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 L'anatomie du goût

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Icare
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Icare

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MessageSujet: L'anatomie du goût   L'anatomie du goût Empty2021-04-21, 08:34

MarcS a écrit:
Mais je t'accorde que de nouvelles écoutes ne vont pas changer mon ressenti.

Le propos de MarcS, suscité par un bref échange autour de la quatorzième symphonie de Chostakovitch, m'a inspiré cette idée de topic. Si jamais il existe déjà sous un autre titre, je fusionnerai. MarcS nous confiait qu'il n'était toujours pas conquis par cette oeuvre bien qu'il l'ait écoutée une bonne dizaine de fois. Cette confidence m'avait un peu interloqué dans la mesure où, personnellement, je n'accorde, en général, que trois écoutes à une oeuvre qui m'a déplu ou ennuyé lors de la première écoute. Bien sûr, tout dépend de l'oeuvre et des circonstances. M'intéressant à beaucoup de domaines, il m'arrive parfois de tomber sur une musique dont la première écoute suffit pour me convaincre que les suivantes seront inutiles: je connais mes limites. Il y a les premières impressions plutôt tièdes qui s'améliorent au fil des écoutes: c'est quelque-chose qui m'arrive souvent, mais jamais avec une oeuvre où l'impression première fut complètement nulle. Ensuite, il y a la possibilité d'une oeuvre qui ne m'avait pas plu il y a vingt ans. Est-il possible qu'elle me plaise davantage aujourd'hui? Par expérience, je sais que ça m'est arrivé plusieurs fois, ce qui n'est en rien anormal. Si on m'avait fait écouter la Symphonie n°14 de Chostakovitch à l'âge de vingt ans, je pense très fortement que je ne l'aurais pas appréciée, en tout cas beaucoup moins qu'aujourd'hui. A trente ans, une fille m'avait fait écouter la première symphonie de Mahler et je ne l'avais pas aimée: aujourd'hui je l'adore! Ma réponse est donc forcément oui: c'est possible et désormais je suis en capacité de pouvoir analyser approximativement l'évolution de mon goût musical depuis le début de ma passion pour la musique jusqu'à maintenant, ce qui s'étale sur une petite quarantaine d'années. C'est d'ailleurs une analyse qui m'intéresse et que je ne peux effectuer que sur moi-même et selon ma propre expérience qui est, bien entendu, aussi unique qu'une empreinte rétinienne ou digitale, comme tout à chacun. Je me souviens par exemple que quelque-part entre 20 et 30 ans, j'écoutais beaucoup Vangelis. On peut dire que j'ai eu ma période "Vangelis". Puis, au fil du temps, cet intérêt pour sa musique s'est avéré éphémère, au point que quelques années plus tard je ne l'écoutais plus et n'avais plus envie de l'écouter, ce qui est toujours vrai aujourd'hui. J'ai vécu un peu la même expérience, le même désamour avec la musique de film de Francis Lai que j'écoutais beaucoup adolescent, contrairement à celle d'un François de Roubaix que j'écoute toujours avec plaisir, même ce que je suis sensé connaître par-coeur de lui.

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Donc, les goûts changent, et pourquoi changent-ils?
Les goûts évoluent, mais jusqu'à quel point et quels sont les différents facteurs qui conduisent (ou non) à son évolution. L'évolution du goût musical peut évoluer de différentes façons et à un rythme différent selon le tempérament de chacun, notre ouverture d'esprit, nos disponibilités et moyens:
a) Elle peut se voir par une meilleure appréciation aujourd'hui d'oeuvres et de compositeurs que nous n'aimions pas ou si peu hier.
b) Tout simplement par un élargissement et approfondissement de nos connaissances et centres d'intérêts musicaux qui peuvent d'ailleurs conduire à l'option "a"
Le goût voyage à l'intérieur de nous, comme nous voyageons, dans une certaine mesure, nous aussi, à l'intérieur de lui. Cette dernière réflexion est plus philosophique.

Conjointement, un petit article de LAURENT AUBERT


Dernière édition par Icare le 2021-04-21, 11:19, édité 1 fois
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Snoopy
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MessageSujet: Re: L'anatomie du goût   L'anatomie du goût Empty2021-04-21, 11:17

Citation :
personnellement, je n'accorde, en général, que trois écoutes à une oeuvre qui m'a déplu ou ennuyé lors de la première écoute

(...)

il m'arrive parfois de tomber sur une musique dont la première écoute suffit pour me convaincre que les suivantes seront inutiles: je connais mes limites. Il y a les premières impressions plutôt tièdes qui s'améliorent au fil des écoutes: c'est quelque-chose qui m'arrive souvent, mais jamais avec une oeuvre où l'impression première fut complètement nulle.

(...)

Ensuite, il y a la possibilité d'une oeuvre qui ne m'avait pas plu il y a vingt ans. Est-il possible qu'elle me plaise davantage aujourd'hui? Par expérience, je sais que ça m'est arrivé plusieurs fois, ce qui n'est en rien anormal.

Idem, absolument.

Citation :
Donc, les goûts changent, et pourquoi changent-ils?

A vrai dire, je ne pense pas qu'ils changent. Je pense qu'ils s'ajoutent.

Par exemple, j'ai toujours aimé et aime toujours le classique période classique/romantique. On va dire que c'est ma "base" immuable. A l'inverse, je n'aime pas trop tout ce qui existe dès le XXème siècle et je n'étais pas spécialement fan de la période baroque.

Aujourd'hui c'est la même chose sauf que j'écoute beaucoup plus de baroque qu'il y a 20 ans et j'arrive à apprécier certaines oeuvres contemporaines que j'aurais fui directement il y a 20 ans.

Il n'y a donc pas de changement fondamental mais peut être qu'à force d'écoute (même si celle ci est restrictive car portée sur une ou des périodes précises et des genres précis) l'oreille s'habitue à de nouvelles sonorités, elle accepte mieux ce qui lui semblait trop dissonant ou désagréable il y a quelques années car elle a plus "d'expérience"?

Il y a aussi peut être la recherche instinctive et inconsciente de nouvelles sonorités? A force d'écouter toujours le même style, bien qu'il soit agréable, avec le temps on a à l'impression "d'avoir fait le tour" et on cherche donc de nouvelles sensations auditives comme on le ferait avec de nouvelles saveur dans le domaine gastronomique. Ce qui peut donc expliquer qu'on puisse s'éloigner de sa période préférée, son style préféré, son genre préféré, les instruments qu'on affectionne le plus, etc...

Donc inconsciemment l'oreille cherche quelque chose de nouveau sans pour autant dépasser les limites de ce qu'elle a toujours considérée comme "affreux". Si je prends mon exemple, je n'aimais pas Debussy il y a 20 ans. Aujourd'hui je commence à en apprécier certaines oeuvres. Mais ce n'est pas non plus pour ça que je serai capable d'écouter du Dusapin aujourd'hui et je crois même que pas plus demain ou après demain. Il y a des musiques qui nous sont définitivement inaccessibles. Disons que l'oreille s'octroie une petite escapade mais dans des limites raisonnables, juste assez pour sortir de la "base", découvrir, voire commencer à apprécier d'autres formes de sonorités mais sans aller trop loin non plus dans la "nouveauté".

Enfin, pour reprendre ton exemple de Vangélis, je rejoins un peu ton avis, mais un peu différent quand même. Pour deux raisons. Vangélis ou d'autres sont des musiques très ancrées dans leur époque. Donc aujourd'hui ça sonne un peu "vieillot". Depuis de l'eau a coulé sous les ponts et ce qui semblait génial il y a 30 ans, c'est devenu banal voire parfois "démodé". Ce désamour peut donc venir de là?

Ma petite différence avec ton avis concernant Vangelis c'est que j'ai par exemple toujours autant de plaisir à l'écouter qu'il y a 30 ans. Mais simplement je l'écoute beaucoup plus rarement qu'à l'époque. Donc ce n'est pas vraiment une histoire de goût qui aurait changé mais plutôt un désintérêt au profit d'autres nouveautés qui sortent au fil du temps. Sa musique, aussi jolie soit elle, n'a pas une attraction assez forte pour que je la réécoute au fil du temps alors que par exemple, ça fait 30 ans que j'écoute du Beethoven de manière quasi quotidienne.

Donc je pense que c'est plutôt des styles, des oeuvres, des genres en "stand by" qu'on aime bien et qu'on peut réécouter à l'occasion sans déplaisir mais qui n'apportent plus la même joie que celle initiale car entre deux, on a découvert et entendu d'autres trucs qui nous apportent un plaisir plus immédiat.


Dernière édition par Snoopy le 2021-04-21, 20:46, édité 1 fois
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joachim
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MessageSujet: Re: L'anatomie du goût   L'anatomie du goût Empty2021-04-21, 20:37

Eh bien, malgré notre différence d'âge, je me retrouve entièrement dans ce qu'écrit Snoopy.

J'ai déjà dit je crois qu'à la première écoute du Sacre du Printemps,j'étais ado, j'ai trouvé cette musique horrible, alors que maintenant je l'aime bien.

J'ajouterais simplement que la première écoute d'une œuvre dépend un peu de son humeur, si on a vraiment envie d'écouter autre chose que ce que l'on connaît. Une seconde écoute peut me faire radicalement changer d'avis. Ceci s'applique pour moi particulièrement d'un côté aux baroques /renaissance, et de l'autre aux contemporains, s'ils sont "écoutables".
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Snoopy
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MessageSujet: Re: L'anatomie du goût   L'anatomie du goût Empty2021-04-21, 20:53

joachim a écrit:
J'ajouterais simplement que la première écoute d'une œuvre dépend un peu de son humeur, si on a vraiment envie d'écouter autre chose que ce que l'on connaît. Une seconde écoute peut me faire radicalement changer d'avis.

C'est vrai! Absolument. Même chose avec l'interpétation. J'ai écouté des oeuvres si mal interprétées que je n'ai pas aimé la première fois et sous une autre interprétation, j'ai adoré!

L'inverse est vrai aussi: quand une oeuvre m'a plu énormément dès sa première écoute, il est rare qu'une autre version trouve grâce à mes yeux.
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Icare
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MessageSujet: Re: L'anatomie du goût   L'anatomie du goût Empty2021-05-01, 19:46

Nous observons tous des évolutions dans nos goûts musicaux (et pas seulement musicaux d'ailleurs), pour la simple et bonne raison qu'en tant qu'individus, nous ne sommes pas immuables, nous grandissons, mûrissons et, aussi, vieillissons. Jusque là je défonce des portes ouvertes, mais bon... Hehe ... Je partage l'idée que, globalement, nos goûts ne changent pas, même si dans mon cas personnel il y a des musiques que j'appréciais dans ma jeunesse et que je n'ai plus envie d'écouter aujourd'hui. Je pense aussi qu'ils s'ajoutent les uns aux autres, que notre goût musical s'élargit au rythme de notre appétit de découvertes et des coups de coeur que nous rencontrons ponctuellement et qui agrandissent notre palette d'appréciations. je me demande à quel point notre vécu, notre mode et condition de vie influence notre goût musical, ne serait-ce déjà la disponibilité que nous avons et consacrons à la musique, si celle-ci accompagne nos gestes dans une autre activité parallèle ou si, comme moi, lui consacrons une attention exclusive. J'ai lu quelque-part le témoignage d'un mélomane qui ne concevait pas écouter de la musique sans ne rien faire à côté, aimait même en écouter en étant fatigué et s'endormir avec. Je respecte bien sûr cette approche, si bien que l'on puisse parler ici d'approche, mais je me situe complètement à l'opposé de ce que je considère comme une attitude d'écoute. Je n'aime pas écouter de la musique lorsque je suis fatigué ou pire lorsque je suis malade, déjà parce que cet état altère mes capacités de concentration, pas plus que j'aime m'endormir en musique.

Le silence joue au contraire un rôle important dans ma vie et je pense qu'il a joué un rôle, ne serait-ce qu'indirect, dans la lente construction de mon goût musical, et sans doute dans son élargissement. Il est vrai que j'ai toujours considéré l'écoute comme une activité à part entière, comme lire un livre, pratiquer la natation ou regarder un film, écrire un texte... Pour cette raison, je me confectionne des séances d'écoute, deux à quatre par jour, selon si je travaille ou pas et dont la durée de chaque séance équivaut à celle de l'album que j'ai décidé d'écouter, donc pouvant aller de 30 à 75 minutes. C'est peut-être parce que la musique n'investit pas mon univers intérieur et ne meuble pas mon univers extérieur non plus, mais sans doute parce que j'ai une conception quasi-religieuse de l'écoute: je suis, pendant un temps déterminé, entièrement soumis à la musique, au point de faire abstraction de tout ce qui m'entoure, téléphone coupé, etc... Je connais quelqu'un qui considère mon écoute de "trop exclusive" parce que lui ne la considère absolument pas comme une activité à part entière, mais comme une activité passive qui accompagne généralement ses autres activités. En même temps, il n'a pas du tout les mêmes aspirations musicales que moi, ce qui n'a rien d'étonnant.

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Ceci étant dit, l'"écoute exclusive" ne garantit pas toujours une concentration idéale car il m'arrive parfois de me laisser trop emporter par mes pensées et d'avoir la fâcheuse impression d'avoir mal écouté, de n'avoir pas profité au mieux de toutes les émotions musicales, au point d'offrir une nouvelle écoute à l'album concerné. Je me noie généralement dans mes pensées lorsque je suis très fatigué ou trop contrarié. Pour palier à ces humeurs ou états, je préfère le silence et l'oisiveté. Ainsi je me vide de tout ce qui me contrarie et me distrait. En musique, peu importe le genre et la nature de celle-ci, chaque détail compte, m'est important. J'aime aussi qu'elle exprime toutes les humeurs et les étapes de la vie: la joie et la tristesse, l'espoir et le désespoir, la douceur et la violence, la paix et la guerre, l'harmonie et le chaos, l'amour et l'austérité, la sérénité et l'angoisse, la vie et la mort... On peut ne pas aimer une musique anxiogène ou que l'on considère ainsi. Personnellement, j'aime certaines musiques anxiogènes, j'aime leur manière d'exprimer l'angoisse avec tension et intensité, tout comme j'aime aussi lorsque la musique crée des ambiances chaotiques, voire parfois apocalyptiques. Je n'aime pas la musique comme échappatoire du monde qui nous entoure, mais au contraire comme son miroir transcendental dans lequel j'aime me "vautrer" virtuellement. Je pense que se situe là la colonne vertébrale de mon goût musical. A partir du moment où le compositeur est un véritable artiste, la musique a selon moi le pouvoir virtuel de tout rendre magique, la joie comme la tristesse, l'harmonie comme le chaos, la vie comme la mort.
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Icare
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MessageSujet: Re: L'anatomie du goût   L'anatomie du goût Empty2021-05-03, 18:34

Mon commentaire, ci-dessus, peut sembler un peu nombriliste et il l'est sans aucun doute, tout simplement parce que le goût musical que je connais le mieux et que j'ai le mieux analysé jusqu'à aujourd'hui ne peut être que le mien. Ce commentaire a donc inévitablement quelque-chose d'introspectif. C'est un regard avisé à l'intérieur de soi. J'ai écrit "soi", parce que nous sommes tous à un moment donné de notre vie confrontés à cette introspection. Pourquoi aimons-nous autant la musique? pourquoi l'aimons-nous au point de ne pouvoir s'en passer même une journée? Bon, j'exagère car je peux personnellement rester une journée sans écouter de la musique, pour x raison, mais jamais sans ce sentiment que quelque-chose me manque, et même si je n'écoute pas de la musique pendant une journée entière, il n'y a pas une journée qui passe sans que je pense à la musique. D'autres expressions artistiques me touchent et arrivent à me pénétrer émotionnellement...je pense à la littérature, dans une plus faible mesure à la peinture, voire la sculpture, au théâtre, au cinéma: le cinéma est très certainement l'expression artistique qui me touche le plus après la musique, sachant qu'il y a une corrélation entre ces deux formes d'expression, l'un devenant complice de l'autre dans la profusion d'émotions fortes. Je le dis depuis toujours: c'est par le cinéma que j'ai découvert le pouvoir de la musique et par la musique que j'ai compris ma passion pour le Septième Art. Toujours est-il que chez moi, c'est la musique qui domine mon coeur et mon âme, ma personnalité toute entière: le mélomane domine le cinéphile, l'influence même.

Le mélomane est aussi un film de Georges Méliès, provenant de l'époque du Muet, 1903. <<Un chef dirige six choristes et deux musiciens devant une portée musicale constituée de cinq fils suspendus au-dessus des personnages. Le chef y accroche une clé de sol, puis des notes, qui sont sa propre tête, lancée et accrochée à la portée, puis qui lui repousse à chaque fois. Il y accroche ensuite des baguettes pour figurer celles des notes. Ensuite, le chœur se met en action sous sa direction en montrant des panneaux où figurent le nom des notes : ut, ut, ré, si, mi, etc. Le morceau terminé, les têtes s'envolent et disparaissent.>>

https://www.youtube.com/watch?v=qGRH3VVrNFk


Georges Méliès (1861-1938) est un réalisateur de films français. Il est considéré comme le premier cinéaste à avoir réalisé des films de fiction à partir de 1895, ancien magicien, il est l'un des principaux créateurs des truquages et des effets spéciaux (arrêt de caméra, surimpression, fondus, grossissements et rapetissements de personnages). Il a fait construire le premier studio de cinéma en France. Il est aussi le premier à avoir fait des films en couleur (colorisés image par image)


Dernière édition par Icare le 2021-05-03, 22:07, édité 1 fois
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joachim
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MessageSujet: Re: L'anatomie du goût   L'anatomie du goût Empty2021-05-03, 18:59

Tu connais l'auteur de la musique, ou alors c'est une improvisation (ce qui était courant à l'époque) ?

Icare a écrit:
Ceci étant dit, l'"écoute exclusive" ne garantit pas toujours une concentration idéale car il m'arrive parfois de me laisser trop emporter par mes pensées et d'avoir la fâcheuse impression d'avoir mal écouté, de n'avoir pas profité au mieux de toutes les émotions musicales, au point d'offrir une nouvelle écoute à l'album concerné. Je me noie généralement dans mes pensées lorsque je suis très fatigué ou trop contrarié.

J'ai assez souvent cette impression d'avoir mal écouté une œuvre que je découvre pour la première fois Wink
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Icare
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MessageSujet: Re: L'anatomie du goût   L'anatomie du goût Empty2021-05-03, 20:40

joachim a écrit:
Tu connais l'auteur de la musique, ou alors c'est une improvisation (ce qui était courant à l'époque) ?

Je n'aime pas du tout ce genre de piano pour accompagner les films muets, mais j'ignore qui en est l'auteur.
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MessageSujet: Re: L'anatomie du goût   L'anatomie du goût Empty

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