Isidoro Piantanida (Milan, première moitié du XVIIIe siècle, on sait qu'il était encore en vie en 1812) était un compositeur et prêtre qui embrassa la carrière ecclésiastique et étudia la musique sous la direction du maître de chapelle Fiorini. Il composa de nombreuses œuvres religieuses, parmi lesquelles une messe et un miserere, considérée comme un chef-d'œuvre. Il a été imprimé à Milan Un Salve Regina de ce compositeur. En musique instrumentale on lui connaît une "Sonata per Clavicembalo o Forte-Piano" en ut majeur op. 1 (1816, édition Ricordi) et une "Sonata per Cembalo con Violino obbligato" en ut majeur (1817 édition Ricordi).
Isidoro Piantanida est né à Milan, en Italie, probablement vers le milieu du XVIIIe siècle ; son année de naissance est l'une des nombreuses choses que nous ignorons sur lui, car les données biographiques sont rares en ce qui concerne ce grand compositeur. Devenu prêtre, il continue néanmoins à pratiquer la musique. Ce n’était pas rare à l’époque – vous avez peut-être rencontré un bon nombre d’autres prêtres qui composaient en parcourant les offrandes de ma chaîne. L'un des professeurs de musique de Piantanida était Giovanni Andrea Fiorini, qui succéda à Giovanni Battista Sammartini au poste d'organiste de la cathédrale de Milan.
Piantanida a écrit de nombreuses œuvres sacrées, mais cette composition – son « Opus 1 » – était pour clavecin ou piano. À cet égard, il est intéressant de noter qu’il a été publié par Ricordi en 1816 : à une époque où pratiquement rien n’était composé pour clavecin dans de nombreux autres pays. Mais l'Italie était une exception : à plusieurs reprises, j'ai retrouvé des œuvres pour clavecin composées vers 1820. Bien entendu, le fait que cette œuvre ait été publiée en 1816 ne signifie pas nécessairement qu'elle a été composée à cette époque : elle aurait pu être créée quelques années plus tôt. Et bien qu'il s'agisse de « l'Opus 1 » de Piantanida, celui-ci a sans doute déjà composé beaucoup de musique au cours des décennies précédentes. (Prenons le cas de « l'Opus 1 » de JS Bach : ses 6 Partitas sont postérieures à un grand nombre de ses autres compositions, dont aucune n'avait été publiée à la fin des années 1720.) Cette sonate est assez vivante, parfois virtuose, et effectivement divertissant. Que d'autres claviéristes obtiennent sa partition sur imslp.org et s'amusent à la jouer !