Jusqu'où est-ce que ça va aller ..?

Ca me fout toujours en rage ce genre de conneries! Quand on pense au prix que coute un piano, que des ecoles de quartier enseignent sur des vieux clous et qu'on en brule pour des betises pareilles ca m'enerve! Quelque part c'est un autodafe musical.

(Je n'ai que ça à dire)

Ils sont cons
Ces nippons

Si cela ne tenait qu'à moi : une bonne claque dans la gu****

(Et je ne suis pas d'un naturel violent !)

Il y a de plus en plus de choses qui me dépassent dans ce monde ...

Je ne peux pas croire qu'il s'agit d'un vrai piano

J'espère qu'il s'agit d'un montage, mais si ce n'est pas le cas, c'est à désespérer sur la connerie humaine

Je crains que ce soit absolument vrai, hélas... La connerie humaine n'a effectivement pas de limite en art contemporain...

Mais les "performances" modernes ne datent pas d'aujourd'hui. Brûler un piano, exposer un crucifix dans un bocal d'urine, dévorer publiquement un foetus... Ce genre de manifestation, soutenu par un commentaire politico-esthétique assez argumenté, donné pour "artistique" (pourquoi pas) est hérité des provocations "dada" qui égayaient l'Europe au début du siècle dernier.

Mais probablement toute époque a eu ses "performers" ! Pensez à Diogène qui n'hésitait pas à se masturber publiquement.

Avec le temps ces événements, qui pouvaient en effet être un peu choquants en 1913 (par exemple la fameuse exposition de l'urinoir de Marcel Duchamp), sont devenus manifestations artistiques officielles.

Ils ne sont choquants (pour moi) que par la répétition et la surenchère à la longue lassante.

paule a écrit:

Mais probablement toute époque a eu ses "performers" ! Pensez à Diogène qui n'hésitait pas à se masturber publiquement.

C'etait donc un branleur...

Citation :

Ils ne sont choquants (pour moi) que par la répétition et la surenchère à la longue lassante.

100% d'accord!

Il faut tout remettre à échelle (attention attachez vos ceintures) : au final, le piano est un bien matériel, en soi inutile, et la musique est un art donc en soi, inutile aussi (dans un sens pragmatique). Etant donné que l'art, la musique, les objets, et la race humaine sont voués à la disparition, et que notre existence, au fond, n'a aucun sens ni but, bruler un piano reste certes aburde mais nullement choquant. C'est juste inutile aussi^^

Ce que je pense ne touche personne et n'intéresse personne.
Donc ce que je pense est inutile, et j'arrête de penser!

Pas exactement, mais concrètement, ce que tu penses ne sers à rien. Dans l'absolu, rien n'est éternel, et donc rien n'est utile.

Candidat pour succéder à Sarcosy? Restons sérieux.

oO dis donc, ça va? que des commentaires comme ça depuis tout à l'heure. Jvais arrêter de répondre si ça continue^^

Le rapport entre éternité et utilité me semble exagéré.

Au sens de mon être fini, je vois très bien l'utilité d'un bon petit déjeuner avec une bonne tasse de café... même si je sais pertinemment que ni ce déjeuner, ni moi ne sommes éternels.

Dans le caractère fini de mon existence, il m'est utile d'écouter de la musique, voire essentiel... et donc je trouve totalement "gratuit" de détruire un piano.

Haha^^ je comprends bien mais je me suis toujours posé la question de l'utilité de l'existence. Ainsi aucun acte n'est en absolu choquant (même si bien sûr certaines choses me choquent). C'était ce que je voulais dire. Je suis d'accord, bousiller un piano est stupide.

J'avoue que mes pensées philosophiques et reflexions sur l'utilité de la vie, l'art et tout le tralala rejoignent les relexions de Valas. Sur le long terme, il est -je pense- dans le vrai.

En meme temps, sur le court terme ( c'est a dire notre existence ), je rejoins pleinement les propos de Stadler.

Faut donc trouver un equilibre

Valas a écrit:

Ainsi aucun acte n'est en absolu choquant (même si bien sûr certaines choses me choquent).

Si, tout de meme. La mort et la futilité de l'existence n'excuse pas certains actes. Etre cruel ou bruler un piano est tout aussi gratuit qu'inutile. Cela n'apporte rien a la finalité certes, mais dans ce processus qu'est l'existence il est comme une faute de parcours car origine de souffrance inutile. Ce n'est pas parce que les choses peuvent avoir un but inutile qu'on peut les accepter. Dans ce cas je vais violer ma voisine, tuer mon voisin, torturer les animaux, etc...je m'en lave les mains puisque je serai liberé de ces crimes par la mort. C'est trop facile

Intéressant débat que j'aimerais poursuivre, je me demande donc s'il ne faudrait pas le continuer dans un autre sujet? Enfin je suis nouveau donc je ne connais pas très bien le fonctionnement
Effectivement, violer le ou la voisin(e) (pas de jaloux ) est cruel, et comme tu dis est une faute sur le parcours. Mais j'estime qu'il n'y a pas de parcours. Après, c'est pas pour ça que jvais faire ça...

Je comprends tout a fait ta pensée et je suis d'accord avec toi sur le fond mais pas sur la forme.

Finalement, allons encore plus loin dans notre reflexion, si on ne se laisse pas aller a tous ses mauvais sentiments, c'est plus a cause d'une morale innée que de la peur de la sanction puisque celle si n'a aucun sens non plus puisque passagere car la mort nous delivre de tout. ( du moins si on reste sur un plan purement materialiste ). Donc la bonne question est: Pourquoi ne passons nous pas tous a l'acte? Qu'est ce qui m'en empeche finalement? La morale? D'ou vient elle?

Ah, on arrive à un point important du débat!! Je suis totalement d'accord pour dire qu'il y a un sens de morale inné: je ne voudrais pas qu'on me fasse ça, donc je ne le fais pas (très schématiquement). Ceci dit, on a bien vu les limites de cette morale, notamment dans l'histoire mondiale!

Alors de deux choses l'une: soit notre morale est innée, sorte d'instinct de survie naturel, soit elle a été forgée par le temps, comme code d'honneur, une rêgle à suivre. Ceci expliquerait pourquoi au fur et à mesure de l'histoire, de plus en plus de choses soit devenues immorales: peine de mort, torture etc...

Mais donc, ceci irait à l'encontre d'une morale innée, vu qu'elle a progressé! Ainsi donc, notre morale n'est pas innée, mais créée du néant? Qu'en penses-tu?

Je pense que tes deux directions ne sont pas opposées mais complementaires. La morale est innée et elle s'est affinée, elle a évoulée aussi au fil du temps. Tout comme l'Homme evolue physiquement, biologiquement, je pense qu'il evolue moralement aussi ( bien que tres lentement helas).

Maintenant, j'avoue que ce raisonnement n'est pas parfait non plus car depuis plus de 10 000 d'existence l'homme devrait etre deja naturellement bon, ce qui est tres loin d etre le cas. Ce qui est justement etrange chez lui est que "le Mal" evolue proportionnellement avec "le bien" ce qui fait qu'aucun ne l'emporte encore de facon determinante sur l'autre. D'un cote on est moins sauvages, on n accepte plus certaines choses, on legifere, on evolue dans un sens et de l'autre on est capable des pires saloperies envers notre prochain. Cette dualité est assez etrange.

On peut donc se demander si l'homme ne serait donc pas mauvais naturellement et son evolution naturelle le freine en fait dans ses mauvais penchants?

Snoopy a écrit:

On peut donc se demander si l'homme ne serait donc pas mauvais naturellement et son evolution naturelle le freine en fait dans ses mauvais penchants?

Sauf à Pise, bien sûr

Si tu dis que l'homme est naturellement mauvais, tu rentre dans ma cour! ça veut dire que le coup du voisin de violer le voisin est plus naturel que de s'en empêcher! Ta conclusion soutiendrait plutôt ma pensé!