Poème symphonique

joachim a écrit:

kesako ?

Une référence au roman Harry Potter

Y en a qui suivent! Ca fait plaisir!

Ca fait plaisir ça ! Et les Moldus sont.... : les ............

humains (en général), qui n'ont pas de pouvoirs magiques... Suivez et revoyez vos classiques.

Se souvenir des poèmes symphoniques de :

-Saint-Saëns ( ex CD= Dutoit -DECCA)

-Dvorak ( ex CD = Kertesz-DECCA)

-Liszt ( ex CD= Haitink-DECCA-PHILIPS )

NB:Sur votre forum, je ne peux pas héberger d' images ou écrire en petite police

benoît a écrit:

NB:Sur votre forum, je ne peux pas héberger d' images ou écrire en petite police

Il faut utiliser les fonctionnalités, représentées par les petites icones au dessus du corps de texte. Cela dit il est vrai, du moins pour l'hébergeur d'image, qu'il est assez capricieux et assez long à s'afficher. Sinon, il suffit de passer par un hébergeur d'images extérieur au forum et d'en copier/coller le lien ici.

Ce soir sur Mezzo, il y avait Le rouet d'or de Dvorak, jolie pièce avec la flûte très en avant, j'ai beaucoup apprécié

Merci pour l'envoi ! car j'ai loupé ça. J'écouterai dans la journée .

J'ajouterais volontiers Istar de Vincent d'Indy, même s'il est intitulé "Variations symphoniques" par son auteur. C'est très habile, parce que les variations procèdent en sens inverse, de plus en plus dépouillé, jusqu'à l'explosion finale du thème, nu bien sûr, comme l'héroïne :

https://youtu.be/1j89xZadTUc

Le chant du rossignol de Stravinsky.
Le Chant du rossignol est un poème symphonique en trois parties, qu'Igor Stravinsky adapte en 1917 pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev d'après son opéra Le Rossignol, créé en 1914. La première représentation en ballet n'a toutefois lieu qu'en 1920.

Merci Haquel, je ne connaissais pas celui-ci !

jdperdrix a écrit:

J'ajouterais volontiers Istar de Vincent d'Indy, même s'il est intitulé "Variations symphoniques" par son auteur. C'est très habile, parce que les variations procèdent en sens inverse, de plus en plus dépouillé, jusqu'à l'explosion finale du thème, nu bien sûr, comme l'héroïne :
[video]

Tiens à propos de variations symphoniques, j'ai souvent lu ce terme, j'ai d'ailleurs un album sur lequel se trouve le poème symphonique "Les djinns" de Franck, et "Variations symphoniques", j'apprécie également cette pièce mais sans forcément avoir compris ce que c'était ?

Pourquoi "variations ?" je connais les thèmes et variations, avec un thème principal et les variations liées à ce thème, mais là je saisis moins le terme ici ?

C'est exactement ça : thème et variations pour orchestre avec ou non un soliste. A écouter également les très belles variations symphoniques pour violoncelle et orchestre de Boëllmann :

https://youtu.be/TgZMv12LTg8

En effet très beau..et peu connues! Merci!!

La_pendule a écrit:

Tiens à propos de variations symphoniques, j'ai souvent lu ce terme, j'ai d'ailleurs un album sur lequel se trouve le poème symphonique "Les djinns" de Franck, et "Variations symphoniques", j'apprécie également cette pièce mais sans forcément avoir compris ce que c'était ?

Pourquoi "variations ?" je connais les thèmes et variations, avec un thème principal et les variations liées à ce thème, mais là je saisis moins le terme ici ?

Les variations symphoniques sont comme les variations pour piano, elles partent d'un thème qui ensuite est varié. Celles de Franck sont pour piano et orchestre, mais il en existe aussi pour orchestre, comme celles de Salieri sur la Follia (qui semblent être les premières variations pour orchestre) et les trois séries de Max Reger sous la forme Variations et Fugue : sur un thème de Beethoven, sur un thème joyeux de Hiller, sur un thème de Mozart.

Voici celles de Salieri



https://www.youtube.com/watch?v=GbC1wRk20vA

Je sais, je suis un peu H.S., mais c'est pour renseigner La_pendule...

Moi, je ne trouve pas HS du tout !, ça va bien sur ce fil là, les poèmes symphoniques ayant donné lieu à tant de variations. Très jolies écoutes que vous envoyez là, les amis. Merci !

Ce n'est pas HS en effet, j'en ai souvent vu sur des albums dédiés aux poèmes syphoniques !

Merci en tout cas pour tes explications et pour la précision de jdperdrix

J'ai peut-être répondu un peu vite. Je pense que symphonique fait plus référence à l'ampleur du morceau qu'à son orchestration, en opposition à une simple suite de variations. Par exemple les "Etudes symphoniques" pour piano de Schumann ou la "Grande Pièce symphonique" pour orgue de Franck...
Mais la distinction entre poème symphonique et symphonie à programme est en effet ténue. Pour moi,le poème symphonique traduit plus un sentiment qu'un récit, comme la poésie elle-même, en fait.

Oui, d'autant plus que les adaptations sont multiples... pour en arriver parfois à des réductions pour deux instruments.

Aujourd'hui, j'ai pensé à cette oeuvre que j'aime beaucoup :
Le "Prélude à l'Après-midi d'un faune", sous-titré Églogue pour orchestre d'après Stéphane Mallarmé, est une œuvre symphonique de Claude Debussy, composée entre 1892 et 1894.
Le poème est très beau. (Un faune endormi , puis à demi-réveillé, qui rêve d'une superbe nymphe).

https://youtu.be/jlLoXvamfZw

Il y a également une version du prélude à l'après midi d'un Faune en réduction pour piano et flûte, très jolie, et j'aime également beaucoup la pièce pour orchestre, que tous les flûtistes connaissent, bien évidemment

Oh oui, la partition de Debussy se prête à toutes les adaptations, c'est magnifique  (évidemment, la flûte, c'est l'incontournable !!).
Et puis le ballet qui s'en suivit, historiquement,  créé par Nijinsky.. Triomphe.. Il était si perfectionniste qu'il a exigé 120 répétitions avant la première !

Ici, Noureev, splendide :

https://youtu.be/Ncz-D1Vf13M

Prélude à l'après-midi d'un faune... Si Nijinski ne s'était pas servi de la flute comme d'un sexe, on en entendrait jamais plus parlé...

A part le passage de la flûte au début, je trouve cette oeuvre d'un chiant......... L'oeuvre a été créée en 1894, parmi d'autres, et contrairement à ce qui est marqué sur Wikipédia, elle fit un bide. Les spectateurs préférant L'enterrement d'Ophélie de Louis-Albert Bourgault-Ducroudray (cf les journaux de l'époque)

Debussy c'est un peu comme Schubert : œuvres pour piano extraordinaire, œuvres pour orchestre pas franchement intéressantes et orchestration par toujours bien maîtrisée (il y a mieux à la même époque). Les œuvres orchestrales deviennent intéressantes quand il laisse André Caplet les faire.

Bref je passe mon tour...

Par contre, j'ai entendu sur Radio Classique un poème symphonique qui m'a beaucoup surpris, et je ne crois pas qu'on en ait parlé :

Gabriel Pierné : l'an mil



J'adore la reprise et modulation du Dies Irae !!

En effet, j'aime beaucoup aussi ce "poème symphonique avec chœurs" de Gabriel Pierné, qu'il n'a pas appelé "oratorio", comme par exemple la Croisade des Enfants ou les Enfants à Bethleem.

L'An Mil a été composé en 1898 et se compose de trois parties : Miserere mei, sorte de lamentation basée sur une citation de l'Apocalypse, puis la Fête des fous et de l'âne, parodie de culte athée, qui se pratique tout de même dans l'église, et un Te Deum Laudamus, hymne d'action de grâce puisque la fin du monde tant redoutée pour l'an mil n'a pas eu lieu.

Voici les deux autres parties :

La fête des fous et de l'âne, avec ses hi-han



et le Te Deum

En lisant un ouvrage sur le net, trouvé par hasard, Harmonie et Mélodie de Saint-Saëns, j'ai découvert les poèmes symphoniques de Lizst ! Je l'ai trouve extraordinaire et très moderne pour l'époque. Il en a fait une dizaine d'après Saint-Saëns, qu'il a lui même dirigé à un concert composé que des poèmes.




Dans le même ouvrage, il parle aussi de Félicien David : il y a des passages extraordinaire !!! D'autres un peu mois, mais whouha !

Haquel a écrit:

Il en a fait une dizaine d'après Saint-Saëns

Il en composé 13, plus les deux symphonies à programme : Faust-Symphonie et Dante-Symphonie (voir au topic Liszt)


Quant au Désert de Félicien David : j'adore Voici un compositeur qu'il faudrait connaître bien plus qu'il ne l'est...

Citation :

Dans le même ouvrage, il parle aussi de Félicien David

Pas super fan de cette compo. Par contre j'aime bien les deux Liszt, surtout "Mazeppa"