Forum sur la musique classique
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-17%
Le deal à ne pas rater :
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 128 Go Blanc (+29,99€ ...
249.99 € 299.99 €
Voir le deal

 

 Ca devient du n'importe quoi!

Aller en bas 
AuteurMessage
Snoopy
Admin
Snoopy

Nombre de messages : 31008
Age : 49
Date d'inscription : 10/08/2006

Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 10:16

Ecoutes d'albums dans des locaux surprotégés, clauses de confidentialité, embargos... Les journalistes musicaux se heurtent aux conditions de plus en plus drastiques imposées par les maisons de disques et dictées à la fois par des logiques marketing et la paranoïa du piratage sur internet.

Dans un secteur sinistré, où les ventes se sont effondrées de moitié en cinq ans, les maisons de disques ont la hantise de voir des albums apparaître sur des sites pirates avant leur sortie.

Pour les parutions les plus importantes, elles organisent des écoutes dans leurs locaux, d'où les disques ne doivent pas sortir, au lieu d'en envoyer aux journalistes.

Récemment, les quatre "majors" ont par exemple procédé ainsi pour les albums de Madonna (Warner), Portishead (Universal), Coldplay (EMI) ou Julien Doré (Sony-BMG).

Le comble de cette paranoïa a été atteint pour l'écoute du nouvel album de Coldplay. Pour y assister, fin mai dans les locaux parisiens d'EMI, les journalistes ont dû se délester de leur téléphone portable et être fouillés au détecteur de métaux par des employés anglais de la multinationale.

Le troisième album de Carla Bruni est un cas d'école, puisque la crainte du piratage est renforcée par le statut inédit de la chanteuse, qui est l'épouse du président de la République. Sa maison de disques, Naïve, organise depuis le 10 juin des écoutes de l'album, qui sortira le 21 juillet.

Dans d'autres cas, les labels envoient à la presse des CD "watermarkés" (les fichiers numériques sont marqués au nom du journaliste pour en assurer la traçabilité sur le Net), ou ne leur adressent les albums que quelques jours avant la sortie, voire après.

Au-delà des mesures antipiratage, les maisons de disques cherchent parfois à imposer leur logique marketing, illustrant le fait que les industries culturelles sont un secteur où la frontière entre information et communication est ténue.

Les journalistes présents à l'écoute de Coldplay ont dû signer un "accord de confidentialité" leur interdisant de parler du disque avant le 9 juin, soit une semaine avant sa sortie, sous peine de poursuites. Une manière pour la maison de disques de dicter son calendrier et de concentrer la parution des articles au moment de la commercialisation de l'album.

Le 12 avril, en invoquant "la liberté de la presse", le journal belge Le Soir avait enfreint un embargo d'Universal en publiant une interview du groupe dEUS trois jours avant la date fixée. Le contrat imposé par Universal prévoyait une amende de 25.000 euros en cas de rupture d'embargo.

Pour attribuer les invitations aux deux concerts que donnait Radiohead à Paris-Bercy les 9 et 10 juin, le label Beggars a organisé un concours à vélo entre les journalistes qui souhaitaient les couvrir. Les 50 premiers arrivés gagnaient leur place, une idée difficilement imaginable dans tout autre domaine que la musique.

La logique marketing n'est cependant pas propre au secteur musical. Dans le théâtre privé, certains producteurs n'organisent plus de générales de presse pour présenter leurs spectacles et seuls les médias partenaires sont les bienvenus aux premières représentations.

Côté cinéma, d'importantes sorties allient matraquage publicitaire et stratégie de l'esquive face à une critique suspectée d'user d'une plume trop acérée. Cet hiver, la superproduction de Pathé "Astérix aux jeux Olympiques" n'a été montrée qu'à une poignée de journalistes avant sa sortie, tandis qu'une campagne publicitaire massive déferlait.

Pourtant la solution est si simple si ces Majors n'en voulaient pas toujours plus et encore plus dans leur poches...il suffirait de baisser un peu leur marge pour proposer un CD aux alentours de 10 euros et à ce prix, beaucoup ne se priveraient pas d'acheter.

Mais les prix des CD étant actuellement prohibitifs ( entre 20 et 30 euros ) et n'étant pas de première necessité, il est évident qu'aller se servir sur internet devient le refléxe.

Quand on voit que dans les Auchan russes par exemple, on trouve EXACTEMENT les mêmes CD français ( pochette française, etc...) qu'on trouve à la FNAC et pour 5 euros ( donc c'est qu'ils se font encore une marge sur ces 5 euros! ) je n'ose pas imaginer les marges phénoménales que les Majors se font dans nos pays...

Et quand on justifie cela par les couts de promotion, salaire des chanteurs, etc...ca me fait bien marrer. Inutile de dépenser des millions pour tout cela, rien ne le justifie.

A l'époque des Beatles, l'internet n'existait pas, on ne dépensait pas des fortunes en marketing comme aujourd'hui et ça ne les a pas empêché de vendre des millions d'albums. Le bouche à oreille est la meilleure pub, qui plus est...gratuite!
Revenir en haut Aller en bas
https://musiqueclassique.forumpro.fr
Stadler

Stadler

Nombre de messages : 4063
Age : 54
Date d'inscription : 09/11/2006

Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 10:18

C'était le coup de gueule de Snoopy Wink
Revenir en haut Aller en bas
http://clarinette-classique.forumactif.fr/index.htm
Snoopy
Admin
Snoopy

Nombre de messages : 31008
Age : 49
Date d'inscription : 10/08/2006

Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 10:24

Ben oui! Quand je vois que les Majors riches à millions viennent jouer les pauvres malheureux, limite "victimes" des internautes alors qu'en dehors de l'Europe ils sont capables de vendre le même CD à 5 euros et se faire encore du fric dessus, je dis qu'il faut arreter de se foutre de notre gu***.

Qu'ils commencent pas se payer moins tous, ca relançera la machine. Mais non, comme toujours c'est au consommateur de casser sa tirelire, pas à eux. Le problème c'est qu'arrivera un jour où il n'y aura plus de consommateurs et là, qu'ils le veuillent ou non, il seront bien obligés de faire des sacrifices...
Revenir en haut Aller en bas
https://musiqueclassique.forumpro.fr
Stadler

Stadler

Nombre de messages : 4063
Age : 54
Date d'inscription : 09/11/2006

Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 10:25

Tout à fait d'accord avec toi Wink
Revenir en haut Aller en bas
http://clarinette-classique.forumactif.fr/index.htm
Hector Berlioz

Hector Berlioz

Nombre de messages : 1670
Age : 41
Date d'inscription : 14/08/2006

Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 14:57

100% d'accord!


Citation :
Côté cinéma, d'importantes sorties allient matraquage publicitaire et stratégie de l'esquive face à une critique suspectée d'user d'une plume trop acérée. Cet hiver, la superproduction de Pathé "Astérix aux jeux Olympiques" n'a été montrée qu'à une poignée de journalistes avant sa sortie, tandis qu'une campagne publicitaire massive déferlait.


Je crois surtout que c'est parce quils savaient que ce film était un navet... D'ailleurs, il n'a même pas été remboursé!
Revenir en haut Aller en bas
http://www.violoniste-en-herbe.com/
Invité
Invité



Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 15:25

Snoopy a écrit:
Ben oui! Quand je vois que les Majors riches à millions viennent jouer les pauvres malheureux, limite "victimes" des internautes alors qu'en dehors de l'Europe ils sont capables de vendre le même CD à 5 euros et se faire encore du fric dessus, je dis qu'il faut arreter de se foutre de notre gu***.

Qu'ils commencent pas se payer moins tous, ca relançera la machine. Mais non, comme toujours c'est au consommateur de casser sa tirelire, pas à eux. Le problème c'est qu'arrivera un jour où il n'y aura plus de consommateurs et là, qu'ils le veuillent ou non, il seront bien obligés de faire des sacrifices...

Hou la la, quand je pense à l'argent que j'investis dans les Cd, quelle bande de s........, comprenez ce que vous voulez, entièrement d'accord avec toi Snoopy je ne sais pas pirater, alors j'achète,
Revenir en haut Aller en bas
Snoopy
Admin
Snoopy

Nombre de messages : 31008
Age : 49
Date d'inscription : 10/08/2006

Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 16:35

Le gouvernement s'attaque au piratage sur internet: un projet de loi instituant une riposte graduée envers les fautifs, allant du simple avertissement jusqu'à la suspension de l'abonnement internet pour une durée allant jusqu'à un an, a été présenté mercredi en conseil des ministres.

"Il n'y a aucune raison qu'internet soit une zone de non-droit", a déclaré lors de ce conseil le président Nicolas Sarkozy, cité par le porte-parole du gouvernement Luc Chatel. Si rien n'est fait, "un jour ou l'autre il n'y aura plus de création", a estimé le chef de l'Etat.

Le projet de loi "Création et internet" répond à une "situation d'urgence", a considéré la ministre de la Culture Christine Albanel lors d'une conférence de presse. L'industrie musicale a vu son chiffre d'affaires fondre de 50% en cinq ans et le cinéma et la télévision commencent à leur tour à ressentir les effets de la crise, a-t-elle relevé.

"Nous savons que nous n'allons pas éradiquer le problème du piratage à 100% mais nous pensons que nous pouvons le réduire significativement", a déclaré Mme Albanel. "Si nous arrivons à faire baisser de 70% à 80% les actes de piratage, ce sera déjà considérable. C'est l'objectif", a poursuivi la ministre en soulignant que la France est "numéro un dans le monde" en matière de téléchargement illégal.

En 2006, un milliard de fichiers piratés d'oeuvres musicales et audiovisuelles ont été échangés dans l'hexagone.

Pour lutter contre ce phénomène, le projet de loi crée une Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur l'internet (Hadopi), que les ayants droit pourront saisir s'ils constatent que leurs oeuvres font l'objet d'un téléchargement illicite.

L'Hadopi enverra alors un premier avertissement par courriel puis un second par lettre recommandée pour demander à l'internaute de cesser. "Cela sera massif. Des milliers de mails seront envoyés chaque semaine" par l'Hadopi, via les fournisseurs d'accès, a averti Mme Albanel.

Après cette phase préventive et pédagogique, l'autorité administrative pourra passer aux sanctions si le téléchargement illégal persiste. L'internaute risquera une suspension de trois mois à un an de son accès à internet. Sauf s'il accepte une transaction et s'engage par écrit à ne pas recommencer, auquel cas la coupure ne sera plus que de un à trois mois.

Pour les entreprises, le texte prévoit une mesure alternative. L'Hadopi demandera à l'employeur d'installer des "pare-feux" pour empêcher les salariés de faire du téléchargement illégal depuis leur poste de travail.

Le projet de loi devrait être présenté au Sénat à l'automne. La ministre voudrait que la loi entre en application au 1er janvier 2009.

D'ores et déjà des critiques se sont élevées contre ce texte. Le quotidien Libération fait sa une mercredi sur "les flics du clic". L'association de consommateurs UFC-Que Choisir évoque dans un communiqué "un projet monstrueux conçu par les marchands de disques pour leur intérêt exclusif".

Le projet de loi constitue la transcription législative des accords de l'Elysée préparés par l'ancien PDG de la FNAC Denis Olivennes et signés le 23 novembre par une quarantaine d'organismes représentant les secteurs de la musique, du cinéma et les fournisseurs d'accès à l'internet.

Actuellement, le téléchargement illégal se règle uniquement au pénal. Le contrevenant risque jusqu'à 300.000 euros d'amende et trois ans de prison. Face aux actes de piratage caractérisés, les ayants droit pourront toujours se tourner vers le juge.
Revenir en haut Aller en bas
https://musiqueclassique.forumpro.fr
Jean

Jean

Nombre de messages : 8752
Age : 81
Date d'inscription : 14/05/2007

Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 20:50

Bien d'accord aussi!!

Quand on voit le succès de Naxos qui enregistre de plus en plus avec des orchestres et chefs de grandes classes et des programmes souvent originaux et pas très "porteurs commercialement".... à quoi est dû leur succès si ce n'est à leur prix entre 5 et 7€ selon les revendeurs
Revenir en haut Aller en bas
Hector Berlioz

Hector Berlioz

Nombre de messages : 1670
Age : 41
Date d'inscription : 14/08/2006

Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 21:05

Oui. Encore une fois, on ne s'attaque pas à la source du problème. Si les prix étaient plus bas, le piratage serait très certainement moins important.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.violoniste-en-herbe.com/
Snoopy
Admin
Snoopy

Nombre de messages : 31008
Age : 49
Date d'inscription : 10/08/2006

Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 21:48

C'est clair! A 10 euros le CD je ne m'embête pas à chercher pendant des heures sur internet un mauvais fichier mp3.

J'achète le CD dont j'ai la boite, la pochette, le CD gravé avec qualité et un son qui n'est pas du MP3, etc...

Le pire c'est qu'ils ne tentent même pas le coup! Un CD ca ne coûte rien à produire. Ils feraient ça pendant 1 an comme test, je suis sûr qu'ils verraient leurs ventes exploser! Au final ils se feraient plus d'argent sans stresser avec toutes ces histoires de piratages.

Avant qu'ils comprennent ça...
Revenir en haut Aller en bas
https://musiqueclassique.forumpro.fr
Invité
Invité



Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! EmptyMer 18 Juin 2008 - 22:37

Snoopy a écrit:
C'est clair! A 10 euros le CD je ne m'embête pas à chercher pendant des heures sur internet un mauvais fichier mp3.

J'achète le CD dont j'ai la boite, la pochette, le CD gravé avec qualité et un son qui n'est pas du MP3, etc...

Le pire c'est qu'ils ne tentent même pas le coup! Un CD ca ne coûte rien à produire. Ils feraient ça pendant 1 an comme test, je suis sûr qu'ils verraient leurs ventes exploser! Au final ils se feraient plus d'argent sans stresser avec toutes ces histoires de piratages.

Avant qu'ils comprennent ça...

Le CD le moins cher en single coute environ 13 à 15 euros, tout dépend de l'interprête, les autres n'en parlons pas, 25 euros le coffret de 2 CD, si on aborde les intégrales de concertos ou autres, mon prochain 4 CD de Schubert pour avoir le concerto pour violon quasi introuvable 36 euros 90
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Ca devient du n'importe quoi! Empty
MessageSujet: Re: Ca devient du n'importe quoi!   Ca devient du n'importe quoi! Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Ca devient du n'importe quoi!
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Quand une musique devient-elle insupportable?
» Cherche morceau célèbre de Bach
» La danse baroque, c'est quoi ?
» De quoi est mort Beethoven?
» De quoi est mort Schubert?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Toutes les musiques du monde :: Communauté :: Discussions sur la musique-
Sauter vers: