Nikos Skalkottas est un compositeur grec né à Chalkis (île d'Eubée) le 8 mars 1904 et mort à Athènes le 19 septembre 1949.
Très doué dès sa petite enfance (il se construisit un violon à 5 ans !), il commence à étudier avec son père et son oncle puis au Conservatoire d'Athènes. Sa famille l'envoie à Berlin en 1921 pour se perfectionner au violon, et étudier la théorie musicale avec Philipp Jarnach. Il rencontra Schoenberg en 1927 et ses études avec lui furent déterminantes dans son orientation de compositeur, avec quelques oeuvres sérielles et atonales, parallèlement à des oeuvres plus conventionnelles. Il retourna à Athènes en 1930 où les musiciens de l'époque le rejetèrent. Déçu, il gagna sa vie en jouant du violon dans des orchestres locaux, et continua malgré tout à composer..
Il mourut le 19 septembre 1949 d'une hernie étranglée.
Ma série d'écoutes consacrée à Nikos Skalkottas s'est ouverte avec deux oeuvres de qualité,le Concerto de Violon de 1938,unique pour cet instrument si on excepte le Double-Concerto pour violon et alto ,et un magnifique Largo Sinfonico datant de 1944. Le concerto pour violon de 1938 est considéré comme l'une de ses oeuvres dodécaphoniques majeures. Personnellement,j'en adore le "tissu" harmonique,la sinuosité qui m'évoque le style tourmenté et érudit du compositeur norvégien qui lui est plus ou moins contemporain; Fartein Valen. En brillant violoniste,connaissant son instrument de prédilection sous toutes ses coutures,SKalkottas a écrit une partie solo extrêmement exigeante. L'expressionnisme personnel de celui-ci est reflété dans la richesse du solo et dans l'orchestration dramatique,souvent ponctuante,affirme Nikos Christodoulou en 1997. En ce qui me concerne,j'aime cette approche singulière et subtile du dodécaphonisme qu'il sait rendre en plus très aimable à l'oreille.
Le Largo Sinfonico est une oeuvre qui me fascine encore plus que le Concerto pour violon. Je n'ai pas de mots qui me viennent pour la décrire,ce que je peux en dire c'est qu'elle me fait un grand effet,qu'elle est très probablement une pièce-phare dans l'oeuvre du compositeur,qu'elle appartint d'abord à la deuxième suite symphonique qui fut laissée inachevée à cause du décès prématuré de Skalkottas,en 1949,à l'âge de 45 ans.
Voilà une belle porte d'entrée sur la musique contemporaine,absolument pas en rupture avec "l'avant" mais davantage dans une continuité idéale mais évolutive.
Icare Admin
Nombre de messages : 17524 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Je viens de me faire vivre un grand moment de musique avec son Double-Concerto pour 2 violons et orchestre composé entre 1944-45. Il est d'une très grande expressivité,d'une belle frénésie,notamment dans les premier et troisième mouvements,le second étant tout simplement superbe.
Si son Concertino pour 2 pianos et orchestre de 1935 ne manque pas de dynamisme et s'écoute très bien en entier,je ne peux pas dire que j'en ressors pour autant très ému. Tiens! Je préfère largement le Concerto pour 2 pianos de Jean Françaix! Et puisque j'évoque ce compositeur,l'oeuvre qui termine ce cd de Skalkottas,"Characteristic piece "Nocturnal Amusement" aurait pu,vu l'ambiance heureuse qui en émane,être composé par Françaix. Cette une pièce peut caractéristique de son auteur pour xylophone et orchestre de 1949. Une petite jubilation très tonique de 3mn33.
Dernière édition par Icare le 2011-06-07, 19:20, édité 1 fois
joachim Admin
Nombre de messages : 27175 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Naxos a sorti pas mal de CD de Skalkottas, et j'en ai écouté une bonne partie : une trentaine d'oeuvres en tout.
Voici un compositeur resté tonal, mais c'est peut-être parce qu'il est mort en 1949, avant les extravagances contemporaines qui ont suivi.
Quoi qu'il en soit, si je n'ai rien trouvé de très extraordinaire, il n'y a pas non plus d'oeuvres qui m'ont déplu.
Comme toi, j'ai aimé ce Largo Sinfonico, qui fait regretter l'inachèvement de la Suite n° 2.
De tout ce que j'ai écouté de Skalkottas, je que j'ai préféré, c'est son ballet Thalassa (la Mer), assez court (44 minutes) il tient facilement sur un CD. Les 36 Danses grecques valent aussi l'écoute, les Quatre Images pour orchestre, la Symphonie Le Retour d'Ulysse (en un mouvement), la Suite La Jeune Fille et la Mort, le 3ème Quatuor à cordes sont les oeuvres que j'ai préférées...ainsi, une fois n'est pas coutume, les 16 mélodies pour voix et piano, alors que d'habitude les mélodies me laissent indifférent.
Icare Admin
Nombre de messages : 17524 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Je viens d'approfondir les deux premières séries des 36 DANCES GRECQUES,ce qui représente déjà plus de 75 minutes de musique! Ô que oui,Joachim,ces Danses valent d'être écoutées. Disons que je les adore et que certaines d'entre elles me mettent carrément la larme à l'oeil. C'est sublime par moment. J'en ai aimé la grécité qui en émane,les mélodies typées et le traitement savant de celles-ci. Elles ont dû fortement marqué au fer rouge Mikis Theodorakis,j'en donnerais ma main à couper!
Icare Admin
Nombre de messages : 17524 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Ecoute de la troisième série des 36 Danses d'une durée totale de 35 mn environ,peut-être la meilleure des trois car je crois m'être délecté des douze danses présentées! C'est vraiment de la belle oeuvre et dans une tonalité qui me parle énormément...la formidable grécité de ces danses tout d'abord...j'ai toujours été sensible à la musique et voix grecques,Ionatos,Pavlidis,Agnès Baltsa, Maria Farantouri...jusqu'aux rebetikos de Stavros Xarhakos,Manos Hadjidakis,Mikis Theodorakis,Vasilis Tsitsanis,Yannis Markopoulos... et bien sûr jusqu'aux musiques de films genre Zorba le Grec!!
Un plaisir formidable qui se poursuivra avec la grave et poignante "Ouverture pour Orchestre;Le Retour D'Ulysses" qui me laissa bouche bée pendant 28 mn. Plus j'écoute ces musiques et plus je les aime!
joachim Admin
Nombre de messages : 27175 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Je l'ai déjà sous le titre anglais " The Sea",une musique de ballet composée entre 1948 et 1949. Je l'ai sur Bis avec deux autres pièces orchestrales Four Images et Cretan Feast d'après une composition de Dimitris Mitropoulos. Le tout étant interprété par le Iceland Symphony Orchestra,sous la baguette de Byron Fidetzis. Je vais le réécouter dans quelques instants.
Icare Admin
Nombre de messages : 17524 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Je viens de réécouter cette musique de Ballet "The sea" et tu ne t'es pas trompé du tout,j'en ai pour ainsi dire aimé chaque mesure,chaque mélodie,chaque cadence,sans compter que c'est superbement orchestré. Non franchement,c'est de la chouette musique et nul besoin d'être un amateur de contemporain pour l'apprécier. Je le redis: Voilà une très belle porte d'entrée sur la musique du XXème siècle,nom d'une pipe!
Icare Admin
Nombre de messages : 17524 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
La suite des 36 DANSES GRECQUES, dont certaines se trouvent parmi les pièces les mieux connues du compositeur, est l'une des oeuvres les plus importantes de Nikos Skalkottas. L'importance de cette oeuvre aux yeux de Skalkottas est montrée par le fait qu'elle le tint occupé toute sa vie créatrice. "Peloponnissiakos" est la plus anciennes des danses, devenant éventuellement le n°4 de la première série de danses - écrite en janvier 1931 quand Skalkottas était domicilié à Berlin. En 1931, comme le suppose plausiblement John Thornley, il composa aussi la chanson "Doe" pour soprano et piano, basée sur une mélodie grecque traditionnelle, destinée à être entendue à un programme de la radio allemande sur la chanson grecque. Plus tard, en 1935, Skalkottas arrangea une version purement orchestrale de cette chanson, qui fut incorporée comme avant-dernière danse dans la seconde série. Suite à son retour à Athènes en 1933, Skalkottas composa trois danses (n°1, 2, 3 de la Série I) qui, en compagnie de "Peloponnissiakos", devinrent immédiatement réputées en Grèce. En 1934, il collabora avec les Archives de la Musique Folklorique à Athènes, transcrivant et analysant quarante-quatre chansons populaires grecques à partir d'enregistrements anciens. Huit de ces transcriptions furent utilisées ensuite dans les 36 DANSES (dans les Séries I & II). En 1935, Nikos Skalkottas décida de terminer une série de douze danses et en composa huit autres. En même temps, il écrivait des oeuvres de chambre dodécaphoniques et des oeuvres symphoniques. Finalement, en 1936, il composa deux autres séries, renfermant chacune 12 danses. L'oeuvre complète fut intitulée 36 DANSES GRECQUES.Nikos Christodoulou 2002.
Je viens de réécouter la première série de douze danses grecques par le "BBC Symphony Orchestra" sous la direction de Nikos Christodoulou et je me suis régalé!!
Icare Admin
Nombre de messages : 17524 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Je viens d'écouter la seconde série de douze danses grecques pour orchestre, ce qui en fait déjà 24 sur 36, et, finalement, voilà une musique qui convient assez bien en ces périodes de fête, étant souvent joyeuse et festive, même si elle a aussi ses moments plus suspendus, plus en retenue: une trompette mélancolique donne par exemple le ton à la quatrième danse de la seconde série, "Nissiotikos - 'A woman from Mylopotamos' (1936)". Plus je creuse la "pâte" orchestrale de ces danses, plus j'y trouve des couleurs, des couleurs parfois très singulières, des nuances et même de l'insolence. Je profite de ses rythmes, de ses fougues et de ses éclats. Et quand elle devient plus calme, plus posée, plus sujette à la réflexion, plus l'émotion est concrète et palpable. Dire que, si j'en crois la date de mes précédents commentaires, j'étais resté plus de six ans sans les réécouter...Certes, je les avais beaucoup écoutées à cette époque, mais six ans me paraît un délai trop long pour une oeuvre que j'apprécie autant.
Icare Admin
Nombre de messages : 17524 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
La réécoute de la troisième série des 36 Danses Grecques, d'une durée totale de 35 mn environ, m'a peut-être conduit à la plus belle émotion que les deux séries précédentes. Je pense que la seconde danse de la Série III qui se nomme "Ipirotikos" en fut le point culminant lors de cette nouvelle approche. Mettant en valeur certains instruments solos, notamment parmi les cuivres, j'ai eu la larme à l'oeil. Avec des danses expressives de cette nature, rivalisant de couleurs radieuses et de fougues positives, je m'attendais à être fortement diverti, galvanisé, exalté, mais pas à ce type de grâce musicale, à ce type d'émotion...Bien sûr, il y a la formidable grécité de ces danses tout d'abord...j'ai toujours été sensible à la musique et voix grecques,Ionatos,Pavlidis,Agnès Baltsa, Maria Farantouri...jusqu'aux rebetikos de Stavros Xarhakos,Manos Hadjidakis,Mikis Theodorakis,Vasilis Tsitsanis,Yannis Markopoulos...jusqu'aux musiques de films genre Zorba le Grec ou encore Topkapi...cette particularité joue sur moi un rôle bénéfique car je suis un conquis de la prose musicale grecque et que ces danses me caressent dans le sens du poil, mais il y a autre chose, un petit quelque-chose en plus qui en font une oeuvre de Nikos Skalkottas à laquelle je demeure profondément attaché. mon enthousiasme se poursuivra avec la grave et poignante "Ouverture pour Orchestre;Le Retour D'Ulysses" qui me maintint en haleine pendant 28 mn. Totalement stimulé par le caractère versatile de cette ouverture, par ses changements d'humeur et une somptueuse irisation de la "pâte" orchestrale.
Icare Admin
Nombre de messages : 17524 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Rien ne vaut pour bercer l'esprit qu'un voyage en mer calme. C'est donc avec la musique de ballet La Mer - The sea composée en 1948 par Nikos Skalkottas et orchestrée en 1949 par ses soins que j'ai largué les amarres. Alors, entendons-nous bien, j'ai parlé d'une mer calme, sauf que La Mer de Skalkottas n'est pas calme sur l'ensemble de ses onze mouvements, sur le premier effectivement, elle est délicieuse, car sur son ventre ainsi flottant, je tangue en douceur. j'adore ce prélude. Mais le doux mouvement d'une mer maternelle ne durera pas et l'enfant du second mouvement sera chahuté en fanfare. Elle se divise en deux parties; un premier monde qui se rapporte au réel et donc à la nature, les vagues, les poissons et les humains, et un second monde, surnaturel celui-là dans lequel on y rencontrerait la sirène et d'autres créatures marines, puissent-elles s'extraire, par exemple, d'un roman futuriste de Jules Verne. D'une certaine façon, cette mer-là, dans ses grands enchaînements symphoniques où se télescopent parfois le fracas de cuivres tempétueux à la fébrilité d'un violon volatil, m'évoque celle, partiellement extatique, que Dimitri Tiomkin composa sur Le Vieil Homme et la Mer.
Icare Admin
Nombre de messages : 17524 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
J'en suis presque à la fin de mon cycle "Océamer" et je viens de réécouter The Sea/La mer, une musique symphonique de ballet de Nikos Skalkottas par l'"Iceland Symphony Orchestra" sous la direction de Byron Fidetzis. J'aime beaucoup le thème principal qui démarre le premier mouvement, c'est-à-dire le Prélude. Il a quelque-chose de touchant, quelque-chose qui s'apparente au générique d'un grand film hollywoodien, ce qui, chez moi, n'a absolument rien de péjoratif. J'aime particulièrement la douceur qui caractérise le second mouvement: je suis cet "enfant de la mer" assoupi contre un rocher, bientôt bousculé dans ma tranquillité par la "Danse des Vagues" qui fait tanguer les chalutiers dans le troisième mouvement. Néanmoins, rien de sombre ni de dramatique, la danse suscitant presque en moi une pulsion optimiste. L'orage et la tempête ne noieront personne ni ne couleront aucun bateau. Un magnifique "Chant du pêcheur" illustrant l'effort et le mouvement de celui-ci tirant sur les rets. La musique est alors portée par une ample mélodie jouée par le cor anglais qui, après avoir été délicieusement convoitée, réapparaît sous l'expression plus puissante d'un tutti orchestral grandiose, seul moment de l'oeuvre ou scintille le célesta. Skalkottas fait alors danser "Les petits poissons" sur un ton joyeux; c'est le cinquième mouvement et le sixième qui met en scène "Les Dauphins" est de cette même humeur positive et communicative, seule les orchestrations sont un peu plus chargées. Suivra un "Nocturne" nettement plus calme et méditatif qui reprend par ailleurs le thème entêtant du "Prélude". Arrive ensuite la partie surnaturelle de l'oeuvre avec les "Préparatifs de la sirène" et une dominante des vents. Dans ce morceau, d'un caractère martial et obsédant, je ressens vraiment la mer, sa puissance, sa profondeur, son mystère également, tout en ayant l'impression d'écouter une marche symphonique de péplum. Le neuvième mouvement est une danse un peu clinquante, celle de la sirène qui croit danser devant son frère, Alexandre le Grand, de toute évidence le morceau qui me touche le moins. En revanche, je suis beaucoup plus sensible au romantisme soyeux du mouvement suivant, extatique celui-là, "L'histoire d'Alexandre le Grand". Plus méditatif encore que le "Nocturne" un peu plus haut. Je pourrais contempler longtemps la mer avec pareille musique dans les oreilles. Le ballet se conclura sur un "Hymne à la mer" tumultueux, ingénieux et poétique, quelque-peu wagnérien dans sa phase finale.
Icare Admin
Nombre de messages : 17524 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Quelques précisions sur les 36 Danses Grecques par le "BBC Symphony Orchestra" sous la direction de Nikos Christodoulou qui est aussi l'auteur du texte que je vais recopier ci-dessous:
Skalkottas utilise l'élément folklorique de manière hautement individuelle. Vingt-cinq des 36 Danses reposent vraiment sur des chansons grecques traditionnelles, vingt-trois de ces chansons sont d'authentiques chansons folkloriques tandis que deux ne le sont pas mais sont pourtant largement acceptées dans la tradition populaire . Dans les onze autres danses, Skalkottas utilise des thèmes de son cru qui se réfèrent plus ou moins à de la musique populaire grecque. Dans certains cas, il n'y a pas de relation discernable avec la musique populaire grecque sans que celle-ci ne cause de perturbation stylistique. Skalkottas reste fidèle à l'essence du matériel populaire mais il l'utilise toujours de manière abstraite et librement personnelle. Pourtant, la mélodie originale n'est jamais citée de manière académique dans les vingt-cinq danses. Skalkottas ne s'intéresse pas à fournir l'harmonisation et l'orchestration d'une danse au goût grec. Il utilise les mélodies originales et leurs éléments comme une semence thématique et motivique et il présente presque toujours ces mélodies en version de son cru, avec d'occasionnelles altérations, segmentation, diminution ou expansion mélodiques et rythmiques. Dans la construction de ses thèmes, il traite les mélodies populaires comme des brouillons à être travaillés. Les mélodies originales ont survécu grâce à la tradition orale et peuvent bien apparaître sous différents aspects dans différentes régions de la Grèce, de sorte que les versions personnelles de Skalkottas semblent s'harmoniser avec la fluidité inhérente à la pratique de la musique folklorique. En plus de ces huit transcriptions publiées en Grèce dans les années 1910 et 1920. Il écrit parfois un thème ou une phrase de son invention auxquels la chanson originale fait réponse. A d'autres endroits, il fournit des continuations d'airs originaux, allongeant habilement des paragraphes. (extrait)
Toujours aussi enthousiaste avec ces 36 Danses Grecques et ses trois danses alternatives, ainsi que la formidable Ouverture pour orchestre: Le Retour d'Ulysses. Je Considère Nikos Skalkottas comme un grand symphoniste. Je crois que ma Danse préférée est tout simplement la 36ème, la toute dernière, "Mazochtos - 'I shall become a swallow'", une danse très exaltante, très extravertie. Globalement, une approche musicale très différente de celle de Konstantia Gourzi que j'avais réécoutée juste avant, Les grandes envolées orchestrales, les grands élans lyriques, la générosité sonore après l'épure, l'austérité, le dépouillé, les ambiances chambristes qui peuvent se réduire à quelques cordes, à un ney solitaire, un piano laconique, mais une fascination dans les deux cas, aussi éloignés puissent-ils être l'un de l'autre.
joachim Admin
Nombre de messages : 27175 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
Je constate avec surprise que je n'ai pas placé le catalogue des œuvres de Nikos Skalkottas
Orchestre
1928-31 : Concerto grosso pour orchestre à vent (perdu) 1929-35 : Suite pour orchestre n°1 : 40 minutes 1930 : Concerto pour violon, piano et orchestre de chambre 1931 : Concerto pour piano n°1 : 20 minutes 1931-36 : Trente-six danses grecques pour orchestre ou orchestre à cordes ou à vent : 130 minutes 1935 : Concertino pour deux pianos et orchestre : 12 minutes 1937 : Concerto pour piano n°2 : 37 minutes 1938 : Ballet "La jeune fille et la mort" (et Suite de ballet : 24 minutes 1938 : Concerto pour violon : 32 minutes 1938 : Concerto pour violoncelle (perdu) 1939 : Ballet "Les Gnomes" 1939 : Concerto pour piano n°3 pour piano et dix instruments à vent : 58 minutes 1940c. : Dix Esquisses pour orchestre à cordes : 18 minutes 1940-42 : Concerto pour contrebasse : 17 minutes 1940-42 : Concerto pour violon, alto et orchestre à vent : 30 minutes 1941/43 : Concertino pour trompette : 8 minutes 1942 : Symphonie/Ouverture "Le retour d'Ulysse" : 23 minutes 1942 : Petite Suite pour cordes : 8 minutes 1943 : Ballet "Images de l'île" (inachevé) 1943 : Danse grecque en ut 1943-44/47 : Suite symphonique "Mayday Spell-A Fairy Drama" pour orchestre : 33 minutes 1944 : Largo Sinfonico pour orchestre : 26 minutes 1944 : Concerto pour double violon : 37 minutes (non orchestré) 1944-45 : Ouverture concertante pour orchestre : 9 minutes 1946 : Ballet "La Belle à la rose" 1947 : Symphonie classique en la pour orchestre à vent : 36 minutes 1948 : Marche de la Grèce Antique 1948 : Quatre images pour orchestre (Petite suite de danse-Quatre danses de ballet ; extrait du ballet inachevé "La terre et la mer de Grèce") : 12 minutes 1948-49 :Ballet "La Mer" pour orchestre (et Suite de ballet : 45 minutes 1948 : Sinfonietta en si bémol mineur : 21 minutes 1949 : Concertino pour piano en do : 18 minutes 1949 : Tema con Variazioni pour orchestre : 11 minutes (inachevé) (Largo Sinfonico, Ouverture Concertante et Tema con Variazioni étaient destinés à faire partie de la Suite pour Orchestre No.2) 1949 : Pièce caractéristique « Nocturnal Amusement » pour xylophone et orchestre : 3 minutes 1949 : Danse grecque en do mineur pour orchestre : 5 minutes 1949 : Nocturne-Divertimento pour xylophone et orchestre Concerto, pour trois bouzoukis et orchestre Pièce caractéristique en do, pour xylophone et orchestre de chambre Petite Sérénade (Serenata)
Musique de chambre
1925 Sonate n°1, pour violon et piano 1927 Sonatine 1928 Quatuor à cordes n°1 1929 Quatuor à cordes n°2 1929 Sonatine n°2, pour violon et piano 1935 Sonatine n° 3, pour violon et piano 1935 Quatuor à cordes n°3 1936 Marche des Petits Soldats, pour violon et piano 1936 Nocturne, pour violon et piano 1936 Petit choral et fugue, pour violon et piano 1936 Trio, pour piano, violon et violoncelle 1938 Duo, pour violon et alto 1938-1947 Neuf Danses grecques, pour quatuor à cordes 1939 Sonatine n° 4, pour violon et piano 1939 Concertino, pour hautbois et piano 1939 Scherzo, pour clarinette, violon, alto et violoncelle 1940 Largo, pour violoncelle et piano 1940 Quatuor à cordes n°4 1940 Sonate n° 2, pour violon et piano 1941-1943 Concertino, pour trompette et piano 1941-1942 Quatuor n°1, pour piano et vents (hautbois, basson et trompette) 1941-1943 Quatuor n°2, pour piano et vents (hautbois, basson et trompette) 1943 Sonate concertante, pour basson et piano 1944-1945 Concerto, pour deux violons et deux pianos (sur le thème 'Rembetiko') 1947 Le vieux Gero Dimos, pour quatuor à cordes 1947 Echo, pour harpe seule 1947 Duo, pour violon et violoncelle 1948 Boléro, pour violoncelle et piano 1948-1949 Serenata, pour violoncelle et piano 1948-1949 Tender Melody, pour violoncelle et piano 1949 Sonatine, pour violoncelle et piano Dix pièces, pour quatuor à cordes (Esquisses)
Piano
1924 Suite grecque 1924 Suite, pour deux pianos 1927 15 variations mineures pour piano 1927 Sonatine, pour piano 1936 Suite n°1, pour piano 1938 8 Variations sur une mélodie folklorique grecque, pour trio avec piano 1940 Pièces pour piano, première partie 1940 Pièces pour piano, partie II 1940 Pièces pour piano, partie III 1941 Berceuse, pour piano 1947 Écho, pour piano seul 1947 Le Lied de Kleidonas 1948 Procession vers l'Achéron
Musique vocale
Quinze chansons Seize chansons, pour soprano et piano - texte : Hrissos Esperas 4 chants, pour chœur de femmes à trois voix
Pour la scène
1944/49 Le Maléfice du 1er Mai, opéra en 5 actes 1948 Henry V, musique de scène 1938 La Jeune Fille et la Mort, ballet en 8 scènes 1939 Les Gnomes, ballet 1948 Images insulaires, Quatre Danses de ballet 1948/49 Thalassa (La Mer)