Eugen Pausch (1758-1838)

Eugen Pausch OCist (en fait Michael Joseph Pausch ; né le 19 mars 1758 à Neumarkt in der Oberpfalz ; mort le 22 février 1838 à Neumarkt) était un compositeur allemand et un prêtre catholique.

Pausch était le sixième des dix enfants du magistrat J. Andreas et de son épouse Juliana. Il a peut-être reçu sa première formation auprès du Johann Anton Michl (1716-1781), père de Joseph Willibald Michl (1745-1816). En 1769, il est élève au gymnasium jésuite de Neuburg an der Donau, où il se produisit aussi en tant que soprano. En 1772, il fréquenta le gymnasium jésuite d'Eichstätt et en 1774, en tant que Logicus il fréquenta l' Université d'Ingolstadt.
En 1775, il étudie la philosophie au séminaire d' Amberg, en même temps que Franz Gleißner (1761-1818). En 1777, il fut admis comme novice au monastère cistercien de Walderbach et reçut le nom religieux Eugen(ius). Il fit profession de foi en 1778 et fut ordonné prêtre en 1783. Il enseignait à l'école du monastère et dirigeait la chorale en tant que professeur de grammaire. La même année, il est transféré au gymnasium jésuite de Burghausen.
En 1790, il retourna à Walderbach, dirigea l'école à partir de 1791 et fut inspecteur des chanteurs et directeur musical. Du 1er décembre 1803 au 25 octobre 1804, il fut inspecteur du séminaire d'Amberg. A cause de l'asthme, il retourna à Neumarkt et de 1808 à 1811 il dirigea la paroisse de la ville voisine, Sulzbürg.

Eugen Pausch cultivait un style « moderne » de musique d'église figurative, qu'il caractérisait ainsi, comme Michl : « Sans prétention, basé sur la basses profondes, charmant, de bon goût, avec une préférence pour l'accroche mélodique plutôt que pour une structure contrapuntique, plutôt que pour des harmonies douces et charmantes. » Parmi ses collègues compositeurs de Bavière orientale figuraient Marianus Königsperger, Theodor Grünberger et Franz Gleißner. Auparavant, d'importants compositeurs nationaux et la tradition du chant grégorien dominaient. Gustav Schilling rapporte à propos de Pausch dans l' Universal-Lexicon der Tonkunst (1838) : « Ensuite, il écrivit de nombreuses messes, offertoires et autres choses religieuses, qui devinrent populaires non seulement dans toute la Bavière, mais aussi à l'étranger. »
Une génération plus tard, Dominicus Mettenleiter s'exprime de manière critique dans son Histoire musicale du Haut-Palatinat (1867) : « La valeur de ces œuvres, qui étaient alors très recherchées, n'est pas vraiment élevée ; Oui, on peut dire sans être injuste que Pausch a eu un effet très dommageable sur la musique religieuse par le laxisme et la volatilité de ses mélodies et de ses harmonies. Il serait grand temps que ces œuvres et leurs semblables disparaissent enfin des chœurs. » !


Œuvres existantes

op.1: 6 Missae breves ac solemnes;
op.1: 7 Motetti, Missa da Requiem; bei Laucher, Dillingen (1790)
op.2: TeDeum solenne ex D (1791)
op.3: 32 Psalmi vespertini (1797)
op.4: 6 Missae breves, solemnes tamen, quarum ultima de Requiem (1799)
op.5: 6 Missae breves ac solennes, quarum prima pastoritia, ultima vero de Requiem (1802)
Quatuor Stationes (4 Motetti für in XXVIII Arie selectissimae praeclarorum vivorum) (1798)

Parmi les œuvres perdues

1776 Jephta, komponiert für die Preisverteilung (Abschlussfeier) der Studierenden in Amberg
1790 Die Schlaue in Venedig
12 weltliche Schuldramen (auch "Operetten" genannt) für Burghausen


Te Deum en ré majeur (1791)



https://www.youtube.com/watch?v=nxojDDxdMXc

Te deum solenne ex D (1791)
1. Allegro moderato 0:05
2. Adagio 4:48
3. Allegro moderato 6:27

Logiciel : Sibelius + Instruments samples + Choir samples (soprano)