Ce jazz (instrumental) qui fait jaser!

Cela me fait très plaisir ton avis !
C'est le coup de coeur de la semaine pour moi, et comme il y a des replays, je vais y retourner et écouter mieux les choeurs, mais je ne retire pas une note de cette messe !
Peut-être le concert lors de l'Oslo Jazz Festival il y a deux ans, était-il plus émouvant, c'était en la magnifique cathédrale d'Oslo et l'atmosphère était envoûtante, et beaucoup à la prière, et tout cela sur du free...
Tord Gustavsen s'est aussi inspiré du folklore norvégien, et on le sent assez nettement dans ses solos de piano, dont à la fin.
C'est une musique extrêmement subtile, qui a été très "pensée", bref, géniale !!

Bill Evans.. J'aime ça...

La grande Aretha Franklin, la "diva de la soul" comme on l'appelait, nous a quittés jeudi.. Hommage à l'un de ses plus beaux tubes. Quelle voix !

Grande dame. RIP.

Ca, j'adore, (et j'espère pouvoir le chanter en chorale l'an prochain au Conservatoire. Je vais le proposer à mon copain qui monte le projet de la chorale jazzy. Ce n'est pas très difficile, c'est très beau -dont le texte qui est un vrai poème-, mais il faut que les voix et les instruments soient parfaitement en harmonie et "inspirés" , si je puis me permettre...
Il y a une vidéo youtube qui donne la partition, et puis le "karaoké" avec les paroles en anglais. J'envoie la version d'origine, car il y a eu de nombreuses reprises et d'ailleurs sur les sites Internet, beaucoup se l'attribuent, alors que c'est Grover Washington qui composa la musique et la chanta.

N.B. :
Grover Washington, Jr. était un saxophoniste américain de jazz-funk né le 12 décembre 1943 à Buffalo, État de New York, et décédé le 17 décembre 1999 à New York, hélas à l'âge de 56 ans d'une crise cardiaque. Il venait juste d'enregistrer un CD de musique classique, "Alleluia".

Eh bien, super ! "Just the two of us", de Grover Washington, nous allons le travailler à partir de janvier avec un trio piano-saxo-contrebasse !   

Le très grand pianiste de jazz Henry Butler est décédé d'un cancer en juillet dernier (68 ans). J'ai entendu hier sur Mezzo un fantastique concert d'il y a quatre ans.


Henry Butler est considéré comme l'héritier de la lignée des grands pianistes de La Nouvelle-Orléans comme Professor Longhair, James Booker, Tuts Washington, et Jelly Roll Morton.


Voici l'un de ses "grands tubes, "Something you got".. Cela ne sera pas, voix comprise, sans vous rappeler un de ses illustres aînés !

Voici le lien YT 
https://crmfiajkcfq/www.youtube.com/watch?v=

Zut, apparemment le lien ne marche pas.. J'irai voir plus tard   .

Mais je sais bien chère amie, sauf que là, bizarrement, caprice de Youtube qui voudrait m'obliger à m'abonner ? (c'est leur nouveau truc), ça n'a pas marché.
De toute façon, tu tapes sur Google Henry Butler "you got something" et tu tombes dessus. C'est beau !

Je me posais la question hier avec mon mari devant ses lunettes noires lors du concert, car je l'ignorais. Oui, il était aveugle depuis l'adolescence suite à un glaucome.
...Hommage à un très très grand pianiste... , qui aurait pu jouer n'importe quel grand compositeur classique, comme bien d'autres pianistes de jazz ! (A noter que beaucoup de nos pianistes classiques actuels, jeune et "medium" générations, adorent le jazz et le pratiquent, et même en composent !).

Un jour sur ce fil, nous pourrons parler du parallèle entre les mathématiques  et la musique, car j'ai des exemples troublants autour de moi ! 

Une plongée dans l'univers jazzy et intrépide de Colin Towns s'est aussitôt imposée à moi comme une nécessité après le très bel album Still Life interprété par Maria Pia De Vito: avec un double-album Bolt from the blue par "The Colin Towns Mask Orchestra", un jazz purement instrumental dans lequel intervient l'excellent saxophone baryton John Surman, parmi une pléiade de formidables musiciens tels que Pete King, Julian Arguelles, Alan Skidmore ou encore Phil Brown. Ce que j'aime dans le jazz de Colin Towns: une pointe de mélancolie, du festif, de la fantaisie, de l'insolite, du burlesque, un sens du thème mélodique qui accroche tout de suite l'attention, la fougue des morceaux rapides comme celui qui porte le titre de l'album, la force tranquille entourée de mystère de celui qui en est la magnifique conclusion, "Truth, Beauty, Compassion, Dignity" auquel je prête d'ailleurs une portée cinématographique et qui me fait penser, côté ambiance, au jazz lancinant d'un Terence Blanchard.  


https://www.youtube.com/watch?v=BscELaZpz9k

Merci Icare, je sens que ça va bien me parler, ça, ce soir ...

L'album Something There de Michael Mantler, réunit, outre le compositeur à la trompette, Carla Bley au piano, Mike Stern à la guitare, Steve Swallow à la basse, Nick Mason à la batterie et convoque les cordes du "London Symphony Orchestra" (LSO), sous la direction de Michael Gibbs qui assure également les arrangements. Cet album est toujours pour moi un moyen de passer un excellent moment de détente même si on s'éloigne un peu de l'univers des Concertos et de la One Symphony, même si, à cette occasion, il peut paraître moins ambitieux: on touche ici à ce qui aurait pu être une musique de polar américain des années 70/80 - ce qui sous ma plume n'a rien de péjoratif -, comme savait en confectionner Dave Grusin: un jazz/pop nourri de cordes et de piano, parfois dans un tempérament plus classique que jazz. L'album est relativement court puisqu'il avoisine les 36 minutes, se découpe en 6 mouvements. Le premier est exquis, ferait un solide Main title avec son introduction romantique et légèrement sucrée avant de rebondir sur un rythme de polar. Les autres mouvements ne manquent pas de caractère, poursuivent avec brio l'intrigue de ce film imaginaire. La guitare électrique de Mike Sterne y joue également un rôle majeur. J'aime, par exemple, les pulsions rythmiques du quatrième mouvement sur lesquelles la guitare électrique égraine des notes d'une forte mélancolie. Cette "scène" musicale m'évoque une fuite désespérée qui ne peut avoir qu'une issue fatale. l'avant-dernier mouvement est mon préféré avec sa curieuse cadence et l'apparition de la trompette solo de Michael Mantler dans un brouillard de sentiments humides. La mélancolie hantera aussi le dernier mouvement entre piano, cordes tourmentées et guitare. Et puisque j'ai évoqué succinctement une grande figure du jazz américain en la personne de Dave Grusin, ce matin, je ne pouvais faire meilleur choix comme éveil que les cordes doucement romantiques et le délicat clavecin de The Heart is a lonely hunter, une délicieuse musique de film typique des années 60/70.

J'aime bien tes longs messages, Icare, toujours doux et très étayés, poétiques et qui "donnent l'envie de.."...

A suivre, tout ça .Justement, "normalement" (si je n'ai pas d'annulation de dernière minute), je vois mon ami Jean demain pour répéter sur mon piano. On se fiche quoi ! Jazz très certainement, Disney peut-être.
Le jazz me fait "changer d'air", ça me va très bien après une assez moche répèt de chorale hier (j'en ai marre...).
On en a assez tous les deux de chanter et jouer parfois pour rien (enfin, bôf, quand on finit par avoir en fait le tour avec des chefs qui se prennent pour des génies), et le jazz c'est drôlement sympa pour se désembuer la tête, la liberté, quoi....

AvishaI Cohen...., ça vous dit quelque chose ?

Je le trouve génial, ce contrebassiste, nous en avons déjà parlé, sur ce fil peut-être..

Je m'apprête à regarder un concert de lui sur Mezzo, que j'ai mis en pause.

https://youtu.be/E4kc0Aby2vA

https://www.youtube.com/watch?v=jft3BVoxqjo

https://www.youtube.com/watch?v=pBXcqYiXCjM

J'aime beaucoup ce style de jazz aussi :) un jazz aux riches expérimentations harmoniques, qui jouent sur les couleurs et le rythme.

Oui c'est pas mal

Ce n'est pas vraiment du jazz, mais c'est entre classique et jazz, début XXe siècle, ambiance rétro, à l'aire du ragtime Ca swingue grave !

Magnifique !!
La partition me semble vraiment très compliquée, je ne m'y collerais pas !

Percy Grainger est décédé en 1961. C'était un homme un peu "compliqué", cf. sa bio sur Wiki.
Il a été ami avec Grieg .
Il a suivi une démarche évolutive assez personnelle, participant d'une recherche de l'insolite et d'un goût de l'étrange. Son étude approfondie de la musique traditionnelle est à la base de la structure mélodique et rythmique de sa propre musique. De l'Irlande à Bali, en passant par la Scandinavie, sa curiosité n'avait pas de limites.
Il a cultivé la polytonalité, les micro-intervalles et les rythmes complexes. L'expérimentation d'instruments inhabituels a été l'une des préoccupations constantes de sa vie. Il a également mis en pratique sa conception de la « musique libre », une musique dans laquelle le temps, le rythme et la structure sont libérés des limites habituelles de la gamme, du battement de la mesure et de l'harmonie.

Ca fait plus ragtime que jazz

Oui, il a fait du ragtime et après plein d'autres trucs plus jazzy, le ragtime étant passé de mode...