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 Musique Camerounaise

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laudec

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MessageSujet: Musique Camerounaise   Musique Camerounaise Empty2016-02-25, 12:18

Ecoutant Albert Schweitzer dans ses magnifiques œuvres pour l'orgue, je me suis souvenue d'un merveilleux musicien camerounais qui a fait un cd d'hommage à Albert Schweitzer et un chant qui m'a tant consolée il y a très longtemps déjà. Je n'ai plus retrouvé ce CD chez moi, mais comme on trouve presque tout sur YT j'ai retrouvé ce chant et la voix magique de Francis Bebey dans "Stabat mater dolorosa" Musique Camerounaise 333455 Musique Camerounaise 333455 Musique Camerounaise 333455

Stabat mater dolorosa
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MessageSujet: Re: Musique Camerounaise   Musique Camerounaise Empty2016-02-25, 12:57

Francis Bebey, né le 15 juillet 1929 à Douala et mort le 28 mai 2001 à Paris, est un artiste camerounais, musicien et écrivain.

Biographie (en grande partie wikipedia)

Francis Bebey fut tout d'abord journaliste de radio en Afrique et en France (à Radio-France Internationale), puis rattaché à l'UNESCO comme directeur du Programme de la Musique pour l'ensemble des États membres de l'organisation. Il écrit de nombreux ouvrages, dont le roman Le Fils d’Agatha Moundio qui lui valut le Grand prix littéraire d'Afrique noire en 1968.

En 1972, sort son premier album, Idiba. En 1974, il décide de se consacrer uniquement à la musique. Il se fait d'abord connaître avec des chansons humoristiques telles que Agatha, La condition masculine, Divorce pygmée, Cousin Assini, Si les Gaulois avaient su..., et obtient le Prix de la chanson française décerné par la Sacem en 1977. Puis il chantera des compositions plus « sérieuses » et poétiques, en s'accompagnant souvent d'instruments traditionnels (arc à bouche, harpe traditionnelle, sanza, flûte pygmée, guitare, percussions... ) de son pays d'origine.

Il se produit dans plus de 75 pays du monde, et dans des salles prestigieuses telles que la Maison de Radio-France à Paris, le Carnegie Hall à New York, la Radio Deutschland à Berlin, le Musée Munch à Oslo ou le Masonic Auditorium à San Francisco.

Il composera également la musique du long métrage Yaaba du réalisateur burkinabé Idrissa Ouedraogo, qui fut primé au Festival de Cannes en 19891.

Le 28 mai 2001, il décède à Paris d'une attaque cardiaque.

Humour tellement présent  dans sa musique. Pour illustrer cela, cette chanson qu'il a écrite suite à la création  en France d'un ministère de la  "Condition féminine" Hehe


https://youtu.be/tBNTqiLBkQo

Et celle-ci qui m'a bien fait rire également, mon mari racontait lui aussi, qu'à l'école il apprenait des chansons  par cœur sans comprendre les paroles, ce qui réservait de bonnes surprises et faisait bien rire tout le monde une fois la langue maîtrisée Laughing  

Le nacapella

Biographie sur "Africultures "

Francis Bebey a vu le jour au village d'Akwa, aujourd'hui absorbé dans l'agglomération tentaculaire de Douala, principal port et poumon économique du Cameroun. Un certain flou enveloppe sa naissance. Non que sa mère eût quoique ce fut de commun avec Agatha, le personnage de fiction qui marquera son œuvre d'écrivain et de chanteur. "C'est parce qu'à l'époque de la colonisation, on ne déclarait pas les naissances et que l'on vieillissait les enfants pour qu'ils puissent aller à l'école," explique sa fille Kidi Bebey. Sa date de naissance se situe donc autour de 1928 ou 1929. Aucun doute en revanche sur la pauvreté de sa famille. "Chez lui, on souffrait de la faim, poursuit Kidi. Sa mère a dû mettre au monde une quinzaine d'enfants. Plusieurs sont morts en bas âge. Son père, pasteur, donnait à tout le monde le peu qu'il avait, au nom de Dieu, et les enfants étaient les derniers à manger." Mais la musique est là : d'un côté les psaumes, Haendel et Jean-Sébastien Bach, de l'autre les musiques associées aux traditions doualas qui rythment la vie du village. La première est vivement conseillée par missionnaires et colons Blancs. Elle est aussi la seule qui ait droit de citer dans la famille du pasteur. La seconde revêt pour ce dernier les oripeaux du Diable. Aussi doit-elle être extirpée de l'esprit fourvoyé du petit Francis, au moyen de cuisantes punitions corporelles, lorsqu'il cède à l'appel irrésistible qui s'élève de la case du voisin et le tient éveillé tout au long de la nuit. La vive intelligence du jeune Francis va d'abord s'emparer du trésor autorisé. Il apprend à lire et écrire la musique, suivant la règle : une blanche vaut deux noires? Ce n'est que bien plus tard, Noir au milieu des Blancs, que son avide soif de connaître le ramènera aux civilisations d'Afrique, dont les musiques sont parmi les plus beaux témoignages. Petit, Francis doit d'abord penser à sa propre subsistance. "Parce qu'il n'avait pas à manger chez son père, il est parti de lui-même rejoindre une tante dans un village à quelques kilomètres, alors qu'il n'avait pas dix ans," raconte son fils Patrick Bebey. Francis aura vraiment été élevé par son frère aîné, Marcel. Tous deux brillants élèves de l'école coloniale franchiront les échelons du primaire et du secondaire, puis bénéficieront de bourses pour partir étudier en France métropolitaine. Son premier instrument, Francis le doit à Marcel, qui lui offre un banjo.

En 1947, il se met à la guitare, dont il va rapidement maîtriser le mode de jeu classique. Ses goûts l'entraînent aussi à écouter du jazz.

En 1951, Francis Bebey débarque en France pour entreprendre une licence d'anglais à la Sorbonne. À Saint-Germain-en-Laye (78), un centre de vacance est réservé aux ressortissants africains. Il y fait la connaissance de Manu Dibango qu'il initie au jazz et au blues, avant de monter avec lui son premier groupe. Des années plus tard, ils enregistreront un disque ensemble. Son diplôme en poche, Francis se forme au journalisme et à la communication, part aux Etats-Unis d'Amérique, puis devient reporter radio, notamment pour la Société de Radiodiffusion de la France d'Outre-mer (Sorafom, future Radio France Internationale).

De cette première expérience professionnelle, Francis Bebey tire un premier essai, "La radiodiffusion en Afrique Noire", publié en 1963. Mais la musique est toujours là. Dans cette période des années 1960, Francis Bebey est concentré sur la guitare. Au même titre que l'Espagne ou l'Argentine ont pu donner leur vision de la guitare de concert, il a pour ambition d'incarner l'esprit de la guitare africaine. Celui qui hante la nonchalance des mélodies de la musique de vin de palme au rythme scintillant des vagues qui déferlent sur les rivages atlantiques.

Son premier album, "Pièces pour guitare seule", est publié en 1965 dans la collection de disques éditée par l'Office de coopération radiophonique (Ocora), qui s'est substitué à la Sorafom lors des indépendances. Pourtant l'inspiration de Francis Bebey ne peut se satisfaire d'un seul mode d'expression artistique. La musique appelle les mots. Ainsi en 1967, c'est l'écrivain qui triomphe sous ses airs malicieux de conteur africain avec un premier roman, "Le fils d'Agatha Moudio". Ce coup d'essai est un coup de maître, couronné par le grand Prix Littéraire de l'Afrique noire en 1968. Et les mots du roman appelleront à leur tour la musique, en 1976, quand naîtra la chanson "Agatha". C'est l'histoire édifiante d'un couple africain dont le mari, en voyant la couleur claire de l'enfant que sa femme a mis au monde, lui dit : "Agatha, ne me mens pas? Ce n'est pas mon fils? Tu le sais bien? Ce n'est pas mon fils? Même si c'est le tien." La finesse de l'observation, l'humour malicieux, la générosité qui percent à travers les paroles de cette chanson en ont fait un succès international. Francis Bebey a vécu une expérience de fonctionnaire international et de musicologue.

En 1961, repéré lors d'un colloque par un membre de l'Unesco, l'organisation lui propose d'intégrer le secteur de l'information. Il est nommé par la suite directeur de la musique, poste qu'il occupera jusqu'à sa démission. L'artiste n'abandonne pas pour autant ses activités. Le musicien donne des récitals en costume et n?ud papillon. L'écrivain publie des poèmes, des nouvelles, des récits pour enfants et un panorama de la musique africaine traditionnelle, "Musique de l'Afrique" (Horizon de France, Paris 1969), qui fait toujours autorité, mais n'est aujourd'hui disponible que dans sa traduction américaine.

Malgré les marques de sa réussite sociale et tous les avantages qui l'accompagnent, l'artiste ne peut se satisfaire de la bureaucratie et démissionne de l'Unesco à la fin de l'année 1973. Si beaucoup de gens voient dans ce geste un acte téméraire et inconsidéré, sa femme et ses enfants le considèrent plutôt comme une décision courageuse. Leur appartement dans le 13e arrondissement de Paris devient un laboratoire. Pour mettre en œuvre ses créations musicales, Francis Bebey a l'habitude de ne compter que sur ses propres forces, faisant tout par lui-même : composition, chants, guitares, percussions et autres instruments. Adoptant très vite synthétiseurs et boîtes à rythmes, il est parmi les premiers musiciens à bricoler ses enregistrements chez lui.

En 1974, le gouvernement français crée un Secrétariat d'État à la condition féminine, dont la direction est confiée à Françoise Giroux. L'écho de cet événement dans les médias résonne jusqu'en Afrique francophone. Et c'est ce qui inspire à Francis Bebey l'une de ses chansons humoristiques les plus abouties, "La Condition Masculine", parue en 1975. Cette veine humoristique, où le chanteur dénonce en éclats de rire les travers de ses compatriotes africains, fera école en Afrique Centrale, notamment au Cameroun (avec Donny Elwood), au Gabon (avec Hilarion Ngema) ou au Congo (avec Zao).

Dans les années 1980, Francis Bebey se tourne vers des instruments emblématiques de l'Afrique. "À la recherche de mes racines, voyageant à travers le continent africain, je découvris des choses merveilleuses dans les musiques de nos peuples, écrivait-il dans le texte accompagnant son disque "Sanza Nocturne" paru en 1985. Des musiques qui sont simplement le reflet d'une forme de civilisation que l'Occident a de la peine à reconnaître parce qu'elle est différente de la sienne à lui." Après avoir écrit un essai et plusieurs articles sur les musiques traditionnelles africaines, il décide d'utiliser dans ses compositions les connaissances de ces techniques acquises sur le terrain de ses recherches. Cette direction va s'affirmer à travers son œuvre musicale jusqu'à la fin de sa vie. Le choix de la sanza, piano à pouce africain (aussi appelé likembé) fait de lamelles métalliques disposées sur un résonateur de bois, n'est pas anodin. C'est en effet un instrument spécifique à l'Afrique et dont on trouve de multiples variantes sur tout le continent noir. Il est parfait pour l'accompagnement des paroles du merveilleux conteur Francis Bebey. Plus tard il ajoutera un troisième élément à sa panoplie d'instruments fétiches : la flûte pygmée "n'dehou" à un seul son mais dont le jeu complexe, impliquant les modulations de la voix, reproduit les mélodies des chants d'oiseaux. Avec le recul, l'image se dégage non seulement d'un pionnier mais d'un vrai précurseur des formes prises par la musique moderne africaine. Francis Bebey a composé avec des instruments électroniques dix ans avant l'explosion de la pop africaine. Encore avec dix ans d'avance, il est revenu à la pureté des sons traditionnels de l'Afrique ancestrale. Il suivait sa démarche de chercheur, sans prêter attention aux questions commerciales.
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MessageSujet: Re: Musique Camerounaise   Musique Camerounaise Empty2016-03-12, 18:33


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Joueur de flûtes des peuples Bali au début du XXe siècle.

Le Cameroun est considéré comme une représentation miniature de l’Afrique par sa grande diversité culturelle. Ce pays abrite plus de 250 ethnies et langues, ce qui suppose l’existence de plusieurs rythmes de danse et par ricochet, de musiques traditionnelles.  Cette musique est riche en sons et couleur, et on peut y remarquer l'usage d'instruments tels le mvett, le tam-tam, le tambour, le balafon, les calebasses à sonnailles, les tambourins, les castagnettes, le diapason, etc… . Les musiques traditionnelles accompagnent généralement les danses traditionnelles et s’exécutent lors de fêtes, de cérémonies et autres rituels.

Musique Camerounaise 220px-Balafoon balafon

La musique traditionnelle camerounaise est, depuis les temps anciens, le moyen de commémorer les faits et événements ayant marqué une famille, une ethnie, un peuple durant sa vie. De nos jours, l'ouverture du pays et les nouvelles technologies de l'information et de la communication ont fortement transformé l'univers musical camerounais tout en s’inspirant de ses musiques traditionnelles.

La musique d'Afrique est aussi liée aux griots, les conteurs traditionnels qui véhiculent la mémoire de leur peuple par des transmissions orales.  La musique permet également à l'individu de trouver sa place dans le groupe, tout en donnant à ce dernier, une signature unique.

Musique Camerounaise 220px-TamTam Tam-Tam

Quelques exemples

Nous avons l’exemple du Djimassa, qui est une danse enracinée et développée par le peuple Bamoun, et exécutée par les reines de la cour royale lors de cérémonies d’intronisation ou à l’occasion de mariages princiers. Le Samale, quant à lui, est une forme de poésie lyrique et satyrique qui parle des problèmes de mœurs dans un style propre aux initiés. C’est un rythme d’animation  populaire exécuté lors de  funérailles et manifestations  publiques.  Nous avons aussi le Mbaya, qui est répandu sur le territoire camerounais avec des dénominations  variant selon les régions. C’est une danse « obscène »  parce qu’abordant  des  sujets considérés tabous dans  l’Afrique traditionnelle, notamment la sexualité. Aujourd’hui, cette danse a dépassé le cadre des rituels et s’exécute pendant les cérémonies  de réjouissance  populaire.

Le Bikutsi

Les Betis, (vivent dans la zone autour de Yaoundé et au sud vers la Guinée équatoriale) sont surtout connus pour la musique bikutsi, qui a été popularisée et est devenue le rival du makossa plus urbain. Le Bikutsi, qui peut être traduit librement par fouettant sans cesse le sol, est caractérisé par une intense 6/8 rythme, qui est joué lors de rassemblements Betis y compris les partys, funérailles et mariages.

Les cérémonies Betis se répartissent en deux grandes catégories:

   l’Ekang: l'époque où les questions imaginaires, mythologiques et spirituelles sont discutées.
   le bikutsi: lorsque des problèmes de la vie réelle sont discutés.

Une harpe double face avec une amplification calebasse appelé le mvett est utilisée lors de ces cérémonies par des conteurs Betis, qui sont considérés comme utilisant le mvett comme un instrument de Dieu pour éduquer les gens.

Le Makossa

Douala est la ville natale du makossa, la première grande musique moderne africaine composée par des musiciens urbains. L'histoire du makossa passe par les boîtes de nuit à la mode de Santa Isabel, dans l'île Bioco (Guinée-Équatoriale), où, dans les années 1960, des musiciens camerounais, attirés par les touristes, ont rencontré les rythmes latino-américains en vogue: samba, mambo, rumba, Cha-cha-cha et patachanga. Du mixage de ces rythmes aux rythmes traditionnels comme l'assiko devait naître le makossa dont le plus fameux compositeur et interprète reste Manu Dibango.

Après l'indépendance en 1960, une variante locale sur la musique vin de palme appelé Assiko, s’est popularisé avec Jean Bikoko et Bernard Dikoume.

L'urbanisation du Cameroun a eu une influence majeure sur la musique du pays. La migration vers la ville de Yaoundé, par exemple, était une cause majeure de la popularisation de la musique bikutsi.

Durant les années 1950, les bars se développent travers la ville pour accueillir l'afflux de nouveaux habitants. Les orchestres de Balafon (composés de 3-5 balafons et de percussions) sont devenus commun dans les bars. Certains de ces orchestres, tels que Richard Band de Zoétélé, est devenu très populaire.
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MessageSujet: Re: Musique Camerounaise   Musique Camerounaise Empty2016-03-13, 10:18

Citation :
Une harpe double face avec une amplification calebasse appelé le mvett est utilisée lors de ces cérémonies par des conteurs Betis, qui sont considérés comme utilisant le mvett comme un instrument de Dieu pour éduquer les gens.

Le Mvet est une tradition orale africaine produite par le peuple Ekang (Fang-Beti-Bulu) du Cameroun, du Congo, du Gabon et de Guinée Equatoriale. Le Mvet met en scène deux peuples, celui d'Engong Immortel et celui d'Okü mortel. Accompagné d'un instrument de musique (le Mvet), le Mbom-Mvet des épisodes de ce long récit.

Un très beau documentaire où l'on tente de nous expliquer les liens qui existent entre le mvett instrument de musique, le mvett conteur, le mvett philosophie et en finale, la contemplation.  Cet instrument et toute la vie spirituelle de ce peuple qu'il accompagne nous est dévoilé par un ensemble de "sages"  (musicologue, anthropologue, philosophe, conteur mvett et témoins).
Quête de l'immortel au cœur même du mortel.  Passionnant  Musique Camerounaise 185465

Au commencement était le MVETT


https://youtu.be/xRCGGC6R0IE

Voir aussi le fil "Le mvett" : ICI
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