John Lodge Ellerton (1801-1873)

John Lodge Ellerton (né le 11 janvier 1801 à Cheshire - mort le 3 janvier 1873 à Londres) était un compositeur anglais.


Ellerton est né à Cheshire sous le nom de John Lodge. Selon le Dictionary of National Biography de 1889, il a fréquenté la Rugby School et a obtenu un M.A. du Brasenose College, Université d' Oxford en 1828. Entre 1829 et 1831, il a étudié avec Pietro Terziani  à Rome, où il a écrit 7 opéras en italien. En 1837, il adopta le nom d'Ellerton et, le 24 août de la même année, épousa Henrietta Barbara Lumley, la sœur du 8e comte de Scarbrough.

Son opéra anglais "Domenica" a été produit à Drury Lane en 1838, mais sans succès; son oratorio Paradise Lost (op. 125; pour solistes, chœur mixte et orchestre), publié en 1857, eut un succès plus critique bien qu'apparemment peu de performances.

Sa messe en ré parut en 1843: un critique écrivit: "Ceci est la composition d'un amateur, et de toute évidence celui qui a étudié dans la bonne école ... ce n'est en aucun cas un travail discréditable, ni indigne d'attention. Le Kyrie est bien conçu, mais contient de nombreux passages qui nous rappellent de Haydn .... la fugue, Cum Sancto Spiritu est bien écrit, mais plutôt des relents une grande partie de fougueux épanchements de Mozart aux mêmes mots ; la même chose peut être dit du Credo, et des mouvements suivants ... "

En 1835 et 1838, le Catch Club lui décerna des prix pour les glees ; il a été impliqué avec la composition chorale et vocale partout, mais sa contribution majeure était dans le domaine de la musique de chambre.

En 1855, il reçut Richard Wagner à Londres. Dans ses mémoires, Wagner accordait à Ellerton "un aimable et digne qui était un poète, un mélomane et hélas, en plus compositeur". Ellerton s'est présenté à Wagner lors d'un des concerts de la Philharmonic Society et a espéré que la présence de Wagner à Londres "pourrait aider à contrebalancer la surestimation accordée à Mendelssohn". Ellerton était, selon Wagner, le seul Anglais qui était prêt à l'honorer avec une invitation sociale, un événement au cours duquel Ellerton était tellement ivre qu'il a dû être conduit à la maison par deux hommes à chaque épaule, "car il aurait à peine été capable d'avancer très loin dans la rue tout seul".

Ellerton est décédé chez lui à Connaught Place, Hyde Park, Londres, en 1873.

Une nécrologie dans The Musical World a commenté que "Cet admirable amateur anglais ... était plus un musicien que beaucoup d'autres qui font de la musique leur étude exclusive ... M. Ellerton était un étudiant assidu et un travailleur prolifique dans son art, auquel il contribué dans tous les styles et tous les départements de composition.

Œuvres

Sa production musicale comprend

Six symphonies, dont n° 3 "Wald-Symphonie", op. 120, en ré mineur (vers 1857)

Environ cinquante quatuors à cordes (les sources citent des nombres allant de 44 à 55. Au moins 20 ont été publiés de son vivant et les parties manuscrites de 28 autres quatuors non publiés se trouvent à la bibliothèque du Royal College of Music de Londres). Parmi eux, les opus 40 (fa mineur) 60 (fa mineur), 61 ou 62 ? (la mineur, mi b majeur, sol majeur), 70 (mi mineur, sol mineur, la mineur), 71, 100, 101, 102, 122 (si majeur, ré majeur, sol majeur), 124 (ré majeur, ut mineur, la majeur)

Trios avec piano opp 27 (la majeur), 45 (sol majeur), 46 (mi mineur), 47 (ut mineur), 48 (1864), 112 (ré majeur, 1861)

Duo pour violon et piano, op. 56 (1855)

Un quintette à cordes, opus 100, en fa mineur (quatuor à cordes + violoncelle) (1849)

9 opéras: (en anglais)
Domenica (créée le 7 juin 1838, Londres, Drury Lane)
The Bridal Triermain (1831, non exécutée)

en allemand:
Lucinda

Musique religieuse

Messe à 3 voix et orgue ou piano, op. 59 (1855)
Paradise Lost, oratorio, op. 125 (1857)
Messe à 2 voix et orgue, op. 129 (1863)
Stabat Mater à 2 voix et orgue ou piano, op. 130 (1834 ou 1880 ?)


Musique vocale

A set of twelve glees, op. 39 (v. 1840)
Nombreuses mélodies

Son quatuor à cordes opus 122 fut interprété en 1852. La critique la plus négative de la composition fut republiée dans le journal de Boston Dwight's Journal of Music.


Il a également produit deux livres de poésie, "The Bridale Salerno" (1845) et "The Elixir of Youth" (1864). Ce dernier comporte un court poème, peut-être autoréférentiel, intitulé "Neglected Genius".




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