José NIETO

Eléments biographiques:

José Nieto est un compositeur espagnol, qui vit le jour le 1er mars 1942 à Madrid (Espagne). Au cinéma, José Nieto est l'auteur des musiques de soixante-six films (majoritairement espagnols), le premier sorti en 1970. Quinze d'entre eux sont réalisés par Vicente Aranda, dont Lute, marche ou crève (leur première collaboration, 1987, avec Victoria Abril), Liarertbias (1996, avec Ana Belén et Victoria Abril), Juan El a la Loca (2001, avec Pilar López de Ayala) et Luna caliente (avec José Coronado), dernier film du compositeur à ce jour, sorti en 2009. Mentionnons également Le Maître d'escrime de Pedro Olea (1992, avec Omero Antonutti et Assumpta Serna) et Guantanamera de Tomás Gutiérrez Alea et Juan Carlos Tabío (1995, avec Jorge Perugorría).



Synopsis: Georgina, 67 ans, se rend à Guantánamo pour voir sa nièce Gina et Cándido, un amour de jeunesse. La mort soudaine de Georgina obligent Cándido, Gina et son mari Adolfo, fonctionnaire, à prendre la route pour ramener son corps chez elle. Pour cela, ils doivent suivre le nouveau plan d'état conçu pour économiser de l'argent lors du transport des défunts.

À la télévision, entre 1983 et 1995 (à ce jour), il est l'auteur de musiques pour huit séries et cinq téléfilms, dont Los Jinetes del alba de Vincente Aranda, une mini-série parue en 1990. Durant sa carrière, José Nieto obtient diverses distinctions, dont dix nominations au Prix Goya de la meilleure musique originale. Il en gagne six, notamment en 1993 pour Le Maître d'escrime.

L'instant musical:

En revanche, si à ce jour je suis encore ignorant en l'oeuvre prolixe de José Nieto, je pourrais presque considérer cette lacune comme un accident de parcours, une gare où j'ai oublié de faire escale, tant il y a matière dans sa musique à me satisfaire sur différents plans. Je pourrais évoquer le caractère mystérieux et aux couleurs subtilement agencées qui transpirent de l'extrait présenté ci-dessus, sans compter quelques survols plus anciens qui n'avaient apparemment pas suffi à me faire franchir le pas. Autant, je peux expliquer dans l'absolu mon manque d'intérêt pour la musique d'un Carlo Savina ou encore d'un Louiguy, même si je n'ai jamais verrouillé aucune porte, mais avec José Nieto il m'est de plus en plus évident que j'ai laissé passer un musicien qui avait suffisamment d'intensité et d'ingéniosité pour ne pas me laisser indifférent trop longtemps. Mais il y a comme ça des compositeurs dont je savais depuis longtemps qu'ils me réservaient des trésors musicaux, je pense notamment à Jean Sibelius pour lequel j'aurai tergiversé longtemps avant de pénétrer son oeuvre, même s"il me reste encore beaucoup à découvrir. Au fond, avec José Nieto, j'ai tout à découvrir ou presque... En même temps, lorsque je jette un oeil sur sa filmographie, je me rends compte que je n'ai probablement vu aucun des films qu'il mit en musique: Wikipédia