Dietrich Buxtehude (1637-1707)

Complete Organ Works (Vol. 1) En préparation. Sortie le 31 juillet

Tout frais tout chaud, ça vient de sortir du four


https://www.youtube.com/watch?v=gVGkVKKs3kw

Motet : Benedicam Dominum, BuxWV 113



https://www.youtube.com/watch?v=EbOvisNuHA4

Ce Benedicam Dominum est majestum magnificum sympaticum

Fugue en Sol Majeur, BuxWV 175



https://www.youtube.com/watch?v=hjQ4AWqUOGQ

Dietrich (Diderik Hansen) Buxtehude (Helsingborg, 1637 - Lübeck, 9 mai 1707) est un organiste et compositeur allemand.

Son père, Johannes Buxtehude, fut nommé organiste à l'Olaikirche d'Elseneur, au Danemark, en 1641, où Dietrich fréquenta l'école latine et commença probablement son éducation musicale avec son père. En 1660, il devient organiste à la Marienkirche d'Elseneur.
Le 5 novembre 1667, Franz Tunder, organiste à la Marienkirche de Lübeck, l'un des postes musicaux les plus importants du nord de l'Allemagne, décède et le 11 avril 1668, Buxtehude est choisi parmi plusieurs candidats pour le remplacer. Avec cette nomination, Buxtehude devient, en effet, le directeur de toutes les activités musicales de la ville sauf l'opéra.

Il devint citoyen de Lübeck le 23 juillet 1668 et épousa le 3 août la fille de Tunder, Anna Margarethe. Il est possible que le mariage ait été une condition d'emploi, une pratique coutumière qui s'appliquerait au propre successeur de Buxtehude. Ils ont eu sept filles ensemble. À la Marienkirche, il a joué sur un grand orgue de 52 jeux, et il a composé dans ses propres œuvres pour orgue une gamme de contrastes de division, y compris des parties exigeantes pour la division de pédale, qui comptait à elle seule 15 jeux, plus que n'importe laquelle des trois divisions manuelles. Les préludes pour lesquels il est le plus connu alternent des passages improvisés (le stylus phantasticus) avec des passages imitatifs stricts très souvent développés en fugues à part entière. Les suites pour clavier suivent le modèle français « classique » de l'allemande-courante-sarabande-gigue, avec un double occasionnel, les trois premières danses souvent basées sur le même matériau thématique. Pour ses œuvres vocales sacrées, Buxtehude tire des textes en prose de la Bible allemande luthérienne ou de la Vulgate latine, les présentant comme des concertos sacrés ou de la poésie spirituelle.

Si la poésie est associée à une mélodie de choral, cette mélodie peut être réglée de diverses manières allant d'un cantus firmus traditionnel à une forme d'aria contemporaine. En 1678, Buxtehude élargit la tradition des récitals d'orgue Abendmusik à la Marienkirche pour inclure des concertos sacrés et des oratorios sur des thèmes spirituels présentés cinq dimanches spécifiques de l'année liturgique. Ces concerts mettaient en vedette des solistes vocaux et un accompagnement instrumental étendu.

Le 16 mai 1707, Buxtehude est inhumé à la Marienkirche. Considéré depuis le XVIIIe siècle principalement comme l'organiste le plus influent de la génération précédant Johann Sebastian Bach, la récupération et l'enregistrement récents de la musique vocale et d'ensemble de Buxtehude ont élargi sa réputation. Le célèbre pèlerinage du jeune Bach d'Arnstadt à Lübeck en 1705 pour visiter Buxtehude est bien connu, mais Buxtehude divertit également George Frideric Handel et Johann Mattheson en 1703 et fut le dédicataire de la publication de 1699 de Johann Pachelbel Hexachordum Apollinis.

Pour orgue, il composa 3 fugues autonomes, 3 ostinatos bien connus (1 passacaille, 2 chaconnes), 8 canzonas, 5 toccatas et 22 « préludia », qui contiennent presque toujours des fugues prolongées accompagnées de musique improvisée. Il a également laissé 47 préludes de choral et fantaisies de choral pour orgue et au moins 113 œuvres vocales sacrées sur des textes latins et allemands, la plupart sous la forme de mises en musique de choral et de concertos sacrés. Trois livrets pour oratorios survivent, mais la musique est perdue. Sa musique profane comprend 17 suites pour clavier (y compris, peut-être, les 7 suites composées sur le caractère des planètes, mentionnées par Mattheson), 5 ensembles de variations et au moins 23 sonates, la plupart nécessitant violon et viole de gambe.


Cantate Herzlich lieb hab ich dich, o Herr, BuxWV 41



https://www.youtube.com/watch?v=6xJhho5Buw8

The Heinrich Schuetz choir of Heilbronn; The Southwest Radio orchestra of Baden-Baden;
Fritz Werner (1898-1977, conductor)

Merci !
J'aime beaucoup sa musique, j'ai chanté en décembre son "in Dulci Jubilo" en langue "macaronique"
(mélange latin-allemand).
Et dire que notre vénéré Bach a fait un mois de prison , pour être parti bien trop longtemps par rapport à son poste, pour le rencontrer !

L'Ensemble Pygmalion, Maïlys de Villoutreys, Lucile Richardot, Renaud Bres et Manuel Walser interprètent la cantate :

Herzlich lieb hab ich dich o Herr BuxWV 41

Direction de Raphaël Pichon.

Extrait du concert enregistré le 7 avril 2023 à la Chapelle Royale de Versailles.

Piet Kee sur l'orgue Schnitger de Saint Laurent à Alkmaar: choral "Komm, heiliger Geist, Herre Gott", BuxWV 199.

Magnifique choral sur cet orgue racé dans une interprétation que je trouve idéale

Merci, c'est magnifique .