Nicolas-Joseph Wackenthaler, né le 6 décembre 1840 à Sélestat (Bas-Rhin) et décédé le 19 mai 1913 à Dijon (Côte-d’Or), est un organiste et compositeur français.
Il est issu d'une grande famille d'organistes alsaciens, dont son oncle Joseph Wackenthaler (Sélestat, 20 novembre 1795 - Strasbourg, 3 mars 1869), fut compositeur et maître de chapelle dès 1819, puis organiste de 1833 à 1869 à la Cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.
De 1853 à 1859, Nicolas-Joseph Wackenthaler étudie à l'école Niedermeyer à Paris, où il est l'élève de Louis Dietsch et de Georges Schmitt. En 1858, il obtient le grand prix de composition et le deuxième prix d'orgue. De 1858 à 1876, il est employé à l'école Niedermeyer comme professeur d'orgue et d'improvisation.
Le 19 février 1859, dans sa 19e année, il succède à son défunt père, François-Charles Wackenthaler (1806-1859) comme organiste à l'Église Saint-Georges de Sélestat.
Le 31 janvier 1867, à Geispolsheim, il épouse Catherine Nuss.
En 1869 il s’établit à Dijon comme professeur de piano. Un jeune prêtre, l’abbé Trub, est nommé à sa suite comme organiste à l'Église Saint-Georges de Sélestat.
En 1875, il est nommé organiste du grand-orgue de la Cathédrale Saint-Bénigne de Dijon10, succédant ainsi à Jacques-Reine Pâris, et il entre en fonction le dimanche 21 novembre.
En 1909, malade, il démissionne de son poste d’organiste. Après plus de deux années de vacance à la tribune de Saint-Bénigne, son successeur, Émile Poillot, est nommé le 21 décembre 1911.
Il meurt à Dijon, à son domicile 12, rue de la Liberté, le 19 mai 1913, à l’age de 72 ans.
Selon le témoignage de ses contemporains, Nicolas-Joseph Wackenthaler était plus apprécié comme instrumentiste et comme professeur que comme compositeur. Ses œuvres d’orgue étaient parfois attribuées à son oncle Joseph, plus célèbre, car il les publiait souvent sous le prénom Joseph.
Œuvres
L’adoration des bergers, fantaisie pastorale pour les fêtes de Noël, à Madame la Comtesse de Bresson. Communion, dédiée à M. R. Grosjean. Fugue pour Orgue, dédiée à son ami M. l'Abbé Trub. Introduction et Fugue en ré mineur (Grand Chœur), à la mémoire de L. Niedermeyer, son illustre et regretté Maître. Noël varié, variations sur le Noël On dit que dans une étable. Offertoire, dédié à son oncle Jg. Wackenthaler, de Dieuze. Offertoire brillant, dédié à M. le Chanoine Naegelen, Curé de St. Georges à Schlestadt. Sortie - Scherzo, à son ami A. Jessel, Maître de Chapelle de la Cathédrale de Nancy. Verset. 3 Romances sans Paroles pour piano, op. 7 (1863), chez S. Richault, éditeur à Paris, R. 13661 Toccata pour orgue, op. 89