LES QUATUORS DE BEETHOVEN

Un lien intéressant :

Autour du XIVe quatuor de Beethoven

Effectivement c'est un lien fort intéressant, que je vais recopier en imprimante, j'ai des tas de bouquins sur les quatuors, le top je crois de ce qui a été écrit sur ces quatuors, mais toute documentation supplémentaire m'intéresse énormément, je les ai abordé trés récemment, environ 1 an, et j'ai établi un tableau synoptique en vue de séries de concerts, de la est née ma passion effrenée pour eux.

L'idée m'est ensuite venue de faire pareil sur le forum, ce fut une joie infinie d'essayer de communiquer et de faire aimer cette musique de Beethoven qui est trés intimiste, car c'est par eux qu'il a le plus exprimé ses souffrances et parfois ses joies.

Pleurer en écoutant Beethoven n'est pas honteux, c'est au contraire le signe d'une grande perception de ce que l'on écoute avec tout son coeur, la compréhension de ce qu'il veut exprimer.

Parfois, on me traite de fanatique, et autre choses plus stupides, je ne suis qu'une inconditionnelle, en admiration non seulement de sa musique, celle que l'on m'a appris à aimer étant enfant, mais de la vie extraordinaire qu'il a eue, et que j'ai appris à connaitre depuis.

Tous les qualificatifs que l'on a pu me donner n'ont faits que me faire plaisir et renforcer ma passion.

Ludwig a écrit:

Parfois, on me traite de fanatique, et autre choses plus stupides, je ne suis qu'une inconditionnelle, en admiration non seulement de sa musique, celle que l'on m'a appris à aimer étant enfant, mais de la vie extraordinaire qu'il a eue, et que j'ai appris à connaitre depuis.

C'est beau

14ème QUATUOR en ut dièse mineur


J'y reviens, suite à mes lectures biographiques qui m'ont amenée à lire un passage trés émouvant concernant ce quatuor, voici les derniers jours de Frantz SCHUBERT, admirateur de Beethoven, que sa grande timidité et sa discrétion l'ont empèché d'approcher le Maître :


Ce Quatorzième Quatuor en ut dièse mineur devait procurer à Schubert,cinq jours avant sa mort, une dernière et trés vive émotion musicale. On l'exécuta
dans sa chambre le 14 Novembre 1828, en présence de Doleczalek qui nous a laissé ce rrécit :
Schubert était si bouleversé et dans un tel état d'enthousiasme et d'exaltation
que tous les témoins en vinrent à craindre pour sa vie. Un malaise d'abord passager, prit tout d'un coup des proportions dramatiques, et, cinq jours plus tard, Schubert mourait du typhus. Le quatuor en ut dièse mineur fut la dernière musique qui parvint à ses oreilles. Le roi de l'Harmonie tendait une main fraternelle au Prince du Lied, pour le conduire tout droit dans l'au-delà, au Royaume des Bienheureux.

C'est une histoire émouvante et merveilleuse que celle de ces deux géants de la musique qui s'admiraient, sans se rencontrer.

Tiré du livre d'Edmond Buchet

Pour en revenir à cette analyse des quatuors à cordes de Beethoven par notre amie Cécile, voici pour compléter les 17 quatuors, la transcription que Beethoven a réalisé lui-même de la sonate pour piano en fa majeur, op. 14 n° 1 :



https://www.youtube.com/watch?v=rcbVwEW4CAw


Arranged by the composer from the Piano Sonata No. 9 in E major Op. 14 No. 1.

I. Allegro moderato
II. Allegretto
III. Allegro comodo.

Performed by the Kodály Quartet.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette transcription est une réussite !!


Pour être bien complet, précisons que outre les 17 quatuors bien connus, et cette transcription, on peut encore ajouter les trois préludes et fugues H 29, 30 et 31 un menuet en la bémol H 33, et une Fugue d'après Salomon de Haendel, H 36

Toujours pour quatuor à cordes

Merci beaucoup Joachim.
J'écouterai cela tout à l'heure...