Ce n'est pas Schermann, comme j'avais écrit précédemment, mais Scharmann...
J'ai entendu parler de Scharmann avec ce CD :

qui, selon la présentation, est de créer un Requiem allemand comparable au Requiem allemand de Brahms, avec les mêmes textes, mais en se référant à la musique baroque. Il convient de noter que le mot « Requiem » n’a rien à voir avec son homologue liturgique catholique. Ce dernier est constitué de textes fixes, alors que Brahms a fait sa sélection personnelle dans la Bible. C’est aussi la raison pour laquelle il n’a pas été possible de trouver un cadre du XVIIe siècle pour chacun des textes utilisés par Brahms. Dans de tels cas, une alternative a été choisie, dont le contenu présente une certaine similitude avec les textes de Brahms.
En guise de prélude, le programme s'ouvre avec Gedenke, wie es uns gehet, lamentation de jeremie extrait du Trauerklag d'Andreas Scharmann, un compositeur dont on ne sait rien. Le manuscrit de cet ouvrage, le seul de sa plume qui ait été conservé, indique qu'il a été écrit à Altdorf en 1663. Il s'agit d'un décor de versets des Lamentations de Jérémie : « Considérez, Seigneur, notre condition. (…) La couronne est tombée de notre tête. Hélas, nous avons tant péché ». La dernière phrase s'ouvre sur les mots « Oh weh ! », chantés de manière homophonique par les tutti.
Même d'après le livret du CD, il est confirmé que l'on ne sait rien de Schermann !
Les morceaux sont :
Andreas Scharmann (fl 1663)
Gedenke, wie es uns gehet
Thomas Selle (1599-1663)
Und da der Sabbath vergangen war (sinfonia)
Johann Hermann Schein (1586-1630)
Selig, die da geistlich arm sind
Christian Geist (1650-1711)
Die mit Tränen säen
Tobias Michael (1592-1657)
Die Erlöseten des Herren
Wolfgang Carl Briegel (1626-1712)
Ach Herr, lehre doch mich
Andreas Hammerschmidt (1611/12-1675)
Ach wie gar nichts sind alle Menschen
Heinrich Schwemmer (1621-1696)
Der Gerechten Seelen sind in Gottes Hand
Johann Hermann Schein
Wie lieblich sind deine Wohnungen
Ich will schweigen
Andreas Hammerschmidt
Der Tod ist verschlungen
Johann Philipp Förtsch (1652-1732)
Selig sind die Toten
Andreas Hammerschmidt
Ich hebe meine Augen auf zu den Bergen
Ce CD m'a au moins permis de créer quelques biographies supplémentaires
