joachim Admin
Nombre de messages : 27902 Age : 78 Date d'inscription : 19/08/2006
| Sujet: Jean-Noël MARCHAND (1666-1710) Mer 30 Mai 2018 - 10:29 | |
| Bien qu'ils soient tous deux parisiens et contemporains, ne pas confondre avec Louis Marchand, avec lequel il ne semble pas avoir de liens de parenté.En effet, la famille Marchand - celle de Jean-Noël - constitue une véritable dynastie de musiciens du roi sur au moins trois générations (dont Jean 1636-1691 semble le plus ancien). Cependant, en raison de la banalité du nom, il n'est pas aisé de démêler les liens de parenté entre personnes portant ce nom. Outre cette famille, il existait au XVIIe siècle, une autre famille de musiciens appelée Marchand : Charles-Philippe, Joseph et Pierre qui appartenaient tous aux vingt-quatre violons du Roi. En outre, Louis Marchand était musicien du roi, claveciniste, organiste de Saint-Merry et de la Chapelle royale et compositeur.Jean-Noël Marchand (baptisé à Paris le 14 Août 1666 - mort à Paris le 31 mai 1710) était un compositeur et organiste français. Il était le frère de Jean-Baptiste et de Pierre-Nicolas Marchand, musiciens du roi. Fils aîné de Jean (ou Jehan) Marchand (1636-1691), il s'est formé avec son père avant d'accepter le poste de "Ordinaire de la musique de la chambre du roi" en 1686. En 1689, en plus de son poste, il a été nommé organiste de Notre-Dame de Versailles. Jean-Noël Marchand s'est marié en 1688 avec Marie-Marguerite Hotteterre (-1689?), fille de Nicolas Hotteterre et Marguerite Baume. Son fils Jean-Noël Marchand II (1689-1756) sera aussi un musicien et timbalier de la reine d'Espagne. Après la mort de sa femme en 1689, il épouse en secondes noces Catherine Laubier, veuve de Louis le Tellier, vivant notaire royal à Saint-Cloud et fille de musicien. Ils eurent huit enfants. Trois d'entre-eux, Guillaume, Claude et Jean-Noël III furent musiciens du roi. Jean-Noël III (1700-1781), dit Lemarchant, entra en 1756 à l’Académie Royale de Musique comme basson. Egalement éditeur, il publia des œuvres de Glück, et plusieurs recueils d’Œuvres pour tambourin, dont seul le numéro IV nous est parvenu. Il composa notamment "Six suites d'airs en duo pour le tambourin ... ces duos se peuvent exécuter sur la vielle, la musette, flûte traversière, haubois, pardessus de viole, et autre instruments. Op.1, Paris", suivi de "Nouvelle suite d'airs pour deux tambourins, musettes ou vielles. Paris n.d". Jean-Noël Marchand I décède le 31 mai 1710 à Versailles dans son pavillon avenue de Saint-Cloud. Un inventaire de ses biens fut dressé par sa veuve Catherine Laubier (9-10 septembre 1710). Celle-ci épousa en troisièmes noces Martin Péron, officier du roi. En tant que compositeur, bien que pas particulièrement prolifique, il est l'auteur des deux motets : In convertendo Dominus et Benedicite Deum coeli (1698). Il a également été l'auteur d'une série de "Quatre Cantiques spirituels" de Jean Racine (Paris, 1695). Ces Quatre cantiques spirituels de Racine sont pour une à trois voix, choeur, instruments et basse continue, et se présentent comme des cantates avec simphonie, et leur durée est très différente. Successivement : Cantique I : A la louange de la charité : 19'07 Cantique II : Sur le bonheur des justes et sur le malheur des réprouvés : 13'14 Cantique III : Plainte du chrétien sur les contrariétés qu'il éprouve au dedans de luy mesme : 5'00 Cantique IV : Sur les vaines occupations des gens du siècle : 10'20 |
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