Quelques B.O. encore qui ont apporté un peu de soleil à ma vie tourmentée, sous ce ciel nuageux et menaçant:
Ennio Morricone: bande originale du film de
Maximilien Schell;
Il Giudice e il suo Boia/Le Juge et son Bourreau/Assassinio sul Ponte/Der Richter und sein Henker (1975):
Lorsqu'un policier suisse est assassiné, un inspecteur des homicides vétéran et une recrue sont chargés de résoudre l'affaire, mais sont contrecarrés par certains politiciens suisses. Beaucoup de thèmes très divers dans cette bande originale qui, sur album, prend une allure de compilation: thèmes romantiques, joyeux, ironiques, anxiogènes, popisants, mélancoliques, le tout s'achèvant sur une fanfare grotesque...On est loin d'une partition très homogène façon
Copkiller ou
La Cité de la Violence, toutefois, le charme opère avec la curiosité de redécouvrir ce film, vu il y a longtemps et oublié...
Grégoire Hetzel: bande originale du film de
Renaud Fély & Arnaud Louvet;
L'Ami, François d'Assise et ses frères (2016).
À l’aube du XIIIème siècle en Italie, la vie simple et fraternelle de François d’Assise auprès des plus démunis fascine et dérange la puissante Église. Entouré de ses frères, porté par une foi intense, il lutte pour faire reconnaître sa vision d’un monde de paix et d’égalité. Joli coup de coeur lorsque je découvris cette superbe B.O.. J'adore le caractère céleste de cette musique, au-delà de l'aspect religieux qui transparait également. Elle est devenue mon oeuvre fétiche du compositeur.
Nicola Piovani: bande originale du film
La Marche triomphale/Marcia Trionfale (1976) de
Marco Bellocchio. C'est simple, j'aimerais voir tous les films réalisés par
Bellocchio, je vais d'ailleurs bientôt en découvrir un;
Le Traitre.
La Marche Triomphale fait partie de ces films que j'aimerais découvrir en priorité. La musique y est aussi pour beaucoup, sans aucun doute la musique de
Piovani que j'écoute le plus souvent. Je pourrais presque affirmer qu'elle m'obsède...
Jocelyn Pook: bande originale du film de
Sarah Gavron;
Rendez-vous à Brick Lane (2007).
Née au Bangladesh, la jeune Nazneen, promise à un homme plus âgé, quitte sa famille et son pays pour rejoindre son futur époux à Londres. Isolée dans un pays dont elle ne parle pas la langue, elle se consacre à sa famille dans la cité de Brick Lane où règnent racisme ordinaire, fondamentalisme rampant et trafic en tous genres. A partir de là, je change de cycle et je rends hommage à une collègue et amie originaire du Bangladesh qui m'est précieuse et qui, moralement, m'a beaucoup aidé ces derniers temps. La musique a ces sons magiques et lancinants qui proviennent de cette région du monde, avec parfois la voix de
Natacha Atlas et un thème particulièrement émouvant, très caractéristique du style de
Jocelyn Pook qui revient à plusieurs reprises pour mon plus grand bonheur. J'en ai même pleuré d'émotion.
Zakir Hussain: bande originale du film de
Shaji Karun;
Vanaprastham, la dernière danse (1999). On entre dans le domaine d'une musique plus typiquement indienne mais qui inclut quelques touches délicates d'électronique ainsi qu'une tension dramatique sur certains extraits qui, pour le coup, deviennent plus "cinématographiques".
