Johann Friedrich Bonneval de La Trobe ou Latrobe (1769-1845)

Johann Friedrich Bonneval de Latrobe, est né à Chelsea près de Londres en 1769 et mort à Dorpat (aujourd'hui Tartu en Estonie) en 1845.

Il est le petit-fils de Jean Henri Bonneval La Trobe, exilé huguenot réfugié en Angleterre puis en Irlande, et le frère de Benjamin Henry Bonneval Latrobe, architecte célèbre et de Christian Ignatius Latrobe musicien et homme d'église.

Johann Friedrich La Trobe est issu de famille provençale huguenote La Trobe. À la mort de son père, il a déménagé très jeune en Allemagne. Il apprend la musique à l' école paroissiale morave de Niesky près de Görlitz et de 1787 à 1790 au séminaire morave de Barby an der Elbe. Il étudie ensuite la médecine à l' Université d'Iéna, où il obtient son diplôme en 1795. À Livourne en Italie, il travailla dans une institution privée jusqu'en 1795.

À partir de 1793, La Trobe travaille dans les pays baltes : comme précepteur, médecin, marguillier, juge, régisseur et organiste. Les cités comprenaient Heimtali, Põltsamaa, Võisiku et Pilistvere. À partir de 1829, il vécut à Dorpat, en Livonie, où il fut fortement impliqué dans la vie musicale de la ville universitaire. Il y fonda diverses sociétés de musique et de chant ainsi que l'académie de chant en 1835.

En 1820, Johann Friedrich La Trobe auf Poll  épousa Alwine Marie von Stackelberg (1797–1871) née à Braunschweig, leur fille Sophie (1821-1890) épousa l'avocat, journaliste et compositeur allemand balte Woldemar von Bock (1816-1903).


Il se passionna pour la musique et se consacra à la musique en s'installant à Dorpat en Estonie. Là, il composa quelques œuvres musicales, (pour voix et piano) notamment douze chansons allemandes : "Aus Egmont" "Zwölf deutsche Lieder", ainsi que dans le registre de la musique sacrée (le Stabat Mater et l'Agnus Dei), et de la musique de chambre et pour pianoforte.


Œuvres

La Trobe reste avant tout dans la conscience de la postérité en tant que compositeur. Il a écrit environ 200 œuvres, dont ses Chansons allemandes (4 volumes, 1826-1846), un Agnus Dei (1829) et le Stabat Mater pour chœur à six voix (1830), que Felix Mendelssohn Bartholdy publia en 1847 chez Breitkopf & Härtel. En outre, plusieurs sonates pour violon, douze variations pour piano et trois divertimenti ont été créés.




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Wer sich der Einsamkeit ergibt (paroles : Johann Wolfgang von Goethe)


Leili Tammel,
Camerata Tallinn