Philipp Josef Anton Lambert Kraus, né à Pfreimd le 17 septembre 1728 - mort à Mettem le 27 novembre 1790, était un prêtre et compositeur allemand.
Lambert Kraus, baptisé Philipp Josef Anton, est né le 17 septembre 1728 à Pfreimd dans le Haut-Palatinat, la capitale de l'ancien Landgraviate Leuchtenberg, comme le fils de Johann Georg Kraus, greffier de Pfreimd, plus tard juge et administrateur du comte de Königsfeld à Offenberg près de Metten et sa femme Maria Anna Theresia. Après des études au gymnasium de Straubing et Landshut, où Ignaz Weitenauer, connu comme un exégète et écrivain latin, était son professeur, il entra au monastère de Metten en 1747, où il travailla en 1748. Après avoir étudié la théologie et la philosophie, il fut nommé prêtre le 21 octobre 1752. Puis Lambert Kraus fut directeur (adjoint) du séminaire du monastère et à partir de 1754 professeur du chœur des garçons.
Au cours des années suivantes, il a également occupé les postes de président des confréries, de prédicateur collégial, de prieur et de maître des novices au monastère.
En 1766, il fut également nommé vicaire de la paroisse de Stephansposching, sous la direction du monastère de Metten. Après la démission de l'abbé Adalbert Tobiaschu, il est élu nouvel abbé de Metten le 9 octobre 1770. L'abbé, lui-même compositeur et musicien talentueux, s'intéresse particulièrement à l'école de chant et à la promotion de la musique au monastère. Cependant, en raison des dépenses élevées pour une représentation adéquate et d'un manque de compétence économique, l'abbé Lambert Kraus, laissa à son successeur Cölestin Stöckl un montant considérable de dettes, qu'il avait réduit avec économie et compétence économique en 1803, lorsque le monastère fut aboli en le cours de la sécularisation.
En plus de la musique, l'abbé Lambert Kraus s'est également intéressé à la physique et a expérimenté l'électricité. Il était considéré comme un prédicateur exceptionnel. Ses compétences en stylistique latine lui ont valu la réputation d'un "Mettener Cicero". De plus, l'abbé Lambert Kraus faisait partie de la classe des prélats de la circonscription administrative électorale de Straubing.
Il mourut le 27 novembre 1790 à Metten de «l'hydropisie du vent du cœur» et fut inhumé le 30 novembre au milieu de l'église. Le dernier discours funèbre a été prononcé par le père Bonifaz Sänftl, prieur à Niederaltaich.
Outre de la musique religieuse, dont 8 Litanies et 8 tantum ergo (op. 3), un Requiem en mi bémol majeur (1780), il a composé des Singspiel, 8 Messes solennelles (op. 1), 12 Symphonies et 2 Sérénades (op. 2).
Parmi ses œuvres
VIII Missae solemnes. Opus I, Augsbourg 1760. XII Symphoniae und 2 Serenatas. Opus II, Augsbourg 1762. VIII Lytaniae Lauretanae unacum VIII Tantum ergo. Opus III, Augsbourg 1764. Caeremoniale Monastico-Benedictinum in usum Monasterii Mettensis. Pars 1-4 , Straubing 1765. Die bestrafte Trunkenheit (L'ivresse punie), Festnachtspiel, Straubing 1759. Titus Manlius Torquati filius oder schwer bestrafter kindlicher Ungehorsam (...ou la désobéissance des enfants sévèrement punie), Trauerspiel, Straubing 1770. Höchst belohnter kindlicher Gehorsam. (Obéissance filiale hautement récompensée), Singspiel, Straubing. Leichenrede auf Abt Ignaz Lanz von Niederaltaich vom 26. Juli 1764 (Discours funéraire de l'abbé ...), Straubing 1764.
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