Triple concerto de beethoven

Merci d'avoir complété mes lacunes!

Saville a écrit:

Tolstoï dans "Guerre et Paix" fait dire à Kutuzov qu'il s'agissait d'une retraite stratégique ..... que cette bataille de Borodino ...

Les russes comme les français ne sont jamais objectifs ( et même de mauvaise foi ) par rapport aux victoires ou défaites Napoléoniennes de toutes façons...

En tout cas, nul doute que pour les russes c'est une victoire, car qu'est ce qu'ils peuvent me saouler avec ça!!

Désolée d'avoir évoqué Napoléon et ses batailles.

Oh, tu sais, c'est pas grave, moi, Napoléon, je m'en contrefous royalement!

Beethoven a écrit en tout 7 concertos, 5 pour piano opus 15, opus 19, opus 37, opus 58, opus 73, le concerto pour violon opus 61 et le Triple concerto opus 56. Ils forment un ensemble presque aussi important que les Symphonies. Il faut ajouter 2 romances pour violon et orchestre opus 40 et opus 50.

Les sept concertos et les deux romances constituent l'oeuvre concertante
de Beethoven qu'il jugea digne de figurer dans son catalogue. Il avait composé trois concertos avant, oeuvres de jeunesse, qui montrent son intérêt précoce pour ce genre musical.

Le concerto pour piano WoO 4 composé en 1784, âgé de 14 ans et non de 12 ans comme son père le faisait croire, celui-ci voulant le faire passer pour un enfant prodige, aussi doué que Mozart, Beethoven crut longtemps qu'il avait 2 ans de moins que son âge réel.

Le manuscrit comporte la partie de piano dans son intégralité et une réduction pour piano de la partie orchestrale. La partition complète écrite pour deux flûtes, deux cors et quatuor à cordes a été perdue. Reconstituée par Willy Hess , la première interprétation moderne a été donnée par Edwin Fischer en 1943, oeuvre ambitieuse par la taille, durée 30 minutes, en mi bemol majeur, le concerto comprend 3 mouvements


En 1784 Beethoven n'était pas encore influencé par Mozart qui commençait à écrire la série de ses plus grands concertos, les 14 derniers.

Le concerto WoO est écrit dans le style galant de l'époque, il a un intérêt historique, car la musique est éloignée du futur Beethoven, mais fait apparaître des dons remarquables pour un adolescent de 14 ans.

J'aime bien ce concerto de jeunesse, de style classique, mais où pointe déjà le génie beethovenien.

Il existe aussi un "premier" concerto pour violon, de 1790, premier mouvement, en ut majeur WoO 5.

Ainsi qu'un extrait de concerto pour hautbois en fa majeur Hess 12, de 1792.

Et l'esquisse d'un sixième concerto pour piano en ré majeur Hess 15, de 1815.

Sans compter le rondo en si bémol majeur WoO 6 prévu pour remplacer le rondo du concerto opus 19 et la Romance cantabile Hess 13 de 1786.

Par contre, un concerto pour piano en ré majeur WoO anh 7, dont le seul premier mouvement était interprété sous le nom de Beethoven est apocryphe.

Citation :

Tu nous trouve un extrait pour Coco ? Il faut la "Beethoveniser"

J'avais pas vu ce post, c'était pendant ma grève du net  

C'est vrai que c'est joli ce lien que Steph a mis

Mais je ne l'échangerais pas contre Chopin ou Dick Hindman ou Piazzola  

Coco

https://www.youtube.com/watch?v=_CdTSvb9lUU

00:00:00 Triple Concerto in C Major, Op. 56: I. Allegro
00:17:35 Triple Concerto in C Major, Op. 56: II. Largo
00:22:54 Triple Concerto in C Major, Op. 56: III. Rondo alla polacca
00:35:46 Piano Concerto No. 0 in E-Flat Major, WoO 4: I. Allegro
00:46:06 Piano Concerto No. 0 in E-Flat Major, WoO 4: II. Larghetto
00:55:27 Piano Concerto No. 0 in E-Flat Major, WoO 4: III. Rondo

Traduction du commentaire :

Le Triple Concerto Op.56 de Beethoven pour piano, violon, violoncelle et orchestre était unique dans la littérature musicale, et il le savait : il écrivit fièrement à son éditeur que la combinaison d'un trio avec piano et d'un orchestre était entièrement nouvelle. Mais les innovations vont au-delà de la combinaison d'instruments concertants, s'étendant aussi à l'importance accordée à l'orchestre, élevé au rang de protagoniste égal et symphonique aux côtés des trois parties solistes seules, dans tous les appariements possibles et à trois. C'était nouveau, et le public était en effet perplexe lorsque l'œuvre fut créée à Vienne en mai 1804. Rien n'indique que le concerto ait été joué une seconde fois du vivant de Beethoven.

Le Concerto pour piano en mi bémol « Numéro Zero » (WoO 4) est une œuvre rarement jouée et donc pratiquement inconnue du grand public. Écrit par Beethoven en 1784, alors qu'il n'avait que 14 ans, il nous est parvenu sous la forme d'un manuscrit non signé de 32 pages avec les corrections de l'auteur : la partie de piano solo et la réduction de piano des parties d'orchestre sont entièrement conservées, mais la partition d'orchestre lui-même a été perdu.

Ce manuscrit a été découvert en 1890 dans les archives de la Fondation Artaria et a été transféré à la Bibliothèque d'État de Berlin. Il a été publié la même année par Breitkopf und Härtel. Le chercheur de Beethoven, Willy Hess, a ensuite restauré les parties orchestrales sur la base du matériel conservé. La première sortie de cette œuvre soignée et précise fut donnée en 1934 par le pianiste Walter Frey à Oslo (première partie seulement), et la reconstruction complète fut exécutée en 1968 au Queen Elizabeth Hall de Londres.

Bien qu'étant l'une des compositions les plus "jeunes" de Beethoven, qui sont généralement écrites dans le style des compositeurs classiques de la fin du XVIIIe siècle, elle contient déjà un certain nombre de traits originaux caractéristiques de l'œuvre du compositeur. Pourtant, l'ensemble de l'œuvre est imprégné d'enthousiasme et d'optimisme juvénile. En l'absence de cadences originales, qui n'existent pas, Litvintseva a créé la sienne, guidée par ses connaissances, son expérience d'interprétation et, bien sûr, le style du Concerto.

Le Triple Concerto Op.56 pour piano, violon, violoncelle et orchestre en ut majeur est unique dans la littérature musicale, et Beethoven (1770-1827) en était bien conscient : comme il l'écrivait fièrement à son éditeur, la combinaison d'un trio avec piano avec orchestre était entièrement nouveau. Les principales innovations sont le choix des instruments solistes et l'importance accordée à l'orchestre, élevé au rang de partenaire symphonique égal des trois instruments solistes. Les instruments solistes jouissent d'une grande liberté, soit en suivant les entrées les uns des autres, en jouant ensemble, soit en dialoguant intimement avec l'orchestre.

En ce qui concerne le concerto pour violon op 61 il existe une transcription pour piano et orchestre de ce concerto, sous l'opus 61a, réalisée par Beethoven en 1807 et publiée en 1808 au comptoir des Arts et de l'Industrie à Vienne.

Beethoven adapte de nouvelles cadences destinées aux premier et troisième mouvements de cette transcription. Dédicacée à Julie von Breuning, pianiste et femme de Stephan von Breuning, elle est parfois appelée Concerto pour piano no 6. (source wikipedia- j'ai eu la flemme d'écrire moi-même le texte! )

La seule version que je connaisse et possède est jouée par Barenboim enregistrée en 1989 chez DGG. Sincèrement ce n'est pas un must! L'original a autrement de puissance.

Moi non plus je n'aime pas beaucoup cette transcription pour piano du sublime concerto pour violon.

Je sais qu'on l'appelle parfois concerto n° 6, alors qu'il existe un "vrai" numéro 6 (en ré majeur, de 1815) malheureusement inachevé. Sans compter celui qu'on appelle "n° 0" car composé en 1784 à Bonn, quand Beethoven avait 14 ans.

eh bien moi je l'aime bien ...et le N° qu'on lui donne n'y change rien

Moi aussi je l'aime beaucoup