J'ai vu que tu as inclus Rédemption dans tes nouveaux achats, je suppose donc que tu l'as écouté. Et qu'en penses-tu ? Personnellement, j'aime beaucoup.
J'ai un autre enregistrement qui dure 74 minutes, alors que le tien dure moins de 58 minutes, je me demandais si celui-ci était bien en entier. Mais c'est parce queles parties récitées assez agaçantes ont été omises, et c'est pas plus mal. La partie centrale, intitulée Morceau symphonique, est particulièrement belle.
Je traduis le commentaire :
Franck était au milieu de ses travaux sur Les Béatitudes en 1871 quand il a lu le «Vœu national» nouvellement écrit par Edouard Blau, qui attribuait les malheurs récents de la France au châtiment divin pour les péchés collectifs de la nation. Le récit de l’histoire du paganisme éclairé par le christianisme, qui est ensuite corrompu par l’incrédulité et finalement racheté par la prière, a touché une corde sensible chez Franck: «Je mettrai bien les choses en place parce que j’y crois.»
Rédemption a été dûment composé avec passion et à grande vitesse, recevant sa création le jeudi saint 1873. La forme est unique, dans laquelle un poème symphonique (extrait par des artistes comme Munch et Toscanini) est entouré de chœurs et d'airs de soprano ainsi que d'interludes réfléchis. La langue est Franck à son plus opulent et magnifiquement marqué pour orchestre. Cette performance néerlandaise en direct de 1976 a été dirigée par Jean Fournet, un célèbre spécialiste de Franck qui a enregistré toutes les œuvres orchestrales majeures du compositeur. Auparavant disponible uniquement dans de grands coffrets dédiés soit à Franck soit à Fournet, il s'agit de la version unique à petit prix de Rédemption du catalogue.
Jean Fournet tire le meilleur de ses forces. Le Radio Choir brille particulièrement pour sa chaleur et son ensemble impeccable. »MusicWeb International, avril 2019.
César Franck a décrit sa Rédemption comme une «Poème-symphonie», une œuvre hybride dans laquelle parties chorales et arias solo sont entrecoupés de récitatifs parlés (souvent omis dans les performances modernes comme dans cet enregistrement) et comprenant une section purement orchestrale, le Morceau Symphonique.
L’ouvrage, sur un texte d’Édouard Blau, décrit l’état du monde avant la venue du Christ, sa transformation à travers le message chrétien et son déclin ultérieur lorsque celui-ci est oublié, avec le message de pardon de Dieu délivré par l’archange en conclusion.