Le concerto pour piano n°24 de Mozart

Le Concerto pour piano no 24 en do mineur, K. 491, est un concerto pour piano du compositeur classique Wolfgang Amadeus Mozart.

Le concerto a été achevé le 24 mars 1786 à Vienne, trois semaines après le 23e concerto pour piano K.488 auquel il est associé dans l'esprit de son auteur, sa couleur générale dramatique « exprime les épreuves et les combats que doit affronter l'homme pour maîtriser cette vie et lui donner un sens ».

La première représentation fut jouée le 7 avril 1786 au Burgtheater de Vienne.

Le manuscrit du concerto est conservé au Royal College of Music.

Structure
Comme les concertos de forme classique, le Concerto pour piano no 24 en do mineur comporte trois mouvements :
Allegro, en do mineur
Larghetto, en mi bémol majeur
Allegretto, en do mineur
Durée : environ 32 minutes

Source : wikipedia


https://www.youtube.com/watch?v=RDitJ0WLhDY

Un concerto pour piano en trois mouvements : allegro, larghetto et allegretto. Composée en 1786, cette œuvre est un des seuls concertos de Mozart dans une tonalité mineure.

Wolfgang Amadeus Mozart compose son Concerto pour piano et orchestre n°24 en do mineur, alors qu’il combat ses démons. Il comporte trois mouvements ; presque sans tonalité définie, l’allegro initial en do mineur est joué à l’unisson et contient tous les degrés de la gamme chromatique.

En mi bémol Majeur, le larghetto semble d’une simplicité déconcertante par sa structure mélodique. Pourtant, il annonce bien le retour du thème, opéré en huit variations dans l’allegreto en mi bémol Majeur. Inspiré d’une marche funèbre, ce dernier mouvement clôt le Concerto n°24, à propos duquel Ludwig van Beethoven aurait dit : «Nous ne serons jamais capables de faire quoique ce soit de pareil ».

source : france musique

Discographie

Quelques enregistrements ...

Merci, Bel Canto, de mettre ainsi le projecteur sur le concerto n°24 de Mozart.

Bien que les derniers concertos pour piano de Wolfgang soient archi connus, j'ai l'impression (je dis bien l'impression, parce que je ne suis pas un grand spécialiste) que le n° 24 ne fait pas partie des plus célèbres (20, 21, 23...). J'ai lu quelque part – je ne me souviens plus où – que c'était pour Mozart un concerto « intime », où il s'épanchait de façon tout à fait personnelle. Mais je me demande en même temps si ce n'était pas plutôt le 22 qui avait cette fonction.

En tout cas,le 24 est l'un de mes préférés, avec le 20 et le 21. Et mon interprétation préférée est celle de Clara Haskil   , même s'il y a eu depuis des dizaines de superbes versions, dont celles, entre autres, de Barenboïm et de Zacharias, que j'aime beaucoup.

Kristian a écrit:

Mais je me demande en même temps si ce n'était pas plutôt le 22 qui avait cette fonction.

Le 22 est éclatant et pour grand orchestre (comme le 25), il ne me semble pas très "intime". Je vais y regarder de plus près

Oui, tu as raison, Joachim , mes doutes sont infondés, c'est bien le 24 qui est le concerto "intime" de Mozart.

Je l'ai écouté hier pour la énième fois, et il me bouleverse toujours autant. J'attire ton attention sur le deuxième mouvement, ce larghetto sublime : en l'écoutant, je me suis dit qu'il aurait pu faire l'objet d'un simple trio – genre K542 – tellement l'orchestre est discret. Un alto et un violoncelle auraient suffi pour exprimer exactement la même chose.

O beauté indicible !

Intimiste, intimiste… perso je ne le trouve pas plus "intimiste" que ces ses prédécesseurs et ses successeurs … Et son premier mouvement est même très dramatique quant à l'orchestre, le piano venant tempérer le drame! Pour moi s'il y en a un que je trouve "intimiste" c'est surtout le dernier le N°27... que l'on commente souvent comme "apaisé" , souriant, alors que pour moi, le 1ER mouvement surtout, est douloureux, d'une douleur contenue, qui ne s'épanche pas mais tellement sous jacente qu'elle émeut encore plus!

Comme souvent, je n'arrive pas à déterminer si j'en aime un ou deux plus que les autres, et j'ai bien du mal, dans mes préférences, à désigner les 7 derniers sans inclure ceux qui précèdent

Kristian, tu devrais écouter la version transcrite par Lachner pour piano et quatuor à cordes:




https://www.youtube.com/watch?v=UNTGksPq_iE