Pinar TOPRAK

Pinar Toprak est une compositrice américaine d'origine turque et spécialisée dans la musique de film. Ses partitions pour le cinéma ont remporté deux récompenses "Critics Association International of Film Music": une en 2010 pour le film Lightkeepers - Les Gardiens du Phare et un second en 2011 pour le documentaire Les Dieux Vents . Sa victoire pour "Les gardiens du phare" fait d'elle la première femme à remporter un prix IFMCA.

Pinar est née à Istanbul et a étudié le violon , le chant , la guitare classique , et la composition au Conservatoire de l'Etat d'Istanbul . En 1997, Pinar s'installe à Chicago et a étudié la théorie de piano et de jazz avec de nombreux pianistes de jazz. Plus tard, elle étudie à "Berklee College of Music" et a reçu un baccalauréat en musique de film. Après avoir déménagé à Los Angeles, elle a travaillé à "Media Ventures" (maintenant connu comme "Remote Control Productions" ) sous la coupe du compositeur Hans Zimmer.

The Lightkeepers - Les Gardiens de phares est une comédie romantique dirigée par Daniel Adams en 1999 . Adams a également écrit le scénario. Les principaux acteurs sont Richard Dreyfuss et Blythe Danner. Le casting comprend également Mamie Gummer et Tom Wisdom . Zana Messia a écrit la chanson thème du film.

Dans une période de deux semaines commençant le jour de Noël 2009, le film a gagné $ 32 307 sur un seul écran.

Le film se déroule sur Cape Cod , au Massachusetts , en 1912. Il suit l'histoire de deux phares préposés qui jurent de s' abstenir jusqu'à ce que deux femmes arrivent pour leurs vacances d'été. Le film a été basé sur The Woman Haters par Joseph C. Lincoln.


Une jolie musique de film aux portées modestes que j'aurai eu plaisir à réécouter aujourd'hui. Le fiddle par Richard Greene en est la sonorité principale et dominante dans un ensemble surtout porté par la famille des cordes. La clarinette y joue également un rôle essentiel, notamment dans un thème romantique dont les passages enlevés évoquent assez le style de Rachel Portman.

Icare a écrit:

[ un thème romantique dont les passages enlevés évoquent assez le style de Rachel Portman.

Ca doit être sympa alors, parce que j'aime bien son style

Pour cette B.O.-là, en tout cas, parce que ce que j'ai entendu sur la toile était plus proche du style "Remote Control - Hans Zimmer", une approche qui ne me plait pas trop, personnellement.

Icare a écrit:

The Lightkeepers - Les Gardiens de phares  est une comédie romantique dirigée par Daniel Adams en 1999 . Adams a également écrit le scénario. Les principaux acteurs sont Richard Dreyfuss et Blythe Danner. Le casting comprend également Mamie Gummer et Tom Wisdom . Zana Messia a écrit la chanson thème du film. Dans une période de deux semaines commençant le jour de Noël 2009, le film a gagné $ 32 307 sur un seul écran. Le film se déroule sur Cape Cod , au Massachusetts , en 1912. Il suit l'histoire de deux phares préposés qui jurent de s' abstenir jusqu'à ce que deux femmes arrivent pour leurs vacances d'été. Le film a été basé sur The Woman Haters par Joseph C. Lincoln.

Je reviens après plus de trois ans à Pinar Toprak et toujours par le biais de la même musique du film de Daniel Adams, The Lightkeepers. Elle ne fait pas partie des compositrices que j'ai eu envie d'approfondir, comme ce put être le cas avec Rachel Portman que j'ai, certes, beaucoup délaissée ces dernières années et Eleni Karaindrou que je suis avec davantage d'assiduité. Comme je le dis toujours, m'intéressant à différents genres musicaux, il faut faire des choix et ce que j'ai écouté de la compositrice turque en dehors de The Lightkeepers ne m'a pas emballé jusqu'ici. Il faut déjà savoir que ma première impression de The Lightkeepers avait été assez tiède même si les écoutes suivantes ont amélioré cette première et passable impression. Il faut dire que le morceau d'ouverture "Lost love" qui se déplie sur six minutes environ oscille entre charme et poussivité. Les cordes font craindre un tricot romantique peu inspiré même si le fiddle de Richard Greene finit par rompre brièvement cette guimauve de départ. En réalité, peu à peu, la musique finit par s'étoffer. Une clarinette sur un thème un peu enlevé et positif peut effectivement évoquer Rachel Portman, mais jusque là, la recette ne brille pas trop par son originalité. Le retour du fiddle et d'autres combinaisons instrumentales finissent par apporter une couleur presque singulière à un romantisme un peu désuet, ce qui fait que la partition de Pinar Toprak finit par gagner en saveur et en caractère, me laissant le sentiment agréable de n'avoir pas perdu mon temps: le charme a une nouvelle fois opéré pour un film dont le synopsis ne m'interpelle pas plus que ça.

Une autre musique:

https://www.youtube.com/watch?v=wLpowEukKqI

Retour sur une musique de film pour laquelle la première impression avait été un peu timide et mitigée mais qui, au final, gagne sa petite place d'élection dans mon coeur et mon esprit. Je ne l'ai jamais autant appréciée que ce matin, au lever du jour avec ce fameux fiddle de Richard Greene et d'autres sonorités attrayantes qui illuminent ci et là une musique d'essence romantique et d'une forme certes peu originale. Mais la sensibilité musicale de Pinar Toprak est bien présente et sait rendre l'ensemble enivrant, ce qui n'est finalement guère surprenant avec un prénom pareil. Il en ressort dans des moments précis où la musique s'éclaircit vers une expression positive, plus optimiste, quelque-chose de sensuel, de très féminin en fait, avec un usage quasi-"portmanien" de la clarinette, une clarinette douce et affectueuse qui caresse l'oreille, une clarinette porteuse de sensualité. Jusqu'à maintenant, elle demeure un album unique sur mes étagères, le temps de franchir, un jour ou l'autre, peut-être, un nouveau pas dans son univers...

Voici un autre pan de celui-ci: un morceau que j'aime bien pour son aspect rock.