Les livres sur la musique

"Raphaël Schächter, pianiste et chef d’orchestre tchécoslovaque, arrive au camp de Terezin le 30 novembre 1941 et le quitte pour Auschwitz le 16 octobre 1944. Entre ces deux dates, il réussit, en dix-huit mois d'efforts desespérés, à répéter et à faire jouer le Requiem de Verdi.

Josef Bor (1906-1979), raconte cette histoire vraie en s'inspirant des versets du Requiem et en associant sa réflexion sur l'histoire à une méditation sur la musique. Une oeuvre unique, d'une remarquable vitalité."

Mon avis: Un peu decu a vrai dire, je m attendais a plus d'explications, de temoignages, etc...Et c'est mal écrit.

je viens de le commencer (à peine 4 pages!)...Voilà qui ne m'encourage pas à continuer ...

Etrange coïncidence! Je t'invite quand même à continuer la lecture. Ca sera l'occasion de nous dire ce que tu en penses. Peut être tu apprécieras plus que moi?

ok ...d'autant plus qu'il n'est pas très long!

Waou, pourtant le sujet était prometteur !

Je m'apprête bientôt à lire Un été à 4 mains de Gaëlle Josse. Je vous en dirai des nouvelles à mon retour de vacances après le 5 août

Fin août, je relirai aussi "Mémoires d'empreintes" de Brigitte Bouthinon-Dumas, qui est super intéressant pour la technique et la pédagogie du piano !

Bref, je vous partagerai mes découvertes au fur et à mesure de mes lectures

Bon, avec un peu de retard, voici plusieurs critiques de livres que j'ai lu sur la musique récemment :


Les parapluies d'Erik Satie de Stéphanie Kalfon




le résumé :

En 1901, Erik Satie a trente-quatre ans. Sans ressources et sans avenir professionnel, il délaisse Montmartre et l’auberge du Chat Noir pour une chambre de banlieue sordide où, coincé entre deux pianos désaccordés et quatorze parapluies identiques, il boit autant, ou plus, qu’il compose. Observateur critique de ses contemporains, l’homme dépeint par Stéphanie Kalfon est aussi un créateur brillant et fantaisiste : il condamne l’absence d’originalité de la société musicale de l’époque, et son refus des règles lui vaut l’incompréhension et le rejet de ses professeurs au Conservatoire.
Les parapluies d’Erik Satie n’est ni une biographie, ni une hagiographie. C’est le premier roman de la réalisatrice et scénariste Stéphanie Kalfon, conçu à la fois comme un hommage et comme un témoignage sur la vie du musicien.


Mon avis :

Petit livre romancé de la biographie d'Erik Satie. C'est par choix de découverte, pour mieux découvrir un compositeur dont j'aime la musique qui m'était assez étranger comme personne, que je me suis procuré ce petit livre, qui a l'air appétissant pour une passionnée de musique : j'aime bien la page de couverture !
Je comprends les critiques assez décevantes que j'ai pu lire car on parle beaucoup de déprime, de lenteur, et les ressentis de Satie sont très noirs en général, parmi pourtant des notes d'euphorie, d'enthousiasme et de longues heures de méditation et de philosophie sur la vie. Notre personnage était sûrement un hypersensible qui s'est perdu dans son siècle. Malcompris, mal aimé, profondément touché par les échecs et les critiques de sa musique, il a beaucoup sombré et est "passé à côté" de sa vie. Forcément, ce n'est pas super agréable à lire donc, mais je trouve que l'auteur a très bien réussi à faire comprendre ses ressentis, ses impressions, elle réussit à ce qu'on s'immisce, nous lecteurs, dans la peau de Satie.

Reste à savoir si tout ce que l'auteur a écrit correspondait vraiment au personnage de Satie. J'avais quelques doutes concernant Debussy, de la façon dont elle parlait de lui (notamment de sa réussite professionnelle, comme quoi il aurait toujours réussi en musique... je ne pense pas que ce soit juste.)

Lecture appréciée avec les lentes musiques de Satie.

Mémoires d'empreintes : l'enseignement du piano, de Brigitte Bouthinon-Dumas




Le résumé :

Brigitte Bouthinon-Dumas est entrée à 14 ans au Conservatoire de Paris où elle a travaillé avec Yvonne Lefébure, Germaine Mounier, Yvonne Loriod. Aujourd'hui professeur de piano au Conservatoire de Paris - CNR, elle est aussi conseiller pédagogique dans différents centres de formation au diplôme d'Etat piano, CEFEDEM et IFEDEM. Pourquoi ce livre ? Parce que rares sont les instrumentistes qui comprennent pourquoi le piano trahit si souvent leur pensée. L'ensemble des éléments - stabilité et empreinte du doigt, vraie détente, conscience tactile et cérébrale - donne les moyens d'une exigence sonore réelle et pas seulement intentionnelle.


Mon avis :

Très bon essai sur le piano : précisément sur la manière de ressentir et de jouer (idéalement) le piano mais aussi sur l'enseignement du piano : comment donner les meilleurs conseils aux élèves pianistes, ce qu'il faut définir et expliquer dès le début.

Un très bon essai qui se base essentiellement sur le ressenti tactile, sur la conscience corporelle plutôt que sur le jeu quasi mécanique et automatique des doigts. On parle alors d'équilibre, de stabilité : le bien-être pour mieux jouer.

Très pratique, très inspirant et instructif, je le conseille et le recommande à tous mes amis pianistes et professeurs de piano ! Je le relirai moi même dans quelques années.

Ca a l'air super intéressant ! J'ai voulu chercher sur mon site de lecture Babelio mais je n'ai pas trouvé le livre, ensuite sur Google, et je peine à trouver quoique ce soit sur le livre, c'est super étrange !

La description donne vraiment très envie de lire ce livre :)
Après j'ai regardé un peu les critiques, et il y a finalement pas mal de gens déçus. A voir donc !

Je lirai l'extrait avec plaisir (pas tout de suite ).

Et 25 euros pour même pas 500 pages de texte en noir et blanc, (le truc lu en une journée) c'est quand même du foutage de gueule. Et après les éditeurs s'étonnent qu'on pirate!

Je sais bien qu'on peut trouver tous les livres moins chers que leurs prix éditeur d'origine et heureusement. Il n'empêche qu'à sa sortie, son prix éditeur est de 25,40 euros et c'est bien trop.

Citation :

ce qui est un prix tout à fait courant

Je sais, je m'en suis rendu compte en allant dans les librairies quand je suis allé en France en février de cette année et aussi quand je veux commander sur internet. Même si c'est le prix "courant" c'est un prix qui est excessif.

(et je ne te parle pas des frais d'envoi. Cette semaine j'ai du renoncer à une commande sur Amazon car j'en avais pour 25 euros de frais d'envoi, soit plus cher que le bouquin. Au final, j'irai le pirater et il ne me coutera rien. Au final, ni l'éditeur, ni Amazon ne gagneront un rond là dessus. C'est tout ce qu'ils gagnent à vouloir être trop gorumands alors que j'étais pourtant dans une optique d'achat)

Citation :

ne plus vouloir payer le prix juste

A mes yeux, ce n'est pas le prix juste. Certes il faut payer un auteur, le temps de la création de l'oeuvre, etc... mais le lecteur lui, ne voit qu'une chose: 500 pages en noir et blanc pour 25 euros. C'est très cher quand on sait que le prix de fabrication d'un tel livre n'excède pas 5 euros (et bien moins si le tirage est important). Si tous les intermédiaires de la chaine du livre étaient moins gourmands, on pourrait vendre ces livres 2 fois moins cher (et donc certainement beaucoup plus) car au final, c'est toujours le lecteur qui doit compenser en payant au prix fort.

Pour ma part j'arrêterai de pirater (et au final ils n'ont pas un rond) quand ils feront des prix moins prohibitifs ce qu'ils n'ont toujours pas compris et fait rentrer l'édition dans un cercle vicieux: les éditeurs augmentent les prix des livres pour compenser les pertes du piratage et c'est justement ces prix de plus en plus prohibitifs qui font que les gens justement piratent!

Quand on reviendra à des prix tolérables, ils constateront que les gens achèteront de nouveau en masse au lieu de pirater. Si j'ai le choix et les moyens, je préfère toujours acheter le livre physique. Mais comme je viens de l'expliquer, cela devient de plus en plus prohibitif. Ce que ne comprenent pas les éditeurs, c'est que le jour où ils se décideront enfin à proposer des prix abordables pour vendre plus, il sera trop tard car le lecteur se sera habitué à deux choses: à pirater et la gratuité. Pourquoi payer même 5 euros un livre si on peut l'avoir gratuit? Et si beaucoup de gens préférent la lecture sur papier, nombreux sont ceux qui franchissent le cap du numérique malgré tout, par souci d'économies et se rendent compte qu'au final, avec une bonne liseuse, ce n'est pas si mal.

On arrive, si ce n'est pas déjà le cas, à un point non retour, où l'édition ne pourra plus faire revenir ses lecteurs tradtionnels dans leur giron et ça amplifiera le cercle vicieux que j'ai expliqué plus haut.

Pour ceux qui aiment la BD, une dédiée à Ravel

Il intellectualise un peu trop le rôle et le sens de la musique (à mes yeux) mais le propos est intéressant, bien que controversé d'après les critiques que j'ai pu en lire


https://www.youtube.com/watch?v=ua_aKeCvItQ

Une nouvelle BD (pas terrible) sur Beethoven

Ici, ma dernière lecture musicale, qui fut un énorme coup de coeur... au point de tenter la conversation avec le pianiste en question...




Résumé de l'éditeur :

L'image a fait le tour des réseaux sociaux : un jeune homme joue et chante dans la rue, au milieu des décombres et des maisons éventrées de Yarmouk, une ville de réfugiés palestiniens proche de Damas. Figure iconique, celui que l'on surnomme désormais " le musicien des ruines " a pourtant dû se résoudre à prendre le chemin de l'exil, Daech ayant finalement brûlé son instrument.Un jeune homme joue et chante au milieu des décombres et des maisons éventrées. La photo, prise à Yarmouk, ville de réfugiés palestiniens de la banlieue de Damas, a fait le tour du monde. Ce musicien est devenu un symbole d'humanité face à la guerre. Après avoir enduré avec dignité les souffrances du conflit syrien, celui que l'on surnomme désormais le " pianiste des ruines " a finalement dû se résoudre à prendre le chemin de l'exil : en guise d'avertissement, Daech avait brûlé son piano... Partageant le sort de milliers d'autres, il a ainsi connu la séparation d'avec sa famille, la périlleuse traversée de la Méditerranée, l'éprouvante route des Balkans, puis l'arrivée en Allemagne. Dans cette autobiographie bouleversante, Aeham Ahmad raconte son enfance de Palestinien en Syrie, son apprentissage de la musique au sein d'une famille talentueuse, jusqu'à la révolution de 2011, bientôt engloutie par la guerre. Un éclat d'obus le blesse à la main. Bravant la peur, il décide alors de jouer dans la rue, se laissant filmer pour témoigner de la résistance qui subsiste, obstinée, dans la ville assiégée. Car ce livre a une portée politique. Il dénonce la violence extrême, les exactions du régime d'Assad comme celles des djihadistes, mais il rappelle aussi la précarité du peuple syrien et le destin tragique de tous les réfugiés. Un requiem en hommage aux victimes et une ode à la musique.


Ma critique :


Enorme coup de coeur et énorme claque. Une révélation, un signe, un message ? Que fut réellement ce "roman" pour moi ?

Ce roman, c'est avant tout un témoignage. Une biographie de Aeham Ahmad, ce pianiste syrien palestinien qui a connu les ténèbres, la misère et vécu beaucoup d'horreur, celui qui a appris le piano toute son enfance, guidée par son père, et qui grâce à son don pour la musique, peut fuir. Exil forcé pour survivre, abandon de sa famille dans un ultime espoir de survie.
J'étais, et je le suis encore, tellement touchée par l'histoire vraie d'Aeham Ahmad. J'ai tellement envie de lui dire à quel point je comprends, à quel point je compatis. On se sent si impuissants, nous, et pourtant on aimerait tellement aider .

Le pianiste de Yarmouk, ce n'est pas un roman juste triste, tragique, non, c'est la musique d'Ahmad comme chant de résistance, d'espoir, de vie. D'ailleurs, aujourd'hui, Ahmad est pianiste professionnel. Il est reconnu dans le monde entier, après avoir été fortement médiatisé par les journalistes, intrigués et touchés par cette photo réelle prise de lui en train de jouer au milieu des ruines à Yarmouk, son cri de désespoir, qui aujourd'hui est le chant de la résistance. La musique plus forte que tout, la musique comme consolation, survie, guide, la musique comme la meilleure arme pour échapper à toutes les misères du monde.

Voici sa composition : I forgot my name, si mélancolique, inspiré du poème d'un de ses amis.


(je constate que je suis toujours aussi chamboulée par l'écoute de cette musique, surtout après avoir lu le livre)

C'est donc l'histoire de ce pianiste brisé, survivant des ruines, qui aujourd'hui se bat pour aider les réfugiés de guerre, se bat pour Yarmouk, et se donne tout entier à la musique pour guérir, pour témoigner, pour aider.

Histoire formidable d'une personnalité tout à fait admirable, à qui je souhaite de tout mon coeur chance, réussite et bonheur.

Enfin, ce roman témoignage m'a fait penser à Les passeurs de livres de Daraya de Delphine Minoui, où ici c'étaient les livres qui étaient l'arme de résistance, marque d'amour et de partage entre les gens et moyen de survie.

Je ne peux que vous recommander de lire le pianiste de Yarmouk pour apprendre, pour comprendre un pan de l'histoire et ce que peuvent ressentir tous ces réfugiés et victimes de guerre, peu importe où ils habitent et leur religion. Pour ressentir, pour vibrer au son du piano, pour espérer. Pour résister avec eux, les soutenir de tout notre coeur.

Un livre sur la demoiselle

Elle ne vivra que vingt-huit ans, mais ce sera suffisant pour entrer dans la légende et l'histoire du romantisme. Si Rossini, Stendhal, Delacroix, Musset, Lamartine comptèrent parmi ses admirateurs et soupirants, elle fut aussi adulée dans toute l'Europe du XIXe siècle, et aujourd'hui encore des mains anonymes viennent fleurir sa tombe au cimetière de Laeken, en Belgique.

Née en 1808 à Paris, María de la Felicidad García est la fille du ténor espagnol Manuel García. Très tôt, le chanteur lui impose un enseignement musical terrifiant tant par son rythme que par son exigence, la poussant littéralement sur scène alors qu'elle n'a que six ans. Sa voix de mezzo-soprano, d'une tessiture exceptionnellement étendue, son incomparable beauté et sa présence sur scène la propulsent au sommet. Devenue « la » Malibran, du nom de son premier mari, elle incarne la diva par excellence, celle qui, mettant fin au règne des castrats, réussit à imposer au public l'image de la prima dona assoluta, celle pour qui les compositeurs de l'époque, dont Bellini et Rossini, écriront les plus beaux rôles d'opéra. Véritable météore, elle fait un triomphe à New York, se produit dans toute l'Europe, de Londres à Milan, de Rome à Paris, et épouse enfin, après un divorce mouvementé, le violoniste belge Charles-Auguste de Bériot, son seul grand amour, avant de mourir tragiquement des suites d'un accident d'équitation, sa seconde passion.

La Malibran, qui a électrisé les foules, aura eu le monde pour scène et le public pour paradis, avec cette voix incomparable qui la place au firmament : « la voix qui dit je t'aime ».

Snoopy a écrit:

celle qui, mettant fin au règne des castrats,

Avant elle, il y eut Nancy Storace, la muse de Mozart et d'Haydn, et Saliéri, pour de très grands rôles d'opéra.
Cf. le très beau livre de mon amie Emmanuelle , (qui fut très assidue sur le forum Ron et puis ici) : "Nancy Storace, muse de Mozart et d'Haydn", tout simplement. Très bien écrit, toute la biographie de la Dame qui eut aussi une vie très mouvementée, et a peut-être (peut-être...!!), failli embarquer Mozart avec elle lors de son retour en Angleterre. D'autant plus qu'Haydn était là-bas et y a plutôt pas mal continué sa carrière et incitait Mozart à le rejoindre...

J'ai parlé au hasard des différents fils, de mes lectures, donc je n'y reviendrai pas. Bien sûr, beaucoup de livres sur Mozart, presque le pire comme l'excellent !!
Dernier livre lu dans le domaine : "Le Chevalier de Saint-George", de Claude Ribbe, dont j'ai parlé sur le fil approprié. (Merci Joachim pour tes avis). J'ai beaucoup aimé, sauf qu'on parle trop de la famille de Saint-George et du problème des esclaves, et pas assez, finalement, de la montée en puissance du compositeur, et de sa musique. Le dernier tiers du livre est un peu expédié, humble avis.

Traité de musique modale de Thierry Ecuvillon

La musique modale porte en elle des couleurs empreintes d’une légèreté délicate et d’une douceur apaisante.Le système tonal navigue entre la joie des gammes majeures et la sensibilité des gammes mineures.
Et si un équilibre était possible entre la joie et la tristesse ?
Et si un positionnement central permettait de garder l’équilibre de nos émotions ?
Et si la symétrie permettait d’avancer tel un équilibriste de mode en mode, de gamme en gamme, de couleur en couleur et ce, avec une vision claire.
Là résident tous mes espoirs.
La méthode que je propose ici, bien que novatrice, met en application les ressources utilisées depuis que la musique est, mais il semblerait que cet angle de vue, apporte de la clarté à la manière d’enseigner et de comprendre les échelles modales.
J’aime à penser que la musique a un rôle à jouer dans ce monde en tensions et il n’est plus l’heure de l’enseigner de manière complexe, nous nous devons de transmettre à nos enfants les moyens accessibles d’exprimer ce qu’il y a de meilleur en la nature et la nature humaine.
Puisse le plus grand nombre de compositeurs avoir accès à cette méthode et puisse notre époque baigner dans ces couleurs paisibles.

Chopin vu par ses élèves aux éditions Fayard, écrit par Jean Jacques Eigeldinger.
Ce livre est un vrai régal .
Je parle de la première partie qui recueille  des témoignages d’élèves.
Mais à elle seule, c’est un vrai plaisir.

Bonjour à tous,

Je tenais à vous signaler la sortie d'un roman sur Gustav Mahler signé par Laurent Sagalovitsch, Le dernier été de Gustav Mahler aux éditions du Cherche Midi. Il conte l'effondrement mental de Gustav Mahler suite à la découverte de l'infidélité d'Alma avec Walter Gropius lors de l'été 1910 :

https://www.lisez.com/livre-grand-format/le-dernier-ete-de-gustav-mahler/9782749178097

D'après ce que j'ai lu comme critique, il semble qu'en fait ce soit un roman seulement "un peu" biographique, mais sans plus, où l'on s'intéresse surtout à la vie sentimentale de Mahler.

Quelques années avant sa mort (en mai 1911) et donc avant la trahison d'Alma l'année précédente, il avait eu plusieurs épreuves à surmonter : la mort de sa petite fille, Maria, à l'âge de 4 ans, des attaques antisémites, puis l'annonce d'une maladie de cœur incurable qui finira par l'emporter dans la tombe suite à un refroidissement à New York. La trahison d'Alma avec le peintre Gropius aura eu raison de ses dernières forces.

En conséquence de ces tourments (mort de sa fille ? le fait d'être juif ? être trompé par Alma ? sans compter qu'à New York on le prenait pour un subalterne), il avait un sentiment de culpabilité intense qui l'a même obligé de consulter le célèbre psychiatre Sigmund Freud en 1910, ce qui n'a d'ailleurs servi à rien.

Je me demande si voir un psy ça sert à grand'chose...
Oui, pauvre Mahler, cela me ramène à la musique du "Maître de Musique"...

Pour les amateurs d'opéra, il existe un livre de Philippe Jordan, "Les cent mots de l'opéra", bien marketing, bien fait
pour les béotiens. Une fois qu'on l'a lu, c'est fini............

Idem avec mes bouquins sur Mozart, je préfère lire ses lettres !
Le nombre de livres sur lui parus en 2006 est impressionnant et décevant...........Dommage qu'Emmanuelle n'ait pas pu publier le sien ...