du retour du beau temps
Eté :
exprime une chaleur étouffante où on entend en fond la brutalité
de l’orage
Automne :
la pluie, un ton maussade. Bruit des feuilles mortes tombant les
unes après les autres
Hiver :
souffle d’un vente glacial et bruit de la neige
Réception
de l’œuvre
- Impact
sur l’individu, le spectateur
L’art est conçu par l’artiste mais aussi par le spectateur grâce à sa
perception unique qui donne à l’œuvre
un caractère qui est toujours à redécouvrir. Le public justifie en
partie l’art, le fait exister et lui donne un sens. L’œuvre
d’art est produite pour être contemplée. Le spectateur est actif
dans la réduction de la distance qui existe entre lui et l’œuvre,
même s’il ne peut jamais l’atténué entièrement.
L’approche
du spectateur face à l’œuvre d’art met en avant 2 processus :
L’appel
aux sens c'est-à-dire l’acte sensoriel (voir, entendre…)
L’appel à la réflexion = approche dans laquelle interviennent
l’intelligence, la compréhension, la sensibilité et le jugement
et il est donc dépendant de chaque personne. Ainsi, le spectateur
peut éprouver en plus du plaisir esthétique, du dégoût ou de
l’ambigüité, il sera amené à s’interrogé non seulement sur
l’œuvre elle-même mais aussi sur ce qu’évoque pour lui
l’œuvre par rapport à ce qu’il à ressenti antérieurement ou
à ses connaissances théoriques. Ceci l’amènera ensuite à se
poser des problématiques en relation avec cette œuvre et plus
généralement concernant l’art.
Certaines œuvres ne donnent aucune consigne au spectateur et le laissant libre
de choisir sa place, il s’agit de l’art informel, le tachisme.
Pour illustrer ceci, prenons l’exemple de Jackson Pollock : le
spectateur est en permanence partagé entre le sentiment de liberté,
il peut se partager où il souhaite et laisser libre cours à son
imagination, il est donc en quelques sorte rejeté par cette œuvre
très énigmatique.
Il a fait de cette technique un instrument pour
s’exprimer, inventer des formes ou nous montrer un monde tel que
nous ne l’avions jamais vu.
- L’impact
sur la société/ les mentalités
L’Homme a besoin des autres pour survivre, Aristote
nous défini comme un « animal social ». Beaucoup de
grandes créations humaines sont le fruit de nos origines
culturelles, de nos influences.
L’art faisant parti intégrante de la culture, l’Homme s’y intéresse
naturellement.
Ainsi, chaque regard que portera un individu sur un œuvre lui permettra de
débattre en société sur le sujet qui l’englobe. C’est pourquoi
de débats en débats, d’opinions en opinions la société et les
mentalités évoluent.
Exemple :
Pablo Picasso avec ces pictogrammes était considéré comme ayant
une peinture d’enfant avant qu’il ne soit considéré par la
suite comme un géni. Ou encore Jean Sebastian Bach qui eu de son
vivant une bonne renommé avec une excellence dans la musique baroque
vite oublié de part son décès et de part un nouveau courant
romantique. Mais qui au 19
èmesiècle a resurgi de son passé par les romantiques allemands qui
l’ont remis au gout du jour.
Doncb que l’œuvre crée soit du génie ou non, elle existe et c’est à
la société et aux individus par leur perception, valeurs et culture
de la faire en partie évoluer.
Ainsi, on peut retrouver la notion d’existentialisme athée (J-P Sartre)
qui nous indique que l’homme doit se construire soi-même
(sous-entendant que l’Homme est l’égal de L’humanité toute
entière).
Conclusion :L’art est donc un moteur propre à l’Homme, il anime des vies entières
les artistes, permet de faire voyager, rêver, réfléchir,
s’évader ; ressentir des émotions chez les Hommes aussi bien
les artistes (voir
l’Art du Roman=> passage tristram p.193 qui nous indique que l’écrivain peut
de lui même s’évader) que les récepteurs.
L’art permet également d’influencer la société par les biais des
interprétations que l’on se fait des œuvres. Ainsi, chaque Homme
évolue en même temps que la société et que les mentalités.
Mais tous le monde vi, ressent et comprend l’art d’une manière
différente. Alors du moment que chaque Homme se construit et qu’il
y prend plaisir, il aura compris la véritable fonction de l’art,
le véritable sens de son propre Art.