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 Günter KOCHAN (1930-2009)

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joachim
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joachim

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MessageSujet: Günter KOCHAN (1930-2009)   Günter KOCHAN (1930-2009) Empty2019-03-22, 20:26

Günter Kochan, né le 2 octobre 1930 à Luckau et mort le 22 février 2009 à Neuruppin, était un compositeur allemand.

Günter Kochan a étudié auprès de Boris Blacher et a été élève-maître en composition avec Hanns Eisler. Il a enseigné la théorie musicale et la composition à l’Académie de musique Hanns Eisler de 1967 jusqu'à sa retraite en 1991. Il a dirigé les master class de composition à l’Université de musique et à l'Académie des arts de Berlin. Il a été secrétaire de la section de musique de l'Académie des arts de 1972 à 1974 ainsi que président adjoint de l'Association des compositeurs et des musiciens de la RDA de 1977 à 1982.

Prix national de la RDA. En outre, il s’est vu décerner des récompenses pour ses compositions aux États-Unis et en Europe de l’Est et a joui d’une renommée internationale notamment grâce à des symphonies comme la cantate Die Asche von Birkenau en 1965 ou encore sa musique pour orchestre n°2 en 1987. Son œuvre regroupe des œuvres orchestrales, de la musique de chambre, des œuvres chorales, des chansons populaires et de la musique de film, ce qui le situe à mi-chemin entre le réalisme socialiste et l’avant-garde.

Günter Kochan est né en 1930 à Luckau en Basse-Lusace au sein d’une famille de salariés. Il prend ses premières leçons de piano à l'âge de sept ans avec un professeur de piano local, Elfriede Sommer. Grâce à son talent musical, il intègre à partir de septembre 1944 l’Académie de musique de Leipzig, fondée en 1941 et dont le directeur artistique était auparavant le Thomaskantor Günther Ramin. Nous comptons parmi ses camarades de classe ses futurs collègues musiciens Saschko Gawriloff, Eberhard Grünenthal, Siegfried Kurz und Siegfried Stöckigt. Après la fermeture de l’Académie en 1945, il intègre le secondaire dans sa ville natale de Luckau.

Son professeur de piano le confie au compositeur et professeur de musique Siegfried Borris en 1946 afin de le préparer à l'examen d'entrée à l’Université des Arts de Berlin-Charlottenburg. Après l'examen, il renonce à passer son diplôme, commence à étudier la musique en s’intéressant principalement à la composition auprès de Konrad Friedrich Noetel (élève de Paul Hindemith) et de Hermann Wunsch (élève de Franz Schreker) et prend des leçons de piano avec Maria Petersen. Ses principales influences musicales lui viennent jusqu’alors de Boris Blacher, son professeur de contrepoint.


Encore étudiant, il établit des réseaux avec des artistes qui le soutiendront plus tard. De 1948 à 1951, il est travailleur indépendant pour la rédaction Unser Lied – unser Leben, dirigée par Jean Kurt Forest et qui appartient au département de musique folklorique de la Berliner Rundfunk. Il dirige également une chorale dont les membres font alors partie de la Jeunesse libre allemande. Il développe pendant cette période ses opinions politiques. Le compositeur André Asriel, avec lequel il a travaillé à la Berliner Rundfunk, le présente à Hanns Eisler en 1949. Étudiant, il met en musique le poème de Bertolt Brecht, Die Legende von der Entstehung des Buches Taoteking auf dem Weg des Laotse in die Emigration. Après avoir obtenu son diplôme en 1950, il déménage à Berlin-Est et débute comme deuxième élève de Hanns Eisler en intégrant la master class de composition à l’Académie des arts de Berlin qu’il quitte en 1953. Plus tard, il émet la remarque suivante à propos de Hanns Eisler: « Il ne voulait pas, contrairement à d’autres, nous imposer sa conception de la musique, mais plutôt nous encourager à suivre notre propre voie ». À partir de 1952, il fréquente la pianiste Inge Kochan, née Schulze, avec qui il se marie et a deux enfants.

À l’initiative du recteur Georg Knepler, il devient professeur de composition et de théorie musicale en 1950 à la Deutsche Hochschule für Musik (renommée « Hochschule für Musik Hanns Eisler » en 1964). Il fait ainsi partie, avec ses collègues musiciens Andre Asriel, Ruth Zechlin, Werner Scholz et Dieter Zechlin, des jeunes enseignants de l’Université des arts, fondée dans les années 1950.

Tout comme d'autres jeunes compositeurs, il subit une forte pression de la part de la politique culturelle de la RDA à la suite du débat du formalisme-réalisme en 1951. Cette dernière cherche à circonscrire « l’art décadent de l’ouest ». Cet événement a retardé son évolution en tant que compositeur. Sa carrière démarre lorsqu’il compose le concerto pour violon no 1 en 1952, grâce auquel il est couvert de louanges par des musiciens tels que Georg Knepler, Eberhard Rebling ou encore Anatoli Novikov, compositeur soviétique. En 1952, il participe à la Fête de la musique de Varsovie aux côtés du critique musical Karl Laux, alors représentant de l'Amicale germano-soviétique. En 1953, il devient membre d'une délégation amicale officielle des artistes de la RDA au sein de l'Union soviétique. La même année, ce communiste convaincu rejoint le Parti socialiste unifié d'Allemagne. De 1955 à 1963, il est un candidat au Conseil Central de la Jeunesse libre allemande. Pendant les années 1950, il écrit un certain nombre de chansons populaires et sur la jeunesse, consacrées entre autres, au Festival mondial de la jeunesse et des étudiants. Signale der Jugend, qu’il compose en 1951, devient un composant essentiel du répertoire de la Jeunesse libre allemande.

Après le mouvement de l’Insurrection de Budapest de 1956 et les conclusions du XXe congrès du Parti communiste de l'Union soviétique, il pense brièvement à quitter la RDA pour l’Ouest mais les fonctionnaires culturels Georg Knepler et Nathan Notowicz, l’ont ensuite convaincu de rester. Il s’adapte ensuite en 1959 à l’orientation de la Voie de Bitterfeld. À cause de sa musique, il considère alors encore en 1971 Paul-Heinz Dittrich, camarade compositeur comme « un ennemi du peuple ». En 1961, il a été proposé pour le département culture du Comité central de la SED pour la section musique de l’Académie allemande des arts, ce que le compositeur Paul Dessau a empêché. La même année, Kochan entreprend un voyage d’études à Cuba et devient membre en 1962 du comité d’amitié RDA-Japon de la Ligue de l’amitié des peuples. En 1964, il part à Moscou dans le cadre d’une invitation du syndicat des compositeurs avec son homologue Ernst Hermann Meyer. Kochan a déclaré plus tard sur ses ambitions de politique culturelle : « Malgré les difficultés, j’ai toujours suivi ma voie, pas avec des volontés de réussite égoïstes, mais pour mes contributions spécifiques en tant que compositeur, camarade et citoyen ».

Rétrospectivement, il a critiqué dans une interview son activité de compositeur de film pour la DEFA (studio d'État de la République démocratique allemande) dans les années 1950 et 60 : « j’ai écrit de la musique de films pour la DEFA, c’était horrible. Je regrette encore aujourd’hui de les avoir laissé les diffuser. Mais c’était des offres bien payées. En tant que jeune compositeur, on veut s’essayer à de nombreux domaines ».

À partir du milieu des années 1960, il essaie de communiquer entre les anciennes et nouvelles générations de compositeurs. En 1967, il est nommé professeur à l’Académie de musique « Hanns Eisler ». À partir de 1968, il dirige une master class de composition à l’Académie allemande des arts. En 1972, il dirige même une master class à l’Université de musique de Berlin. En 1973, il reçoit, avec l’aide d’Ernst Hermann Meyer, qui le considérait comme « le compositeur le plus doué de la génération du milieu et la jeune génération », un poste de professeur titulaire à Berlin. De plus, il a souvent assuré des cours d'été de musique contemporaine de Gera fondés en 1974. On compte parmi ses élèves connus les compositeurs Udo Zimmermann, Lothar Voigtländer et Friedrich Schenker. En tant que professeur de composition, il a voulu, selon ses propres dires, « ne jamais imposer sa propre conception de la musique, mais encourager les progrès ». À partir de 1985, Günter Kochan travaille en tant que professeur et devient émérite en 1991 après la réunification allemande.

Il remporte quatre fois le prix national de la RDA mais rend le quatrième et est membre de l'Académie allemande des Arts de 1965 à 1992 (à partir de 1972 nommée Académie des Arts de la République démocratique allemande, et à partir de 1990 Académie des Arts à Berlin). Il travaille de 1972 à 1974, succédant à Kurt Schwaen comme Secrétaire du département de la musique. En 1972, il rencontre avec d'autres responsables de la culture son modèle musical Dmitri Chostakovitch, qui est venu à Berlin. En outre, il était membre actif dans l’association centrale et d’arrondissement des compositeurs. De 1977 à 1982, il est vice-président sous le président Ernst Hermann Meyer de l’association des compositeurs et des musiciens de la RDA.

Après ses deux premières symphonies et plusieurs œuvres vocales, il s’attaque en 1971 à l'opéra Karin Lenz, dont la première est donnée par le chef d’orchestre Heinz Fricke et le régisseur Erhard Fischer à l’Opéra d'État Unter den Linden à Berlin. Pour le 30e anniversaire de la RDA, il compose l'oratorio politique, Das Friedensfest oder Die Teilhabe (1979). Dans une interview de 1979 avec le musicologue Ursula Stürzbecher, il déclare: « le problème de composition, ou plus exactement la question, par rapport à la façon dont on doit composer est semblable partout dans le monde. Ce n'est pas un problème géographique, mais une question de position idéologique ».


En novembre 1989, il soutient une lettre ouverte de compositeurs à l’Association de compositeurs qui se montraient très autocritiques quant aux travaux récents de l'organisation. L’introduction nous dit : « ces dernières années, l’Association des compositeurs a réagi [...] tardivement, à contrecœur et de façon tactique aux enjeux sociopolitiques. » En conséquence, les parties ont demandé la démission du président Wolfgang Lesser.

L’Orchestre symphonique allemand de Berlin, aujourd’hui appelé Konzerthausorchester Berlin, était considéré comme son orchestre favori. Il a joué pour la première fois à titre posthume en 2011 sa sixième symphonie achevée entre 2003 et 2006. Les œuvres de Kochan ont été répertoriées mais peu interprétées après la réunification allemande. Seules ses œuvres de chambre ont reçu un accueil favorable. Depuis 1992, il vit retiré du monde à Hohen Neuendorf près de Berlin.

En 2009, Kochan Günter décède d'une maladie pulmonaire à l'hôpital de Ruppin. Une partie de son héritage se trouve maintenant dans les archives des compositeurs contemporains de la Bibliothèque d'État et universitaire de Saxe à Dresde.


Œuvres

Günter Kochan fait partie de la génération intermédiaire des compositeurs de la RDA (comme Rosenfeld, Thiele, Tittel, Schubert, Grabs, Wenzel et Medek). Mais contrairement à ces derniers, il commença à composer dès la fin de la guerre, à l’instar de Ruth Zechlin. Il utilise des techniques de composition musicale traditionnelles, tout en empruntant parfois au dodécaphonisme. Ainsi, sur la scène musicale de la RDA, Kochan se situe entre réalisme socialiste soviétique et avant-garde musicale.

Sa première composition importante, son premier concerto pour violon est très classique et se rapproche de l’œuvre de Johannes Brahms. Puis, Kochan développe rapidement son propre style, en s’inspirant de ses modèles Paul Hindemith et Béla Bartók. Il compose dans un style virtuose néo-classique, basé sur une tonalité très riche. La musique sérielle, technique de composition prônée aux Internationale Ferienkurse für Neue Musik lui déplaisait. Günter Kochan n’admirait pas Pierre Boulez, Olivier Messiaen ou Edgard Varèse, mais Witold Lutosławski, compositeur polonais qui eut aussi beaucoup de succès en RDA.

Dieter Härtwig, musicien originaire de Dresde, désigne l’œuvre de Kochan comme un « appel à la sérénité ludique, à la gaieté et à l’optimisme ». En 1959, après un concert tenu dans le cadre du plus grand festival polonais de musique contemporaine, le Warschauer Herbst, Diether de la Motte, musicologue d’Allemagne de l’Ouest avait déclaré que la musique de Kochan rivalisait avec « l’école polonaise ».

Dans les années 1950, il fait la rencontre de symphonies et quatuors à cordes de Dmitri Chostakowitsch et de Sergueï Prokofjev qui l’influenceront fortement. Son style devient plus grossier, plus abrupt et plus prononcé. Kochan se démarque progressivement du néo-classicisme et intègre de plus en plus de techniques de composition nouvelles, empruntées notamment au dodécaphonisme. Son style arrive à maturité avec des compositions comme la cantate Die Asche von Birkenau (1965) tirée d’un texte de Stephan Hermlin, qui porte sur le thème d’Auschwitz, et sa 2e symphonie (1968). Les passages dédiés aux percussions sont une des caractéristiques de sa musique vivante, puissante et très expressive.

Malgré l’amélioration de ses techniques de composition, avec la musique aléatoire et la musique sérielle, les œuvres qu’il crée les années suivantes resteront essentiellement au même niveau que ses œuvres phares. Il ne pouvait espérer mieux comme successeur que son élève Friedrich Schenker qui achèvera le retrait des modèles de références tonales et des tendances néo-classiques. Kochan lui-même donnait beaucoup d’importance à l’enseignement qu’il avait reçu de Hanns Eisler. Eisler a joué un rôle majeur dans sa façon de considérer à la fois la musique et le public. Ainsi, Kochan n’a jamais perdu de vue le public, sa musique devait avant tout rester audible, et ce même dans les Temps modernes.

Pour décrire la musique de Kochan, Erik Buchheister, journaliste culturel, parlait d’un « caractère appellatif » aux traits humanistes de Karl Amadeus Hartmann.



Symphonies

Sinfonie für großes Orchester mit Chor (1962/64) nach Worten von Paul Wiens. UA 13. November 1963 Oschatz (Thomas-Müntzer-Haus, Festtage Neuer Musik, Rundfunkchor Leipzig, Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig, Leitung: Herbert Kegel)
Sinfonie Nr. 2 für großes Orchester in einem Satz (1968). UA 21. Februar 1969 Berlin (II. Musik-Biennale Berlin, Berliner Sinfonieorchester, Leitung: Kurt Sanderling)
Sinfonie Nr. 3 für Orchester mit Sopran-Solo [Dem Andenken Hanns Eislers gewidmet] (1972) nach Worten von Johannes R. Becher. UA 12. November 1973 Rostock (Philharmonisches Orchester Rostock, Roswitha Trexler (Sopran), Leitung: Gerd Puls)
Sinfonie Nr. 4 für Orchester (1983/84). UA 1. Februar 1985 Berlin (Schauspielhaus, X. Musik-Biennale Berlin, Sinfoniekonzert, Berliner Sinfonieorchester, Leitung: Claus Peter Flor)
Sinfonie Nr. 5 für Orchester (1985–87). UA 13./14./15. November 1987 Berlin (Schauspielhaus, Sinfoniekonzert, Berliner Sinfonie-Orchester, Leitung: Claus Peter Flor)
Sinfonie Nr. 6 für Orchester (2003–06). UA 11./12. Februar 2011 Berlin (Konzerthaus, 3. Konzert, Konzerthausorchester Berlin, Leitung: Lothar Zagrosek)


Autres œuvres pour orchestre et concertos

Konzert für Violine und Orchester D-Dur op. 1 (1951/52) (Ausgabe für Violine und Klavier bearbeitet von Curt Beilschmidt)
Polkas – heiteres Stück für großes Orchester (1955)
Kleine Suite op. 13 (1956) aus der Filmmusik Bärenburger Schnurre UA 1967
Konzert für Klavier und Orchester op. 16 (1957/58). UA 9. November 1958 Dresden (Dresdner Philharmonie, Dieter Zechlin (Klavier), Leitung: Heinz Bongartz)
Suite für Orchester Nr. 1 (1958)
Fröhliche Ouvertüre für kleines Orchester op. 26 (1960) UA 1962
Sinfonietta (1960). UA 19. November 1960 Dresden (Dresdner Philharmonie, Leitung: Heinz Bongartz)
Suite für Orchester Nr. 2 „Goldoni-Suite“ (1961) aus der Filmmusik Italienisches Capriccio. UA 1961
5 Sätze für Streichorchester (1961)
Orchestervariationen über Eislers Solidaritätslied (1961). Gemeinschaftskomposition von Andre Asriel, Fritz Geißler, Herbert Kirmße, Günter Kochan, Siegfried Köhler, Dieter Nowka, Joachim Werzlau und Ruth Zechlin
Konzert für Orchester (1962). UA 7. Oktober 1962 Leipzig (Kongresshalle, Rundfunk-Sinfonieorchester Leipzig, Leitung: Herbert Kegel)
Divertimento – Orchestervariationen über ein Thema von Carl Maria von Weber (1964). UA 1. Februar 1965 Berlin (Berliner Sinfonieorchester, Leitung: Kurt Sanderling)
Concertino für Flöte und kleines Orchester (1964). UA 2. Oktober 1964 Dresden (Staatskapelle Dresden, Johannes Walter (Flöte), Leitung: Herbert Kegel)
Fantasie für Flöte und Orchester (1965)
Variationen über eine venezianische Canzonetta für Klavier und kleines Orchester (1966)
Konzert für Violoncello und Orchester (1967). UA 1. Juli 1969 Rostock (Volkstheater, 1. Philharmonisches Konzert, Rostocker Theaterorchester, Friedemann Erben (Violoncello), Leitung: Gerd Puls)
Suite für Orchester Nr. 3 (Rostocker Suite) (1969) aus der Filmmusik Jubiläum einer Stadt – 750 Jahre Rostock
Variationen über ein Thema von Mendelssohn für Klavier und Orchester (1971/72) anlässlich des 125. Todestages von Felix Mendelssohn Bartholdy. UA 3. November 1972 Berlin (Staatskapelle Berlin, Dieter Zechlin (Klavier), Leitung: Günther Herbig)
Konzert für Viola und Orchester (1973/74). UA 16. Februar 1975 Berlin (Hallesche Philharmonie, Alfred Lipka (Viola), Leitung: Olaf Koch)
2. Konzert für Violoncello und Orchester (1976). UA 5. Mai 1978 Rostock (Philharmonisches Orchester Rostock, Jürnjakob Timm (Violoncello), Leitung: Gerd Puls)
Konzert für Bläserquintett und zwei Streichergruppen (1975–77). UA 18. Februar 1977 Berlin (VI. Musik-Biennale Berlin, Staatskapelle Berlin, Bläserquintett der Staatskapelle Berlin, Leitung: Alexander Dimitriew)
Bilder aus dem Kombinat. 7 Stücke für Orchester (1976/77). UA 30. Juni 1978 Sonneberg (17. Arbeiterfestspiele, Arbeiter-Sinfonieorchester Bitterfeld, Leitung: Frank-Arne Eichhorn)
Passacaglia und Hymne für großes Orchester (1979). UA 10. Dezember 1979 Halle (Hallesche Philharmonie, Leitung: Olaf Koch)
Konzert für Violine und Orchester (1980). UA 19. Februar 1982 Berlin (Deutsche Staatsoper, DDR-Musiktage 1982, Egon Morbitzer (Violine), Staatskapelle Berlin, Leitung: Friedrich Goldmann)
IN MEMORIAM. Musik für Orchester (1982). Widmung: Konrad Wolf und Paul Wiens. UA 15./16./17. Dezember 1984 Berlin (Schauspielhaus, Berliner Sinfonieorchester, Leitung: Claus Peter Flor)
Der Große Friede. Triptychon für Tenor, Horn, Pauken, Schlagwerk und Streichorchester (1986). Text von Walter Lowenfels und Paul Wiens. UA 15. Februar 1987 Berlin (XI. Musik-Biennale Berlin, Sinfoniekonzert, Sebastian Weigle (Horn), Gunter Wurzel (Tenor), Staatskapelle Berlin, Leitung: Chihiro Hayashi)
Präludium für großes Orchester. UA März 1986 Berlin (FDJ-Sinfonieorchester der DDR, Leitung: Reinhard Seehafer)
Konzertante Szenen für 27 Instrumentalsolisten. UA 14. April 1986 Halle (Hallesche Philharmonie, Leitung: Ude Nissen)
Und ich lächle im Dunklen dem Leben. Musik für Orchester Nr. 2 (1987) nach Briefen von Rosa Luxemburg. UA 14./15./16. Februar 1989 Karl-Marx-Stadt (Stadthalle, 6. Sinfoniekonzert der Robert-Schumann-Philharmonie Karl-Marx-Stadt, Leitung: Dieter-Gerhardt Worm)
Herbstbilder. Metamorphosen für 28 Solostreicher (1990/91)


Musique de chambre

Sonate für zwei Klaviere (1947)
Zwei Sonatinen für Klavier (1948)
Suite für Klavier op. 2 (1952)
Trio für Violine, Violoncello und Klavier op. 4 (1954). UA 12. September 1954 Dresden (Staatstheater, Gottfried Lucke (Violine), Clemens Dillner (Violoncello), Günter Blumhagen (Klavier))
Präludien, Intermezzi und Fugen für Klavier op. 7 (1954)
Divertimento für Flöte, Klarinette und Fagott op. 12 (1956). UA 1959 Warschau (Warschauer Herbst, Mitglieder des Gewandhaus-Bläserquintetts)
11 kleine Stücke für Klavier zu vier Händen op. 20 (1959)
Sonate für Violoncello und Klavier (1958–61)
9 Kinderstücke für Klavier (1960)
5 Sätze für Streichquartett (1961). UA (Gewandhaus-Quartett)
Sonate für Violine und Klavier (1962)
Kleines Streichquartett in zwei Sätzen (1965)
Sieben leichte Klavierstücke (1971)
Fünf Klavierstücke: Capriccio, Andante, Fuge, Invention, Scherzo (1971). UA (Dieter Zechlin (Klavier))
Streichquartett (1973/74). UA (Streichquartett der Deutschen Staatsoper Berlin)
Klavierstück für D. Sch. (1974)
Sieben Miniaturen für vier Tuben (1977). UA 17. Juni 1978 Los Angeles (Musikfestival, University of Southern California, Los Angeles-Tubaquartet: Roger Bobo, Tommy Johnson, Jim Self, Don Waldrop)
Fantasie für Bratsche solo. UA 22. September 1980 Berlin (Konzert der Musikhochschule Berlin, Alfred Lipka (Bratsche))
Streichtrio [gewidmet Ernst Hermann Meyer zum 75. Geburtstag] (1979/80). UA 23. Mai 1981 Dresden (Plenarsaal des Neuen Rathauses, Eröffnung der Dresdner Musikfestspiele 1981, Peter Glatte (Violine), Winfried Berger (Viola), Joachim Bischof (Violoncello))
Klaviersonate (1981). UA 29. Mai 1981 Dresden (Kongresssaal des Deutschen Hygienemuseums, Dresdner Musikfestspiele 1981, Annerose Schmidt (Klavier))
Sonate für Viola und Klavier (1984/85). UA (Alfred Lipka (Viola), Dieter Zechlin (Klavier))
Variationen für Klavier (1986). UA 22. November 1987 Berlin (Matinee im Apollo-Saal anlässlich des 30. Jubiläums des Verlages Neue Musik Berlin, Dieter Brauer (Klavier))
Fünf Bagatellen für 4 Posaunen (1987). UA 25. Februar 1988 Berlin (Apollo-Saal, DDR-Musiktage 1988, Kammerkonzert, Mitglieder des Posaunenquintetts Berlin: Wilfried Helm (Altposaune), Ralf Zank (Tenorposaune), Norman Reichelt (Tenorposaune), Jörg Lehmann (Bassposaune))
Bagatellen und Interludien für Klavier (1989)
Klavierquintett (1992/93). UA 28. Mai 2000 Leipzig (Gewandhaus, Rolf-Dieter Arens (Klavier), Gewandhaus-Quartett: Frank-Michael Erben (Violine), Conrad Suske (Violine), Volker Metz (Viola), Jürnjakob Timm (Violoncello))
Schneiders Höllenfahrt für vier Posaunen und Tuba (1993). UA (PosaunenQuintett Berlin)
Sieben Szenen für Flöte, Viola und Gitarre (1993)
Duo für Klarinette und Klavier (1994/95)
Musik für Altblockflöte und Klavier oder Cembalo (1995). UA (Markus Bartholomé (Altblockflöte), Andreas Skouras (Cembalo))
Konzertstück für vier Posaunen und Tuba (1995/96). UA (PosaunenQuintett Berlin)
Divertimento für Blockflötenensemble (1997/98)
Fünf Stücke für Kontrabass (1999)
Sinfonietta für Streicher (2002)
Streichquartett Mr. 2 (2003/06)
Fünf Miniaturen für Kontrabass-Solo (2004)
Quintettino für Blockflöten (2004).UA (B-Five Recorder Consort)


Œuvres vocales

Opera

Karin Lenz. Oper in zehn Bildern (1971). Libretto: Erik Neutsch. UA 2. Oktober 1971 Berlin (Deutsche Staatsoper, Leitung: Heinz Fricke, Regisseur: Erhard Fischer)


Musiques de scène

Ein seltsamer Philosoph und Hauptmann in Zivil / Marek im Westen (1951). Text: Gerhard W. Menzel. UA 11. Mai 1952 Berlin (Deutsches Theater Berlin, Regisseur: Werner Dissel)
Revue der Einverstandenen. Text: Karl Mickel (veröffentlicht unter dem Pseudonym Adam Schrank). UA 1958
Musik zu Klaus Störtebeker (1959). Text: Kurt Barthel. UA 16. August 1959 Ralswiek (Rügenfestspiele, Regisseur: Hanns Anselm Perten)
Musik zu Vietnam-Diskurs (1967/68). Text: Peter Weiss. UA 20. März 1968 Frankfurt am Main (Kammerspiele, Regisseur: Harry Buckwitz)
Eine Geschichte von Dir. Text: Waldtraut Lewin. UA 24. November 1974 Rostock (Volkstheater, Regisseur: Waldtraut Lewin)


Oratorium

Das Friedensfest oder Die Teilhabe. Oratorium für Sopran, Tenor, Bass, zwei gemischte Chöre und Orchester (1978) nach einer Dichtung von Paul Wiens. UA 23. September 1979 Berlin (Palast der Republik, Renate Frank-Reinecke (Sopran), Harald Neukirch (Tenor), Hermann Christian Polster (Bass), Rundfunkchor Berlin, Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Leitung: Franz-Peter Müller-Sybel)


Cantates

Legende von der Entstehung des Buches Taoteking auf dem Weg des Laotse in die Emigration. Kantate für Chor und Orchester (1949) nach einem Gedicht von Bertolt Brecht. UA August 1949 Berlin (Jugendchor und -orchester der Rundfunkabteilung Junge Welt, Solist: Gerhard Räker, Leitung: Ferdinand Schmitz)
Ernst Thälmann. Kantate für gemischten Chor und Orchester (1949). Text: Max Zimmering. UA 6. Februar 1960
Die Welt ist jung. Kantate für Solostimmen, gemischten Chor und Orchester (1951). Text: Paul Wiens. UA Berlin (Weltfestspiele der Jugend)
Die Asche von Birkenau. Kantate für Alt-Solo und Orchester (1965). Text: Stephan Hermlin. UA 25. April 1966 Berlin (Berliner Sinfonieorchester, Annelies Burmeister (Alt), Leitung: Kurt Masur)
Aurora. Kantate für mittlere Frauenstimme, Chor und Orchester (1966). Text: Stephan Hermlin. UA 12. März 1967 Berlin
Urbar machen, tätig sein, Mensch sein! Zyklus für gemischten Chor (1969). Text: Werner Lindemann. UA 13. Dezember 1969 Stuer (FDGB-Chor Neubrandenburg, Leitung: Günter Wilsch)
Wir unaufhaltsam. Sinfonische Demonstration für Bariton, Sprecher, gemischten Chor und Orchester (1970) nach einem Text von Jo Schulz. UA 1971 Riesa (13. Arbeiterfestspiele, Hermann Hähnel (Bariton), Monika Naumann und Werner Hafft (Sprecher), Chor des Volkskunstensembles „Joliot-Curie“ des VEB Rohrkombinats Riesa, Chor der Technischen Universität Dresden, Staatliches Sinfonieorchester Riesa, Leitung: Karl Haffner)
Das Testament von Ho chi Minh (1970). Kantate für Sprecher, Kammerorchester und neun Instrumente. UA Rostock (Volkstheater)
Die Hände der Genossen. Kantate für Bariton und Orchester (1974) nach Texten von Giannis Ritsos. UA 25. Februar 1975 (Berliner Sinfonieorchester, Werner Haseleu (Bariton), Leitung: Kurt Sanderling)


Melodrames

LUTHER. Melodram für zwei Sprecher, gemischten Chor und großes Orchester (1981) nach einem Text von Johannes R. Becher anlässlich des 500. Geburtstages Martin Luthers am 10. November 1983. UA 12./13./14. November 1983 Rostock (Volkstheater, 3. Philharmonisches Konzert, Uwe Detlef Jessen, Hans-Dieter Neumann (Sprecher), Chor des Volkstheaters Rostock, Rostocker Singakademie, Philharmonisches Orchester des Volkstheaters Rostock, Leitung: Gerd Puls)


Lieder à voix seule

Neues Dorf. Vier Lieder für Gesang und Klavier op. 3 (1952). Text: Franz Fühmann
3 Shakespeare-Lieder für Alt und Orchester (1964)
Fünf Lieder für mittlere Stimme und Klavier (1965/66) nach Worten von Johannes R. Becher
Drei Epitaphie für Bariton und Instrumente (1975). Text: Ernst Schumacher. UA 28. Juni 1982 Berlin (Club der Kulturschaffenden „Johannes R. Becher“, Herman Hähnel (Bariton), 5 Instrumentalisten)
Triptychon für Mezzosopran und vier Instrumente (1991) nach Texten von Rosa Luxemburg


Jugend- und Massenlieder

Daß nimmer auf Erden geschehe .... Text: Günther Deicke (erschienen 1986)
Der Sommer summt. Text: Johannes R. Becher
Der Sozialismus lebt. Text: Erich Weinert
Ein Jahr. Text: Georg Weerth (erschienen 1972)
Ferienlied eines Unpolitischen. Text: Erich Weinert (erschienen 1965)
Genosse General
Her mit dem Friedensvertrag
In Bamberg, hinter dem Hügel. Text: Paul Wiens
Laßt euch grüßen, Pioniere. Text: Max Zimmering
Laßt uns großen Pionieren ...
Lied der neuen Erde. Text: Johannes R. Becher
Lied vom Sperber
Lob des Lebens. Text: Max Zimmering (erschienen 1958)
Man fühlt sich wieder. Text: Erich Weinert (erschienen 1965)
Mein Präsident. Text: Erwin Burkert (erschienen 1953)
Pionierdank an die Partei. Text: Helmut Stöhr
Rostocker Hafenlied. Text: Erwin Burkert (erschienen 1960)
Schützt diese Welt. Text: Günther Deicke (erschienen 1966)
Signale der Jugend. Schlußchor aus der Kantate Die Welt ist jung
Wir lieben unsere Heimat. Text: Susanne Speer (erschienen 1962)
Wo wir sind, da stehen Millionen. Text: Wilm Weinstock (erschienen 1954)


Hörspiele

Helmbrecht von Barbara Winkler. DDR 1961. Regie: Fritz Göhler.
Der kluge Alexander von Joachim Kupsch. DDR 1963. Regie: Fritz Göhler.
Hirsch Heinrich von Fred Rodrian. DDR 1963. Regie: Uwe Haacke.


Musiques de film

Sport voran – seid bereit. Kurz-Dokumentarfilm, DDR 1951.
Heimat, wir schützen dich. Kurz-Dokumentarfilm, DDR 1952. Regie: Bruno Kleberg.
Das kleine und das große Glück. Spielfilm, DDR 1953. Regie: Martin Hellberg.
Einmal ist keinmal. Spielfilm, DDR 1954/55. Regie: Konrad Wolf.
Heimliche Ehen. Spielfilm, DDR 1955/56. Regie: Gustav von Wangenheim.
Bärenburger Schnurre. Spielfilm, DDR 1956/57. Regie: Ralf Kirsten.
Italienisches Capriccio. Spielfilm, DDR 1961. Regie: Glauco Pellegrini.
Die Hochzeit von Länneken. Spielfilm, DDR 1963/64. Regie: Heiner Carow.
Terra Incognita. Spielfilm, DDR 1964/65. Regie: Hanns Anselm Perten.
Jubiläum einer Stadt – 750 Jahre Rostock. Kurz-Dokumentarfilm, DDR 1968. Regie: Winfried Junge.
Die Verschworenen. TV-Spielfilm, DDR 1971. Regie: Martin Eckermann.
Inselsommer. TV-Spielfilm, DDR 1973/74. Regie: Martin Eckermann.


Chants folkloriques

Deutsche Volkslieder für Gesang und Klavier op. 11a (1955)
Deutsche Volkslieder für Gesang und Klavier op. 11b (1956)
Deutsche Volkslieder 1. Folge für Sopran und Klavier (1956)
Deutsche Volkslieder 2. Folge für Sopran und Klavier (1979). UA 17. April 1984 Weimar (1. Erfurter Tage Zeitgenössischer Musik, Neue Musik im Saal am Palais, Komponistenporträt Günter Kochan, Karin Kurzendörfer (Sopran), Reinhard Wolschina (Klavier))
Es geht ein dunkle Wolk herein für gemischten Chor (1979)
Sieben deutsche Volkslieder für vier Posaunen und Tuba (1994/95). UA ? (PosaunenQuintett Berlin)




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Snoopy
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Snoopy

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Günter KOCHAN (1930-2009) Empty
MessageSujet: Re: Günter KOCHAN (1930-2009)   Günter KOCHAN (1930-2009) Empty2020-05-30, 14:21

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