Un peu de tout ... au fil des jours

Bien beau tout ça !
En ce qui concerne le Festival de Verbier et l'Ouverture de Guillaume Tell, très joli, mais
peut-être il y a-t-il un peu trop de pianistes ? Comme s'il fallait présenter "les stars" du festival.. Il y en a qu'on n'entend presque pas, dont une certaine qui ne m'a même pas l'air de jouer (ou faire semblant). Par contre, lors du salut final, on la voit bien !

Une interprétation instrumentale sympathique et originale.

Super merci !! J'ai adoré ! Il est excellent le gars aux bottes blanches qui danse.
Voilà qui donne la pêche pour continuer le mois de juillet et accueillir toute la famille..

Trop beau !
Décidément, vous nous gâtez sur le forum aujourd'hui, je ne sais plus où donner de l'oreille ! Merci !

Merci, c'est très joli (et vidéo sympa avec le petit feu). J'ai appris que la "danse du lion" était une danse rituelle chinoise, surtout pendant le Nouvel An chinois.

Voici autre chose sur le lion... Camille Saint-Saens, "Le carnaval des animaux", l'entrée du lion, Maestro Chung, Orchestre de Radio-France. Tout le concert était soutenu par des dessins animés derrière les musiciens, c'était très beau. (J'en ai parlé à l'époque sur ce forum). Il faudra que je me regarde de nouveau l'intégrale !

https://youtu.be/8y-KBlDFZOo

Il y a trois cents ans, le 10 janvier 1723, création de Ottone de Haendel à Londres.

Wikipedia :
Ottone, re di Germania (Ottone, roi de Germanie, HWV 15) est un opéra de Georg Friedrich Haendel, en langue italienne, dont le livret a été adapté par Nicola Francesco Haym à partir de celui de Stefano Benedetto Pallavicino pour l'opéra d'Antonio Lotti, Teofane.
C'est le premier opéra de Haendel écrit pour la Royal Academy of Music. La première version est achevée le 10 août 1722 mais revue par Haendel après les premiers essais. L'opéra est créé le 10 janvier 1723 au King's Theatre, Haymarket.
Cette représentation marque le début à Londres de Francesca Cuzzoni qui tient le rôle de Théophane. L'opéra est un immense succès et est repris en décembre 1723, 1726, 1727 et 1733. Ottone est la seule œuvre d'Haendel qui a été interprétée par Farinelli, qui tient le rôle d'Alberto en décembre 1734.
Il est joué en Allemagne à Brunswick et Hambourg dans les années 1720. Il n'est pourtant pas repris en Allemagne avant 1921 à Göttingen. Il est repris au Royaume-Uni en 1971 à Sadler's Well.

https://www.youtube.com/watch?v=0MbkLMvRhGY

j'allais écrire: "Tiens un des rare opéra de Haendel que je n'ai pas!"...

Et puis en vérifiant ...je l'ai bien ;;;dirigé par Nicolas Mc Gegan au festival Haendel de Göttingen en 1992...Je n'ai pas du l'écouter souvent

Je me disais bien aussi que je n'avais jamais entendu parler de cet opéra mais vu ma connaissance du baroque, je me suis abstenue.

Je n'ai par contre jamais ou alors très peu de fois vu cet opéra à l'affiche mais Haendel n'est pas non plus très programmé sinon dans des maisons spécialisées.

Il faut dire aussi que d'après la bio que Snoopy sur le toîc de Haendel...il aurait 42 opéra à son actif! peut être pas tous enregistrés...la plupart assez longs (souvent 3 cd!) . J'en ai une trentaine...que je connais assez peu d'ailleurs à part une petite dizaine peut être... Ils n'ont pas tous bénéficié d'une inspiration sublime dans les nombreux arias (comme le Giulio Cesare par exemple, !)

Au hasard d'un zapping, j'ai écouté cette très belle oeuvre : j'ai beaucoup aimé, surtout la partie lente, très lyrique !

Ah, c'est très connu et très sympa en effet. Il me semble même que nous en avons déjà parlé dans un fil dédié

Snoopy a écrit:

Ah, c'est très connu et très sympa en effet. Il me semble même que nous en avons déjà parlé dans un fil dédié

Exact : https://musiqueclassique.forumpro.fr/t1259-le-capriccio-espagnol-rimski-korsakov?highlight=rimski

Très belle œuvre, en effet. Si ça te dit, essaie un peu la Grande Pâque Russe du même Rimski-Korsakov

Oui, très belles oeuvres !
On les entend assez souvent, avec Kiril Petrenko à la tête du Philarmoniker par exemple.

joachim a écrit:

Très belle œuvre, en effet. Si ça te dit, essaie un peu la Grande Pâque Russe du même Rimski-Korsakov

..

Merci Joachim !

De bien belles musiques A part le nocturne de Borodine, ces morceaux sont peu connus.

J'ajoute le détail ainsi que la traduction du commentaire

Tracklist:
00:00:00 Alexander Glazunov: Theme and Variations for String Orchestra in G Minor, Op. 97
00:13:28 Alexander Glazunov: Concerto in E-Flat Major for Alto Saxophone and String Orchestra, Op. 109
00:28:30 Piotr Ilyich Tchaikovsky: Elegy for String Orchestra in Memory of Ivan Samarin, TH 51
00:38:27 Piotr Ilyich Tchaikovsky: Elegy from String Serenade in C Major, Op. 48
00:47:50 Alexander Borodin: String Quartet No. 2 in D Major: III. Nocturne


Derrière les grandes symphonies de la fin du XIXe siècle, les ballets somptueux et les concertos aux climax émouvants se cache quelque chose de beaucoup plus réfléchi et contemplatif. Un univers sonore délicat, où le silence est aussi important que le son, empreint de pianissimi et d'un sentiment de mélancolie voilé, presque retenu. Ce paysage secret vient de quelques pièces précieuses pour orchestre à cordes de trois compositeurs russes, tous actifs à peu près au même moment.

La vaste œuvre pour orchestre de Glazunov démontre son extraordinaire talent d'orchestrateur.

Cependant, ses pièces pour petits ensembles sont tout aussi remarquables. Il s'agit notamment du Thème et variations en sol mineur Op.97 pour orchestre à cordes, qui a évolué à partir d'un quintette à cordes qu'il a écrit en 1895. Le thème extrêmement simple en 3/4 a la sensation d'une danse solennelle et ancienne, à la fois nostalgique et sombre.

Dans un autre exemple de l'écriture limpide mais expressive de Glazounov, l'orchestre à cordes fournit la toile de fond et l'interlocuteur d'un instrument soliste qui était une rareté dans les concertos à l'époque : le saxophone. Dans l'ensemble, malgré le contrepoint explosif dans le dernier mouvement de l'œuvre, c'est une composition rêveuse, jamais trop dramatique, et tamisée et mélancolique par endroits : presque élégiaque, en d'autres termes.

L'élégie, avec son ton méditatif, généralement écrite pour refléter la tristesse face à un décès, un amour malheureux ou similaire, n'est pas un genre que l'on a tendance à associer à Tchaïkovski. Cependant, les deux élégies qu'il a composées pour orchestre à cordes – l'Élégie à la mémoire d'Ivan Vasil'evich Samarin et le troisième mouvement de la Sérénade à cordes en ut majeur Op.48 – sont des œuvres très raffinées qui révèlent une autre facette du célèbre compositeur.

Dans la même période où Tchaïkovski écrivait ses élégies, entre 1880 et 1885, le compositeur et chimiste Alexandre Borodine rédigeait son deuxième Quatuor, dédié à sa femme Ekaterina pour leur 20e anniversaire. Le troisième mouvement, un Nocturne, est l'une des plus belles œuvres de Borodine. Elle a donc non seulement été écrite en même temps que les élégies de Tchaïkovski, mais partage également leur grâce. La nuit de Borodine est claire, pleine de visions célestes et de trémolos élevés. Si l'élégie offre l'espace parfait pour la réflexion, la mémoire et les pensées individuelles, ce sont aussi trois éléments intrinsèquement liés à la nuit, faisant du Nocturne de Borodine une conclusion appropriée à un cycle d'élégies et d'œuvres élégiaques.

Merci beaucoup. J'écoute cela tout à l'heure...