joachim Admin
Nombre de messages : 27100 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Antoine François Cajon (1766-1819) 2019-11-07, 12:40 | |
| Antoine François Cajon, né à Paris le 8 mars 1766, mort à Mons le 27 octobre 1819, est un compositeur français. Fils d'un musicien à la destinée mouvementée, il a été enfant de chœur à la cathédrale Notre-Dame de Paris entre 1781 et 1784. Il s'oriente d'abord vers l'enseignement, avant d'opter pour une carrière théâtrale, mais aussi de compositeur, qu'il termine en Belgique. Il était le fils de Antoine François Cajon (Mâcon, 1741 - Russie, 1791), un musicien qui aurait fui en Russie vers 1775 pour échapper à des créanciers. Cependant, dans son contrat de mariage (1765), il se dit fils majeur de Pierre Cajon, professeur de musique, et de la défunte… Pilleau sa femme. Il semble avoir reçu sa première formation à son église paroissiale de Saint Germain l'Auxerrois, puis le 8 août 1781, à l'âge de 15 ans, il est enfant de chœur "tertius ordine" à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Après une courte maladie, il devient "second ordine" le 28 juillet 1783, puis "spé" (aîné) des enfants de chœur de la cathédrale Notre-Dame le 28 janvier 1784 ; il fera une année supplémentaire de service à partir du 8 septembre suivant car cela est "nécessaire au service de l'Eglise". Pour une raison inconnue, il quitte définitivement la maîtrise de Notre-Dame le 18 août 1784. On ne connaît pas sa vie entre 1784 et 1790. On retrouve sa trace lors de son mariage le 1er septembre 1790 : Antoine François CAJON, professeur de musique, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, paroisse Saint-Sulpice, s'unit par contrat de mariage à Jeanne Madeleine Ansiaux, fille mineure de Servais Joseph Ansiaux, ancien maître vinaigrier, et de Marie Madeleine Louise Bareau sa femme. Le futur apporte la somme de 600 livres en meubles meublants, effets mobiliers et deniers comptants, provenant de ses gains et épargnes et déclare ignorer où est son père, absent depuis 15 ans. La future reçoit une dot de 4 000 livres en meubles meublants, effets mobiliers et deniers comptants. Dans les fiches du fonds Andriveau, on trouve la référence à son mariage religieux à Saint-Sulpice à la date du 20 octobre...1791.De 1792 à 1795, d'après Fétis il est entré à l'Opéra de Paris pour jouer de la contrebasse, et toujours d'après Fétis, il serait maître de musique d‘une troupe de comédiens itinérante en Belgique. On n'a plus de nouvelles jusqu'en 1805, date à laquelle son opéra-comique en 1 acte "Une matinée de Printemps" est donné à Paris au Théâtre des Jeunes Artistes. Il serait ensuite reparti en Belgique ? En 1816 il est reçu au Théâtre Feydeau à Paris comme souffleur de musique mais aurait gardé peu de temps la place et est retourné en Belgique, où il est mort le 27 octobre 1819 à Mons. Source : adapté de http://philidor.cmbv.fr/Publications/Bases-prosopographiques/MUSEFREM-Base-de-donnees-prosopographique-des-musiciens-d-Eglise-en-1790/Notices/CAJON-Antoine-Francois-le-fils/ et de la Biographie universelle des musiciens de Fétis.Œuvres En dehors de l'opéra-comique sus-visé, nous n'avons pas mention d'autres morceaux de ce compositeur... |
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