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 Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin

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Bel Canto
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MessageSujet: Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin   Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin Empty2023-03-09, 14:44

Un article intéressant sur Forum Opéra
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Snoopy
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Snoopy

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MessageSujet: Re: Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin   Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin Empty2023-03-09, 15:14

Ca fait écho à cet article.

Mais donc bref, ça confirme que le monde du spectacle est mal en point. Honnêtement, outre les facteurs extérieurs ( Covid, etc...) certains opéras parfois, cherchent aussi leur malheur en programmant des trucs limite, limite. D'un côté je comprends que l'art a besoin de diversité, mais en même temps, s'il faut se renflouer, ça serait bien aussi de programmer des trucs plus accessibles au grand public en attendant de pouvoir se permettre à nouveau l'originalité.

Ensuite, quand on voit la médiocrité du monde ambiant, on ne peut que comprendre pourquoi plus rien d'intéressant marche, au profit de stupidités toujours plus visibles. Là aussi, je pense, à la base, il y a un travail "d'éducation" ou de goût à redonner au grand public.

Et après, bien sûr, il y a le prix. Cela dit quand on voit qu'une place d'un concert de Madona fait 400 euros et qu'elle joue à guichets fermés, je me dis que c'est devenu un faux prétexte du coup. Cela dit, perso, je n'ai pas les moyens de me payer une place à l'opéra (pour ça je regrette grandement Moscou)
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Bel Canto
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MessageSujet: Re: Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin   Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin Empty2023-03-09, 15:40

Snoopy a écrit:
Ca fait écho à cet article.

Il me semblait bien que j'avais déjà lu quelques chose comme cela. Hehe
Tu peux fusionner si tu veux.

Snooupy a écrit:
Mais donc bref, ça confirme que le monde du spectacle est mal en point. Honnêtement, outre les facteurs extérieurs ( Covid, etc...) certains opéras parfois, cherchent aussi leur malheur en programmant des trucs limite, limite. D'un côté je comprends que l'art a besoin de diversité, mais en même temps, s'il faut se renflouer, ça serait bien aussi de programmer des trucs plus accessibles au grand public en attendant de pouvoir se permettre à nouveau l'originalité.

En Belgique, nous n'avons que 3 maisons d'opéra : Anvers (très avant-gardiste), Bruxelles (programme mixte, mise en scène moderne dans l'ensemble), Liège (classique - un peu trop avec l'ancien directeur ; à voir avec le nouveau pour la prochaine saison).
Je n'ai pas entendu de problèmes majeurs à Bruxelles et en Wallonie mais bien en Flandres mais c'est une question de politique, pas de programmation.
Liège est quasi complet, même pour des oeuvres comme "Hamlet" moins connue ; par contre, la politique de Liège jusqu'à présent est d'avoir un petit groupe d'artistes invités régulièrement et que le public soutient (souvent des Belges d'ailleurs).
Bruxelles se remplit plus difficilement mais a une bonne fréquentation malgré des prix nettement plus élevés.
Je ne connais pas le cas d'Anvers.
Bruxelles et Liège ont une belle politique envers les jeunes chanteurs, Bruxelles ayant une Académie de jeunes artistes issus des Académies et Conservatoires ; Liège engageant dans la troupe ou régulièrement des élèves de l'IMEP en études de perfectionnement.

Snoopy a écrit:
Ensuite, quand on voit la médiocrité du monde ambiant, on ne peut que comprendre pourquoi plus rien d'intéressant marche, au profit de stupidités toujours plus visibles. Là aussi, je pense, à la base, il y a un travail "d'éducation" ou de goût à redonner au grand public.

J'ai emmené à Liège beaucoup de jeunes vu les prix intéressants pour eux mais c'est plus compliqué aujourd'hui et, même dans ma famille, ils ne sont pas vraiment intéressés alors que ma soeur et moi, Jo aussi, sommes des amateurs de musique classique.

Snoopy a écrit:
Et après, bien sûr, il y a le prix. Cela dit quand on voit qu'une place d'un concert de Madona fait 400 euros et qu'elle joue à guichets fermés, je me dis que c'est devenu un faux prétexte du coup. Cela dit, perso, je n'ai pas les moyens de me payer une place à l'opéra (pour ça je regrette grandement Moscou)

Je ne donnerais pas 400€ pour aller voir qui que ce soit mais c'est vrai que les prix jouent un rôle dans l'absence de remplissage.
Jo et moi avons fait le choix de nous passer de vacances pour pouvoir écouter notre musique et ce, depuis longtemps, mais actuellement, on a dû restreindre notre participation vu le coût et la crise actuelle.
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Snoopy
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Snoopy

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MessageSujet: Re: Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin   Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin Empty2023-03-09, 15:56

Citation :
J'ai emmené à Liège beaucoup de jeunes vu les prix intéressants pour eux mais c'est plus compliqué aujourd'hui et, même dans ma famille, ils ne sont pas vraiment intéressés alors que ma soeur et moi, Jo aussi, sommes des amateurs de musique classique.

Est ce qu'il y aurait un critère d'âge du coup? Je ne sais pas. Pour ma part je suis arrivé assez tardivement à l'opéra. Vers 25 ans je crois, alors que je baignais déjà dans le classique depuis longtemps. C'est donc venu après. De plus, même si je n'ai bientôt qu'un demi siècle, c'était à une autre époque. Aujourd'hui les jeunes sont beaucoup plus sollicités par des tas de trucs, donc plus de choix, donc choix à faire, donc moins de découvertes?

Citation :
Je ne donnerais pas 400€ pour aller voir qui que ce soit mais c'est vrai que les prix jouent un rôle dans l'absence de remplissage.
Jo et moi avons fait le choix de nous passer de vacances pour pouvoir écouter notre musique et ce, depuis longtemps, mais actuellement, on a dû restreindre notre participation vu le coût et la crise actuelle.

Je pense aussi que le prix joue un rôle important. Encore plus en temps de crise. L'opéra, ça reste du loisirs donc pas une priorité. En plus concurrencé par le gratuit (sur le net). Donc à chacun de savoir s'il peut et/ou s'il est prêt à sacrifier un peu sur un autre poste pour l'opéra. C'est compliqué. Pour ma part, je ne peux pas, donc ça reste dans du gratuit. Si j'avais les moyens, je serai certainement consommateurs d'opéra 'en live".

Donc choix financier, choix devant l'offre énorme que nous avons aujourd'hui en loisirs (jeux vidéos, musique, livres, etc...) et enfin goût personnel. Mine de rien ça fait déjà beaucoup de contraintes Se réinventer ou mourir : l’opéra face à son destin Icon_neu
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