Antonio Lucio Vivaldi (1678-1741)

Moi je l'ai chanté en Corse et au festival de Sommière ...il y a 45 (ou 44) ans avec Corboz...très beaux souvenirs aussi!

On pourrait faire encore un beau duo de solistes amateurs, toi avec ta superbe voix de baryton-basse et la mienne qui tient encore la route (sur le "Gloria" en question, 5 mesures sans respirer, ouf le tempo à 95... ).
Agnew me semble avoir fait un bon petit 110 là-dessus pour ne pas traîner.

P.S. : C'est marrant, en ré-écoutant la vidéo, je vois bien qu'il y a une passation de relais respiratoire (c'est filmé en plus) entre les sopranos sur un certain passage -et moi je me suis tout "tapé" parce que les filles elles n'assuraient pas et que ma voix était dominante- -. (Ca ne m'a pas fait rire lors des répèts).
Bon là, tu me comprends Jean, nous sommes dans notre monde de "la technique de choristes-chef de choeurs".

Reçu le cd présenté ci dessus!
Un vrai bonheur cette reconstitution qui rassemble un kyrie, gloria (le plus célèbre et connu) un crédo, les sanctus et agnus dei isolés (n'existant pas dans les oeuvres restantes de Vivaldi) étant "créé" à partir de la musique d'autres oeuvres (Kyrie, Magnificat) et en plus un motet pour mezzo guère connu! entre le kyrie et le gloria...
Si ce n'est pas finalement une importante première (concernant les oeuvres) ce cd est un immense bonheur coté interprétation et prise de son!

18 euros le CD, ça va encore si la qualité est là. Je vais aller l'écouter pour me faire une idée, mais si Jean dit que c'est très bien, on peut lui faire une confiance aveugle, donc je pense que je ne serai pas déçu. Merci pour l'info

Donc effectivement, j'ai écouté hier. C'est vraiment très bien. Autant l'interprétation que la qualité de l'enregistrement

Dès sa sortie l'an passé je lorgnais sur cette nouvelle version du Stabat Mater de Vivaldi pour voix d'alto, par le haute-contre Jakub Josef Orlinski....Problème , je ne sais ce qui a pris à Erato de ne proposer dans ce cd que le Stabat Mater qui ne dure que 18 minutes! ... en le vendant quasi au prix d'un cd "normal" de 55 à 80 minutes!
Certes il y a en plus un dvd de cet enregistrement , pratique assez rare des éditeurs, qui, généralement n'implique pas un prix plus élevé...
Visite à la fnac aujourd'hui:
le voila au prix de 7 euros ...je n'ai pas hésité et ne regrette pas mon achat (sans surprise tellement j'aime la voix de ce haut-contre et son implication dans ses interprétations ... (Même si, en l'occurrence , il n'efface la sublime contralto Italienne Sara Mingardo, peut être un rien moins dramatique:


https://www.youtube.com/watch?v=yuiCLbn0MjQ

Merci pour ce partage c'est magnifique. J'adore sa voix .

Je vais y revenir en soirée, mais Orlinski va faire pas mal parler de lui bientôt et puis avant les jeux olympiques , avec les "Olimpiades" de Vivaldi....
https://youtu.be/NgJPpX1GVuM
Sublime.

super!!merci pour l'info

"Autre nouvelle production, L'Olimpiade de Vivaldi, l'opéra en trois actes créé à Venise en 1734, qui sera programmé en juin 2024 à l'occasion des Jeux olympiques de Paris, labellisé à cette occasion "Olympiade culturelle". Dans cette mise en scène d'Emmanuel Dumas, le contre-ténor polonais Jakub Jozef Orlinski sera à la fois chanteur et breakdancer - l'une de ses spécialités - un choix concomitant avec l'entrée du breakdance comme nouvelle discipline aux JO".

Je crois que cela sera aussi pour juin 2023 en partie , dans une sorte de "pré-vision" ... A vérifier.

Que du bonheur en perspective !

Ce que valent (vraiment) les inédits de Vivaldi ?

La mezzo-soprano Adèle Charvet et l’ensemble Le Consort exhument 12 morceaux, dont 2 du maître italien, dans un disque hommage à la Venise du XVIIIe siècle.

C'est un disque en forme de voyage dans l'Italie du début du XVIIIe siècle, dans une Venise qui s'enivre de musique et d'un genre de représentations qui y mêle la comédie : l'opéra. Les compositeurs rivalisent de créativité pour séduire le public et le spectacle est permanent.

Le disque Teatro Sant'Angelo (paru le 14 avril chez Alpha Classics) de la mezzo-soprano Adèle Charvet avec l'ensemble de musique baroque Le Consort – en effectif augmenté à 17 musiciens dirigés du violon par Théotime Langlois de Swarte – rend hommage au théâtre éponyme et à cette période d'effervescence et d'inventivité où tout peut arriver, y compris la présence (récurrente) d'un ours sur scène.

Vivaldi, donc, qui fut l'imprésario du théâtre et y a donc imprimé son empreinte, mais aussi Fortunato Chelleri (1690-1757), Giovanni Alberto Ristori (1692-1753), Giovanni Porta (1675-1755) et Michelangelo Gasparini (1670-1732) composent la bande sonore – en grande partie inédite – de ce disque, enthousiasmant et qui reste dans l'oreille, qui nous propose un voyage musical en terres inexplorées. Entre découvertes excitantes et envolées délicieuses.

Votre disque a une double particularité : il comporte 12 airs inédits et se concentre non sur une œuvre ou un compositeur, mais sur un lieu… Pourquoi ce double choix ?

Adèle Charvet : L'idée, c'était de prendre un sujet que l'on pense connaître parfaitement – ici l'opéra vénitien avec un zoom sur Vivaldi – et en fait de dire « il y a une foule de manuscrits qui n'ont pas encore été découverts et énormément de musique extraordinaire ». Avec ce disque autour de Vivaldi et ses contemporains, c'est vraiment du très haut niveau de musique que l'on avait très à cœur de montrer. En particulier autour de ce théâtre, le Teatro Sant'Angelo. À cette époque, Venise est la ville au monde qui a le plus de théâtres et d'opéras et le Théâtre Sant'Angelo est un théâtre un peu populaire où règne un joyeux bazar. Mais, au cours du XVIIIᵉ siècle, il n'y a finalement plus beaucoup de musique qui y est jouée, on y trouve plutôt du théâtre avec Goldoni. Et puis finalement, le théâtre est démoli, il devient un hôtel de luxe et, en fait, on l'a complètement oublié. Et c'était assez incroyable de se rendre compte que, dans une ville comme Venise dont on a l'impression de connaître parfaitement l'histoire, en fait, il reste des choses à découvrir.

Comment est-ce possible qu'il y ait des airs de Vivaldi que l'on découvre encore, alors que c'est l'un des compositeurs les plus connus de toute la musique classique ?

C'est vraiment une chance, en fait. On a travaillé avec un musicologue spécialiste de Vivaldi, Olivier Fourés, qui détient des manuscrits avec des airs qui sont encore inédits. Ça paraît extraordinaire. Après, on sait qu'il y a aussi des partitions qui ont été perdues et, finalement, il y a toujours des choses à redécouvrir. Et il se trouve qu'en Italie, dans les bibliothèques, il y a encore des choses qui sont sous clé, donc on a beaucoup, beaucoup de chance.

Qu'est-ce que ces deux airs inédits nous dévoilent de Vivaldi ?

On les a choisis parce qu'ils sont un peu différents dans le sens où ça n'est ni le Vivaldi disons virtuose, avec des feux d'artifice de vocalises, ni des airs plus dramatiques et tristes. Les deux airs que l'on a choisis se situent entre les deux. Il y en a un qui est très court, un petit peu comme une blague, avec un texte drôle et ironique et avec des accents populaires, et ça, c'est quelque chose que l'on n'a pas l'habitude d'entendre chez Vivaldi. Quant au second, il est au contraire très intérieur, avec un cheminement harmonique assez torturé et complexe. Et c'est, je trouve, une intériorité aussi qu'on ne connaît pas chez ce compositeur-là.

Et en tant que chanteuse, qu'est-ce ça représente d'être la première à faire entendre ces airs depuis des siècles ?

Ah, mais c'est extraordinaire ! C'est un immense honneur et ça force l'humilité. On a envie de rendre justice à cette musique. Mais cette musique est tellement forte qu'elle parle d'elle-même, en fait. On pense bien connaître cette époque, ce répertoire-là, et, en fait, il y a encore des choses nouvelles à découvrir. C'est extraordinaire.

Comment ce projet de disque autour d'un lieu emblématique d'une certaine époque est-il né ?

D'abord d'un désir commun avec l'ensemble Le Consort de faire de la musique ensemble, plus particulièrement de la musique italienne, parce que c'est quelque chose que l'on avait déjà éprouvé beaucoup en concert et qui nous allait bien. Ensuite, c'est grâce à Olivier Fourés, qui nous a offert ce thème du Teatro Sant'Angelo sur un plateau d'argent. Et on s'est dit que l'on ne pouvait pas passer à côté d'un sujet si passionnant.

Comment avez-vous construit le programme de ce disque, qui comporte beaucoup d'airs inédits, comme on l'a dit, mais qui s'attache aussi à rendre le paysage sonore d'une époque ?

D'abord avec une grande séance de travail avec le musicologue Olivier Fourés. On a passé des heures et des heures à lire des manuscrits, choisir des partitions… Puis, dans un second temps, il y a eu un travail de recherche qui s'est fait plutôt à trois avec le claveciniste Justin Taylor et Sophie de Bardonnèche, qui est le deuxième violon du Consort, et moi-même. À lire aussi des opéras entiers qui n'ont jamais été joués. Et donc s'est posée la question du choix. Quand on lit des manuscrits et que l'on cherche de la musique nouvelle, on se dit « bon, on va probablement lire des choses assez médiocres et trouver une pépite ». Et là, il y avait trop de pépites et il a fallu plutôt procéder par élimination. Qu'est-ce qui est essentiel ? Qu'est-ce qui nous met en valeur aussi ? Qu'est-ce qu'on a envie de défendre ? Et c'est comme ça que ça s'est fait. On a voulu une sorte d'évolution dramatique et beaucoup de contrastes, ça nous a permis d'incorporer des chansons de gondoliers pour ouvrir et fermer le disque… Comme si on se rendait à l'opéra en gondole !

« Teatro Sant'Angelo » chez Alpha Classics


Source

merci pour cette intéressante présentation de ce récital d'Adèle Charvet ! (voir sur son topic...sa prouesse(!) en 2019, d'avoir remplacer un contre ténor après l'entre acte , pour les arias d'alto du Messie , alors qu'elle assistait au concert et qu'elle ne les avait jamais chanté, ni travaillé!!

Je retrouve la mandoline après l'avoir un peu côtoyée dans le second concerto pour violon de Bernard Cavanna, mais cette fois dans un tout autre contexte musical issu de l'ère baroque, avec un des plus grands noms de cette période; Antonio Vivaldi. Puis, dans les quatre opus que je viens de réécouter - voire la description ci-dessous - la mandoline est l'instrument-vedette. Elle me touche par sa vitalité, sa dynamique, sa luminosité si touchante dans le "Largo" du Concerto in Re Maggiore rv 93. J'en aurais presque les larmes aux yeux, sans doute le concerto pour mandoline de Vivaldi qui a ma préférence, le "Largo" y est évidemment pour beaucoup. J'y ressens aussi une grande tendresse, comme un chant d'amour qui me traverse à chaque écoute. Les autres concertos sont:
Concerto i Sol Maggiore rv 532
Concerto in Do Maggiore rv 425
Concerto in Do Maggiore rv 558
Par I Solisti Veneti sous la direction de Claudio Scimone
Solistes: Ugo Orlandi & Dorina Frati
Ces concertos pour mandoline ouvrent mon nouveau cycle qui est une nouvelle série d'écoutes croisées entre deux compositeurs, cette fois entre Antonio Vivaldi et J. S. Bach. Il y a longtemps que je ne m'étais pas arrêté sur l'oeuvre de Bach, mon compositeur classique préféré, et que je n'avais pas réalisé d'écoutes croisées entre deux ou trois compositeurs. Un cycle très classique, donc, qui va faire plaisir à Joachim.

Icare a écrit:

Un cycle très classique, donc, qui va faire plaisir à Joachim.

En effet

Mais tu vois, si tu faisais une écoute croisée entre Haydn et Mozart, ça me ferait encore plus plaisir

joachim a écrit:

Mais tu vois, si tu faisais une écoute croisée entre Haydn et Mozart, ça me ferait encore plus plaisir

Pas de problème, je le ferai car j'ai matière!

Ce soir, plongeon en douceur dans l'oeuvre religieuse d'Antonio Vivaldi par le biais de trois opus:

Gloria en ré majeur RV 589
Magnificat RV 611

par l'Ensemble Alauda de Genève (chef des choeurs: Jean-Louis Rebut)
Collegieum Academicum de Genève - direction de Robert Dunand

Stabat Mater RV 621

Avec l'alto Margaret Bence et le "Stuttgard Pro Musica Orchestra" sous une direction de Marcel Couraud

Trois oeuvres que les grands amateurs de classique, et plus précisément de baroque, connaissent probablement par coeur pour les avoir écoutées et réécoutées dans différentes interprétations...personnellement, je pense ne les connaître que dans les interprétations précisées ci-dessus et j'aime énormément la voix de Margaret Bence sur le "Stabat Mater dolorosa". Si j'évoque ce morceau du Stabat Mater plus qu'un autre c'est qu'il est pour moi ce point culminant que je recherche dans la musique et sur un disque. Ce morceau est présenté plus haut sur ce même topic avec la voix du haute-contre Jakub Josef Orlinski, très belle version et magnifique voix, mais elle me touche un peu moins que la version de mon album. Ce n'est pas nécessairement parce que je préfèrerais la voix de Margaret Bence, mais plus en rapport à l'instrumentation qui l'accompagne avec une présence affirmée du clavecin, non présent dans la version d'Orlinski. Ca peut paraître comme du pinaillage sur un "détail" sonore qui n'est pas indispensable à la beauté intrinsèque de cet extrait, mais sur mon cd il s'entend bien et participe à mon émotion. La chose étonnante, enfin en connaissance de mes goûts, c'est qu'en général les mouvements lents m'émeuvent plus souvent que les mouvements rapides, mais là, la version "Bence" est sur un tempo nettement plus rapide que la version "Orlinski" et c'est également pour cette raison que je la préfère. Disons qu'il en est ainsi aujourd'hui, mais que, l'année prochaine, même jour, même heure, j'aurai peut-être une préférence pour la version "Orlinski"...qui sait? Elle est magnifique aussi et quelle belle voix!



L'autre point culminant est le "Domine Deus, Rex caelestis" du Gloria, le thème si bellement dessiné par le hautbois, comme une réponse élégiaque à la voix de soprano... J'ai bien aimé le Magnificat que je connaissais déjà, comme les deux autres opus, depuis 1995, mais je n'ai pas retenu un passage ou un morceau en particulier.

Une autre version, plus récente que la mienne:

Nostalgie...nostalgie...

Dans ma jeunesse (pas tant que çà...j'avais la trentaine ...) J'ai chanté à Genève dans le choeur Alauda dirigé par Jean-Louis Rebut...qui étais également prof au conservatoire populaire...

Quant au Stabat Mater de Vivaldi...ma première version ,qui remonte à mes premières années de passion pour la musique dite "classique" était celle de Margaret Bence dirigée par Marcel Couraud et je l'aimais beaucoup!...et que j'ai largement oubliée (depuis que j'ai vendu tous mes microsillons début des années 80 )...

Comme à mon habitude, je ne pense pas en avoir une "préférée" actuellement; il y en a tellement de belles avec des contre ténors, comme Andréas Scholl, James Bowmann, récemment décèdé, Orlinski superbe nouveau venu...sans oublier les altos femmes dont je place au sommet (et peut être bien pour une fois!) de toutes les interprétations, celle que je préfère: celle de Sara Mingardo dont la voix me fait chavirer ...

un bref extrait par Sara Mingardo:

https://www.youtube.com/watch?v=gjodER1QgvU

J'adore la voix de James Bowman que j'avais découvert par le biais d'oeuvres vocales du compositeur anglais contemporain Geoffrey Burgon. Je découvre en ce moment même Sara Mingardo par la vidéo que tu as postée et c'est vrai que c'est une superbe voix. J'en ai des frissons.

Et bien voilà! Nous évoquions la superbe voix de James Bowman, or je ne pensais pas la retrouver aussitôt, sans doute parce que j'avais honteusement oublié qu'il était l'une des voix des fameuses Vêpres pour la nativité de la vierge d'Antonio Vivaldi que je viens de réécouter cet après-midi à l'occasion de ma série d'écoutes croisées entre Bach et Vivaldi. C'est incroyable à quel point je suis sensible au timbre de la voix de contre-ténor du regretté James Bowman. Je l'avais déjà tant apprécié dans l'oeuvre religieuse de Geoffrey Burgon, qu'il me rend encore plus beau ce chef-d'oeuvre du maître vénitien, même si j'ai conscience que d'autres grandes voix l'ont également interprété. Les autres voix solistes autour de James Bowman sont:
Lynne Dawson (soprano)
John Elwes (ténor)
Stephen Varcoe (baryton)
La Maîtrise Boréale avec Bernard Dewagtère
La Grande Ecurie et la Chambre du Roy avec Jean-Claude Malgoire que je vais retrouver sur la Passion selon Matthieu de J. S. Bach.

Salve Regina RV 616 - Antonio Vivaldi (James Bowman)

Je pense qu'il nous arrive tous (et toutes) de réécouter nos "vieux" classiques, ces fameux standards (ou tubes) archi rabâchés de la dite "grande" musique, alors que nous pensons au fond de nous les connaître par coeur malgré la stupéfiante multitude d'interprétations qui existe sur le marché du disque et désormais sur Internet. Le plus étonnant, s'agissant dans ce cas précis des quatre concertos constituant les Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi, c'est que je les réécoute presque toujours dans la version par laquelle j'ai découvert et aimé l'oeuvre:

__Antonio Lucio: clavecin
__Emmy Verhey: violon
__Alun Francis: direction

"Les Quatre Saisons constituent un exemple avant l'heure de la musique descriptive dite onomatopéique. Chaque concerto est accompagné d'un sonnet conçu par le compositeur qui apparaît partiellement dans la notation. A travers la composition, l'articulation et la technique d'interprétation, cette notation se réfère directement au thème des vers: cela donne un arc musical d'images d'une grande beauté encore effective de nos jours.

Un concert sous les étoiles, les astres et la musique, une vidéo qui plaira à Joachim.

Parmi la multitude de versions qui existent, (certainement , depuis avant même l'avènement de la stereo en 1960!)...ta version découverte a en tout cas l'originalité d'être restée très discrète ! ...ce qui n'a rien à voir avec sa qualité : ce n'est pas si rare que des interprètes de très grandes qualités ne passent pas par une grande notoriété , comme d'ailleurs pour nombre de d'excellents compositeurs!

En tout cas ta video est superbe et la version de l'orchestre baroque de Fribourg très belle aussi

Icare a écrit:

une vidéo qui plaira à Joachim.

Oui, j'aime bien

Les Quatre Saisons, quand j'ai acheté le 33 tours par hasard, j'avais 14 ans et n'avais jamais entendu parler de Vivaldi, j'ai donc pris ce 33 tours parce qu'il n'était pas cher (je vois encore, c'était un Musidisc à 990 francs (anciens) alors qu'un La Voix de son Maître valait 2280 francs).
C'était mon premier morceau baroque, avant même JS Bach que je ne connaissais pas encore. (je n'en avais que pour Beethoven à l'époque, et "commençais" tout juste Mozart).

En tout cas ces Quatre Saisons m'ont tout de suite plu, dès la première audition

Tu m'étonnes..
Et il me semble important (humble avis...), d'avoir le texte des petits sonnets qui accompagnent, (oui donc tous de Vivaldi).
Au début, mes premières écoutes d'enfance, je ne le savais pas, et je laissais flotter mon imagination sur la musique... Et puis, avec les petits textes, je me rendue compte de "descriptifs" dans la musique, que je meublais par autre chose, mais ce fut une autre découverte !
J'ai beaucoup de versions..., pas récentes certes, mais on l'entend aussi tellement à la télé !
Une de mes plus belles écoutes des dernières années fut Christophe Rousset (au clavecin comme d'hab), dirigeant ses Talens Lyriques, au festival de Saintes en plein Covid (= pas de spectateurs). 2020. En plus le cadre splendide.... J'en avais parlé dans "le coup de coeur..."...
P.S. : La première version que je trouve dans ma CDthèque : Royal Philarmonic Orchestra, direction Jonathan Carney. Superbe.

Ercole sul Termodonte:



Je zigzague joyeusement entre la musique de J. S. Bach et  celle d'Antonio Vivaldi:
Ercole sul Termodonte, un drame lyrique en trois actes RV 710 sur un livret d'Antonio Salvi avec:
__Vivica Genaux - mezzo-soprano - dans le rôle d'Antiope
__Joyce DiDonato - mezzo-soprano - dans le rôle d'Ippolita
__Patrizia Ciofi - soprano - dans le rôle de Martesia
__Rolando Villazon - ténor - dans le rôle d'Ercole
__Romina Basso - mezzo-soprano - dans le rôle de Teseo
__Philippe Jaroussky - contreténor - dans le rôle d'Alceste
__Topi Lehtipuu - ténor - dans le rôle de Telamone
"Coro da Camera "Santa Cecilia" di Borgo San Lorenzo" - maître des choeurs: Andrea Sardi
"Europa Galante" - Fabio Bondi: violon, alto d'amour et direction.

Outre la "Sinfonia" d'ouverture qui est très enthousiasmante, je vais me contenter de citer deux extraits que je trouve absolument magnifiques, deux points culminants, deux perles, deux joyaux, deux diamants, deux bijoux musicaux - peu importe comment on les désigne, personnellement je tiens à mes "points culminants":
Plage 31 (1er CD) - seconde ARIA de l'acte II, interprétée par Joyce DiDonato dans le rôle d'Ippolita.
Plage 31 (2ème CD) - quatrième ARIA de l'Acte III, également interprétée par Joyce DiDonato
Bien sûr, je ne prétends nullement que ces deux arias sont les seuls moments merveilleux de ce drame musical, mais ce sont ceux qui, en tout cas, ont toute ma préférence. Il ne s'agit pas uniquement de la voix de la mezzo-soprano qui est certes très belle, ni du traitement instrumental qui est certes impeccable, mais prioritairement de leurs mélodies et de leurs développements respectifs qui m'enchantent, qui ont (sur moi du moins) ce pouvoir d'envoûtement par rapport à bien d'autres mélodies qui peuvent me paraître plus banales en comparaison. Ces deux arias sont à mes oreilles de purs joyaux dans ce domaine que je pourrais volontiers écouter en boucle, c'est-à-dire une dizaine de fois de suite sans éprouver la moindre lassitude.

Tu n'es pas tenté par le "visuel" des opéras et l'achat des DVD ?