Nombre de messages : 17529 Age : 60 Date d'inscription : 13/11/2009
Sujet: Hilde LEIDLAND 2020-12-15, 13:32
Eléments biographiques:
La soprano norvégienne Hilde Leidland a étudié aux Académies royales de musique et d'opéra d'Oslo et de Stockholm. Elle a fait ses débuts à l'opéra dans Les Marionnettes (Rosenberg) à l'Opéra royal de Suède en 1982. Elle a joué dans des rôles principaux dans Fra Diavolo, Le nozze di Figaro, Don Giovanni, Die Zauberflöte, Un ballo in maschera, Rigoletto, Carmen, Ariadne auf Naxos, Der Rosenkavalier, Les contes d'Hoffmann, Die Fledermaus, Orlando, Clara (Gefors), Hänsel und Gretel, Die Nachtigall, Parsifal, Der Ring des Nibelungen, Die Entführung aus dem Serai l et Fidelio au Royal Swedish Opera , Bayreuth (1985-92), Hanovre, Salzbourg, Berlin, Nice, Oslo, Wiesbaden, Stuttgart, Düsseldorf, Bruxelles, Hambourg, Paris et Tokyo.
Je ne suis pas un très grand amateur d'opéras classiques - j'ai une meilleure connaissance de l'opéra contemporain - ni ne suis de celles et ceux qui vont écouter un même opéra par différents solistes. Il y a bien certaines voix de soprano, baryton, ténor, basse, qui me font plus d'effets que d'autres, me procurent effectivement des émotions plus fortes, mais je ne prétendrai pas pour autant suivre un ou une soliste en particulier, au point de "collectionner" la plupart de ses interprétations, puisse-t-il s'agir d'opéras, de lieds ou d'oratorios... Par exemple, je me souviens avoir eu un coup de coeur à une époque pour le contre-ténor James Bowman sur une oeuvre du compositeur britannique Geoffrey Burgon, mais je n'ai pas pour autant suivi l'oeuvre et le parcours de ce talentueux chanteur. Donc, Ce n'est pas parce que je suis fan de la voix de la soprano norvégienne Hilde Leidland que j'ouvre ce topic. En fait, je ne connais et n'apprécie sa voix que sur une seule oeuvre, contemporaine de surcroît - ce qui étonnera tout le monde ici - Medeamaterial de Pascal Dusapin par un choeur de solistes: Michele Patzakis, Zofia Kilanowicz, Marie-Noëlle de Callataÿ, Ralf Popken, l'Orchestre de la Chapelle Royale & Collegium Vocale sous la direction de Philippe Herreweghe, une oeuvre qui avait été représentée conjointement avec Dido & Aeneas de Purcell lors de sa création en mars 1992 au Théâtre Royal de la Monnaie à Bruxelles. Si ça se trouve, Bel canto y était. Si Tout ne me passionne pas dans Medeamaterial - quelques moments un peu pesants ou peu musicaux avec voix parlées -, il y a un certain nombre d'épisodes d'une belle force dramatique que je trouve saisissants, notamment grâce à la relation très tendue entre des éléments graves de l'orchestre, souvent les cordes, et la voix intense de Hilde Leidland, en tout cas autant de passages viscéraux qui me plaisent beaucoup. Dans la dernière partie de l'oeuvre, la soprano part dans une sorte de soliloque sur un fond de cordes aigues qui semblent un peu détachées et atmosphériques: j'y ressens l'errance d'un personnage meurtri. J'ai failli décrocher mais la superbe voix de Hilde Leidland m'a maintenu dans l'errance jusqu'à la note finale.
Dernière édition par Icare le 2020-12-15, 20:44, édité 3 fois
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Sujet: Re: Hilde LEIDLAND 2020-12-15, 13:35
L'instant Mozart par Hilde Leidland (pour me faire pardonner Dusapin )