Amandus Matthias Leopold Ivanschiz [Ivanschitz, Ivanschütz, Ivanscics, Ivančić, Ivančič], baptisé à Vienne le 24 décembre 1727 - mort à Ort ? vers 1758), est un compositeur autrichien d'origine slave du sud.
Seules des informations fragmentaires sur sa vie sont disponibles. Il entra dans l'ordre paulinien dans sa ville natale et choisit probablement le nom d'Amandus à la fin de 1742. Après son noviciat au monastère de Ranna à l'âge de 16 ans (25 décembre 1743), il prononça ses vœux monastiques. Il étudie ensuite à Maria Trost et à Wiener Neustadt, où il est ordonné prêtre le 15 novembre 1750. Entre 1751 et 1754, il séjourne à Rome en tant qu'assistant du procurateur général de l'ordre, d'où il retourne à Wiener Neustadt. En 1755, il fut de nouveau envoyé au monastère de Maria Trost, où il mourut en 1758, à l'âge de 31 ans.
Il était évidemment un compositeur prolifique et populaire: il subsiste une centaine d'œuvres de lui en manuscrits, datant principalement de 1762 à 1772 et dispersés dans tout l'empire des Habsbourg et dans le sud de l'Allemagne. Sa musique est caractéristique de la transition du baroque tardif au début du style classique, et ses meilleures œuvres sont ses messes et ses symphonies. Les messes sont principalement composées de quatre solistes, d'un choeur à quatre parties, de deux violons et basse et d'une paire de trompettes; certains ont des dimensions considérables et présentent des traits napolitains distincts. Les symphonies, dont beaucoup ont quatre mouvements, sont notées pour les cordes, parfois avec une paire de trompettes ou de cors. Les trios, intitulés diversement «Divertimento», «Nocturno», «Sinfonia», «Sonata» et «Parthia», sont pour la plupart en trois mouvements dans la même tonalité; L’utilisation fréquente de l’alto par Ivanschiz comme deuxième instrument solo est une caractéristique prospective.
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Un compositeur classique qu'il est bon de connaître. Ecoutez cette messe
Il est malheureusement mort très jeune (31 ans), sinon il serait sans doute plus connu.
joachim Admin
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Amandus (Matthias Leopold) Ivanschiz (baptisé le 24 décembre 1727 et mort en 1758), est un compositeur autrichien du début de la période classique et un membre de l'ordre des Pères paulins. D'autres orthographes de son nom de famille adoptées dans la littérature musicologique slave ("Ivančić" ou "Ivančič") ne sont pas prouvées par les sources historiques.
Son père Mathias Josephus venait du village de Pajngerta, auj. Baumgarten (actuellement dans le Burgenland autrichien) habité par une minorité croate. Amandus a été baptisé le 24 décembre 1727, sous le nom de baptême Matthias Leopold, à Wiener Neustadt, une petite ville située à environ 50 km au sud de Vienne.
Il entre dans l'ordre des Pères paulins de sa ville natale et choisit le nom d'Amandus probablement vers la fin de 1742. Après son noviciat au monastère de Ranna à l'âge de 16 ans (25 décembre 1743), il prononce ses vœux monastiques. Il étudie ensuite à Maria Trost et à Wiener Neustadt, où il est ordonné prêtre le 15 novembre 1750. Selon les documents de l'église, il a joué de l'orgue lors de la consécration d'un nouvel instrument le 5 mars 1750 dans la cathédrale de Wiener Neustadt.
Entre 1751 et 1754, il séjourne à Rome comme assistant du procureur général de l'ordre, d'où il retourne à Wiener Neustadt. En 1755, il est de nouveau envoyé au monastère de Mariatrost, où il meurt en 1758, à l'âge de 31 ans.
Malgré son décès précoce, Ivanschiz a laissé derrière lui un nombre remarquable de compositions. Sa production comprend environ 20 symphonies, 15 trios à cordes, 17 messes, 13 litanies, 7 courtes cantates (chacune nommée "Oratorium"), 9 arrangements d'antiennes mariales, 8 airs et duos sur des textes non liturgiques, des vêpres et un Te Deum. Certaines de ces œuvres ont survécu à quelques exemplaires, voire une dizaine d'exemplaires, que l'on retrouve aujourd'hui dans de nombreux pays d'Europe, tels que l'Autriche, la Belgique, la Croatie, la République tchèque, l'Allemagne, la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède et la Suisse. Cela prouve que la musique du Père Amandus était connue d'un large public et le place parmi les moines-compositeurs les plus populaires du XVIIIe siècle.
L'œuvre d'Ivanschiz attire l'attention en raison de son langage musical moderne, appartenant clairement au style préclassique (style galant). Il est l'un des premiers compositeurs autrichiens à utiliser systématiquement un cycle en quatre mouvements dans ses symphonies, une forme que l'on retrouve dans la moitié de ses œuvres conservées dans ce genre. Il a également été l'un des premiers compositeurs à écrire des trios à cordes pour violon, alto alto et basse (violoncelle), c'est-à-dire la partition caractéristique d'un trio à cordes classique. Ses compositions instrumentales montrent un développement progressif du cadre typique de la forme sonate.
Artur Jаndа (baritone); Chοir and orchеstra La Tеmpеsta; Jаkub Burzynskі (conductor)
Commentaire détaillé sur les œuvres
Son œuvre forme la transition du baroque tardif au classicisme, et sa musique mêle les traits caractéristiques des deux périodes. En particulier, ses symphonies créées vers 1760 sont d'une importance considérable pour le développement de cette forme musicale. Environ la moitié de ses symphonies sont en quatre mouvements et l'autre moitié en trois mouvements. Le premier mouvement est généralement rapide, sous la forme d'une sonate classique ancienne. Le deuxième mouvement est lent et en deux parties, le troisième un menuet avec un trio, et le quatrième est soit en forme de sonate, soit en finale rapide en deux parties. L'orchestre n'est généralement composé que de cordes (sans contrebasses), dans plusieurs cas élargi par deux trompettes et deux cors. Une particularité est la Symphonie n° 2 en ut majeur, où l'orgue est également utilisé.
Les compositions de chambre appartiennent aux sonates baroques traditionnelles en trio pour deux instruments solistes (violon et alto, flûte et alto, ou deux violons) et basse continue (violoncelle, clavecin).
Les messes sont des compositions relativement étendues pour quatre solistes, chœur, orchestre et orgue. Passages homophoniques et polyphoniques alternent. Les parties solistes ont également des parties de colorature, qui étaient plus courantes dans la musique d'opéra à l'époque.
Les oratoriums (en fait de courtes cantates) ont une portée plus courte. Ils sont généralement en trois parties : un prélude orchestral, un récitatif d'opéra et un air, et un chœur final. La structure de la cantate spirituelle Gemitus Crucifixi Jesu Nazareni est plus complexe. Inspiré des cantates du baroque tardif, il comporte une introduction orchestrale sous forme de sonate, quatre arias avec récitatifs et un chœur final.
Ces dernières années, l'intérêt pour le travail d'Ivančič a été renouvelé et ses compositions sont publiées dans de nouvelles éditions et jouées lors de concerts.
joachim Admin
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