Les voix du jazz sont impénétrables.

Dianne Reeves,
née le 23 octobre 1956 à Détroit (Michigan), est une chanteuse de jazz afro-américaine connue autant pour ses prestations sur scène que pour ses albums. Avec Dee Dee Bridgewater, Diana Krall et Cassandra Wilson, elle est considérée comme l'une des plus importantes chanteuses de jazz de notre temps. Elle vit aujourd'hui à Denver (Colorado).

Reflections  


https://www.youtube.com/watch?v=32RtMx2M9n8

Champian Fulton (né le 12 septembre 1985) est un chanteur et pianiste de jazz américain.

If I Had You  

https://www.youtube.com/watch?v=DE5vicjJtjo

Katie Melua est née en Géorgie soviétique le 16 septembre 1984.

En 1992, sa famille quitte Tbilissi pour Belfast où Katie suit des cours jusqu'en 1997 où elle s'intalle dans le Sud-Est Londonien. Elle se rend à une émission de télé et interprète "Without You" de Mariah Carey et gagne le concours. Elle s'inscrit à la Brit School for Performing Arts et se lance dans la chanson.

Sa voix envoûtante, ses mélodies telles que If You Were A Sailboat font de Katie Melua une merveilleuse interprète du jazz vocal de la Nouvelle Génération.

Norah Jones (née Geethali Norah Jones Shankar, le 30 mars 1979) est une chanteuse, auteur-compositeur et pianiste américaine. Elle a remporté de nombreux prix et ses albums ont vendu plus de 50 millions de disques dans le monde. Billboard l'a nommée la meilleure artiste de jazz des années 2000. Elle a remporté neuf Grammy Awards et a été classée 60e sur le palmarès des artistes de la décennie 2000 du magazine Billboard.
Jones est la fille du sitariste et compositeur indien Ravi Shankar et de la productrice de concerts Sue Jones, et est la demi-soeur des autres musiciens Anoushka Shankar et Shubhendra Shankar.

Christmas Time Is Here


https://www.youtube.com/watch?v=Cfl1OfSchV0

Je rebondis sur le poste d'avant : j'adore Katie Melua (j'ai tous les albums) mais je n'aurais pas dit que c'est une chanteuse de jazz.

Elle a quelques chansons jazzy, certaines plutôt blues, et pas mal de folk.

Chez moi en tout cas je l'ai classée dans folk et pas dans jazz comme Stacey Kent ou Jane Monheit, qui elles, sont des chanteuses purement de jazz. D'autant qu'à un moment sa musique virait carrément à l'électro...

Je ne la connaissais pas. Perso, j'accroche pas à sa voix. Même son anglais n'est pas terrible alors qu'elle a vécu là bas.

Halie Loren (née le 23 octobre 1984) est une chanteuse et compositrice de jazz américaine de Sitka, en Alaska.

Dream a Little Dream of Me



https://www.youtube.com/watch?v=-oWd3Lfwxf0

Nnenna Freelon est une chanteuse, compositrice, productrice et arrangeuse américaine de jazz née le 28 juillet 1954 à Cambridge, dans le Massachusetts (États-Unis). Elle a été nominée 5 fois aux Grammy Awards pour ses performances vocales, elle a travaillé et s'est produite avec de grands noms du jazz et de la soul comme Ray Charles, Ellis Marsalis, Al Jarreau, Anita Baker, Aretha Franklin, Dianne Reeves, Diana Krall, Ramsey Lewis, George Benson, Clark Terry, Herbie Hancock ou Terence Blanchard, parmi tant d'autres.

I Say a Little Prayer (une voix resplendissante)  


https://www.youtube.com/watch?v=lWR8NOAlNdY

Pébété a écrit:

I Say a Little Prayer (une voix resplendissante)  

A mes oreilles pas du tout. On dirait une voix de rapeuse bas de gamme

Bon, je préfère quand même ça :

https://youtu.be/S7IWpOw-Htc

Lucille Spann (23 juin 1938 - 2 août 1994) de son nom de jeune fille Mahalia Lucille Jenkins, était une chanteuse de blues américaine qui a participé à la communauté Chicago Blues dans les années 1960 et 1970.

Country Girl  



Du Blues comme je l'aime.    
https://www.youtube.com/watch?v=RLTkJq98D4Y

Je trouve ça super beau !
Pourquoi ne places-tu pas cela sur le fil "blues" ?

Non, le 12 février, ça ne me plait plus........

Eunice Kathleen Waymon, dite Nina Simone, née le 21 février 1933 à Tryon (Caroline du Nord, États-Unis) et morte le 21 avril 2003 à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône, France), est une pianiste, chanteuse, compositrice et arrangeuse musicale américaine. Elle fut également militante pour les droits civiques aux États-Unis. Elle est considérée, avec Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan et Billie Holiday, comme l'une des quatre plus grandes chanteuses de jazz de l'histoire.

Née dans une famille méthodiste, la jeune Eunice est très attirée par la musique classique, mais la pauvreté et les préjugés ethniques ont raison de ses ambitions. Désirant à l'origine devenir pianiste concertiste, elle s'est finalement illustrée dans des styles musicaux variés, notamment le jazz, le blues, la musique classique, la soul, le folk, le R&B, le gospel et la pop. Son parcours musical change en effet de direction lorsqu'elle se voit refuser une bourse d'étude à l'institut Curtis. Alors qu'elle joue et chante dans un petit club de Philadelphie, elle est contactée par le label Bethlehem Records pour un enregistrement et, lors de l'année 1957, le morceau I Loves You, Porgy, chanson de l'opéra Porgy and Bess de Gershwin, devient un grand succès aux États-Unis. Son premier album, Little Girl Blue, sort en 1958.

Nina Simone, qui enregistre une cinquantaine d'albums au cours de sa carrière, est l'une des principales représentantes du jazz vocal. Elle se produit par ailleurs à plusieurs reprises au Montreux Jazz Festival. Son style original est issu de la fusion de chansons gospel et pop avec la musique classique.

Au milieu des années 1960, elle s'engage dans le mouvement de défense des droits civiques. Sa musique est très influente dans la lutte pour l'égalité des droits que mènent les Noirs américains à cette période aux États-Unis. Puissante et radicale, elle est une source d'inspiration pour cette génération et continue de l'être pour celles qui suivent.

Biographie
Son enfance
Grande amoureuse de la musique dès son plus jeune âge, elle commence par apprendre à jouer du piano, à l'âge de six ans et demi. Plus tard, elle intègre en tant que chanteuse la chorale le de la paroisse.

Aidée par son enseignante Mrs Miller, qui créa le « Fonds Eunice Wayman », elle a pu poursuivre de brillantes études musicales. Par la suite, elle sera présentée à Muriel Massinovitch ou Miss Mazzy qui la prendra aussitôt sous son aile.

Eunice Waymon est ensuite inscrite à la Juliard School de New York et suit des cours du 3 juillet au 11 août 1950, en préparation au concours d'entrée au Curtis Institute of Music de Philadelphie.

Après la formation à New York, elle passe le fameux concours pour réaliser son rêve de devenir la première pianiste classique noire des États-Unis, mais se voit recalée au grand concours d'entrée, en raison notamment de sa couleur de peau.

Motivée à retenter sa chance au concours, elle s'installe à Philadelphie et suit des cours particuliers auprès de Vladimir Sokhaloff, un professeur au Curtis Institute.

Pour payer les cours, elle travaille tour à tour comme assistante d'un photographe, comme pianiste accompagnatrice chez un professeur de piano et ensuite comme professeur indépendant de piano.


Ses débuts

Pour payer ses cours de musique classique, Eunice Waymon devient en 1954 pianiste-chanteuse de jazz et de blues au Midtown Bar & Grill d'Atlantic City. Pour se cacher de ses parents, elle se trouve un pseudonyme et adopte Nina Simone, en référence à son idole Simone Signoret.

Elle y travaillera à temps partiel, lors des saisons estivales, mais n'oubliera pas pour autant ses cours de classique.

Le grand tournant de sa carrière sera sa rencontre avec Jerry Fields, un agent artistique qui la fait jouer dans les grands clubs de jazz et de blues de New York. Désormais, le jazz et le blues, qui ne devaient être au départ que des moyens pour payer ses cours de classique, deviennent ses principales passions.

Lors d'une de ses prestations à New York, elle fait la rencontre du guitariste Alvin Schackman, avec qui elle signe ensuite chez le label Betlehem Records.

Nina Simone sort en 1957 son premier album intitulé « Little girl blue », qui jouit d'un grand succès. Les Chansons « I loves you, Porgy » et « He needs me » font propulser la vente de l'album à plus d’un million d’exemplaires.

Durant les quinze ans qui suivront, Nina Simone produira au minimum un album par an, jusqu'à totaliser en 1974, pas moins de 25 albums studios et live à son actif.


Des années 70 à nos jours

Exploitée par son mari et à la fois manager, Nina Simone s'exile dans les années 70 à La Barbade ainsi qu'au Liberia et entame une série de voyages en Suisse, en Grande-Bretagne, en Hollande, en Belgique et en France.

De retour aux States, elle continue à enregistrer et sort de 1978 à 1993, sept nouveaux albums. Son succès sera propulsé par sa reprise émouvante de la Chanson de Jacques Brel « Ne me quitte pas », qu'elle sort en 1987.

L'année 1991 verra la sortie de « I put a spell on you », son autobiographie. Peu de temps après, elle part s'installer dans le sud de la France, à Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône.

Celle qui a dit un jour « Je mourrai à soixante-dix ans, parce qu'après ce n'est que de la douleur », meurt dans sa résidence française, à l'âge de 70 ans et d'un cancer du sein. Ce fut le 21 avril 2003. Ses cendres ont été dispersées en Afrique.

Nombreux de ses tubes sont repris par des artistes contemporains, dont « Young, gifted & Black » repris par Aretha Franklin et Donny Hathaway, « Lilac wine » repris par Jeff Buckley et « Feeling good » repris par Muse.

« My baby just cares for me » est utilisé en 1987 pour une publicité du Chanel numéro 5.

Sa musique puissante est une source d'inspiration pour cette génération et continue de l'être pour celles qui suivent


https://www.youtube.com/watch?v=SmGZqSzxfNE

Esperanza SPALDING irrésistible sous son petit chapeau...

Vive les femmes du monde entier!

Outre la fille au chapeau, Esperanza Spalding contrebassiste, bassiste, arrangeuse, compositrice, chanteuse et universitaire américaine de jazz, qui semble interéssé notre ami Icare,
il y a aussi :

Geri Allen pianiste américaine de jazz, qui a joué avec de grands noms du jazz, tels que Betty Carter, Wayne Shorter, Ron Carter, Ornette Coleman, Charles Lloyd ou encore Wallace Roney;

Terri Lyne Carrington batteuse de jazz, compositrice et productrice de musique américaine, qui a joué aux côtés de grands musiciens comme Dizzy Gillespie, Stan Getz, Clark Terry, Wayne Shorter, Joe Sample, Al Jarreau, les Yellowjackets. Elle a participé à toutes les formations de Herbie Hancock.

C'est un trés beau tiercé gagnant.  

Ah, les femmes dans le jazz    :

Anne Drummond, flûtiste
Tali Rubinstein, flûtiste à bec
Kim Thompson, batteuse
Rossitza Milevska, harpiste
Sophie Alour, Saxophoniste, flûtiste
Rhoda Scott, pianiste
Julie Saury, batteuse
Airelle Besson, trompetiste ....

Je ne cite là que les artistes que j'aime réellement, il y a  également une saxophoniste très connue mais que je n'apprécie pas plus que ça (très easy listing, ce qui n'est pas ma tasse de thé jazzesque) : Candy Dufler

Et pour illustrer tout ça :

La_pendule a écrit:

(très easy listing

:

Tu veux dire quoi par là ? (même si je devine). Hey, on a trop de franglais dans notre monde de brutes.. (et pourtant je parle couramment et fais des traducs tous les matins)..

En fait, je n'aime pas trop ce qu'elles jouent......

Il a voulu écrire "Easy listening", j'avais ouvert un fil ICI que je n'ai pas encore bien documenté...

Oui mon clavier a fourché, je voulais écrire easy listening, je me relis en général mais là la faute m'avait échappé.

Ce n'est pas du franglais, c'est de l'anglais, qui va avec le jazz, on dit un big band et non un grand groupe, les termes du jazz sont en anglais, je suis pour utiliser les termes français à la place des termes franglais autant qu'on le peut mais quand un domaine est dominé par une langue, il me semble normal de l'utiliser, l'italien est souvent utilisé dans la musique classique et ça ne choque personne

L'easy listening, donc, ça se traduirait par "l'écoute facile, l'écoute légère", on dit aussi smooth jazz pour "jazz doux" c'est du jazz très commercial fait pour plaire à ceux qui n'aiment pas le jazz à la base, le site planète jazz le résume mieux que moi :

planète jazz a écrit:

[...]L’utilisation du numérique uniformise le son, les musiciens sont ajustés à la perfection, tout s'enchaîne sans heurt, et sans surprise...
Ici, pas de place pour l'improvisation, d’où le débat pour savoir si le terme "jazz" peut vraiment s'appliquer (même problème que pour l'Acid Jazz ou le Trip Hop).

Les instruments à l'honneur sont les claviers électriques, le saxo alto ou soprano, la guitare, la guitare basse et les percussions.

Le Smooth Jazz est peut-être devenu la forme le plus commercialement viable de tous les styles de jazz depuis le Swing. On l'appelle parfois "Rhythm & Jazz", "Jazz-Pop" ou "NAC" ("New Adult Contemporary") pour son aptitude à séduire un public issu de milieux variés (pop, Rock ou R&B) mais néophyte en matière de jazz.[...]

La_pendule a écrit:

Ce n'est pas du franglais, c'est de l'anglais, qui va avec le jazz, on dit un big band et non un grand groupe, les termes du jazz sont en anglais, je suis pour utiliser les termes français à la place des termes franglais autant qu'on le peut mais quand un domaine est dominé par une langue, il me semble normal de l'utiliser, l'italien est souvent utilisé dans la musique classique et ça ne choque personne

Exactement! De plus, en musique, si on évoque le big band, excepté chez les incultes, on sait tout de suite de quoi on parle, alors que "Grand groupe" ??? Grand groupe de quoi?...

Merci beaucoup pour ces explications... Eh bien on va dire que "l'easy listening", je n'aime pas beaucoup.
Le jazz est complexe, mais sans être une experte comme vous, je sais directement où vont mes préférences, et c'est un peu le contraire de ça..

Ce n'est pas trop ma tasse de thé non plus, en grand amateur de hard bop que je suis

Moi amateur de hard tout court, mais dans un autre registre

Ça revient souvent sur les mêmes sujets snoopy, y a peut-être un truc à étudier

C'est par solidarité avec Icare