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 Ahn Eak-tai (1906-1965)

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joachim
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MessageSujet: Ahn Eak-tai (1906-1965)   Ahn Eak-tai (1906-1965) Empty2019-09-21, 19:52

Ahn Eak-tai (안익태, 安益泰 , 1906-1965) est un compositeur de musique classique et un chef d'orchestre né en Corée. Il est l'auteur de la musique de l'Aegukga, l'hymne national de la Corée du Sud.

Ahn est né le 5 décembre 1906 à Pyongyang dans une famille aisée. Collégien, il participe au Soulèvement du 1er Mars 1919 pour obtenir l'indépendance de la Corée qui avait été annexée par le Japon. Expulsé de son école, il part continuer ses études à Tokyo au collège Seisoku puis à l'école de musique de Kunitachi. Il réside à l'étranger à partir de 1930, d'abord aux États-Unis puis en Europe (Vienne, Budapest) où il termine son œuvre majeure, la Symphonie fantaisie coréenne en 1937 dont l'Aegukga constitue le final. Ce dernier est adopté comme hymne national en 1948 lors de l'indépendance de la Corée du Sud.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Ahn a l'occasion de diriger de nombreux orchestres, d'abord l'orchestre philharmonique de Berlin puis celui de Rome et enfin l'orchestre de Paris. Cependant, à la libération, il doit quitter cette ville et part en Espagne où il rencontre sa femme, Lolita Talavera (1915-2009) et fonde l'orchestre symphonique de Mallorca. Il retourne en Corée en 1955 où il travaille pour l'orchestre philharmonique de Séoul et partage dès lors son temps entre la Corée et l'Espagne. Il meurt en Espagne le 16 septembre 1965.

Outre la Symphonic Fantasy Korea, il a aussi composé Korean Dance, Nongae, Poema Synfonic "Mallorca", Lo Pi Formentor et The Death of Emperor Gojong.




https://www.youtube.com/watch?v=coaZpVkkEeU


Dernière édition par joachim le 2021-12-15, 17:09, édité 1 fois
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joachim
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MessageSujet: Re: Ahn Eak-tai (1906-1965)   Ahn Eak-tai (1906-1965) Empty2019-09-22, 12:25

L'article d'hier était tiré de Wikipedia.en, j'en ai trouvé un autre beaucoup plus complet sur sa biographie :

https://www.newworldencyclopedia.org/entry/Ahn_Eak-tai

Traduction Google


Ahn Eak-tai - en Hangui 안익태, en Hanja 安益泰 - (né le 5 décembre 1906 à Pyǒngyang - mort le 16 septembre 1965 à Majorque) était un musicien classique, compositeur et chef d'orchestre né en Corée. Il a dirigé de nombreux grands orchestres à travers l’Europe, dont l’Orchestre Philharmonique de Vienne, l’Orchestre Philharmonique de Berlin et l’Orchestre Philharmonique de Rome. En Corée, Ahn est surtout connu pour être le compositeur de l'Aegukga, désormais l'hymne national de la Corée du Sud. Très talentueux dans la musique depuis son plus jeune âge, Ahn a étudié la musique à l'étranger et, comme beaucoup de ses compatriotes patriotes, a eu du mal à vivre dans sa Corée natale pendant l'occupation japonaise et a passé l'essentiel de sa carrière en Europe.

Ahn Eak-tai est né le 5 décembre 1906 à Pyǒngyang, aujourd'hui capitale de la Corée du Nord, à l'époque précédant l'occupation japonaise de la Corée, lorsque le Japon commençait déjà à exercer une influence sur la Corée. Il était le troisième fils d'Ahn Dukhoon (안덕훈), un aubergiste de classe moyenne, membre de la famille élargie d'Ahn Soon-hoong (안순흥), réputé pour avoir produit des patriotes tels que An Chang-ho () et An Jung- geun (안중근). Dès son plus jeune âge, Eak-tai s'intéressait à la musique. Quand il avait environ six ans, il pénétrait dans l'église chrétienne voisine et écoutait les cantiques. Son frère aîné, Ahn Iksam, lui a acheté un violon alors qu'il étudiait à l'étranger à Tokyo et, six mois après sa pratique du violon, Eak-tai avait appris à jouer de nombreux hymnes qu'il avait entendus à l'église. En 1914, après être entré à l'école élémentaire de Pyǒngyang, Chongro Botong, il a entendu quelqu'un jouer de la trompette lors d'une cérémonie et a harcelé son père pour qu'il lui procure une trompette. À partir de ce moment-là, il a joué du violon et de la trompette autant que possible.

En 1918, Ahn entra au collège Sungsil et le directeur, le docteur Mauri, l'encouragea à rejoindre l'orchestre de l'école. L'année suivante, M. Mauri, qui est également à la tête du département de musique, lui apportait son gramophone une fois par semaine pour lui donner des leçons d'appréciation de la musique. Pendant ce temps, il s'intéressa au violoncelle et son frère Iksam lui apporta un violoncelle du Japon et l'envoya à Séoul prendre des cours de violoncelle pendant ses vacances d'été. Son professeur de violoncelle, M. Greg, était un missionnaire chrétien et a fait en sorte qu'Ahn joue des récitals dans les églises locales, où il a été reçu avec enthousiasme.


Etudes au Japon

En 1919, pendant le mouvement du 1er mars, le Dr. Mauri et l'orchestre de l'école, dont Ahn Eak-tai, participèrent à des manifestations pour l'indépendance. À partir de cette expérience, Ahn développa une ferveur pour le mouvement indépendantiste coréen et rejoignit un mouvement étudiant pour protester contre les enseignants pro-japonais; l'école a jugé les actes d'Ahn inappropriés et l'a puni en conséquence. Au cours de ses activités avec le mouvement indépendantiste, Ahn a entendu l'hymne national coréen pour la première fois, qui était alors chanté sur l'air du vieux Lang Syne, et il s'est promis de composer un jour une nouvelle musique pour l'hymne.

En septembre, Ahn s'est impliqué dans une tentative de perquisition dans une prison afin de sauver les militants du Mouvement du 1er mars arrêtés par la police japonaise. Lorsque la police a effectué une descente dans l'une des réunions, Ahn a été blessé et s'est enfuit chez M. Mauri. Le médecin a organisé son admission à l'hôpital chrétien voisin de Pyngyang, où il a été soigné pendant une semaine. Lorsque la police a demandé au Dr Mauri d'amener Ahn au poste de police, il s'est rendu au poste de police local pour discuter de solutions de rechange. Impressionné par le caractère du docteur Mauri, le capitaine de la police a permis à Ahn d'éviter l'emprisonnement en forgeant des papiers lui permettant de quitter le pays et d'étudier la musique à Tokyo.

Le 6 octobre 1919, Ahn partit pour le Japon en prenant un train pour Busan, puis un bateau en direction de Shimonoseki. Arrivé à Tokyo, il resta chez son frère Iksam et demanda à entrer dans le collège Gihamyeon auquel Iksam avait assisté. Il n'y avait pas de débouchés et il devait attendre jusqu'au semestre suivant pour entrer en 1921 au Tokyo Seisoku Middle School. Pendant ses années de collège, le célèbre violoniste Jacques Thibaud a donné un concert à Tokyo. Ahn était trop pauvre pour s'offrir un billet et devait se contenter d'écouter les commentaires du public qui quittait la salle après le concert. Vingt ans plus tard, à Paris, quand Ahn fut invité à diriger un concert dans lequel apparut Jacques Thibaud, Ahn raconta à Thibaud son expérience d'étudiant et les deux hommes s'entretinrent longtemps dans la nuit. Après avoir terminé ses études secondaires de cinq ans, en 1926, Ahn entra au Conservatoire de musique de Tokyo, nouvellement créé (plus tard, le Collège de musique Kunitachi, 楽 大学, Kunitachi Ongaku Daigaku) ​​et a commencé des études musicales intensives. Pendant ses études au conservatoire, il a donné des récitals de violoncelle solo à travers le Japon, acquérant une expérience de performance et renforçant la confiance en soi pour poursuivre une carrière de musicien.

Pendant les vacances d'été cette année-là, Ahn est revenu en Corée et a donné une série de récitals de violoncelle solo à Pyǒngyang, à Séoul et dans d'autres villes de Corée afin de recueillir des fonds pour la reconstruction d'une église incendiée. Au cours de sa tournée, il a rencontré les patriotes coréens Yi Sangjae, fondateur du journal Dokrip, et Jo Mansik, un leader du mouvement indépendantiste qui prônait l'utilisation de produits fabriqués en Corée afin que les dettes des Coréens soient remboursées. À la demande de Jo, Ahn a participé à une manifestation faisant la promotion de l'utilisation de produits coréens en jouant son violoncelle dans une automobile.
À la mort du père d'Ahn en 1928, sa mère eut des difficultés financières pour assurer l'éducation de tous ses fils. Confronté à la nécessité de trouver un moyen de payer ses factures scolaires, il a trouvé un travail de violoncelliste dans un restaurant chic de Tokyo. Néanmoins, il ne pouvait pas payer tous ses frais de scolarité à temps et son diplôme en 1930 fut retardé, alors qu'il gagnait l'argent pour payer le reste de ses frais de scolarité. Avec l'aide d'un ami missionnaire, il finit par payer tous les frais de scolarité et l'école organisa un récital de remise des diplômes en solo pour lui. Il a interprété un concerto et une sonate de Haydn et de R. Strauss et a reçu les éloges de la presse, qui l'a qualifié de "génie d'un avenir prometteur".

En mai 1930, Ahn Eak-tai revient brièvement en Corée. Après que la police japonaise lui ait interdit de jouer un concert programmé, il a décidé qu'il serait difficile de continuer sa carrière en Corée et de poursuivre ses études aux États-Unis .


Etats-Unis

À son arrivée à San Francisco, Ahn avait été emprisonné lors de son inspection de l'immigration pour avoir refusé de remettre son violoncelle aux fonctionnaires. Au cours de la nuit, Ahn obtint de la part d'un gardien de prison l'autorisation d'exercer sur son violoncelle confisqué; Incapable d'imaginer qu'un musicien aussi talentueux soit un criminel, le gardien de prison a enquêté sur la cause de l'emprisonnement d'Ahn et a ordonné sa libération le lendemain. Pendant son séjour à San Francisco, Ahn se rendit dans une église coréenne que le Dr Mauri lui avait présentée. À la fin du service, la congrégation a chanté l'hymne national coréen, chanté à nouveau sur l'air d' Auld Lang Syne,et il se souvint de son désir de composer un nouvel air pour l'hymne. Tandis qu'Ahn attendait dans la gare pour se diriger vers Cincinnati, le pasteur Hwang lui présenta une valise noire et un stylo à utiliser pour écrire l'hymne national.

En arrivant à Cincinnati, Park Wonjung, ancien diplômé de Soongsil Middle School et du Conservatoire de Tokyo, l'a aidé à entrer au Collège de musique de Cincinnati (qui fait maintenant partie du Conservatoire de musique de l'Université de Cincinnati). Pour payer ses frais de scolarité, Ahn travaillait dans un restaurant et touchait un salaire peu élevé, comme on pouvait s'y attendre pendant la Grande Dépression. Au cours de sa première année, il a également été accepté comme premier violoncelliste au sein de l'Orchestre symphonique de Cincinnati et, durant la semaine de relâche de sa deuxième année, il a effectué une tournée aux États-Unis où il a donné des récitals de violoncelle, notamment au Carnegie Hall de New York. Les critiques du Washington Post ont fait l'éloge du concerto pour violoncelle en ré mineur.

Devenu intéressé à diriger, en 1932, Ahn fut transféré au Curtis Institute of Music de Philadelphie, où il étudia la direction d'orchestre et la composition. Pendant ses études, il a également joué dans le Philadelphia Orchestra et dirigé la chorale de l'église presbytérienne de Chestnut Hill. Il a terminé sa première partition pour orchestre Symphonic Fantasia Korea et l'a soumise à un concours à Carnegie Hall. Le travail a été choisi pour être exécuté et Ahn a eu la chance de diriger le New York Philharmonic pour la création de son œuvre. Cependant, le spectacle s'avéra chaotique, car Ahn était incapable de contrôler l'orchestre. Très en colère, Ahn jeta son bâton et quitta la scène avec le spectacle inachevé. Symphonic Fantasia Korea malgré ses débuts peu propices reste l'une des compositions préférées d'Ahn et a été interprétée pas moins de 15 fois au cours des années suivantes.


L'Europe 

Le 8 avril 1936, Ahn quitta la ville de New York et, après avoir atterri en Europe, se dirigea vers Berlin. Constatant la popularité du Japon dans l'Allemagne hitlérienne, il sentit l'urgence d'achever sa composition de l' Aegukga (hymne national). Plus tard cette année-là, lors des Jeux olympiques de Berlin, il a rendu visite aux athlètes coréens et a chanté l' Aegukga pour eux, probablement la première fois que la chanson était chantée en public. Il a envoyé la partition finie à une organisation du mouvement pour l’indépendance coréenne à San Francisco, appelée "Réunion des peuples coréens". Il a également apporté la touche finale à la Symphonic Fantasia Korea. Déménagement à Vienne, Autriche, où Ahn a étudié la composition auprès de Bernhard Paumgartner, célèbre compositeur et interprète de Beethoven. L'année suivante, il s'installe en Hongrie sous la direction du professeur Kodai et applique ses enseignements propres à la musique asiatique au montage de sa Symphonic Fantasia Korea.

En 1937, Ahn est invité à Dublin, en Irlande, pour interpréter Symphonic Fantasia Korea. Sentant la sympathie du peuple irlandais, opprimé sous la domination britannique tout comme la Corée était sous la domination japonaise, la performance fut un grand succès. Le choeur irlandais a chanté les parties de chœur dans la langue coréenne originale et il a été tellement ému par le spectacle qu'il a décidé de toujours faire chanter le texte en coréen. De retour à Vienne, il a eu la chance de rencontrer le célèbre compositeur Richard Strauss et s'est entretenu de la Symphonic Fantasia Korea avec lui. En même temps, Ahn a poursuivi son étude à Budapest, assisté à l'Université Eötvös Loránd, diplômé en 1939. Son association avec Richard Strauss lui a permis d'obtenir la réalisation des invitations à travers l' Europe, et il a pu réaliser des performances de Symphonic Fantasia Corée dans plusieurs grandes villes.

En décembre 1940, Ahn est invité par l'Orchestre Philharmonique de Berlin, le plus grand orchestre du monde à l'époque. Les articles de journaux allemands sur Ahn étaient remplis d'éloges élogieux et il continuait à diriger d'autres orchestres célèbres en Europe. Cependant, à une occasion, Ahn fut exclu de l'Orchestre Philharmonique de Rome pour avoir interprété la Fantaisie symphonique coréenne, ce que le gouvernement japonais avait jugé déplaisant. Encore une fois, Ahn fut forcé de quitter l'Orchestre de Paris en 1944, lorsque Paris fut libéré des forces allemandes. Il a été invité par l'ambassadeur d'Espagne à diriger l'Orquestra Simfonica de Barcelona.

Lors d'une réunion sociale, Ahn a rencontré Lolita Talavera, qui était devenue une fervente admiratrice de sa musique lorsqu'elle avait vu un film de l'une de ses performances. Mlle Talavera était au courant de l'occupation japonaise de la Corée et Ahn se sentit compris. Tous deux finissent par se fiancer et, le 5 juillet 1946, Mlle Talavera et Ahn se marient. Les deux se sont rendus sur l'île de Majorque, où Ahn a fondé l'orchestre symphonique de Palma de Majorque. La même année, il cherche à travailler aux États-Unis, mais son association passée avec Strauss, connu pour être un soit-disant partisan du parti nazi, lui fait obstacle pendant deux ans. A la fin, cependant, il réussit à obtenir une invitation à diriger à l'Orchestre de Philadelphie.


Visites de retour en Corée et au Japon

Le 15 août 1948, l' Aegukga d'Ahn a été chanté lors de la cérémonie commémorative de l'établissement du gouvernement coréen. Après la guerre de Corée, le président Syngman Rhee a invité Ahn à se produire dans le cadre de la célébration de son 80e anniversaire. Le 19 février 1955, Ahn est retourné dans son pays natal après 25 ans d'absence. La fanfare militaire a chanté l' Aegukga à l'arrivée d'Ahn. Peu de temps après, Ahn a reçu la Médaille culturelle du mérite. De retour en Europe, il a continué à diriger et, en mai 1959, il avait dirigé 232 concerts.

Ahn est retourné en Corée pour la deuxième fois en 1961 pour participer au 1er Festival international de musique de Séoul, où il a participé de nouveau en 1962 et en 1963. Cependant, après avoir vécu aussi longtemps à l'étranger, il a découvert que sa façon de travailler s'était adaptée au style occidental, et il était difficile de se sentir les bienvenus dans son pays d'origine, la Corée. Il décida de ne pas participer au Festival de 1964. En 1964, il rentre brièvement au Japon pour diriger sa composition Nongae à son alma mater et demande à la pièce d'être également interprétée par le Tokyo Philharmonic de la NHK. Il y avait de la résistance à mettre la pièce au programme, mais il a finalement triomphé et la performance s'est poursuivie.

La mort, l'héritage

En 1965, Ahn Eak-tai se rendit à Londres en compagnie de son épouse et de deux de ses trois filles, pour diriger une performance de ses compositions Nongae et Pichang. Peu de temps après avoir terminé le concert avec succès, il est tombé malade et ils sont rentrés chez eux à Majorque, où il est décédé le 16 septembre 1965. Il a été enterré à Majorque, mais plus tard, ses restes ont été transférés au cimetière national coréen le 8 juillet 1977.
En 2005, la femme, les enfants et les petits-enfants d'Ahn ont présenté les droits de Aegukga au peuple coréen.


Œuvres dont les partitions existent

Korean Life. Part I Ipilcheongchun; Part II Arirang Pass (1934-1935)
Aegukga (1936)
Kangcheon Sommak - Symphonic poem (1936)
Symphonic Fantasia Korea (1936-1937)
Nongae - Symphonic poem (1962)
Aegugjisa Chudogok - Wind and String ensemble (1962)
White Lilies - Vocal and String solo (1962)
Korean Dance - Wind and String ensemble (1963)


Œuvres dont les partitions sont perdues

Korean Life. Parts III & IV (1934-1935)
Majorca - Symphonic poem (1948)
Lo Pi Formentor - Symphonic poem (1951)
Siwa Joseon - Symphony (?)
Bangataryang (?)
The Death of Emperor Gojong (?)
Aak (?)



https://www.youtube.com/watch?v=5gwa5CTQKYQ
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