Le coup de coeur du jour ou du moment?

Très joli. Et on sent tout de suite le style "roumain" dès les premières notes

Merveilleux concert sur Mezzo Live hier :
Les Sommets Musicaux de Gstaad 2022, rediff d'une des soirées avec Renaud Capuçon et Maria Joao Pires :

- Sonates 21 et 27 de Mozart
- Sonate 5 de Beethoven (dite "Le Printemps").

Extatique, j'étais vraiment éblouie.
Extrait (2 mn) :

https://youtu.be/tE6Zzsi0F4Y

Porumbescu : Magnifique, merci Joachim ! La vidéo est ravissante...

Magnificat pour voix de femmes de Michael Haydn, très bien interprété par cette chorale de jeunes filles



https://www.youtube.com/watch?v=zBuPHcDfWjM

Merci Joachim, mais nous différons un peu sur le "ressenti". J'ai trouvé la voix de la jeune soliste blonde aux cheveux longs "pas terrible" et peinant à monter ses aigus et chantant dès le début quasiment faux , et le reste de la chorale "moyen"...A aucun moment je ne les sens dans le ton correct..
Evidemment, c'est sympa de faire chanter une chorale de jeunes filles, mais bon... C'est là où on sent quand même ce qu'est une voix mature et travaillée,

https://youtu.be/oY32UwyBQ44

.

Hier soir, je suis tombée sur "Classica" sur une xème version de "La Flûte"...
J'ai été séduite dès le départ, non pas trop par les voix..., mais par la mise en scène !
C'était en 2015 à La Fenice à Venise...
J'ai arrêté assez vite parce qu'il était post-minuit..., mais je ferai sans doute un replay (s'il existe) ou un streaming.
Une certaine audace de situer au départ l'intrigue dans une école privée catholique (très BCBG) !! Dommage d'avoir un Papageno en homme de ménage de l'école âgé, mais grand fan de ses oiseaux...
Antonello Manacorda dirige l'orchestre et le chœur du Teatro La Fenice dans une performance du popularissime opéra Singspiel Die Zauberflöte (La Flûte enchantée) de Wolfgang Amadeus Mozart. Les solistes comprennent également Goran Juric, Antonio Poli, Ekaterina Sadovnikova, Alex Esposito et Caterina di Tonno. Cette performance a été enregistrée au Teatro La Fenice de Venise, en Italie, en 2015.

Hier soir sur Mezzo, belle surprise avec un récital piano 2022 de Christian Zacharias, toujours aussi sublime (et dans sa mythique superbe chemise noire ).
C'était à Martigny en Suisse. Et dans le cadre d'une tournée "d'adieu".
Le cycle intégral des saisons de Tchaikowski, puis la sonate N° 17 (sauf erreur), de Schubert. Et une sonate de Scarlatti pour les rappels...........
Ci-dessous une sympa petite vidéo interview de 2 mn, où il se livre avez simplicité et beaucoup d'humour !
En voilà un qui sera heureux de passer plus de temps dans son jardin..........
https://youtu.be/x0hOxuEO18c

Anouchka a écrit:

Et dans le cadre d'une tournée "d'adieu".

Déjà? C'est un de mes interprètes préférés

Oui, ce terme m'a étonnée aussi. Il n'a que 72 ans. Il s'agirait de ses "adieux aux récitals piano" (rien à voir avec enregistrements ou direction d'orchestres). Je prends tout cela avec des pincette comme news, effectivement...

Une belle interprétation récente (mars 2022) de la symphonie concertante en mi bémol majeur K 297b de Mozart



https://www.youtube.com/watch?v=ygthjKugCTE

A noter qu'il s'agit ici de la version (peut-être originale, mais perdue) pour flûte, hautbois, cor, basson et orchestre, alors que sur la copie connue, toujours interprétée, il s'agit du hautbois (remplaçant la flûte), la clarinette (remplaçant le hautbois), cor et basson, alors que selon certains musicologues, cette version serait apocryphe.

Coronation anthem n° 1 : Zadok the Priest, de Haendel (HWV 258)



https://www.youtube.com/watch?v=uhUHoI5rlMw

Les Arts Florissants et les élèves du département Historical Performance de la Juilliard School 415 de New York interprètent Zadok the Priest HWV 258 de Haendel sous la direction de William Christie. En direct de la Grande Salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris.

Selon Wikipedia :

Zadok the Priest est un hymne de couronnement (Coronation Anthem) composé par Georg Friedrich Haendel, à partir d'un récit de l'Ancien Testament de la Bible (Sadoq était le nom du Grand Prêtre du Temple de Salomon).

Il s'agit de l'un des quatre Coronation Anthems composés par Haendel pour le couronnement du roi George II de Grande-Bretagne en 1727. Depuis cette date, il est chanté lors de chaque cérémonie de couronnement britannique, traditionnellement lors de l'onction du souverain.

Le texte
Bien que faisant partie de la tradition des cérémonies de couronnement britanniques, les textes des quatre hymnes furent choisis par Haendel lui-même — à la grande consternation du clergé présent. Il semblerait que Haendel ait repris des morceaux choisis du compte-rendu d'un couronnement précédent, celui de Jacques II d'Angleterre en 1685. Ainsi, bien que dérivé du récit du sacre de Salomon, le texte biblique n'est pas directement cité, mais paraphrasé, probablement par le compositeur en personne.


Les paroles sont assez succinctes :

Zadok the Priest and Nathan the Prophet anointed Solomon King.
And all the people rejoic'd, and said:
God save the King, long live the King, may the King live for ever!
Amen Hallelujah!

Sadoq le prêtre et Nathan le prophète oignirent Salomon pour le faire roi.
Et tout le peuple se réjouissait, et disait :
Dieu sauve le Roi, longue vie au Roi, que le Roi vive pour l'éternité !
Amen Alléluia !

Zadok the Priest est écrit pour chœur (SSAATBB) et orchestre (2 hautbois, 2 bassons, 3 trompettes, timbales, violons, continuo). Pendant l'introduction orchestrale, la tension est produite par l'association de croches et de doubles-croches. Lorsque le chœur entame la première phrase, le drame est suggéré grâce au chant du chœur sur des notes plus longues : noires et blanches.

La deuxième phrase And all the people rejoic'd and said est une danse imitatrice sur un rythme 3/4, sur laquelle le chœur chante d'une seule voix et les cordes jouent sur un rythme saccadé. Le final à partir de God save the King est un retour au temps commun (4/4). La section est chantée d'une seule voix, entrecoupée par des Amens sur des longues séries de doubles-croches, reprises par chacune des 6 voix (SAATBB), les autres voix les accompagnant sur des croches. Le chœur se termine avec une cadence largo baroque sur l'Alleluia.

Formidable, Joachim !
Non seulement c'est magnifique, mais en plus j'apprends plein de choses sur cet hymne que je ne connaissais pas en détails. Merci beaucoup.
P.S. : A noter évidemment Thomas Dunford au premier rang.

(suite sur "God save the King")...

Mon mari me dit qu'il est allé voir sur des sites d'historiens, et que le fameux hymne aurait été composé par Lully sur quelques lignes de la Duchesse de Brinon (supérieure de couvent), pour la guérison du roi Louis XIV...

"Dès que fut connue l’heureuse issue de l’intervention royale, des prières furent dites dans le royaume et les dames de Saint-Cyr (école créée par Madame de Maintenon) décidèrent de composer un cantique pour célébrer la guérison du roi.
C’est Madame de Brinon, la supérieure, et nièce de Madame de Maintenon, qui écrivit quelques vers assez anodins qu’elle donna à Jean-Baptiste Lully pour les mettre en musique ; cette cantate en latin, Domine salvum fac regem ( Dieu sauve le roi ) devient très vite un hymne royal.

Les compositeurs :  Lully et Haendel

‘‘Grand Dieu sauve le roi !
Longs jours à notre roi !
Vive le roi. A lui victoire,
Bonheur et gloire !
Qu’il ait un règne heureux
Et l’appui des cieux !’’

C’est ainsi qu’un jour de 1714, Georg Friedrich Haendel, compositeur officiel du roi d’Angleterre,  de passage à Versailles, entendit ce cantique qu’il trouva si beau qu’il en nota aussitôt les paroles et la musique.

De retour à Londres, il demanda à un clergyman nommé Henry Carrey de lui traduire le petit couplet de Madame de Brinon ; le pasteur s’exécuta sur le champ et écrivit ces paroles qui allaient faire le tour du monde, ‘‘God save the King’’.

‘‘God save the King,
Long life our noble King,
God save the King !
Send him victorious
Happy an glorious
Long to reign over us,
God save the King !’’

Haendel le remercia et alla immédiatement à la cour d’Angleterre où il offrit au roi, comme étant son œuvre, le cantique des demoiselles de Saint-Cyr.
Le roi Georges Ier, très flatté, félicita le compositeur et déclara que dorénavant, le ‘‘God save the King’’ serait exécuté lors des cérémonies officielles et cela jusqu’à l’avènement de la reine Victoria en 1837, date à laquelle il devient pour les reines, ‘‘God save the Queen’’. Etant donné que l’hymne est chanté en l’honneur du souverain, il est le seul individu à ne jamais le chanter.

Et c’est ainsi qu’un hymne, qui nous paraît profondément britannique, est né de la collaboration, d’une dame française (Madame de Brinon), d’un Florentin (Lully), d’un Anglais (Carrey), d’un Allemand naturalisé Anglais (Haendel), et d’une fistule au fondement de sa majesté le roi de France, Louis XIV.

Un hymne européen avant la date ![/b]

A savoir que pour certains, cette histoire de cantate ne serait qu’une fiction racontée par la Marquise de Créquy dans ses mémoires “Souvenirs”.
Selon une version alternative, la chanson aurait été importée par l’intermédiaire du roi d’Angleterre Jacques II qui, vivant en exil en France à partir de 1689, aurait entendu l’hymne et décidé de l’adopter lorsqu’il remonterait sur le trône, ce à quoi il ne parvint pas, avant que les partisans de son fils, Jacques François Stuart, entonnent le chant lors de sa dernière tentative de prise du pouvoir en août 1745 !
Ce chant est utilisé en Grande-Bretagne par tradition, mais n’a jamais été fait hymne national, ni par une loi du Parlement, ni par proclamation royale.
Néanmoins, c’est l’hymne utilisé par le gouvernement et le plus populaire à travers le monde.
Il est entendu partout : un match de football, un défilé, une cérémonie, un mariage princier, etc.
Autre point important, il n’est pas figé : la version n’est que transitoire, elle cède la place au « God save the Queen » à l’avènement d’une reine."

Mon humble avis : Tout ça est un peu confus, mais intéressant !!  

Quoi qu'il en soit, le God save the King serait bien d'origine française, un comble pour "l'ennemi héréditaire"

En tout cas, je ne sais pas s'il existe un autre Domine salvum fac regem de Lully, mais celui-ci n'a pas beaucoup de points communs avec le God save the King..



https://www.youtube.com/watch?v=hEd0K67im4I

Merci, bien beau ce petit cantique de Lully !  
Notre "ennemi héréditaire", a toujours sur toutes ses bannières les plus célèbres, celles d'Ordre de la Jarretière,
"Honni soit qui mal y pense".. (tout le monde a pu voir[cette devise  EN FRANCAIS sur presque tous les drapeaux,  lors des Funérailles de "the Queen")...
Ah, ces Anglais...........
« Honi soit qui mal y pense » (en français dans le texte) est une devise anglo-normande. Elle est la devise de l'ordre de la Jarretière, le plus important ordre de la chevalerie britannique."
De toute façon, depuis la Guerre de Cent Ans, et les mariages des rois (dont Richard Coeur de Lion qui est ici à l'Abbaye de Fontevrault ),  et bla-bla, malgré les guerres et toutes les tensions, nos deux peuples ont subi une histoire plus ou moins commune d'invasions etc..., et sont très "imbriqués" ....!
Ils nous ont sauvés avec les USA d'Hitler, cela je ne l'oublierai personnellement jamais.

Très beau concert, sur Mezzo,
le contreténor Franco Fagioli en récital sur Leonardo Vinci (compositeur napolitain baroque).
https://youtu.be/tCXrk-QyQHg

Un petit coup de coeur pour cette merveilleuse "Petite fleur", pour mon ami La_pendule, dont j'ai eu la joie d'avoir des nouvelles.. jazzy !
https://youtu.be/REYLNs0rh-g

Eh eh je ne suis pas un grand fan de Bechet, c'est un très bon (excellent) clarinettiste mais ses enregistrements sont nécessairement anciens et le son est donc nécessairement affreux, et j'ai beaucoup de mal avec le son dégueu

Mon coup de coeur jazz actuellement est plutôt cette flutiste :

pour ce bon moment de jazz.

mon coup de choeur et de nostalgie de la soirée:

Kiri te Kanawa dans le "Dove sono i bei momenti"  des Noces de figaro..;

https://www.youtube.com/watch?v=BTWBieDvZb8

Je l'avais entendue en récital à LYon, dirigée par le directeur musical de l'époque: John Eliot Gardiner..dans un programme d'airs d'opéra et airs de concert de Mozart

Merci à vous pour ces beaux moments jazzy, et la sublime Kiri Te Kanawa.... dans l'une de mes arias préférées !

Jean-Philippe Vanbeselaere se "défonce" pour notre belle ville, le projet qui avance du futur Musée de la Marine, des conférences, des tours en bateau etc...
Voilà spécifiquement le programme musical.., sur 2 jours dédiés à la mer et aux bateaux (jeudi soir et une partie du week-end de la semaine prochaine). J'essaierai d'y aller si mon homme est assez en forme, ou mon fils, ou... C'est là où on réalise que d'avoir décidé très lucidement de ne plus conduire (marre des automobilistes, des décès, des accidents, des incivilités.. et maintenant le carburant !), me handicape un peu si je dépend des autres, mais je m'en fiche. J'assume !  
"
Jeudi 20 octobre 2022 à 21h au Centre de Congrès Les Atlantes - 1 promenade Wilson - 85100 Les Sables d'Olonne

LA MUSIQUE & LA MER

La Mer, force indomptable de la nature, imprévisible et puissante, est une parfaite inspiration pour les musiciens.

Programme "Evocations marines" : arrangements d'oeuvres d'Antonio Vivaldi, Félix Mendelssohn, Anton Rubinstein, Claude Debussy, Franck Bridge, Maurice Ravel, Edward Elgar, Vincent d'Indy, Jean Sibelius, Benjamin Britten ... et d'autres surprises musicales !

Concert assuré par l'ensemble Polyphonics et le Quatuor Théis (Orchestre National des Pays de la Loire)"
Direction et arrangements de JPhV.
De toute façon, j'aurai le détail du programme par mon chef de choeur (qui en qualité de prof de piano joue certainement), et il y aura sans doute une captation vidéo....

Anouchka a écrit:

Centre de Congrès Les Atlantes

Un rapport avec la musique du continent disparu L'Atlantide ?

C'est un ex. Casino qui s'appelait "le Casino de la Plage", par rapport à l'autre, "le Casino des Pins" (que je connaissais par coeur à cause de la boîte de nuit et du mini-golf, et des pots dans les jardins avec les copains).
Ce Casino de la Plage a été relooké en grand centre de spectacles et de Congrès, (+ salle de jeux et restaurant adjacents, comme l'autre).
Très beau car il donne pile sur la grande plage. Beaucoup de spectacles toute l'année.
Je ne sais pas si le nom est dû à l'Atlantide, c'est peut-être connoté par les Atlantes, "géants" de la mythologie....  
"A contrario d'Hérodote, certains commentateurs antiques ont tendu à situer ces Atlantes en bordure de l’Atlantique bien que la localisation de l'Atlas marocain soit mal fixée dans l’Antiquité."

Je file à la chorale...

https://youtu.be/koqOEd10GdI

Entendu hier tard en rentrant de la chorale sur Mezzo Live, une merveille totale que, oh honte, je ne connaissais pas !!!
Oh comme j'ai adoré !  : Rachmaninov, Rhapsodie sur un thème de Paganini, opus 43, composée en un mois et demi d'été en 1934.
J'ai relevé certains petits clins d'oeil (outre Paganini bien évidemment !!), à Liszt, à la danse macabre de Saint-Saëns, et à la Rhapsodie in Blue de Gerschwin....  
Splendide découverte !
(vidéo au début du message).

La Rhapsodie sur un thème de Paganini en la mineur, opus 43, de Sergueï Rachmaninov, est une œuvre de musique concertante pour piano et orchestre. Selon les indications notées sur la partition, elle a été composée entre le 3 juillet et le 18 août 1934. Cette œuvre grandiose est connue du grand public grâce à sa dix-huitième variation, expression ultime et emblématique du romantisme tardif de Rachmaninov.