Mon petit cadeau du jour... : Lang- Lang 2020, sur une transcription pour piano, par Kempff, d'une sonate de Bach pour flûte : https://youtu.be/FHqytGT0lqo J'ai trouvé cela très doux, très lyrique..
Pébété
Nombre de messages : 1939 Age : 78 Date d'inscription : 19/03/2019
J'aime bien David Fray, mais tu vois, par rapport à d'autres interprétations de jeunes pianistes, je le trouve un peu "maniéré" parfois. Mais j'écouterai tout à l'heure avec plaisir cette vidéo. Merci !
Anouchka
Nombre de messages : 7781 Age : 62 Date d'inscription : 03/04/2014
et d'une façon générale Jean-Sébastien Bach est Dieu
Je sais que c'est une boutade , n'exagérons rien... "Bach est un des dieux de la musique ...", voilà mon avis. Dieu auquel je crois, il est Bach mais autre chose ( ).
Oui, David Fray est très bon sur l'extrait que tu envoies. Merci !
Snoopy Admin
Nombre de messages : 29290 Age : 48 Date d'inscription : 10/08/2006
JS Bach a transcrit pour clavecin seul pas moins de 16 concertos de plusieurs compositeurs, dont Vivaldi, Marcello et Sachsen-Weimar et même deux de Télémann. On en trouve l'intégrale (BWV 972 à 987) sur ce fil :
https://www.youtube.com/watch?v=rlqBb9pkbdg
En plus, il en a aussi transcrit d'autres pour orgue (BWV 592 à 597)
Anouchka
Nombre de messages : 7781 Age : 62 Date d'inscription : 03/04/2014
j'ai bien hésité sur le "topic" où présenter cet enregistrement (qui est mon "coup de coeur" de ces dernières semaines!) : JS Bach, "coup de coeur" , viole de gambe, transcription; il aurait sa place dans chacun de ces sujets...mais il faut bien choisir pour ne pas trop encombrer le forum Wink
Je suis de plus en plus fan de ce type de duo: violoncelle (ou viole de gambe...) et orgue! et dans ce domaine...heureusement qu'il y a les transcriptions!
ce programme est fait de 7 chorals célèbres , de l'une des 3 sonates pour viole de gambe et clavecin (ici la BWV 1027) et de deux des 6 sonates pour orgues (les bwv 528 et 529): les deux interprètes (oeuvrant surtout en Belgique) sont magnifique et la prise de son est un miracle d'équilibre entre les deux instruments ! youtub en propose plusieurs extraits:
https://www.youtube.com/watch?v=n5igO49D_0I
https://www.youtube.com/watch?v=VFt6URm5NVQ
Pébété
Nombre de messages : 1939 Age : 78 Date d'inscription : 19/03/2019
Merci Jean, les deux morceaux, que tu nous proposes à l'écoute, sont très agréables. Et comme tu le soulignes, la prise de son excellente est bien équilibrée.
Anouchka
Nombre de messages : 7781 Age : 62 Date d'inscription : 03/04/2014
Nombre de messages : 25 Age : 78 Date d'inscription : 06/07/2022
Sujet: J.S. Bach 2022-07-06, 06:33
J.S. Bach a créé plus de 300 cantates pour les dimanches. Il a aussi créé l'art de la fugue et du contre-point.
Pour la petite histoire je suis allé écouter Pierre Cochereau à Notre-Dame à Paris. faire une improvisation sur B.A.C.H. Improvisation qui a duré presque 2 h.
A la fin le public s'est levé on lui a fait une ovation de presque 5mn. Faut dire que Pierre Cochereau était un des meilleurs improvisateur au monde. (Il habitait à Nice, Av Jean Lorrain)
joachim Admin
Nombre de messages : 25321 Age : 77 Date d'inscription : 19/08/2006
Une œuvre très peu connue, humoristique : le Quodlibet "Les Noces" pour 4 voix et basse continue BWV 524, ici interprété comme une représentation de cette petite pièce
https://www.youtube.com/watch?v=JqqAij9p0YU
Le Quodlibet ou Wedding Quodlibet, BWV 524, est une composition légère de Johann Sebastian Bach qui n'existe aujourd'hui que sous forme fragmentaire. La ligne "In diesem Jahre haben wir zwei Sonnenfinsternissen" (Cette année, nous avons [vu] deux éclipses solaires) place la composition de la pièce en 1707 ou peu après, lorsque l'Allemagne centrale a été témoin de deux de ces événements célestes. La source existante - un manuscrit autographe au propre sur trois grandes feuilles pliées - n'a été découverte qu'en 1932.
L'œuvre elle-même est un quodlibet vaguement structuré pour soprano, alto, ténor, basse et continuo. Bach n'a probablement pas écrit le texte, que certains attribuent au poète de Leipzig Johann Christoph Gottsched. Bien que la feuille de couverture ait été perdue, le livret de la partie restante indique que le quodlibet devait être interprété lors d'un mariage, peut-être celui du compositeur lui-même avec Maria Barbara Bach.
Snoopy Admin
Nombre de messages : 29290 Age : 48 Date d'inscription : 10/08/2006
J'hésite de placer cette info entre la rubrique Histoire de la musique et le topic JS Bach. A votre avis ?
C'est un scoop vieux de 300 ans. Saviez-vous que le Cantor de Leipzig a fait un petit tour par la case prison. Mais pourquoi le grand maître Bach a-t-il été enfermé ? Vol, consommation illicite de substances prohibées ou toute autre forme de délit, que s’est-il passé ?
Nous sommes à l’automne 1717, Bach est âgé de 32 ans environ et cela fait quasi 10 ans qu’il travaille comme organiste et premier violon de la chapelle du duc de Weimar, Guillaume. Mais il s’ennuie… L’année précédente, un poste de maître de chapelle, supérieur au sien, lui échappe à cause d’une décision de son patron, le fameux duc Guillaume de Weimar qui voulait l’octroyer à Telemann, qui finira par refuser l’offre. Mais pour autant, Bach en veut au duc de Weimar de lui avoir préféré un compositeur extérieur pour un poste qui, logiquement, lui revenait de droit.
Une année passe, et un jour le prince Léopold de Köthen, beau-frère du duc de Weimar, lui propose un poste de maître de chapelle de la cour de Köthen. Le Prince lui offre la plus grande promotion que pouvait obtenir un musicien à l’époque. Le fameux poste de Herr Kapellmeister. C’est beaucoup mieux payé, beaucoup plus prestigieux, et surtout cela permet à Bach de faire un pied de nez au duc de Weimar qui, un an plus tôt, ne l’avait même pas considéré pour un poste équivalent à Weimar.
Bach accepte donc la proposition du Prince de Köthen. Mais en apprenant la nouvelle, le duc de Weimar en prit ombrage et décida d’emprisonner Bach, pour un peu moins de 4 semaines, du 6 novembre au 2 décembre de cette année 1717. On ne rigole pas avec ça au XVIIIe siècle !
Cependant, il semble que l’emprisonnement ait été relativement confortable, et Bach a pu ensuite prendre ses fonctions à Köthen et heureusement pour nous car c’est une formidable période de composition pour lui, il y crée la plupart de ses chefs-d’œuvre de musique instrumentale.
je connaissais cette info de prison...mais dans mon souvenir (sans doute pas exact?) :c'est au retour d'un voyage où il aurait très largement dépassé (de plusieurs semaines, voire plusieurs mois?) le congé accordé par son employeur (probablement le duc de Weimar) qu'il a été emprisonné quelques jours!
Anouchka
Nombre de messages : 7781 Age : 62 Date d'inscription : 03/04/2014
je connaissais cette info de prison...mais dans mon souvenir (sans doute pas exact?) :c'est au retour d'un voyage où il aurait très largement dépassé (de plusieurs semaines, voire plusieurs mois?) le congé accordé par son employeur (probablement le duc de Weimar) qu'il a été emprisonné quelques jours!
J'ai la même info que Jean ...
Anouchka
Nombre de messages : 7781 Age : 62 Date d'inscription : 03/04/2014
Eh bien après un petit tour sur Internet, eh oui !... (assez incroyable cette jalousie entre "grands" ). C'est alors en prison que Bach compose les quarante-six chorals du Petit livre d'orgue (Orgelbüchlein). (source : Wiki).
C'est le p'tit loup Mozart qui en prit à son aise dans le genre... (absence jouant les prolongations.... ). Voir fil Mozart.
Snoopy Admin
Nombre de messages : 29290 Age : 48 Date d'inscription : 10/08/2006
Dans ma série d'écoutes croisées entre Antonio Vivaldi et J. S. Bach, à la suite des concertos pour mandoline de l'Italien, j'ai choisi les six Brandebourgeois par l'ensemble "Café Zimmermann":
J'apprécie toujours autant cette interprétation énergique et incisive même si je ne me suis pas encore familiarisé à d'autres interprétations d'efficacité égale. C'est d'abord mon écoute de cette oeuvre que je cherche à approfondir...Le clavecin de Céline Frisch est carrément jubilatoire dans le N°5 qui résonne encore dans ma tête au moment où j'écris ces lignes... Je m'y suis encore plus extasié cette fois-ci que lors des écoutes précédentes. Toujours cette "mécanicité" que je trouve jouissive dans la musique de Bach, cette structure très carrée au mécanisme impeccable et implacable, ce qui, en général, agace les détracteurs...Peu importe, il n'a jamais été dit que la musique du maître de Leipzig était toujours "facile d'accès", terme qui, je l'avoue, m'a toujours amusé mais que je comprends parfaitement. J'ai toujours tendance à marquer une préférence pour le Concerto n°3 qui demeure celui que je retiens le mieux des six. Il y a aussi cette virevoltante flûte à bec de Luis Beduschi qui me fait sautiller de bonheur dans le N°4, l'impétueuse trompette de Hannes Rux dans le N°2, la dynamique fort bien maîtrisée du premier mouvement dans le N°1. C'est peut-être le N°6 qui, finalement, me captive le moins malgré la viole de gambe de Guido Balestracci. Il y a un mouvement médium qui m'a, cette fois, émotionnellement bouleversé et que j'ai même trouvé singulier dans sa construction et élaboration, sauf que je ne sais plus si c'est celui du deuxième ou du troisième concerto. Voilà un cycle qui commence merveilleusement bien, avec la mandoline chez Vivaldi et le clavecin chez Bach.
Icare Admin
Nombre de messages : 16697 Age : 59 Date d'inscription : 13/11/2009
Plongé dans ma série d'écoutes croisées, pas de danger que je me noie dans la musique que j'aime et qui me rend heureux: celle de J. S. Bach a très souvent ce pouvoir tant elle regorge de perles et d'éclats. Aujourd'hui, ce fut avec: Geschwinde, Geschwinde, ihr wirbelnden Winde - BWV 201 - "Drama per la Musica" pour solistes, 3 trompettes, tambour, 2 flûtes traversières, 2 hautbois, basson, cordes et continuum Avec les sopranos Eva Csapo & Patrizia Kwella, les altos Jean Nirouet & Paul Elliott, le ténor Hein Meens, le baryton Michael Shopper, le basse David Thomas et le "Cappella Coloniensis" sous la direction de Hans-Martin Linde
Non sa che sia Dolore - BWV 209 - Cantate pour soprano, flûte traversière, cordes et continuum avec Isabelle Poulenard (soprano), Hans-Martin Linde (flûte traversière) et le "Cappella Coloniensis" sous la direction de Ferdinand Leitner.
Voilà un disque que je possède depuis longtemps, depuis la fin des années 1990, peut-être début 2000, bien qu'il soit paru en 1992. A l'époque, il n'était pas l'album de J. S. Bach que j'écoutais le plus souvent. Un autre disque (1990) acquis dans la même période lui vola la vedette. Il contient, quant à lui, les cantates BWV 21 & 42 par La Chapelle Royale et le Collegium Vocale sous une direction de Philippe Herreweghe, un disque fabuleux et que je continue d'écouter régulièrement même si je ne l'ai pas programmé dans cette nouvelle série d'écoutes croisées. Sans compter les versions de Nikolaus Harnoncourt issues de mon intégrale des cantates de Bach. Mais, au fil du temps, l'album avec le "Cappella Coloniensis" que j'ai réécouté aujourd'hui, a fait son chemin, que ce soit pour les oeuvres ou pour leur interprétation de grande qualité. Dans The Contest between Phoebus and Pan - BWV 201, que je considère comme un chef-d'oeuvre du genre, or des récitatifs très brefs auxquels je suis désormais habitués, chaque aria y est à mon goût une perle, notamment les seconde, troisième, quatrième et sixième, mais aussi le "Chor" final qui m'est très exaltant. Dans la cantate BWV 209, que j'aime aussi en entier, c'est la flûte traversière qui m'enchante sur sa longueur: un émerveillement pour mes oreilles, sans compter que j'aime aussi beaucoup les thèmes mélodiques, si bachiens dans leur forme lancinante et légèrement obsessionnelle, et la voix d'Isabelle Poulenard que je ne pense connaître que par le biais de cette oeuvre.
Icare Admin
Nombre de messages : 16697 Age : 59 Date d'inscription : 13/11/2009
Entre hier et aujourd'hui, j'ai réécouté ma Matthäus Passion par Jean-Claude Malgoire avec La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, et, outre le fait peu surprenant, lorsque l'on connait mon appétence pour la musique de J. S. Bach, que cette Passion contient beaucoup d'éléments qui me touchent, j'ai repensé à ce que j'avais dit antérieurement, concernant la seconde Aria (Plage 41) issue de la partie Faux témoignage et de ce petit motif de quelques notes qui revient de façon récurrente et régulière au sein du morceau. J'adore ce motif répété qui peut sans doute paraître un détail à d'autres, alors qu'il me procure un effet très particulier, très spécial, un effet qui demeure mystérieux, totalement mystérieux, ce genre de chose qui échappe à la raison et, par conséquent, à l'analyse que je pourrais tenter d'en faire. D'ailleurs, je ne m'y risquerai pas. Il fait partie de ces éléments (gimmicks) brefs et répétés qui provoquent en moi un intérêt et une émotion indéfinissables, certainement liés au caractère le plus intime de ma sensibilité musicale. Dans cette grande "Passion", il y a des moments plus fougueux, plus épiques et grandioses avec une grande intensité dans les choeurs. Puis, il y a ce magnifique morceau, sans aucun doute le plus célèbre de l'oeuvre, moment de grâce, point culminant. Les interprètes: Paul Agnew (ténor - Evangéliste) Alan Ewing (Basse - Jésus) Alain Buet (Baryton basse - Judas) Olga Pasichnyk (soprano) Damien Guillon (contre-ténor) Donat Havar (ténor) Marc Boucher (baryton) Choeur de Chambre de Namur - Choeur Maîtrisien du Concervatoire de Wasquehal: direction des choeurs: Pascale Diéval-Wils.
J-C. Malgoire.
Jean
Nombre de messages : 8458 Age : 80 Date d'inscription : 14/05/2007
N'ayant pas la version de Malgoire (parmi mes 16 versions! )...et le "decoupage" proposé pour les plages ou les titres des parties ayant quelques variantes peux tu me préciser si l'aria dont tu parles est l'aria pour basse "Gebt mir meinen Jesum wieder"
(numéro 42 du découpage de l'oeuvre sur 2 de mes enregistrements....je n'ai pas le courage de vérifier si c'est le même n° pour mes 16 enregistrements! !)